LA POLYGAMIE




LA POLYGAMIE

La polygamie selon le message de l’heure
 De tout temps, la polygamie sous toutes ses formes a été au centre de débats contradictoires, tant dans le monde païen que dans le monde religieux. Plusieurs en effet, se demandent bien si cette pratique est d’ordre divin. En tout cas, en ce qui concerne l’islam, sauf pour situation financière modeste, le croyant a le plein droit d’épouser plusieurs femmes s’il le souhaite, sans que cela n’entache sa piété devant Allah.
Cependant, là où se situe le grand point d’interrogation, c’est au sujet du chrétien. A-t-il le droit biblique d’être polygame ? Quand je dis chrétien, je ne tiens pas compte de la poubelle dénominationnelle, bien entendu ! Je ne fais allusion qu’aux églises du message du temps de la fin. A priori, il serait sage à mon humble avis, de définir la polygamie afin que nous soyons tous au même diapason. Qu’est-ce que la polygamie ? Selon le Petit Larousse, c’est le fait pour un homme d’avoir plusieurs épouses. A ce sujet, on distingue dans les églises du message, deux groupes aux visions contradictoires selon l’orientation du point de vue doctrinal de leurs clergés respectifs. En effet, pour les uns, la polygamie est un péché. Pour les autres par contre, elle est autorisée par Dieu. La polygamie est donc l’un des points les plus sensibles et les plus fondamentaux qui puissent exister dans la doctrine de notre Seigneur Jésus-Christ, dans la mesure où elle est en relation directe avec le mariage. Et nous savons combien de fois la doctrine du mariage et du divorce est d’une importance capitale. En effet, l’Eglise qui est l’épouse du Seigneur Jésus-Christ est dans l’obligation de maitriser les tenants et les aboutissants de cette alliance, de peur de manquer à la grande messe qui se tiendra dans la salle des noces, selon la parabole des dix vierges de Mt.25 :1-13. Jean le Baptiste disait que « Celui à qui appartient l’épouse c’est l’époux » (Jn.3:29). C’est pourquoi, l’épouse doit être enseignée, éduquée et orientée par son époux, au point de devenir un avec lui. Aussi, faut-il que la femme obéisse pleinement à la parole de son mari, et qu’elle lui soit soumise en toutes choses (Eph.5 :22-24). Car, c’est en parvenant à la perfection par cette Parole comme Christ est la Parole faite chair, que son époux aura suffisamment confiance en elle pour lui déclarer véritablement son attachement : « Tu es chair de ma chair et os de mon os » (Ge.2:23). Toute femme qui se soustrait à cette exigence en ne faisant pas corps avec son mari, n’entrera point dans la salle des noces avec lui, selon qu’il est écrit : « Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvrenous » (Mt.25 :11). Ainsi donc, l’épouse que nous sommes en tant que croyants parfaits, sommes tenus de savoir si notre époux est polygame ou pas. Aussi, puisqu’il y a parmi les chrétiens de ce message des disputes et des points de vue contradictoires à ce sujet, il serait donc convenable de revenir à la Parole, au fondement ancestral (la doctrine des apôtres) comme nous l’a toujours conseillé William Marrion Branham. « Mes enfants, retournez à la Parole aussi vite que vous le pouvez, et ne prenez surtout pas le risque de la quitter ! Restez juste avec cette Parole », a déclaré le prophète au matin du 25 août 1957, à Jeffersonville, Indiana, USA (Extrait de la brochure intitulée « Hébreux chapitre2 »)Il disait aussi : « Seule la Parole compte », dans la brochure « Messieurs, est-ce l’heure ? ». Dans l’ancien temps, lorsqu’il survenait des divergences doctrinales et des points de vue antinomiques, les anciens d’Israël ne faisaient recours qu’à l’Ecriture. Ne pouvons-nous pas, nous aussi, nous inspirer de ce bel exemple ? C’est pourquoi, dans le souci d’apporter une parfaite clarté à ce sujet qui, non seulement fait couler beaucoup d’ancre et de salive, mais aussi provoque des rejets et entrave la communion fraternelle entre les membres du corps mystique de Christ que nous sommes, je m’en tiendrai exclusivement à l’Ecriture. Elle seule est la boussole et l’absolu du peuple de Dieu. Pour ce faire, bien avant de me prononcer sur ce sujet, à savoir si la polygamie est biblique ou pas, j’aimerais avant tout, que nous consultions le prophète lui-même, comme cela se faisait dans l’ancien temps en Israël. En ce temps-là, les prophètes étaient appelés les voyants. Et la Bible dit que la Parole de Dieu vient premièrement à son prophète (Lu.3:2). Par conséquent, si nous reconnaissons que William Branham, (né le 6 avril 1909 à Kentucky, USA et rentré à la maison du Père le 24 décembre 1965) est l’ange de l’église de Laodicée, donc le poteau indicateur du chrétien du temps de la fin, il serait complètement absurde et prétentieux de contourner son point de vue avant de nous prononcer sur quoi que se soit concernant la Parole de
Dieu. « Car le Seigneur, l’Eternel ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Am.3:7). Nous allons donc à présent prendre quelques unes des nombreuses déclarations de Branham au sujet de la Polygamie. Dans la brochure intitulée ‘‘Mariage et Divorce’’ (‘Mariage and Divorce’), traduit de l’Anglais en Français par nos précieux frères de la ‘Voix de Dieu’ (‘Voice Of God Recordings’) que je voudrais saluer au passage dans le glorieux nom de Jésus-Christ, le prophète déclare ceci: « Et elle (la femme), il l’a créée pour l’homme, et non l’homme pour elle. Saviez-vous ça, que la femme a été créée pour l’homme, et non l’homme pour la femme ? Combien le savent ? ». Certains lecteurs de ce document se poseront certainement la question de savoir en quoi est-ce que ce passage touche-t-il la polygamie. Il est vrai qu’il ne la touche pas directement, mais il la touche indirectement. J’ai tenu à ce qu’on le lise expressément, au seul motif qu’il nous donne de comprendre que frère Branham voulait préparer l’esprit des auditeurs à accepter quelque chose d’inhabituelle, voire d’inacceptable… humainement parlant bien sûr. Et le jour où j’ai eu le privilège de lire cette brochure prêchée le dimanche matin du 21 février 1965, soit moins d’un an avant sa mort, c’est l’impression que j’ai eue. En tout cas, je pense que la suite de sa prédication m’a donné raison. Car, en observant bien le texte en question, Branham essayait de nous montrer que la femme n’occupait pas la même position que l’homme après l’entrée du péché. Elle occupe une position inférieure à celle de l’homme. Lisons une autre déclaration pour nous en convaincre : « Au départ, il n’y avait qu’une alliance, Adam et Eve étaient égaux, un homme et une femme. Or, la femme a péché, et (qu’est-ce qu’elle provoque ?) c’est ce qui les a tous entraînés dans la mort, et Dieu a dû faire une alliance à cause de ça, une autre alliance. La voilà, ici même dans Genèse 3.16, il a fait une autre alliance ». Ce texte nous éclaire mieux au sujet de la position de la femme. Elle était initialement l’égale de l’homme, d’après la première alliance. Cependant, juste après l’entrée du péché, le prophète nous dit que cette alliance fut abolie et remplacée par une autre, qu’il dit être consignée dans Ge.3 :16. Dès
lors, il nous appartient de lire Ge.3 :16 pour en savoir davantage au sujet de la nature de la seconde alliance ! Lisons donc : « Il (Dieu) dit à la femme, j’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur
toi ». Nous sommes donc situés, dans la mesure où la Bible dit clairement que la femme ne doit porter ses désirs que sur l’homme uniquement. Mais le point capital de tout cela, c’est qu’il a été donné à l’homme de dominer sur elle. « Mais lui, il dominera sur toi » (Ge.3 :16).
Du coup, nous comprenons qu’il est tout à fait notoire que le dominateur et la dominée n’aient plus la même position. Ce qui explique naturellement que la femme et l’homme ne tiennent plus la même position sociale et spirituelle. Notamment, en ce qui concerne l’union et même la séparation. Je veux bien entendu parler du mariage et du divorce ; la femme ne peut en aucune manière avoir les mêmes privilèges que l’homme, ça c’est certain ! Les lois qui engagent l’homme dans le lien sacré du mariage ne peuvent pas être les mêmes que celles de la femme, c’est clair. De même, les lois de séparation ou de rupture de l’union entre l’homme et la femme ne peuvent non plus être les mêmes pour l’homme et la femme. Voyez-vous ! Nous allons lire encore le prophète, mais bien avant cela, je voudrais que vous remarquiez une chose. J’avais dit d’entrée de jeu qu’il semblerait que le prophète voulait nous faire voir quelque chose d’inhabituelle, quelque chose de choquant. Et cette déclaration de frère Branham illustre mieux ce que je disais. Lisons : « Or vous voyez, ensuite, après le commencement, quelque chose d’autre a été introduit. Or ceci va vous donner un choc. Etes-vous fatigués ? (L’assemblée dit : non). Restez assis tranquillement encore un petit peu ». N’est-ce pas là, ce que je m’efforçais à vous faire voir ? Branham dit que ce qu’il s’apprête à dire va choquer. On se demande bien ce qui pourrait choquer les gens au sujet du mariage ! Sûrement pas la monogamie ! Car si ce que le prophète veut révéler à son peuple est la monogamie, c'est-à-dire un homme pour une seule femme et une femme pour un seul homme, cela ne choquerait personne. D’ailleurs, le peuple le sait déjà, puisqu’aux Etats-Unis et un peu partout en occident, les lois qui y sont instituées optent pour la monogamie au détriment de la polygamie. Aucune mairie ne célèbre aux USA les mariages polygames. Mais qu’est-ce qui allait selon le prophète choquer l’auditoire à tel point qu’il fut obliger de faire beaucoup de détours pour ne serait-ce qu’arriver à un seul point ? Qu’est-ce qui serait aussi difficile aux hommes d’accepter à ce sujet pour que cela suscite tant de suspens et de mystères ? Il y a certainement une bonne raison à cela, pas vrai ? En effet, la déclaration qu’il devait soutenir allait certainement être contraire à la loi des hommes, puisque les voies de Dieu sont insondables et incompréhensibles (Rom.11 :33). Les lois des hommes ne sont pas celles de Dieu. Et au cours de cette même prédication, frère Branham insistait sur le fait qu’il avait reçu cet enseignement par pure révélation, car il s’agissait d’un « AINSI DIT LE SEIGNEUR ». Et nous savons combien l’AINSI DIT LE SEIGNEUR n’a jamais failli. Il savait que cette prédication allait susciter beaucoup de débats contradictoires et des divisions parmi le peuple. Pour cela, il tenait à ce que les gens sachent qu’il ne disait pas ces choses de lui-même, mais qu’il disait simplement ce que l’ange du Seigneur lui avait enseigné. On pourrait peut être en lire une partie : « L’autre jour, comme je sais que lorsque je vous dis quelque chose, ce doit être « Ainsi dit le Seigneur », alors, j’avais les passages de l’Ecriture, tels qu’il me les avait révélés. Mais : ‘Seigneur Dieu, qu’est-ce que je peux dire à cette assemblée ? J’aurai des séparations. Des hommes seront assis sur leur galerie, et dans la cour, et partout : ‘Dois-je la quitter’ ? Les femmes : ‘Dois-je quitter mon mari’ ? Qu’est-ce que je dois faire ? Je disais : Seigneur, qu’est-ce que je peux faire ? Quelque chose m’a dit : ‘Va làbas, sur la montagne, et je te parlerai’ ». Quoi de plus pour attester que ce qu’il allait dire est vrai ! Un peu plus loin, il confirme que l’ange qui lui avait demandé de se rendre sur la montagne et qui brisa les sceaux lui révéla le grand mystère qu’il s’apprête à dire au peuple et qui allait certainement soulever un tolet. C’est ici les propos de frère Branham : « Et Dieu m’en a rendu témoignage sur la montagne, que je pouvais dire ceci, c’est une révélation surnaturelle parce que les sept sceaux ont été ouverts, et que c’est une question qui se pose dans la parole de
Dieu ». Maintenant, quelle est cette chose si choquante qu’il allait révéler au sujet du mariage ? Lisons encore le prophète : « Ensuite, quand l’alliance double, de l’homme et de la femme, a été faite, par le sexe, une alliance complètement différente (pas l’alliance originale, mais une autre alliance), maintenant qu’est-ce qui est introduit ? La polygamie, partout. Donc après le commencement, la polygamie a été introduite, à la fois chez l’homme et chez les animaux ; après le commencement, la chute ». Voilà que les choses se précisent et sont rendues claires par le prophète. La seule et unique chose qui pouvait choquer était bel et bien la polygamie. C’est donc ce qui était derrière tous ces ramdams. Le prophète nous explique ici que rien de tout cela n’existait dans la première alliance. Car dans l’alliance originale, l’homme et la femme avaient la même autorité. La procréation devait se faire par la Parole uniquement. Ça, c’était la première alliance, c'est-àdire avant le péché. Mais après l’entrée du péché par le sexe à l’initiative de la femme et du serpent ancien, la première alliance fut brisée. Ainsi donc, Dieu établit une nouvelle alliance qui inclut la procréation par le sexe, puisque le péché est entré par le sexe. Et c’est cette seconde alliance qui abaisse la femme en lui donnant les douleurs de l’enfantement et de la procréation par le sexe et élève l’homme audessus d’elle. (Ge.3:16). Et la loi du sexe a introduit la polygamie et le divorce. Pourtant, il n’en était pas ainsi au commencement. Car au commencement, l’homme et la femme étaient tous deux nus et n’en n’éprouvaient aucune honte puisqu’ils ne connaissaient pas l’usage du sexe. Le divorce et la polygamie n’existaient pas. L’homme et sa femme étaient inséparable parce que unis par Dieu lui-même. «…Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui » (Ge.2:18)On constate ici que c’est Dieu qui donne la femme à l’homme. C’est lui qui unit Adam et Eve. Or il est écrit : « Que personne ne sépare ce que Dieu a joint » (Mt.19 :6/Mc.10 :9). Cependant, après le péché, ils furent recouverts de vêtements en peau d’animaux. Tout change aussitôt. Aujourd’hui, les hommes sont obligés de se vêtir car nous ne sommes plus au commencement. C’est pourquoi, quand le Seigneur avait été confronté au problème du mariage et du divorce, il répondit qu’il n’en n’était pas ainsi au commencement. En effet, les juifs qui avaient la loi et qui savaient que l’homme et la femme ne devaient point se séparer, interrogèrent Jésus en disant : pourquoi Moïse a-t-il permis aux hommes de répudier leurs femmes en leur donnant une lettre de divorce ? Que répondit Jésus ? Il répliqua que Moïse l’avait autorisé à cause de la dureté de leur cœur, mais qu’il n’était pas permis de le faire au commencement. De quel commencement s’agit-il ici ? Cette question me donne l’occasion de faire le distinguo entre le commencement de la création naturelle et celui de la création spirituelle. Notez que la Bible met en relief deux commencements. Le commencement dont parle ici Jésus est celui de la création naturelle qui eut lieu en Ge.1. « Au commencement Dieu créa les cieux et la terre… »C’est une création biologique. Genèse est donc le premier âge, celui du commencement de la création naturelle. Or c’est une création déchue parce qu’elle renferme en son sein les germes de la mort. Elle est entachée d’irrégularités et d’imperfections. Jésus parle donc du commencement d’un âge douloureux puisque c’est là que toutes les irrégularités, c'est-à-dire les aléas de la vie, les imperfections et la mort sont entrés dans la vie des humains. Aujourd’hui, les données ont changé. L’humanité est passée d’une étape à une autre, d’un âge à un autre. Nous ne sommes donc plus dans l’âge de la Genèse qui est le premier commencement, mais nous sommes de plein pied dans l’âge d’Ephèse, le deuxième commencement ; celui de la création spirituelle, de la naissance de l’Eglise du nouveau testament et des fils de Dieu (Jn.1 :12). Le premier commencement, celui dont parle Jésus dans ce chapitre est totalement inférieur au commencement d’Ephèse qui marque quant à lui le début d’une ère nouvelle, d’une création nouvelle. Il s’agit de la naissance de l’Eglise, de la création des petits Christ dans un monde nouveau et parfait. Nous sommes donc en avance. Pendant que la colonne de feu se déplace et que le peuple de Dieu poursuit sa glorieuse marche à travers les âges pour atteindre le merveilleux Pays promis (la cité céleste), vous ne pouvez pas nous ramener en arrière. L’arche du bonheur est au milieu de nous et suivant la colonne de feu dans sa trajectoire, nous sommes arrivés très loin, loin de la terre et rien ni personne ne peuvent nous ramener encore en arrière. 
Restons dans notre sujet. Ainsi donc, puisque nous ne sommes plus au commencement, où Dieu c’était lui-même chargé d’unir l’homme et la femme, le divorce est donc permis ; d’autant plus que chaque homme cherche lui-même maintenant sa femme. Paul disait que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari (1Cor.7 :2). Cela
n’incombe plus à Dieu. Celui qui juge bon de se marier, qu’il le fasse. Et s’il arrivait qu’elle lui soit infidèle, il a le droit biblique de divorcer d’avec elle, comme Moïse lui-même le fit avec Séphora, sa femme. Pour confirmer l’entrée de la polygamie, nous allons poursuivre encore avec les déclarations du prophète qui, nous ne devons pas oublier, proviennent du AINSI DIT LE SEIGNEUR : « Voilà que Dieu, maintenant, en second lieu, met de nouveau en place une nouvelle nature, par le sexe. Dieu a créé la première sans le sexe. Le croyez-vous ? (L’assemblée dit : Amen). Maintenant, il s’agit d’une autre alliance avec la nature, il la met à un autre rang, par le sexe. La deuxième alliance : un mâle, beaucoup de femelles ; un cerf, tout un harem de biches. Pas vrai ? Un taureau, tout un troupeau de bétail, de vaches ; un coq, une basse-cour plein de poules. Pas vrai ? Un David, selon son cœur, avec cinq cent femmes ; et cents enfants qui lui naissent chaque année, de femmes différentes, un homme selon le cœur de Dieu. Un Salomon avec mille femmes. Mais remarquez, là : au commencement, il n’en n’était pas ainsi, mais maintenant, on est après le commencement.
La femme a fait cette chose-là, alors, elle devient ce qu’elle est maintenant. Voyez ? ». Je peux comprendre que cela puisse choquer certaines de nos sœurs, mais celles qui sont affermies et spirituelles, reconnaissent bien leur place. Elles en sont conscientes, sachant que c’est la vérité, elles s’y soumettent pleinement parce que c’est le Ainsi dit le Seigneur de sa Parole. Aussi, si cette déclaration du prophète n’est pas suffisamment claire pour certains, j’en apporterai juste un petit commentaire. Voyez-vous ! Ici, on note que la polygamie est répandue aussi bien chez les hommes que chez les animaux. Quoi de plus normal, puisque si l’homme, à cause du péché a perdu la valeur de la première alliance, et qu’il est entré en vigueur une autre alliance, il est notoire que cela se propage aussi sur le reste de la création, notamment sur les animaux, ceux-ci étant inferieurs à l’homme. Mais ce qu’il faut retenir dans cette déclaration, c’est qu’il est fait mention de David qui était polygame, avec cinq cents femmes, lui, l’homme selon le cœur de Dieu. En outre, son fils Salomon, qui fut le digne successeur du trône de David, son père, avait mille femmes. Or aucune des femmes de David ou de Salomon n’avait le droit de connaître d’autres hommes en dehors
de leur mari. Cinq cents femmes, pour un seul mari (David). Et mille femmes pour un seul mari (Salomon). Le désir de chacune de ses femmes ne devait se tourner que vers son unique mari, le mari commun. Frère Branham récidive dans ce passage : « Remarquez, ne manquez pas ceci, là, faites descendre tout ça dans vos cœurs. Par contre, pas même une seule de ces femmes-là ne pouvaient avoir un autre mari. Il est la création originale, pas elle. Pas une seule de ces femmes ne pouvait avoir un autre mari, mais ce mari-là, lui, il pouvait avoir mille femmes. C’est AINSI DIT LE SEIGNEUR. C’est la Bible ». Quel mystère ! Avant de le démystifier, nous allons encore lire une déclaration similaire du prophète qui est un peu plus claire que celle-là. Soyez attentif parce que nous entrons maintenant dans la polygamie au plan spirituelle. Observons bien cette déclaration de Branham : « David, le roi qui représentait Christ. Le croyez-vous ? (L’assemblée dit : Amen). Christ est assis, s’assiéra sur son trône. Et ce David, un homme selon le cœur de Dieu, il a eu cinq cents femmes. Vous voyez ce que je veux dire ? David, avec ses cinq cents femmes, Salomon avec ses milles. Et Salomon est le fils de David, dans le naturel ; et il représente JésusChrist, le fils de David, dans le spirituel. Or, dans ce cas-là, c’était la vie naturelle, par le sexe. Ici, ce sera celle qui est spirituelle, créée. Pourquoi ? Créée. Voyez-vous, c’était comme ça au commencement, mais pas maintenant dans cette vie que nous vivons maintenant ». Oh, puisse Dieu nous venir en aide pour mieux illuminer cela ! Je pense d’ailleurs que cette déclaration de frère Branham s’explique d’elle-même.
Quiconque ne comprend pas cela, étale la preuve qu’il n’a aucune teinture spirituelle. Il est pour ainsi dire, privé de la pentecôte, donc du
Saint-Esprit. Cependant, il y a tout de même lieu de l’expliquer pour ceux qui sont encore au stade du lait, et qui ne peuvent à cet effet, supporter la nourriture solide. Voyez-vous ! Le prophète tente de nous démontrer l’aspect spirituel de la polygamie. Nous savons tous que Christ est le fils de David au plan spirituel, tandis que Salomon l’est au plan physique. Or Salomon, en tant que roi d’Israël, héritier du trône de David son père, était mari de mille femmes (1R.11:3). Tout cela n’était que l’ombre des choses à venir. Le règne du roi Salomon typifiait le règne à venir de
Christ pendant le Millénium en tant que véritable héritier du trône de David. La multitude de femmes autour de Salomon et qui faisait sa gloire représente (l’Eglise épouse) qui est composée de plusieurs membres. C’est ce que le prophète essaie de nous faire voir. Nous pouvons encore lire d’autre déclarations, celle-ci notamment : « Et, à la fin, il y aura un Seigneur Jésus, et son épouse sera formée de beaucoup de membres, au singulier. Vous saisissez ? Il y avait un David sur un trône, un roi (selon le cœur de Dieu) qui avait cinq cents femmes. Jésus, assis sur son trône, alléluia, dans le Millénium, avec une épouse, comme il en était au commencement, tiré de la terre, créée par la main du Dieu
Tout-Puissant, dans la résurrection, formée de beaucoup de membres. Voilà ». J’aimerais que nous lisions aussi cette déclaration de Branham pour en tirer une synthèse : « Maintenant regardez, en dernière analyse, regardez, il y a un Jésus-Christ (pas vrai ?), un homme, Dieu, Emmanuel. Le croyez-vous ? (L’assemblée dit : amen). Mais sa femme est composée de beaucoup de membres, des milliers de milliers de milliers (Pas vrai ?), sa femme, l’Epouse, l’Eglise. Vous comprenez maintenant ? (Amen) ». Je pense que les deux derniers textes extraits de la même brochure étanchent notre soif quant au sujet de la polygamie, à savoir si elle est approuvée de Dieu ou pas. Si nous considérons l’Eglise de Dieu qui se trouve en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique, en Océanie, je crois bien que le nombre estimatif de ses membres est tellement important que personne ne peut les compter. « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : Le Salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau » (Ap.7:9-10). Chacun de nous devait donc se réjouir de faire partie de ce grand rassemblement du peuple de Dieu en tant que chrétien, en tant qu’épouse du Seigneur. Aucun d’entre nous, en tant que femme et épouse de Christ n’a le droit d’éprouver de la jalousie lorsque notre époux commun (Christ) se tourne vers une autre âme qui est aussi sa femme pour la faire entrer dans son foyer (sa gloire). Nous devons nous
considérer comme sœurs et coépouses de Christ. Aucune des femmes de Jacob (Israël) n’avait le droit d’être jalouse de l’autre. Elles étaient censées être des sœurs. Pareille pour Abraham et ses femmes, ainsi que ses nombreuses concubines. Parlant de ses concubines, Branham disait qu’il s’agissait des femmes avec qui Abraham vivait légalement sans être mariés. Elles lui avaient même enfantés des fils à qui il faisait des dons (Ge.25:5-6). Ces femmes (concubines) étaient reconnues. Cependant, aujourd’hui, les lois des hommes et la civilisation occidentale surtout, ont tout mélangé, à tel point que les hommes sont obligés de se cacher. Leurs concubines sont aujourd’hui appelées maitresses et vivent dans l’illégalité selon la loi des hommes. Voyez-vous, les hommes ont perdu leur droit d’ainesse parce que liés par la civilisation occidentale. Leurs femmes leur crient dessus et manifestent farouchement de la jalousie s’il arrivait qu’elles surprennent leur mari en compagnie de leur concubine (maitresse). Le comble est qu’elles peuvent même porter plainte contre leur mari parce que la loi de Satan instituée par les hommes leur octroie ce droit. Oh honte ! C’est vraiment malheureux de voir des hommes être aussi assujettis par leurs propres lois. Je vous assure qu’il y aurait moins de prostituées dans les rues si la polygamie était légalisée partout dans le monde ; surtout à l’heure actuelle où les femmes sont extrêmement nombreuses. Mais au lieu de suivre la loi de Dieu en légalisant la polygamie, mettant ainsi les femmes à leur place, les hommes préfèrent la condamner et célébrer les mariages homosexuels (Rom.1:26-28). Lequel est péché, l’homosexualité ou la polygamie? Aujourd’hui, les hommes qui ont créé ces lois souffrent euxmêmes de leurs lois, parce qu’en dehors de leurs femmes, ils entretiennent de nombreuses maitresses dehors. Ils utilisent l’argent du contribuable pour se retrouver dans les bars en compagnie de leurs maitresses ou des prostituées de luxe. Voyez-vous, se vantant d’être sages, les hommes sont devenus fous (Rom.1:22). Job de son côté, avait raison de dire que « L’homme, au contraire, a l’intelligence d’un fou, il est né comme le petit d’un âne sauvage » (Job11:12). Qui est derrière tout ça, Satan. Ça ne peut être que lui. Heureusement que le peuple de Dieu, qui n’est pas soumis à la loi des hommes vit selon les ordonnances de son Dieu. Quiconque épouse une seule femme ne pêche pas. Quiconque épouse plusieurs femmes selon ses moyens ne pêche pas non plus. Nous y reviendrons. Bref, c’était une parenthèse… Revenons à notre sujet. Seul le Seigneur pouvait être jaloux lorsque son peuple se prostituait à d’autres dieux. Abraham pouvait être jaloux. Jacob avait le droit d’être jaloux. David avait le droit de manifester sa jalousie. Salomon en avait également le droit. Par contre, aucune des femmes de Salomon ne pouvait se permettre de porter ses regards vers un autre homme. Pourquoi ? Parce que la femme n’est plus l’égale de l’homme. Elle n’a pas les mêmes droits que l’homme. L’homme est l’autorité établie sur elle. L’homme domine désormais sur elle. L’homme a le droit de la répudier mais elle n’en a pas le droit. C’est vrai ! C’est l’Ecriture qui le dit : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari. Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie point sa femme » (1Cor.7:10). Voyez-vous ? Au sujet de la femme, il est dit qu’elle ne se sépare point de son mari. Il n’est pas dit qu’elle ne répudie point son mari, puisqu’elle n’en a pas le droit. Or, en ce qui concerne l’homme, il lui est clairement conseillé par l’apôtre Paul de ne point répudier sa femme, parce qu’il en a le plein droit, si elle lui est infidèle. C’est pourquoi, Jésus disait que l’homme n’avait le droit de renvoyer sa femme que sauf pour cause d’infidélité. Et s’il arrivait qu’elle soit de la sorte répudiée par son mari, elle doit demeurer sans se marier, ou se réconcilier avec lui ; autrement, elle serait appelée adultère si elle devenait la femme d’un autre homme. Pourquoi ? Parce que la femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il est vivant. Mais s’il meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui (Rom.7:2/1Cor.7:39). Or pour ce qui est de l’homme, lui, en tant qu’autorité établie sur elle, il a le plein droit, le droit divin de la répudier et d’en épouser une autre. Christ peut nous répudier pour fornication spirituelle et épouser une autre femme.
Mais nous n’avons pas ce droit, sinon nous sommes perdus. C’est ainsi que s’écria le prophète Esaïe : « Ainsi parle l’Eternel : Où est la lettre de divorce par laquelle j’ai répudié votre mère ? Ou bien, auquel de mes créanciers vous ai-je vendus ? Voici, c’est à cause de vos iniquités que vous
avez été vendus, et c’est à cause de vos péchés que votre mère a été répudiée » (Es.50:1). Vous comprenez bien que Christ peut nous répudier, mais nous ne pouvons pas faire pareil. La seule chose que nous sommes tenus de faire, c’est de rechercher la voie de la réconciliation en nous humiliant continuellement devant sa face, par des jeûnes, des prières et des actions de grâce, et attendre qu’il se souvienne de nous par sa miséricorde. Si nous ne nous réconcilions pas avec lui et que nous demeurons dans notre fornication spirituelle, nous serons donc appelés adultère, femme prostituée, comme la femme orgueilleuse de Rome qui est assise sur de grandes eaux, dont parle Ap.17. Cette église de Rome n’a pas voulu se repentir de sa débauche, c’est pour cela qu’elle est appelée prostituée et femme adultère. Mais lui, il ne peut en aucun cas être appelé adultère s’il épouse une autre femme. Or, elle, si elle est répudiée, elle est exposée à l’adultère (Mt.5 :32). Cependant, il n’est pas dit cela de lui. Seulement, il ne lui est pas permis d’épouser une femme répudiée ou veuve parce qu’il est Christ. Son épouse doit être vierge, pure, sans mélange, sans tache, ni ride, ni rien de semblable
(Eph.5 :27). Elle doit être l’Epouse parole (Pain sans Levain). Et pourquoi ne doit-il pas avoir pour épouse une femme qui a déjà été touchée par un autre homme ? Parce qu’il est sacrificateur. Or vous savez que les sacrificateurs, les fils d’Aaron ne devaient point épouser de femmes souillées, car ceux-ci avaient la charge du sacerdoce. Ils manipulaient le feu le plus sacré au monde : le feu de l’Eternel. Lisons dans Lév.21 :7 et Ez.44 :22 : « Ils (Les sacrificateurs) ne prendront point une femme prostituée ou déshonorée, ils ne prendront point une femme répudiée par son mari, car ils sont saints pour leur Dieu » (Lév.21:7).  
« Ils ne prendront pour femme ni une veuve, ni une femme répudiée, mais ils prendront des vierges de la race de la maison d’Israël ; ils pourront aussi prendre la veuve d’un sacrificateur » (Ez.44:22).  Voyez-vous ! C’est pourquoi, la femme souillée de Rome, cette prostituée et ses filles ne peuvent pas être épousées par Christ, car il est saint, étant sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek (Hé.7 :17). La Bible dit que
« Tu regarderas un sacrificateur comme saint, car il offre l’aliment de ton Dieu » (Lév.21 :8). Pour cela, il ne doit pas prendre de femme souillée. Il n’est pas dit qu’il ne peut pas être polygame, ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Seulement, s’il devait avoir des femmes, elles devaient toutes être vierges, pures. A ce sujet, plusieurs pourraient percevoir cela littéralement, en disant qu’un pasteur ou un quelconque ministre n’a pas le droit d’épouser une veuve ou une femme répudiée. Une fausse doctrine peut sortir de là. Quelqu’un dira qu’un prédicateur ne doit prendre pour femme qu’une ou des vierges. Or à l’heure actuelle, combien de femmes sont vierges ? Elles se comptent du bout des doigts d’une seule main. Plusieurs d’entre elles ont déjà connu des hommes et ont même fait des avortements en grand nombre. Si nous devons ainsi considérer les choses, il est notoire qu’il serait difficile, voire quasi impossible aux ministres de l’Evangile de se marier. C’est pourquoi, nous ne devons pas être des ministres de la lettre, car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie (Jn.6 :63/2Cor.3 :6). L’Ecriture s’explique par inspiration. Il faut avoir l’Esprit de Christ pour comprendre sa Parole. Ne peut comprendre le langage de l’Esprit que celui qui est esprit. Je voudrais avant d’exposer clairement les choses, rassurer les sacrificateurs, les ministres de l’Evangile qu’ils peuvent se marier sans problème. Mais comment, si nous nous en tenons à ces deux textes? C’est très simple. Une femme qui a fusionné avec Christ par la foi est purifiée et sanctifiée par la Parole de Dieu. Jésus a dit en Jn.15 :3 que nous sommes déjà purs à cause de sa Parole. Cela fait donc d’elle une vierge parce qu’elle est fidèle à Christ. Pour ce faire, sa vie d’autrefois, cette vie caractérisée par la débauche et la prostitution a disparu au profit d’une vie saine et irréprochable. Désormais, si elle vit, ce n’est plus elle qui vit mais c’est Christ, la pureté et la sainteté qui vit en elle (Gal.2 :20). Sur ce fondement, elle est vierge. Je précise que la virginité dont-il est question ici est d’ordre spirituel. Ainsi donc, une femme qui est fidèle à son mari en toutes choses et qui demeure dans la fidélité, dans la sainteté et la charité n’est pas souillée aux yeux de son mari ; elle est pure, donc vierge. Je parle bien-entendu des femmes qui sont en Christ. Car, « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées ; voici  toutes choses sont désormais devenues nouvelles » (2Cor.5:17). Avant que vous ne rencontriez votre femme, elle était à la merci de n’importe qu’elle homme. Elle pouvait se prostituer et souiller son corps avec n’importe quel homme. Mais lorsqu’elle vous a rencontré, et que vous lui avez déclarez votre amour, elle est devenue votre propriété. Vous lui avez enseigné la Parole de Dieu, la vie chrétienne en Jésus-Christ. Désormais, elle marche en nouveauté de vie et reste fidèle à vous parce qu’elle a retrouvé son mari. Celui avec qui elle fait une seule chair. Elle n’est donc plus une femme prostituée parce que son opprobre a été enlevé (Es.4:1). Elle a été visitée et renouvelée par vous à cause du Dieu que vous adorez, comme Sara a été visitée au temps marqué et renouvelée entièrement. Le corps vieux et hideux de Sara est devenu pur, comme n’ayant jamais connu d’homme. Elle est devenue un être nouveau en Jésus-Christ. De même nous, nous étions auparavant au service de faux dieux. L’un était catholique, tandis que l’autre était protestant. Beaucoup d’entre nous étaient pentecôtistes et plusieurs étaient Témoins de Jéhovah. Nous étions donc des prostitués spirituels. Des individus privés du Salut. Mais il a fallut un jour pour que nous soyons visités par Christ. Les écailles sont tombées de nos yeux et nous avons découvert notre nudité. Nous avons su que nous étions sales, répugnants, indignes du Salut. Cependant Christ, en tant que Souverain Sacrificateur, le Saint de la Sainteté, il ne tint point compte de notre parure extérieure qui était souillée, il regarda à ce que nous étions une partie de lui. Pour ce faire, il nous lava avec son sang, il nous sanctifia par sa Parole et il nous justifia par son Esprit, de sorte que nous sommes devenus saints comme lui, il est saint. Nous sommes purs devant lui parce que renouvelés complètement en Christ. C’est pour cela que nous sommes appelés vierges au chapitre 25 du livre de Matthieu, étant rendus vierges par sa Parole. « Déjà vous êtes purs à cause de la parole que vous avez entendue » (Jn.15:3). Aussi longtemps que nous demeurons dans la foi en Christ, nous restons vierges malgré nos faiblesses. Dieu ne peut pas nous faire de mal sans faire de mal à Christ, parce que nous somme une partie de Christ. Quand Sara a ri dans son cœur, et qu’elle nia l’avoir fait en présence du Tout-Puissant, il ne lui fit aucun mal à cause d’Abraham. Car, Dieu ne pouvait pas faire de mal à Sara sans que cela n’affecte Abraham, puisqu’elle était une partie de lui. Elle était UN avec lui par la loi de la fusion. C’est cela, le mystère de la Rotoubourah (la loi de la fusion). Quand le croyant fusionne avec Dieu en Christ, il devient une même entité avec lui, selon qu’il est écrit : «…Vous êtes des dieux » (Jn.10:34). Le chrétien ne peut être en enfer sans que Dieu n’y soit auparavant. En d’autres mots, l’enfer s’enfuira très loin du chrétien parce qu’il se sait indigne de recevoir son créateur. Tout comme au jour de la mort de Jésus, la terre et les rochers tremblèrent, les cieux et tout ce qu’ils incarnent refusèrent de voir la nudité de leur créateur à la croix. Bref, restons sur notre sujet. Je disais que Sara aimait Abraham et lui obéissait en toutes choses. Abraham était son Seigneur et Dieu était le Seigneur d’Abraham. Quiconque se dressait contre Sara se dressait contre Abraham. Et quiconque se dressait contre Abraham se dressait contre Dieu. Voyez-vous la position honorable qu’occupe l’Eglise ? Quiconque se dresse contre l’Eglise se dresse contre Christ parce qu’elle est l’épouse de Christ. C’est pourquoi, lorsque nous sommes accusés, Christ est notre avocat auprès du Père.
S’il est pour nous, qui sera contre nous ? Nos fautes sont pardonnées et les portes de l’enfer ne pourront jamais nous accueillir. Nous sommes la reine du ciel qui occupe la première place auprès de Christ car nous sommes son épouse. Celle qui sera dehors, c’est la prostituée de Rome avec ses enfants, parce qu’il n’existe aucune alliance de mariage entre elle et le Christ. En cela, elle n’est pas la femme légale qui mérite d’être couronnée. Par ailleurs, pour revenir au sujet du divorce, lui il peut nous répudier mais pas nous. Nous n’avons pas ce droit. Nous pouvons être appelés adultères mais qui abuserait de la bonté de Dieu pour oser accuser le Seigneur d’avoir commis adultère ? Quiconque le fait sera automatiquement puni. Je voudrais à ce sujet vous montrer un type.
Mais je souhaite au préalable que vous sachiez que l’homme ne peut être accusé d’acte d’adultère envers la femme. Ce serait le mettre au même niveau que la femme. Christ ne peut pas être au même niveau que l’Eglise. Le Seigneur ne peut pas être jugé par nous, mais lui, il peut nous juger. Nous ne devons pas murmurer contre lui, quel que soit ce qu’il fait. Nous sommes sa propriété, sa femme. Il a payé le prix, la dote à la croix du calvaire afin que nous lui appartenions pour toujours. Voici en effet, le type de l’Epouse d’Israël et celle des nations. Toutes les deux appartiennent à un seul Epoux, le Seigneur Jésus-Christ. Souvenezvous que d’après la loi, aucun juif ne devait épouser une femme des nations (païenne). Il était aussi interdit de répudier sa femme et d’en épouser une autre, à moins qu’elle n’ait été infidèle. Le faire, selon ce qui est écrit, c’est commettre adultère à l’égard de cette dernière, n’est-ce pas ? Quiconque s’en tient à la lettre, interprèterait mal les choses comme l’a fait Marie, sœur de Moïse et Aaron, le sacrificateur. Et elle n’échappa point au châtiment de Dieu pour avoir murmuré contre son oint. Observez bien ! Moïse se tenait dans la position du Seigneur, d’après ce qui suit : «…Il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu…» (Ex.4:16). Sa femme Séphora représentait l’Epouse d’Israël qui était la première. Or plus tard, elle tomba dans la désobéissance et fut répudiée par Moïse. Il se détourna d’elle et alla prendre une femme étrangère, une païenne d’Ethiopie. C’était l’épouse des nations. Renvoyée pour cause d’infidélité, Séphora n’avait pas d’autre choix que de demeurer telle qu’elle était ou de se réconcilier avec son mari. Elle ne pouvait pas se remarier avec un autre homme parce que Moïse était encore vivant (1Cor.7:39/Rom.7:2). Elle n’a pas ce droit. Mais Moïse avait le droit de prendre une autre femme même du vivant de la première. C’est ainsi que par le truchement du beau père de Moïse, elle regagna son foyer. Le sacrificateur Jéthro avait joué le rôle d’intercesseur auprès du « seigneur Moïse » afin que sa première femme regagne le domicile conjugal. Cependant la seconde, celle qui était venue des nations occupait déjà une place de choix auprès de Moïse. J’espère me faire comprendre ! Israël a abandonné le Seigneur et celui-ci se détourna de son peuple pour se tourner vers les nations. «Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez: Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Mt.23 :38-39). C’est dans les nations qu’il s’est choisi une épouse qui porte son nom (Act.15 :14). Plus tard, il se retournera vers son peuple pour le racheter. Pendant ce temps, l’épouse des nations est déjà dans la gloire. Israël, cette femme n’avait pas reconnu son mari. Pourtant, il avait déjà fait plusieurs enfants avec elle (plusieurs convertis parmi les fils d’Israël). Elle ne voulu point se soumettre à lui et demanda que ce péché retombe sur elle et sur ses enfants. «Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants! » (Mt.27 :25). C’est pourquoi, la sentence tomba aussi bien sur Séphora que sur ses enfants. Moïse ne fit aucun cas des enfants qu’il eut avec elle. Voyezvous, le Seigneur donna dos à Israël pour se tourner vers les nations jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée (Rom.11 :25-26). Aussi longtemps que Séphora ne menait pas les démarches auprès de son mari, elle ne pouvait pas être réintégrée. Et ce temps durera jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. C’est ainsi qu’il se retournera vers cette femme pour racheter les 144 000 sortis des douze tribus des fils d’Israël (12 000 de chaque tribu) (Ap.7:4-8). Je pense que l’on comprend maintenant. Le type que nous venons de lire, c'est-à-dire, la répudiation de Séphora et sa réintégration avaient été prophétisées et devaient nécessairement s’accomplir ; car la Parole de Dieu ne peut retourner à lui sans s’accomplir au préalable. Ecoutons donc la voix du prophète Osée : «Plaidez, plaidez contre votre mère (Israël), car elle n’est point ma femme, et je ne suis point son mari ! Qu’elle ôte de sa face ses
prostitutions, et de son sein ses adultères ! Sinon, je la dépouille à nu, je la mets comme au jour de sa naissance, je la rends semblable à un désert, à une terre aride, et je la fais mourir de soif ; et je n’aurai pas pitié de ses enfants, car ce sont des enfants de prostitution. Leur mère s’est prostituée, celle qui les a conçus s’est déshonorée, car elle a dit : j’irai vers mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson » (Osée 2:4-8).          




 









La polygamie à la lumière de la sainte Bible

   Comme je l’avais signifié au début de la première partie, un groupe du message approuve la polygamie et un autre la considère comme péché. Plusieurs de ceux qui se réclament du message de Branham se laissent naïvement influencer par le raisonnement et les traditions des hommes sans toutefois se fier aux Saintes Ecritures. Beaucoup font l’amalgame entre la polygamie, l’impudicité, la débauche et l’adultère. Pour ce qui est de savoir si la polygamie est un péché, il serait convenable que nous sachions ce que c’est que le péché. Car, grave serait notre erreur si nous ignorons la nuance entre le péché et les péchés. Le Péché est une action blasphématoire qu’un fils de Dieu ne peut jamais commettre, parce que défini comme étant le blasphème contre le Saint-Esprit. Le commettant, il n’obtiendrait jamais de pardon. Le Seigneur lui-même disait: «…Tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu’ils auront proférés; mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n’obtiendra jamais de pardon, il est coupable d’un péché éternel » (Mc.3:28-29). Vous constatez vous-mêmes que ce type de péché est diamétralement parallèle aux autres péchés qui eux, peuvent être pardonnés. Jésus disait que le monde sera condamné au seul motif qu’il ne croit point en lui; et c’est exactement ça le péché. C’est l’incrédulité à l’égard de la Parole de Dieu. « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement: Le péché parce qu’ils ne croient pas en moi » (Jn.16:8-9). Or le Chrétien est sauvé sur le principe de la foi qu’il a en Christ et ce, par pure grâce : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Eph.2:8). Il n’y a donc plus de condamnation pour celui qui est en Christ (Rom.8:1). A l’opposé, les autres péchés (appelés aussi péché), sont selon la définition biblique la transgression de la loi telle que le stipule le livre de 1Jn.3 :4. Si donc ce péché est défini comme étant la désobéissance à la loi, cela voudrait dire que sans l’intervention de la loi, il n’y aurait aucune existence de péché. A ce sujet, l’apôtre Paul nous éclaire en ces termes: «…Je n’ai connu le péché que par la loi » (Rom.7:7). « Et là où il n’y a point de loi, il n’y a point non plus de transgression (péché) » (Rom.4:15).
Nous devons donc en déduire que pour qu’un acte soit reconnu comme péché, il faut obligatoirement qu’il fasse partie de la loi. Aussi, savonsnous qu’à l’exception du blasphème contre le Saint-Esprit, tous péchés et tous blasphèmes seront pardonnés par Dieu aux fils des hommes. Par conséquent, la polygamie ne saurait conduire le chrétien en enfer ; n’étant point défendue par la loi de Dieu. Maintenant, il reste à savoir si la loi divine condamne expressément la polygamie. Existe-t-il dans la Bible un texte disant : Tu ne seras pas polygame ? Ou encore, tu ne prendras point plusieurs femmes ? Mon combat est de condamner tout ce que Dieu condamne et je serai très zélé pour condamner la polygamie si la loi de Dieu la condamnait. Or, en plongeant mes regards dans la Sainte Bible, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, je ne trouve aucun verset interdisant la pratique de la polygamie. Cette Bible forte de 66 livres, 1189 chapitres, 31 000 versets, 3 000 000 (trois millions) de lettres, et le tout rédigé par 40 écrivains dans un espace de 1600 ans, ne comporte aucun verset déclarant la polygamie comme péché. Je défie quiconque serait à mesure de me prouver le contraire.  
Cela dit, nous allons maintenant ouvrir nos Bibles afin d’éclairer la lanterne de chacun. Avant tout propos, il faut souligner qu’il existe dans la Bible un certain nombre de passages sur lesquels plusieurs chrétiens et mêmes certains prédicateurs perdent complètement les pédales. En voici un : « C’est pourquoi, l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair » (Ge.2: 24/Eph.5:31). A tous ceux qui condamnent la polygamie, je voudrais maintenant vous interroger : En quoi ce glorieux passage l’interdit-il ? Si vous êtes ministres de la lettre, vous resterez aveugles comme les pharisiens, les scribes, les zélotes et les autres religieux du temps de Jésus qui furent incapables de le reconnaître. Quant à moi et mes prédécesseurs dans la foi, je ne suis pas ministre de la lettre mais de l’Esprit. Et Paul l’a dit: « Il (Dieu) nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Eprit; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie » (2Cor.3 :6). Ceci étant donc précisé, je parlerai par l’Esprit à travers l’Ecriture.  
Revenons à notre verset. Dans le passage qui dit que « l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme…», je suppose que le problème qui se pose dans la tête des gens est : sa femme. Ainsi pour eux, il n’est pas mentionné ses femmes comme s’agissant de plusieurs, n’est-ce pas? Si c’est de cette façon que nous devons considérer les choses, il est notoire que l’ordonnance du Seigneur consignée en Mt.19 :19 qui dit: « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » veut dire que le chrétien n’a qu’un seul prochain; puisqu’il n’est pas dit: Tu aimeras tes prochains comme toi-même. Car ton est un adjectif possessif singulier au même titre que sa. Or l’Ecriture nous enseigne que sont appelés frères, tout membre du corps de Christ; à cela, je ne vous apprends rien. Ils sont par conséquent nos prochains. Voyez-vous, du singulier, nous passons au pluriel. Je peux maintenant prendre un exemple avec les phrases suivantes: J’ai vu monsieur ‘’x’’ avec sa fille. Ou madame ‘’y’’ avec sa chaussure ne justifient en rien que monsieur x n’ait qu’une seule fille. Ou que madame y n’ait de chaussure qu’une seule paire. Et cette démonstration est soutenue par la Bible quand nous lisons l’histoire d’un sacrificateur antique nommé ElKana, consignée dans 1Sam.1 :1-4 : «Il y avait un homme de Ramathaïm-tsophim, de la montagne d’Ephraïm, nommé Elkana. (…). Il avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne et l’autre Pennina. (…). Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour adorer l’Eternel des armées et pour lui offrir des sacrifices (…). Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Pennina, sa femme. (…). Mais il donnait à Anne une portion double ; car il aimait Anne, que l’Eternel avait rendue stérile…»Ce texte vaut bien son pesant d’or car il clarifie d’avantage ce que j’essayais d’expliquer. En faisant preuve d’un peu d’honnêteté, on remarque bien que cet homme (Elkana) avait deux femmes, lui un sacrificateur. Et le fait d’en avoir deux n’a pas empêché l’Esprit d’utiliser l’adjectif possessif sa à la place de ses lorsqu’il parlait de l’une d’entre elles, en l’occurrence Pennina. Par ailleurs, autre chose au sujet de laquelle les gens s’embrouillent dans le texte de Ge.2 :24  (l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme…) est l’expression suivante: « s’attachera à sa femme ». Pour plusieurs, « s’attacher » signifie forcément le mariage. Mais je suis au regret de vous contrarier. Pouvezvous me montrer un texte biblique attestant qu’il s’agit du mariage? Mais prenons ensemble 1Cor.6 :16 : « Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair ». Analysez avec moi ce passage biblique. Je ne vous apprends rien en affirmant que personne n’a pour femme une prostituée, tant en Israël que dans les nations. Quand nous lisons au verset 15, nous comprenons aisément dans ce même texte que « s’attacher » ne signifie pas le mariage mais un acte de débauche. Une prostituée à pour profession le travail du sexe, elle n’est pas mariée. Nous avons à titre d’exemple, le cas de Rahab, la prostituée, elle vivait seule, sans mari. Après s’attacher, il y a « ils deviendront une seule chair » qui prête aussi à confusion. Quand l’Ecriture parle d’une seule chair, certains pensent automatiquement au corps de chair qui devient un. Non, non et non. Quand Jésus disait que le père et moi nous sommes « un » conformément à Jn.10 :30, il ne parlait pas de sa chair, mais de l’union de son Esprit et celui du Père qui est un. Dans la première alliance, quand Dieu unissait Adam et Eve par le lien sacré du mariage, il n’était aucunement question de sexe. C’était un mariage d’ordre spirituel ; Adam et Eve, bien qu’étant deux corps distincts devaient rester unis en esprit. Ils devaient être un, exactement comme au commencement, c'est-à-dire bien avant que le Tout-Puissant ne les scinde en deux personnages. Voyez-vous, au préalable, l’homme se baladait seul alors que la femme était en lui sous une forme spirituelle. 
Le mariage a été perverti et est devenu charnel dans la seconde alliance, juste après l’entrée du péché. Ainsi, le mariage véritable, celle de Christ (Epoux) et de son église (Epouse) est d’ordre spirituel. Ce n’est pas la chair que Dieu veut unir par les liens du mariage, mais l’esprit de l’homme et celui de la femme qu’il unit en Christ. En effet, lorsque la Bible parle de l’union entre l’homme et la femme (ils deviendront une seule chair), c’est de l’esprit qu’il s’agit, pas la chair. C’est pourquoi un homme polygame peut être un seul corps avec ses femmes, quel que soit leur nombre si elles sont en Christ. Ils peuvent adorer le même Dieu, ils seront par conséquent unis en esprit comme Christ, l’époux de l’Eglise est uni avec tous les croyants. C’est pourquoi, le Seigneur disait lui-même que vous (plusieurs apôtres) et moi nous sommes un comme le père et moi, nous le sommes (Jn.17: 21). Et Paul d’ajouter dans Eph.5 :32, s’agissant de l’union entre l’homme et la femme que : « Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l‘Eglise »Nous y reviendrons. Voyez-vous, ce n’est pas l’union de la chair qui est recherchée mais celle de l’esprit. Deux corps de chair ne peuvent s’unir que lors des relations sexuelles : « Celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle… » (1Cor.6 :16). Là ils sont liés. Mais le mariage que
Dieu recommande est celui de l’esprit. Car au commencement de la création, l’esprit de la femme était en l’homme. C’est plus tard que l’Eternel fit tomber l’homme dans un profond sommeil et retira la femme (Eve) qui fusionnait déjà avec lui (Adam) par l’esprit. Qui oserait nier que la femme existait déjà en l’homme pendant que celui-ci se promenait seul dans le jardin ? Nous pouvons le démontrer dans les passages suivants. Prenons d’abord Ge.1 :27« Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme »Maintenant je vous demande de faire beaucoup attention. Il est mentionné dans ce passage la création de deux êtres humains dont l’un était à l’image de Dieu ; c'est-à-dire l’homme, n’est-ce pas ? Or quand nous prenons Ge.2 :7, on voit ici que Dieu ne forma uniquement que le corps de l’homme. Il se baladait seul dans le jardin d’Eden. La preuve, dans Ge.2 :18, l’Eternel dit : « …Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui »Voyez-vous, pourtant dans Ge.1 :27, la femme avait été créée au même moment que l’homme, mais nous constatons que l’homme était seul. Or, il était seul quant à la chair, mais Eve était en lui quant à l’esprit. Je m’explique. Il existe en effet une grande nuance entre la création et la formation. Créer, c’est amener à l’existence ce qui n’existe pas. Cela est d’ordre spirituel. Par contre, former, c’est donner un corps à ce qui existe déjà et cela émane de la chair. Quand Dieu créait l’homme à son image, il s’agissait de son esprit ; puisque Dieu est Esprit (Jn.4:24). Par conséquent, ce qui pouvait être à son image n’est autre que l’esprit de l’homme. Pas sa chair, car certaines personnes sont bossues de naissance. Dieu serait-il bossu? Evidemment que non, d’autant plus qu’il est Esprit. A l’opposé, dans la formation, il utilisa de la poussière pour faire l’homme sans toutefois donner un corps à Eve. Elle était cachée en Adam. C’est plus tard, dans Ge.2 :21 que l’Eternel fit tomber l’homme dans un profond sommeil pour extraire de lui la femme. C’était ça l’union, la fusion de l’homme et de la femme en esprit. Dieu ne voit qu’une seule personne lorsque vous êtes mariés. C’est pourquoi, Adam était aussi coupable du péché originel qu’Eve. Le seul responsable de ce péché devant Dieu était d’ailleurs Adam. Paul nous l’explicite dans ce passage: « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort…» (Rom.5:12). Voyez-vous, alors qu’ils étaient deux à commettre l’acte défendu, l’apôtre Paul nous parle d’un seul coupable. J’aimerais à présent que nous nous tournions vers certaines figures emblématiques dans la foi qui furent polygames dans l’antiquité.






 









Ils furent tous polygames au service de Dieu

    De nombreux serviteurs de Dieu, ceux qui ont marqué l’histoire de la foi par leur obéissance particulière à Dieu tels qu’Abraham, Jacob, Moïse, Gédéon, David, Salomon et bien d’autres furent polygames. Le Tout-Puissant traita avec ces hommes vaillants à travers les âges et tissa avec eux des alliances sacerdotales. Pour ce qui est du premier cité par exemple, je parle ici d’Abraham, l’Ecriture dit que le Dieu d’Israël sera appelé de génération en génération le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Ex.3 :6/Ex.3 :16/ Act.26 :14). En outre, la Bible dit qu’Abraham est le père incontesté de la foi (Gal.3 :7). Plus loin, Paul ajoute que la descendance d’Abraham n’exclut pas les peuples des nations. « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Gal.3:29). Ce texte montre bien que tous les chrétiens, c'est-à-dire ceux qui ont cru en l’Evangile de Christ et qui ont été scellés par le baptême du Saint-Esprit font partie de la race d’Abraham. Par conséquent, ceux-ci sont fils de la promesse et demeurent participants de l’héritage divin. De surcroît, Dieu fit d’Abraham une source de bénédiction, non seulement pour les générations passées mais également pour les générations futures en déclarant que toutes les nations seront bénies en lui (Ge.12:13/Ge.18:18/ Gal.3:8-9). Retenez qu’Abraham fut appelé ami de Dieu (Jac.2:23/Jn.15:15/Ge.18:17/Es.41:8), et Dieu démontra cette grande amitié en allant rendre visite à Abraham. Il est appelé prophète et fut l’objet du choix précieux de Dieu (Né.9:7-8/Ge.18 :18-19). Il fut justifié par la foi et reçut le signe de la circoncision comme sceau de justice afin d’être le père de toutes les nations (des circoncis et des incirconcis) (Rom.4:11). Pour cette raison, l’apôtre Paul s’exclame: « C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous… » (Rom.4:16). En plus, Abraham était au-delà de toute cette grâce un sacrificateur de renom puisqu’il devait offrir son fils Isaac en sacrifice (Ge.22)
Pour ce qui est de la vie conjugale du prophète Abraham, sachez que ce grand homme de Dieu était polygame, mais Dieu ne lui a jamais reproché cela. En effet, en plus de sa femme, il était allé avec l’égyptienne Agar, servante de Sara, sous conseil de celle-ci. Un jour, au cours d’une petite discussion, un Tonnerriste me disait que Dieu permit à Abraham de coucher avec Agar au seul motif que Sara était stérile. Ce raisonnement est dépourvu de sens et digne d’une croyance dénominationnelle, dans la mesure où nous savons que c’est l’Eternel qui rend stérile ou féconde. Et cette vérité est tellement incontestable que Sara n’accusa personne d’autre que Dieu lui-même en ces mots : «Voici, l’Eternel m’a rendue stérile… » (Ge.16:2). Ce qu’il faut retenir, c’est que le Dieu d’Israël avait prévu dans son plan, l’existence de deux nations différentes. Car ces deux femmes, à savoir Sara et Agar, représentaient deux alliances. L’une d’entre elles enfanta pour la servitude et l’autre enfanta pour la liberté (Gal.4:22-25). La polygamie était pour ainsi dire arrêtée et marquée du sceau de Dieu depuis les temps anciens et il permit que ce plan se réalise dans la vie de certains de ses vaillants serviteurs tels qu’Abraham, Jacob, Moïse, David, Salomon et consort (2R.19 :25). Le Tonnerriste avec qui je discutais disait également que Dieu désapprouvait le fait que son serviteur  soit mari de deux femmes. Pour cela, il ordonna que l’une d’entre elles soit répudiée, en l’occurrence Agar, la servante venue d’Egypte ; afin que Sara bénéficie à elle seule du lien sacré du mariage avec son mari. Cet homme ignorait sans doute que malgré le départ d’Agar, Abraham prit encore une autre femme. L’Ecriture le témoigne dans ce passage : « Abraham prit encore une femme, nommée Ketura » (Ge.25:1)Et comme si cela ne suffisait pas, le prophète Abraham avait des concubines en grand nombre, selon qu’il est écrit : « Abraham donna tous ses biens à Isaac. Il fit des dons aux fils de ses concubines… » (Ge.25:5-6).  
En dépit de son statut de polygame, Abraham resta serviteur de Dieu ; mieux, prophète messager (Ge.20 :7). C’est à lui que Dieu confia le message de la circoncision (Ge.17 :10-27) et l’onction de Dieu ne le quitta point durant son ministère. Il est celui dont il est dit : « Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre» (Ge.18 :18). Si donc Abraham, pour avoir été polygame est considéré comme un pécheur patenté, nous devons conclure que Dieu est tombé sur la tête au point de bénir les générations passées, présentes et futures en un pécheur tel qu’Abraham. Celui qui considère la polygamie comme péché doit avoir le courage d’affirmer haut et fort qu’Elohim est le Dieu des pécheurs. Autrement, le Dieu trois fois saint tisserait-il une amitié intime avec un pécheur ? Aussi, serait-il un menteur quand il dit que toutes les nations seront bénies en Abraham ? (Ge.12:1-3/Ge.18:18/Gal.3:8). La Bible dit qu’Abraham crut en Dieu, et cela lui fut imputé à justice (Rom.4 :3). Si donc Abraham, malgré son statut de polygame avait été trouvé juste devant Dieu, qui est l’homme pour oser contredire Dieu en condamnant les polygames ? L’Ecriture n’a-t-elle pas dit qu’Abraham obéit fidèlement aux ordres de Dieu et qu’il avait accompli pleinement sa mission sur terre?  « Parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois » (Ge.26:5). Ce passage provient tout droit de la sainte Bible ; et selon saint Jn.10 :35, l’Ecriture ne peut être anéantie. Comment Dieu peut-il justifié Abraham sachant qu’il était polygame et que la polygamie est un péché ? Dieu ne connaîtil pas sa propre loi ? Autrement, la polygamie ne saurait être reconnue comme étant un péché aux yeux de Dieu. Abraham ne pouvait donc pas être accusé de péché pour avoir été polygame. Pour preuve, tous ceux qui moururent dans la foi en Dieu reposaient dans le sein d’Abraham pour espérer revivre en Christ (Lu.16 :22). Or le sein d’Abraham représentait le salut et le type parfait de Christ, en qui le chrétien se repose et trouve son salut. Si parce qu’il était polygame, Abraham était un pécheur, comment Dieu accepterait-il que ses élus se reposent en son sein pour espérer revivre en Christ qui est le véritable salut ? Comment Abraham pouvait-il être appelé ami de Dieu s’il était un pécheur ? Sachant aussi que selon Jean10 :35, l’Ecriture ne peut être anéantie, je me demande comment le Dieu très saint peut permettre que ses élus reposent leur espoir dans le sein d’un pécheur, si et seulement si Abraham l’était effectivement ? 
Quant à Jacob, il fut aussi polygame. Il épousa deux sœurs biologiques et deux concubines. Cela fait en tout quatre femmes. Et en dépit de sa situation matrimoniale couronnée par la polygamie, Jacob fut visité par Dieu et reçut du Très-Haut sa part de bénédiction. De même qu’Abram reçut le nom d’Abraham (Ge.17 :5), Jacob reçut aussi le nom d’Israël de la part du même Dieu (Ge.32 :28). Et du foyer polygame de Jacob naquit les douze tribus d’Israël. Et le Seigneur Jésus est issu de l’une de ces tribus, portant même le nom honorifique de lion de la tribu de Juda.
Retenez que la tribu de Juda est née d’une des concubines de Jacob.
Cependant, elle a été la plus élevée par Dieu, car d’elle sont sorties de grands rois tels que David, Salomon, Jésus, etc. Pourtant Dieu est aussi appelé le Dieu de Jacob (Ex.3 :15/Ex.3 :6). Si la polygamie était un péché, Jacob serait incontestablement un pécheur et la nation d’Israël serait une nation pécheresse. Or la Bible dit que quiconque maudit Israël (Jacob) est maudit et quiconque bénit Israël est béni (Ge.27 :29). Comment Dieu peut-il bénir Jacob et maudire ceux qui le maudissent s’il était compté du nombre des pécheurs ? Sachant en outre que Jacob resta malgré sa polygamie serviteur de Dieu, et que le Très-Haut se fit appelé le Dieu de Jacob de génération en génération ; et que l’Ecriture ne peut être anéantie, je me demande pourquoi les hommes  osent réprouver ce que Dieu n’a jamais condamné.
Par ailleurs, une autre grande figure emblématique de la foi, celui-là même que Dieu utilisa pour libérer son peuple, alors en captivité en Egypte fut polygame. Vous devinez déjà que je parle de Moïse ! En effet, ce grand prophète de l’antiquité était mari de deux femmes. La première du nom de Séphora était Madianite, fille d’un sacrificateur de la contrée de Madian nommé Jéthro (Ex.18 :2). La seconde était Cushiste, une femme étrangère venue d’Ethiopie (Nb.12 :1). Par la grâce de Dieu, Moïse resta malgré tout ce grand prophète libérateur et Dieu rendit de lui le témoignage qu’il était l’homme le plus patient de la terre (Nb.12 :3) ; avant de confirmer qu’il avait été pleinement fidèle dans la mission qu’il lui avait confiée (Nb.12 :7). Comment donc Dieu peut-il tenir de tels propos et bénir un pécheur, sachant qu’il ne prend pas plaisir au péché ? Si donc Moïse resta ce qu’il était malgré son statut de polygame et que la colonne de feu, symbole de la présence surnaturelle incontestée de Dieu, plana au-dessus de lui durant tout le temps qu’a duré son ministère, cela est donc la preuve que Dieu ne trouve dans le polygame aucun péché. 
De même, un autre grand libérateur du nom de Gédéon eut plusieurs femmes et aussi des concubines. « Gédéon eut soixante-dix fils, issus de lui, car il eut plusieurs femmes. Sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta aussi un fils à qui on donna le nom d’Abimélec » (Jg.8 :30). Malgré cela, l’Eternel resta avec lui selon la parole de l’ange qu’il envoya vers lui : « L’ange de l’Eternel lui apparut, et lui dit : l’Eternel est avec toi, vaillant héros ! » (Jg.6 :12). Comment Dieu peut-il tenir de telles déclarations à l’égard d’un pécheur ? Car d’après l’Ecriture, il dit ceci de Gédéon : « Vaillant héros ! ». Et nous savons que Jésus a dit en Jn.10 :35 que l’Ecriture ne peut être anéantie. En outre, Dieu ne se gêne point d’envoyer ce polygame sans vergogne en mission en vue de la liberté qu’il avait promise à son peuple : « L’Eternel se tourna vers lui, et dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian ; n’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Jg.6 :14). Voyez-vous, un polygame qui fut trouvé juste aux yeux de Dieu au point de le mandater pour une mission de très grande envergure. Or, Dieu ne peut en aucune façon envoyer quelqu’un sans être avec lui et sans le revêtir de son onction. Il se glorifia au travers du polygame Gédéon et lui promis la victoire sur le peuple de Madian (Jg.6 :16).         
Qu’en est-il de Roboam, fils du roi Salomon ? Il eut beaucoup de femmes et plusieurs concubines. Voici le témoignage de l’Ecriture qui, selon Jean10 :35 ne peut être anéantie: « Roboam aimait Maaca, fille d’Absalom, plus que toutes ses femmes et ses concubines ; car il eut dix-huit femmes et soixante concubines…» (2Ch.11:21).  
Même son de cloche pour le roi David, l’homme selon le cœur de Dieu. La Bible dit qu’il eut plusieurs femmes et en dépit de ce nombre pléthorique d’épouses, il resta le choix de Dieu jusqu’à sa mort. Il était aussi prophète (Act.2 :29-30) ; et ses prophéties décrites dans le livre des Psaumes se sont accomplies et continuent d’ailleurs de s’accomplir. David eut cinq-cents femmes, et Dieu n’y trouva aucun inconvénient. Le seul reproche qu’il lui fit, c’est d’avoir commis adultère en couchant avec une femme qui n’était pas la sienne. En plus, il fit tuer Uri, afin que sa femme lui revienne définitivement. C’est ainsi que la colère de Dieu s’enflamma. Dieu en effet, ne tenait pas compte du grand nombre de femmes qu’avait David ; il ne regardait qu’au forfait qu’il avait commis. D’ailleurs, les femmes qui étaient en sa possession, il les avait reçues de Dieu lui-même ; et le Seigneur était disposé à augmenter ce nombre déjà colossal, si David en avait fait la demande. C’est pourquoi l’Eternel lui dit : « Je t’ai mis en possession de la maison de ton maitre, (moi Dieu) j’ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela avait été peu, j’y aurais encore ajouté.
Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Eternel, en faisant ce qui est mal à ses yeux ? Tu as frappé de l’épée Uri, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des fils d’Ammon» (2Sam.12:8-9). Malgré l’irritation du Dieu d’Israël, David resta l’homme selon son cœur. Il demeura serviteur de Dieu et resta prophète jusqu’à sa mort. L’Eternel ne lui retira point sa bonté et fit la même promesse à son fils, selon qu’il est écrit : « Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. S’il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes ; mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l’ai retiré de Saül, que j’ai rejeté devant toi » (2Sam.7:14-15). Et David fut lui-même le premier bénéficiaire de cette grâce. Malgré son grave péché, la sentence qui devait normalement s’abattre sur lui tomba sur l’enfant qui devait naître de Bath-Shéba. C’est ainsi que ce bébé (innocent) mourut afin que David (le coupable) ait la vie sauve ; comme le Seigneur Jésus mourut à la croix pour nous sauver. Lui, l’innocent mourut à notre place, pauvres pécheurs que nous sommes. David bénéficia donc du divin privilège de rester David parce qu’il était serviteur de Dieu. Car l’Eternel avait dit qu’il jugera son peuple, mais il aura pitié de ses serviteurs (Ps.135 :14/De.32 :36)
Parlant toujours de la polygamie, que dirons-nous de l’héritier de David ? Je veux bien entendu parler du roi Salomon. Je laisse à votre appréciation ce que l’Ecriture dit de lui: « Le roi Salomon aima beaucoup de femmes étrangères, outre la fille de Pharaon : des Moabites, des Ammonites, des Edomites, des Sidoniennes, des Hétiennes. (…). Il eut sept cents princesses pour femmes et trois cents concubines…» (1R.11 :1-3). Dieu ne s’était jamais plaint du nombre de femmes qu’avait le roi Salomon. La seule chose qui suscita sa colère, est que le roi s’était laissé corrompre par ses femmes étrangères qui adoraient de faux dieux. Il est même allé loin en se donnant le malin plaisir de se prosterner devant le dieu de ses femmes au détriment du Dieu d’Israël, rien que pour leur faire plaisir. 
Aussi, certaines personnes se plaisent-elles à dire que si un homme possède plusieurs femmes, son foyer sera la cible de mésententes et de bagarres interminables, et qu’il serait préférable d’épouser une seule femme. Ce raisonnement humain est tellement beau qu’il est proche de la vérité. Il n’est cependant pas la vérité de Dieu. L’Ecriture n’oblige personne à être polygame, mais elle n’oblige pas non plus le croyant à être monogame. C’est ce qu’il faut retenir. Par contre, le raisonnement selon lequel plusieurs femmes dans un même foyer provoqueraient la bagarre et des troubles est insensé, car une seule femme mauvaise dans un foyer peut causer plus de dommages à son mari que plusieurs sœurs en Christ qui obéissent à la volonté de leur mari commun. Et une fois de plus, le sage Salomon avait déjà dit qu’une seule femme querelleuse est semblable à une carie dans les os (Prv.12 :4) ; il a aussi ajouté qu’il serait préférable de vivre seul dans un désert que d’être en compagnie de ce genre de femme (Prv.21 :19). Jacob avait autorité sur toutes ses femmes. Pareil pour Abraham, David, Salomon et consort.
D’ailleurs, il y a des célibataires qui souffrent plus que les personnes mariées. Ainsi donc, cet argument est un raisonnement émanant de la sagesse humaine. Et ce qui découle de la pensée humaine est folie devant Dieu (1Cor.3 :19). Ce qui compte, c’est le « AINSI DIT LE SEIGNEUR ». Dieu condamne-t-il la polygamie ou pas ? Tel doit être notre préoccupation et c’est cela l’essentiel. Et si elle n’est pas condamnée par Dieu, le peuple de Dieu doit simplement s’incliner et dire amen ! On se souvient que Simon Pierre avait son propre raisonnement, selon la foi sauvage qu’il avait lorsqu’il était encore zélote. Le Seigneur lui ordonna dans une vision de tuer et de manger toutes sortes d’animaux (Act.10 :9-16). Mais il voulu résister en disant que jamais rien de souiller ni d’impure n’était entré dans sa bouche. Et cela arriva jusqu’à trois fois. Le Seigneur lui dit : « Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (Act.10:15). Peu importe l’opinion de Pierre et des autres, ils n’avaient qu’à dire amen, parce qu’il s’agissait de l’Ainsi dit le Seigneur de sa Parole. Ainsi donc, nous devons à notre tour balayer du revers de la main nos opinions humaines à ce sujet et nous incliner devant la Parole, et la sagesse de Dieu qui surpasse toute autre sagesse. Qui dira qu’il est plus sage que Salomon qui eut mille femmes ? Salomon ignorait-il Ge.2 :24 qui dit que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme afin que les deux deviennent une seule chair ? Dieu n’a en effet jamais condamné la polygamie. Il l’a seulement réglementé. Prouvons le d’ailleurs à travers ce passage: «S’il (un homme) prend une autre femme, il ne retranchera rien pour la première à la nourriture, au vêtement et au droit conjugal » (Ex.21:10). Quiconque est doté de ne serait-ce qu’un atome de teinture spirituel saura évidemment
que « une autre femme » sous-entend qu’on n’en possède déjà une ou plusieurs. Et ici, Dieu ne fait que réglementer le foyer polygame. Et il ne s’arrête pas là, connaissant le cœur de l’homme, et sachant d’avance que celui-ci ne pourrait aimer toutes ses femmes de la même manière, que fit-il ? Il établit encore la règle suivante: « Si un homme, qui a deux femmes, aime une et n’aime pas l’autre et s’il en a des fils dont le premier-né soit de la femme qu’il n’aime pas, il ne pourra point, quant il partagera son bien entre ses fils, reconnaître comme premier-né le fils de celle qu’il aime, à la place du fils de celle qu’il n’aime pas, et qui est le premier-né »
(De.21:15-16). Voyez-vous, le fait d’aimer une femme plus que l’autre n’a pas été condamné par Dieu comme certains le prétendent.
Seulement, Dieu réclame l’équité dans le partage des biens. Là encore, il s’agit de la réglementation de la polygamie et non de sa condamnation. Aussi, ne pas aimer ses femmes de la même manière est tout à fait naturel. Et ce caractère se trouve en Dieu lui-même
(Ps.25 :14/2Sam.22 :26-27/1Sam.2 :30/Prv.8 :17). D’ailleurs, Jean était le disciple que Jésus aimait le plus (Jn.13 :23). Est-ce à dire que le Seigneur n’aimait pas Pierre et les autres apôtres? Isaac de son côté aimait son fils Esaü plus que Jacob, son frère jumeau (Ge.25 :28). Cependant, Dieu ne lui a jamais reproché cela. De même, la Bible dit :
« Roboam aimait Maaca, fille d’Absalom, plus que toutes ses femmes et ses concubines…» (2Ch.11:21). Dieu n’a jamais découvert de péché en cela.
Il est normal qu’il aime plus celle qui fait promptement sa volonté. Et
Dieu       aime      plus       celui      qui      s’attache      à      son       service
(1Sam.2 :30/Ps.18 :26/Prv.8 :17). Vous qui m’écoutez présentement, pouvez-vous me dire que vous aimez tous vos enfants de la même façon? Même vos vêtements et autres, les aimez-vous de la même manière? Avec un minimum d’honnêteté, vous répondrez par la négation. Pourtant, ils vous appartiennent tous. C’est une réaction naturelle et cela est tout à fait normal. Et la liste des serviteurs de Dieu qui furent polygames est longue, mais je voudrais m’arrêter là pour l’instant. Je sais que certains raisonneront en eux-mêmes en disant que toutes ces démonstrations proviennent de l’ancien testament. Mais je vous reprends de justesse car c’est dans l’ancien testament qu’est intervenue la loi. Or c’est par la loi que vient la connaissance du péché. Il nous faut l’ancien et le nouveau testament pour être dans la parfaite volonté de Dieu, car l’aigle a besoin de ses deux ailes pour voler plus haut. Si donc depuis l’ancienne alliance, sous le règne de la loi, la polygamie ne fut point condamnée, je me demande comment pourraitelle l’être sous la dispensation de la grâce ? Puisque sans la loi, il n’y a plus de transgression (Rom.4 :15). De toute façon, si au pire des cas elle avait été considérée comme péché au temps de la loi mosaïque, la polygamie ne pourrait plus l’être de nos jours à cause de l’avènement de la grâce. Et cette déclaration Paulinienne nous édifie davantage: « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous, puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce » (Rom.6:14).    
D’autre part, bon nombre de prédicateurs utilisent l’un des épitres de Paul pour instituer la monogamie dans l’Eglise de Dieu. Et le texte sur lequel ils s’appuient est consigné dans le livre de 1Tim.3 :1-3 que nous lisons maintenant même: « Cette parole est certaine: Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement »Ce passage est l’un des points sur lesquels les gens sont complètement embrouillés. En quoi interdit-il la polygamie? Ici, il n’est question que de l’évêque qui a pour obligation d’épouser une seule femme. Et en même temps, il nous donne de comprendre que hormis l’évêque, aucun autre membre de l’Eglise n’est soumis à cette loi et que par conséquent, les autres frères, y compris le pasteur, c'est-à-dire ceux qui sont dépourvus de la charge d’évêque ne sont ni de près, ni de loin concernés par cette déclaration. Ainsi, ont-ils le droit divin de prendre autant de femmes qu’ils peuvent s’ils le désirent. Car en effet, s’il était prescrit dans la loi que tous les chrétiens devaient se marier à une seule femme, pourquoi Paul se donnerait-il la peine de faire une précision sur le cas de l’évêque? D’après le texte que nous venons de lire, seul l’évêque doit se garder de pratiquer la polygamie. Mais tournant mes regards, je vois certains venir! Vous me poserez la question suivante: « Le pasteur n’est-il pas aussi un évêque ? Et s’il l’est effectivement, peut-il être exclu de cette loi? ». La réponse à cette question est d’une importance capitale dans la mesure où elle nous permet de faire le distinguo entre l’évêque de l’Eglise et l’évêque dans l’Eglise. Oui, il est important d’apporter un éclairci à ces choses parce que plusieurs prédicateurs font l’amalgame entre les évêques établis par l’autorité du pasteur dans une assemblée locale, et l’évêque établit par l’autorité de Dieu en tant que pasteur dans ladite assemblée. Pour cela, nous lisons Tit.1 :5-7« Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. Car il faut que l’évêque soit irréprochable, comme économe de Dieu; qu’il ne soit ni arrogant, ni colérique, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain honteux »Cette instruction n’est pas nouvelle puisque l’apôtre Paul avait fait la même recommandation à Timothée. Bien, nous savons que le ministère est un sacerdoce qui vient directement du ciel. C’est pourquoi le pasteur n’est pas établi par un homme. Il reçoit de Dieu le mandat et la charge de sacrificateur. Alors que les anciens sont quant à eux sous l’influence et la conduite du pasteur. Ce qui explique que parmi les sacrificateurs, il y a le souverain sacrificateur, et cette position est occupée par le pasteur. Du coup, on comprend qu’il n’est pas évêque au même titre que les autres puisqu’il n’est pas établi par un homme, mais par Dieu. Or dans le cas des anciens, des diacres, des portiers, des administrateurs et autres, cette responsabilité ne provient pas directement de Dieu, mais du pasteur établi par Dieu à cet effet. Moïse fut établi par Dieu en tant que ministre tandis que les 70 anciens des fils d’Israël furent établis par Moïse, l’autorité incarnée de Dieu. Pour être d’ailleurs admissible à l’accomplissement de cette charge, cela doit non seulement être une aspiration personnelle, mais faille-t-il que le pasteur approuve et que l’aspirateur remplisse les conditions liées à ce poste. Ce que j’essaie de dire, c’est que Timothée et Tite étaient évêques, mais il leur avait été recommandé d’établir d’autres évêques. Et ces évêques étaient respectivement sous l’autorité de Timothée et de Tite. Pouvez-vous me dire que Timothée et Tite étaient évêques au même titre que ceux qu’ils avaient établis dans leurs assemblées respectives? Bien sûr que non; sachant qu’ils pouvaient les démettre à tout moment si le besoin se faisait sentir. Or, en ce qui concerne l’apostolat du pasteur, il ne peut à aucun moment être disqualifié dans sa fonction par un être humain. Aussi, si nous nous en tenons au raisonnement selon lequel l’évêque doit être marié, et de surcroit à une seule femme, je vous apprends que l’apôtre Paul n’était pas marié. Est-ce à dire que Paul n’était pas aussi évêque? Ne soyez pas ministre de la lettre, soyez plutôt celui de l’Esprit et sondez les Ecritures avec les yeux spirituels et non avec ceux de la chair. Car, de même que le prophète majeur et les prophètes mineurs sont tous appelés prophètes, le pasteur et les anciens sont tous appelés évêques. Mais autre est l’apostolat du pasteur et autre la charge des évêques, qui n’est pas un ministère. Les évêques établis par l’autorité du pasteur diffèrent des évêques établis par l’autorité suprême de Dieu. Le pasteur, en tant qu’évêque, peut exercer son apostolat dans n’importe quelle assemblée. Tandis que les anciens et les diacres ne peuvent pas l’être en dehors de l’assemblée dans laquelle ils ont été établis comme surveillants du troupeau. Voici la différence entre l’évêque et les évêques; entre le Prophète et les prophètes; entre le sacrificateur et le Souverain Sacrificateur, entre les anciens et l’ancien ; car l’ancien qui est assis sur le trône dans le ciel est différent des vingt-quatre anciens qui sont assis sur des trônes autour de lui.
Pour clore le chapitre de la polygamie, il me paraît convenable et juste de me référer à l’opinion de l’aigle Allemand. Aux pages 22 et 23 de la brochure intitulée « 40 années de l’œuvre missionnaire », l’illustre prédicateur Ewald Frank, dont le point de vue au sujet de la grâce et du nombre de femmes d’un serviteur de Dieu me semble plus que pertinent dans un exposé sous-titré « l’Ecriture ne peut être anéantie » (Jn.10 :35). En voici un extrait…


  


L’Ecriture ne peut être anéantie

(Ewald Frank)

Les hommes de Dieu, malgré leur haute vocation, étaient seulement des êtres humains, bien qu’ils fussent appelés « dieux ». Ce qui était divin en eux était la Parole au travers de laquelle ils étaient participants de la vie divine et il en est de même pour nous (1Pier 1:3,11). Juste après, le
Seigneur dit dans Jn10 :35 : « L’Ecriture ne peut être anéantie ». La vocation de Dieu et la prédestination sont définitives, sont irrévocables pour l’éternité. Ainsi nous enseignent les Saintes Ecritures (Ro.8 :2839/Eph.1 et autre). L’Ecriture ne peut être anéantie parce que, un jour, Noé a trop bu (Gen9). Il est écrit que Noé trouva grâce aux yeux de l’Eternel et c’est cela qui compta, il demeura le prédicateur de justice. Il peut être rejeté et raillé, mais pas destitué. Le Seigneur lui-même a prêché en prison à ceux qui n’avaient pas cru à son message et qui avaient persévéré dans la désobéissance. De ceux-ci font aussi partie les fils de Dieu (Ge.6). Une fois dans le séjour des morts, pour le salut de leurs âmes, il était trop tard (1Pi.3 :18-22)AINSI DIT LE SEIGNEUR : « Et comme il arriva au jour de Noé, ainsi en sera-t-il au jour du Fils de l’homme (Lu.17 :26)
Abraham ne pouvait pas être destitué sous prétexte qu’il vint vers Agar et prit ensuite pour femme Ketura. L’Ecriture dit : « … Je t’ai établi père de plusieurs nations, devant Dieu qu’il a cru » (Ro.4 :17). L’Ecriture ne pouvait pas être anéantie parce que Moïse avait pris une femme
Ethiopienne. Miriam et Aaron n’avaient aucun droit de parler contre leur frère Moïse…
L’Ecriture ne peut être anéantie parce que David a commis un adultère.
Dans la loi, Dieu n’a pas du tout parlé de polygamie, il a seulement dit : « S’il en prend une autre… » (Ex21 :10) et il a aussi dit : « Si un homme a deux femmes… (Deut21 :15). Mais le Seigneur Dieu dit par contre : « Si un homme a été trouvé couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux » (Deut22 :22). (…) David avait commis adultère et, selon la loi, il aurait dû être lapidé avec Bath-Shéba. (…). L’Ecriture ne peut être anéantie. David demeura prophète (Ac.2 :30), David resta roi et ce qu’il a prononcé par l’Esprit s’est accompli et s’accomplira pour toujours. (…) (Ac.4 :25-28/Mt.27 :33-35). Mais qui est l’homme qui voudrait condamner David et ne pas lire les psaumes, alors qu’il est écrit : « Bien heureux l’homme a qui l’Eternel ne compte pas l’iniquité ?» (Ps.32 :2)
 Par Ewald Frank 
              
En somme, la polygamie n’a jamais été condamnée par Dieu. Aucun homme n’a été trouvé coupable de transgression au seul motif qu’il avait plusieurs femmes. Il n’existe aucun passage dans la Bible où des hommes furent lapidés à cause de la pluralité de leurs femmes. Les juifs qui étaient des érudits de la loi ont voulu lapider une femme pour cause d’adultère. Or l’adultère est parallèlement opposé à la polygamie. C’est pour cette raison que Jacob ne fut pas lapidé à cause de ses quatre femmes. Abraham et les autres polygames non plus ne furent lapidés parce qu’aucune loi n’autorisait le peuple à les traiter comme ont traite les pécheurs. Alors, n’allons pas au-delà de ce qui est écrit (1Cor.4 :6).
Si Dieu était contre la polygamie, il n’aurait jamais permis que ses serviteurs de choix tels qu’Abraham, Jacob, Moïse, David, Salomon, Gédéon et bien d’autres aient plusieurs femmes. Et s’il n’était pas pour la polygamie, pourquoi se donnerait-il la peine de la réglementer au lieu de la condamner ? Ces passages ci-dessous mettent en relief la réglementation de la polygamie par Dieu lui-même à travers ses ordonnances : Ex.21 :10/ De.21 :15-17/ De.25 :5-10/ De.21 :10-13.
La polygamie est d’ailleurs le message le plus glorieux qui puisse exister dans l’Evangile de Christ, puisqu’elle reflète littéralement le mariage, c'est-à-dire l’union sacrée du Seigneur Jésus-Christ (Epoux) et de son Eglise (Epouse). On ne peut donc pas rejeter la polygamie sans rejeter Dieu qui l’a instituée (2Sam.12 :8) et qui est lui-même le plus grand polygame de tout l’univers. C’est par ces Paroles sanctifiées du Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, le Dieu d’Israël et des prophètes que je termine ce paragraphe: «…Il y avait deux femmes, filles d’une même mère. Elles se sont prostituées en Egypte, elles se sont prostituées dans leur jeunesse; là leurs mamelles ont été pressées, là leur sein virginal a été touché. L’aînée s’appelait Ohola, Et sa soeur Oholiba; elles étaient à moi (Dieu), et elles ont enfanté des fils et des filles. Ohola, c’est Samarie; Oholiba, c’est Jérusalem »  (Ez.23 :1-5). Ces paroles ne proviennent pas de Satan mais du Dieu vivant, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Ex.3 :16) 








 








Quel est le sort final du croyant polygame après sa mort ?
   En définitive, je voudrais que ceci soit clair dans l’entendement de tous. Le croyant polygame qui meurt dans la foi en Christ va directement au ciel. Il entre dans le grand repos de son sauveur. Il est un fils de Dieu, un être parfaitement sauvé sur la base de la foi, à moins qu’on me brandisse un verset qui soutienne que le fait d’être polygame peut empêcher quelqu’un de croire en l’Evangile. Son salut ne dépend point du nombre de femmes qu’il a dans son foyer conjugal puisqu’il ne s’obtient que par la foi (Eph.2 :8-9). Il a déjà fusionné avec Dieu en Christ par le mystère de la foi, formant ainsi une même entité avec lui (Col.3 :3-4). Comment peut-il aller en enfer sans que le Seigneur avec qui il fusionne n’y soit ? N’est-il pas écrit que celui qui se convertit dans le Seigneur devient un membre de son corps ? Comment ce membre peut-il brûler dans le feu de l’enfer sans que Christ ne soit aussi consumé avec lui ? Un homme ne peut pas avoir un membre qui brûle et dire qu’il n’est pas lui-même en train de brûler. Il serait complètement insensé de dire que mon bras est en enfer et  nier que j’y suis aussi. Ainsi donc, comment le chrétien qui constitue une même entité avec Christ par la loi de la fusion peut-il se retrouver en enfer sans que Christ ne s’y trouve aussi ; sachant qu’ils forment un même corps ? La Bible dit qu’ils ne sont plus « deux » mais « un ». C’est pour cette raison que lorque Paul persécutait les chrétiens, il fut surpris d’entendre ceci de la bouche du Seigneur : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? »
(Act.22 :7). Ici, la surprise de Saul provenait du fait qu’il ignorait totalement le mystère de la rotoubourah, c'est-à-dire la fusion par laquelle deux êtres différents forment désormais un seul corps, une seule unité indissoluble et une même entité spirituelle. Saul ignorait que l’homme nouveau en Christ est un avec le Seigneur. Sur ce fondement, attaquer un seul fils de Dieu, à plus forte raison la congrégation des saints, c’est déclarer la guerre à Christ, en qui Dieu fusionne avec son peuple. L’erreur de Saul est que, persécutant les saints, il ne s’imaginait pas qu’il s’attaquait au Seigneur. La vision religieuse, capitularde et bâtarde de Saul ne pouvait pas concevoir et même admettre que la divinité suprême pouvait sous le sang de l’agneau devenir un seul être nouveau avec le croyant. C’est là aussi que ceux qui se disent forts se verront briser. C’est là que les collines dénominationnelles les plus élevées, ces forteresses religieuses et les oiseaux bavards qui y font profession de servir Dieu seront confrontés aux réalités implacables de l’Esprit du Seigneur. En effet, nul ne peut dissocier le chrétien de Christ comme il est impossible de dissocier le Christ de Dieu. Remarquez que tous les ruisseaux de la terre se jettent dans les rivières et les rivières de même se jettent dans les fleuves et les fleuves à leur tour se jettent dans l’océan. Dites-moi ! Dans tous ces mouvements, qui peut dissocier les eaux des eaux ? Qui peut dissocier les eaux des ruisseaux de celles des rivières quand elles fusionnent ? Qui peut dissocier les eaux des fleuves de celles de l’océan quand les deux fusionnent ? Si oui, alors vous pourrez dissocier le chrétien du grand Dieu de l’univers quand les deux fusionnent en Jésus-Christ.
Voyez-vous ! Le chrétien, qu’il soit polygame ou pas, il forme un même être nouveau avec Christ, un même corps, une même pâte, une même entité. C’est pourquoi, quiconque le touche, touche directement Christ et quiconque l’envoie en enfer, envoie aussi Christ en enfer, si et seulement si, cela était une chose possible. C’est vrai ! Car l’Ecriture déclare que nous sommes le temple du Saint-Esprit et l’habitation du Dieu vivant (1Cor.3 :16). Si le croyant polygame est la maison habitée par Dieu, comment cette maison ne brûlerait-elle pas avec son occupant dans les flammes de l’enfer ? Je voudrais dire que celui qui a fusionné avec Dieu en Christ devient aussi dieu, selon que le déclare l’Ecriture : «…Vous êtes des dieux »  (Jn.10 :34). Etant donc devenu dieu par le mystère de la fusion, nous sommes désormais des créateurs. Le simple fait d’être une partie de Dieu montre que nous étions en lui lors de la création. Par conséquent, tout ce qui existe a existé par nous et tout ce qui a été créé a été créé par nous, y compris l’enfer. C’est nous qui avions donné à l’enfer le droit d’exister. Aussi, étant donné que toute la création est soumise au créateur, et que le créateur est supérieur à la création, nous sommes totalement supérieur à l’enfer puisqu’il fait partie de la création. Le croyant polygame, parce qu’il est une partie de Christ, est de ce fait infiniment supérieur à la vieille création de Dieu ; car celuici a existé depuis des millénaires, bien avant le commencement des œuvres de Dieu. Nous qui sommes chrétiens, notre mystérieuse origine se confond parfaitement à celle du Dieu des mystères : El-Olam. C’est une origine qui remonte aux temps anciens et aux jours de l’éternité (Mich.5 :1). C’est là le grand scandale, le bouleversemment que provoque la vérité biblique au milieu des hommes. C’est pourquoi, l’enfer se juge indigne de nous recevoir en son sein. Comme lors de la mort de Jésus, la Bible dit que la création ne pouvait supporter un tel scandale. Elle se jugeait indigne de regarder son créateur qui était nu à la croix de
Golgotha à tel point que le soleil s’était complètement obscurcit en plein jour ; plongeant ainsi toute la terre dans les ténèbres, chose qui n’était jamais arrivée (Math.27 :45). Ce n’est donc pas le chrétien qui craint d’embrasser l’enfer, bien au contraire, c’est l’enfer lui-même qui, à la vue d’un fils de Dieu, tremble et refuse de le recevoir en son sein. En effet, l’enfer n’a aucun impact, ni un pouvoir de nuisance quelconque sur les fils de Dieu parce que ceux-ci ont revêtu l’incorruptibilité et l’immortalité. Ils sont à la  dimension de Dieu. la gloire de Dieu, la Schékina qui les couvre est infiniment supérieure au feu de l’enfer qui ne représente rien à leurs yeux. Car celle-ci est une présence rassurante qui maîtrise le feu et qui dompte toutes les forces négatives de l’enfer. De plus, si de manière extraordinaire, un fils de Dieu se retrouve en enfer, l’enfer se transformerait en paradis à cause de sa sainte présence. Dans le cas contraire, l’enfer le vomirait automatiquement parce qu’il ne peut pas le retenir. L’enfer ne retient que ceux qui appartiennent à l’enfer, et le paradis ne retient que ceux qui appartiennent au paradis. C’est la loi de la nature et de l’univers. Nul ne peut aller en enfer que celui qui y était venu. De même, nul ne peut retourner à Dieu s’il n’est venu de Dieu. Judas n’est donc pas perdu, il est simplement retourné au lieu d’où il était venu (Act.1 :25/Jn.17 :12). En effet, la terre ne pouvait pas retenir le corps de Jésus parce qu’il n’était pas de la terre. La Bible dit que tout ce qui est fait de la terre retournera à la terre (Ge.3 :19). La terre est heureuse de retenir ceux qui sont à elle et refoule ceux qui ne lui appartiennent pas. C’est pour cela qu’elle n’a pu retenir Jésus, se jugeant elle-même indigne de le garder en son sein. Aussi, à un signal donné, les fils de Dieu, parce qu’étant revêtus de la nature de Dieu sortiront des sépulcres car il est impossible à la terre de les retenir. Cette image doit nous amener à comprendre que l’enfer ne peut supporter la présence d’un fils de Dieu en son sein. Celui-ci est un étranger en enfer. Ainsi, croire que le croyant polygame qui meurt n’est pas sauvé à cause du nombre de femmes qu’il possède, c’est faire descendre du ciel tous les patriarches hébreux. Pouvez-vous me prouver bibliquement qu’Abraham, Jacob, David, Salomon, Gédéon, Jephthé, Samson, Barak, Moïse etc. se trouvent présentement dans le tourment de l’enfer parce qu’ils furent polygames? Ignorez-vous que le pauvre Lazare, une fois dans le sein d’Abraham (le polygame) avait trouvé le repos de son âme et qu’il était en parfaite sécurité? Le jour où un fils de Dieu, qu’il soit monogame ou polygame se retrouverait en enfer, je parie que Christ serait le premier à y descendre puisqu’il est lui-même le sommet des polygames de la terre (Es.4 :1). L’Eglise universelle n’est-elle pas son épouse ? (Ap.21 :9). Si oui, de combien de membres est composée cette Eglise ? La Bible nous donne la réponse: «Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains » (Ap.7 :9). Si donc l’Epouse de Christ est composée de centaines de milliers de croyants dans le monde, que chacun de nous soit honnête et courageux pour dire qu’il est le plus grand polygame du monde. S’il existe un message glorieux dans tout l’univers, c’est bien celui de la polygamie. C’est le message qui met en exergue l’état matrimonial du Seigneur Jésus-Christ et qui enchante les créatures célestes qui savent qu’elles sont au service d’un roi polygame. Dans la christogonie, c'est-à-dire le règne millénaire messianique à venir, c’est le même Jésus que l’on retrouvera assis majestueusement sur le trône de la terre, avec à ses côtés ses épouses. Celui qui est polygame ici bas, devient donc une image de Christ, la grande réalité qui est dans les cieux.





La polygamie conduit-elle en enfer ?
   Si la polygamie est un péché qui conduit en enfer, comment Dieu qui se veut saint et qui, en réalité l’est de toute éternité peut-il se faire appeler le ‘‘Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob’’ ; sachant que deux de ces trois patriarches hébreux furent de fins polygames ? Si ces figures emblématiques avaient été des pécheurs pour la simple raison qu’ils furent en leur temps des polygames, comment le Dieu de la sainteté peut-il se faire appeler de leur nom ? Le Seigneur de l’univers visible et invisible, le majestueux, le saint de la sainte Bible, lui à qui revient l’amen incontestable au siècle des siècles, peut-il être fier des individus de mauvaise vie au point même de se faire appeler de leur nom ? Ou bien, Dieu se serait-il trompé lamentablement en se faisant appeler : le
Dieu d’Abraham et de Jacob, lesquels furent des polygames ? Si la polygamie est une déviation doctrinale, doit-on croire dans ce cas qu’Abraham, ce patriarche hébreu, le père de la foi, la plus grande figure emblématique dans le domaine de la foi, était-il en déphasage avec les saintes Ecritures ? Avait-il échoué dans sa mission de pèlerin sur la terre ? Si oui, comment ce dernier serait-il donc présenté tout au long des
Ecritures comme l’ami intime de Dieu ? (Jac.2 :23/Es. 41 :8/Gn.18 :17). Aussi, comment Dieu bénirait-il toutes les nations de  la terre en celuici ? (Gn.18 :18 /Gal.3 :8 / Gn.12 :3). Comment justifierait-il les païens par Abraham ? (Gal.3 :6-9). Et comment Dieu pouvait-il l’établir père de la foi ? (Es.51 :1-2). Si le fait d’être polygame fait d’un homme aux yeux de Dieu une personne maudite, qu’en est-il donc de David, de Salomon, de Gédéon et surtout de Jésus qui est présenté dans le domaine spirituel comme l’Epoux des sept épouses sorties des sept différents âges de l’Eglise ? Et nous savons que dans l’Eglise du nouveau testament, il existait des polygames en grand nombre. Autrement, Paul n’aurait pas eu besoin de demander à Tite de fouiller dans son assemblée dans l’espoir de trouver des monogames qu’il établirait évêques ? (Tite 1 :5-6).  
Si le polygame était un objet de malédiction aux yeux de Dieu, pourquoi le Tout-Puissant se choisirait-il Jephté, le rejeton d’une union illicite ? En effet, Galaad, père de Jephté, entretenait une relation conjugale avec une femme prostituée et ce, en plus de sa femme légitime (Jg.11). De cette relation illicite naquit Jephté, le vaillant héro d’Israël (Jg.11 :1). Cet homme fut choisi par Dieu qui avait à cœur de libérer son peuple par ses mains. Voyez-vous ! De même que la nation d’Israël naquit d’un foyer polygame par Jacob (quatre femmes), le libérateur Jephté naquit d’une union semblable. Le cas de Jephté était d’ailleurs pire, puisque celle qui l’avait enfanté était une femme de mauvaise vie, une souillée de la souillure, une prostituée (Jg.11 :1). Cependant, le Seigneur, le Dieu trois fois saint, lui qui, manifesté en chair, déclara ceci : « les prostituées vous devanceront dans le royaume des cieux » (Mt.21 :31), ne trouva aucun inconvénient à établir Jephté comme chef de son peuple et à lui donner mandat de le libérer. Voyez-vous, Dieu a contourné les foyers monogames ainsi que tous ceux qui se disaient pieux en Israël pour choisir le fils d’un polygame, en l’occurrence Jephté ; lequel avait été enfanté par une femme prostituée. Or, nous savons que l’onction de Dieu était avec Jephté, puisqu’il n’envoie jamais quelqu’un en mission sans l’accompagner de son onction (Jg.11:29). En effet, Jephté a été exaucé par le Dieu de ses pères après avoir formulé un vœu (Jg.11 :3031). Maintenant, ma question est celle-ci : Dieu ignorait-il de quel genre de femme était né Jephté, son serviteur ? Ou bien, ne savait-il pas que Galaad, père de Jephté, entretenait une relation avec une prostituée ? Il serait irrespectueux de raconter au peuple de Dieu que le Tout-Puissant ignorait de quelle union était issu Jephté, quand on sait qu’il est omnipotent, omniprésent et omniscient. Ainsi donc, si le Seigneur, sachant que Jephté est le fruit d’une union illicite et au-delà de tout commentaire, il le choisit et le mandate pour la libération de son peuple, cela voudrait tout simplement dire que la polygamie n’est aucunement un péché à ses yeux. Car de toute éternité, Dieu n’a jamais travaillé avec un pécheur. 
Par ailleurs, l’histoire de Jephté est comparable à celle de Jésus, en ce sens que le Christ naquit de la tribu de Juda. Or Juda était né de Léa, celle que Jacob n’avait point désiré. Et malgré le fait que cette tribu venait d’une des concubines de Jacob, elle fut la plus élevée en Israël par Dieu. Et c’est la raison pour laquelle l’emblème de Juda fut le lion puisque cet animal est le roi de la forêt. Juda occupe donc la position de roi puisqu’elle demeure la plus célèbre des douze tribus d’Israël. C’est aussi pour cette raison que le Seigneur Jésus-Christ, le Salut des juifs et lumière des nations (Luc 2 :27-30/Luc 19 :9) porte le nom honorifique de lion de la tribu de Juda, parce qu’il est Roi (Jn.18 :37). C’est d’ailleurs de la tribu de Juda que sont sortis tous les grands prophètes et rois de l’histoire du peuple de Dieu. Quelle pierre d’achoppement, et quel rocher de scandale ! Voyez-vous ! Le parallélisme entre Jephté et Jésus est évident. En effet, comme Jésus avait été rejeté dans sa patrie, par ses propres frères (Jn.1 :11), Jephté fut de même rejeté par les gens de sa maison (Jg.11 :2-3). Les juifs, ayant connaissance des circonstances tumultueuses de sa naissance ne croyaient point en lui. De ce fait, ils s’interrogeaient de la manière suivante : «N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ?... » (Mc.6 :3). La Bible dit qu’il était pour eux une occasion de chute. C’est exactement ce qui arriva à Jephté… Il fut chassé par les gens de sa maison qui le considéraient comme un enfant illégitime. On peut saisir cela au travers de ce passage : « La femme de Galaad lui enfanta des fils, qui, devenus grands, chassèrent Jephthé, et lui dirent: Tu n'hériteras pas dans la maison de notre père, car tu es fils d'une autre femme » (Jg.11 :2). Cependant, ceux qui avaient rejeté Jephté le matin, dans leur détresse, le réclamèrent le soir pour qu’il leur accorde la délivrance (Jg.11). De cette même manière, après avoir été rejeté par les siens le matin, le Seigneur Jésus-Christ reviendra à eux vers le soir et ils le reconnaitront comme chef et Roi. Au temps du soir, il sera reçu comme Seigneur et Roi par ceux-là mêmes qui l’avaient rejeté. C’est là le glorieux témoignage de la sublime vérité de l’histoire du peuple de Dieu. 
En somme, ce qu’il faut retenir, c’est que depuis l’origine des temps jusqu’à nos jours, Dieu n’a jamais condamné, ni directement ni indirectement la polygamie. Il n’y a que la vision occidentale qui, en ennemi de la vérité divine, condamne la polygamie. Cette vision sectaire et caïnite a condamné ce que Dieu a béni pour le remplacer ici-bas par l’homosexualité, la bestialité et la polyandrie. Partout dans le monde, le son et le rythme imposés par la démocratie à l’humanité sont les mêmes. Les nations, les peuples et leurs représentants au parlement ont voté des lois diaboliques, autorisant dans le milieu des humains le mariage homosexuel. Et le comble, c’est que le mariage bestial est autorisé mais sous une forme voilée. Des femmes couchent avec des chiens, des chevaux, des gorilles etc. ce qui est contraire à l’Ecriture. «…La femme
ne s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion » (Lév.18 :23).
   En ce qui me concerne, je le déclare avec acuité et cela, conformément à la Parole écrite et révélée de Dieu, que tout homme a le droit de prendre autant de femmes qu’il veut, à condition qu’il ait les moyens nécessaires, les moyens qu’il faut pour s’occuper d’elles. C’est vrai, l’homme en a le droit divin devant le Seigneur. Et Pourquoi ? Parce que la femme a été donnée à l’homme pour réjouir son cœur comme nous le constatons dans le cas du roi David, qui d’ailleurs était prophète. Celui qui ignore le fait que David, bien qu’étant roi, était aussi prophète, doit impérativement consulter Act.2 :30. David, comme nous le savons tous avait cinq cent (500) femmes et son fils Salomon eut sept cent (700) princesses pour femmes et trois cent (300) concubines ; ce qui fait au total mille (1000) femmes (1R.11 :3)
Par ailleurs, en Israël, lorsqu’il arrivait que le roi soit gravement malade au point de ne pas pouvoir se relever de son lit, les anciens du peuple faisaient venir auprès de lui des jeunes filles vierges et belles de figure pour le réchauffer. Ces jeunes vierges, dont la beauté surpassait toutes les filles du royaume, devaient se tenir dans la présence du roi toutes nues. Elles devaient seulement rester en slips et passer tout leur temps à caresser le roi afin que, réjouit dans son âme, il oublie ses douleurs et sa maladie (1R.1 :1-4). C’est là le glorieux témoignage des Saintes
Ecritures et de l’histoire du peuple de Dieu. En réalité, le Seigneur a mis la femme à la disposition de l’homme pour le satisfaire. Jamais il n’a été dit une seule fois dans la Bible que l’homme doit épouser l’homme et faire l’amour avec celui-ci. Au contraire, une telle relation est taxée de contre-nature et de folie (Rom.1 :22-27). Elle est scrupuleusement interdite par Dieu. Il est dit à ce propos : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination »
(Lév.18 :22). Les parties génitales de l’homme, ses parties les plus intimes ne possèdent en elles aucune caractéristique qui puisse attirer l’homme et être l’objet d’un quelconque désir sexuel. L’homosexualité, prônée par la civilisation occidentale est donc une grave abomination. La vision occidentale qui rejette et condamne la polygamie est la même qui a préparé les cœurs à recevoir et à autoriser l’ignoble pratique de l’homosexualité et de la bestialité. Cette pratique immorale existait déjà au temps de Lot, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Seigneur a détruit les deux grandes villes appelées Sodome et Gomorrhe (Gn.18). La Parole de Dieu déclare en Gn.3 :16 que le désir de la femme doit uniquement se tourner vers l’homme. Voyez-vous, il s’agit de deux personnes de même nature mais de sexes opposés. Il est dit dans 1Cor.7 :2 que chaque femme ait son mari et que chaque homme ait sa femme. Il n’est aucunement question d’homme pour homme et de femme pour femme. Dieu ne prend point plaisir à l’homosexualité, encore moins à la bestialité. En effet, voici de quelle manière l’Ecriture est sévère au sujet de la bestialité. «Quiconque couche avec une bête sera puni de mort » (Ex.22 :19). Ailleurs il est aussi écrit : «Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle… » (Lév.18 :23).   
Les occidentaux qui sont les plus puissants propagandistes de la planète ont fait l’apologie de leur tradition comme étant la meilleure au monde. Leur combat est de persuader les habitants de la terre qu’ils sont les seuls détenteurs de la meilleure langue, de la meilleure race, de la meilleure tradition et de la meilleure civilisation universelle. Cette prétention orgueilleuse les a poussés à tout mélanger et à tout falsifier.
Même la Bible qui regorge en elle la sublime civilisation de Dieu n’a pas été épargnée. C’est la raison pour laquelle nous retrouvons aujourd’hui sur le marché noir de la friperie religieuse des Bibles aux versions non concordantes. Et le plus grand sacrilège du siècle est l’apparition de la Bible Tob qui, par son contenu et ses ajouts coupables, demeure l’incarnation la plus totale de toute la malédiction de Satan. Tous ceux qui s’emploient à lire ce document païen s’envoûtent sans se rendre compte. Et tous ceux qui s’aventurent à lire ce document souillé, ce document dont l’inspiration provient d’un esprit séminariste, deviendront de plus en plus entés. Celui qui est de Dieu doit faire attention ; il doit se montrer prudent en se tenant fermement sur ses gardes, à la manière d’une sentinelle haut perchée sur la tour de garde, afin d’éviter de se faire prendre à défaut. La vigilance doit être de mise, car il n’existe nulle part ailleurs dans le monde un esprit plus criminel et assassin que l’esprit séminariste. L’ennemi le plus dangereux que le peuple de Dieu doit redouter, l’adversaire coriace à tenir constamment à l’œil et de qui nous devons nous méfier n’est ni le sorcier, ni le magicien, ni le revenant qui n’a point de pouvoir sur un fils de Dieu, encore moins le dragon qui rugit dans la vallée. Nous devons plutôt craindre le religieux, c'est-à-dire l’esprit théologien du siècle présent. Quiconque a ce témoignage en lui est un fils prudent et sage.  



             

Je me fais comprendre

   L’objectif que je souhaite atteindre à travers ces quelques mots est de faire éclater la vérité de Dieu consignée dans sa Parole. Vous pouvez haïr un homme et le rejeter, mais vous n’avez aucunement le droit de rejeter la Parole du Seigneur qui sort de sa bouche, car c’est par elle seule que le monde et tous les sentiments des cœurs sont pesés et jugés (Jn.12 :48).  Loin de moi l’idée de vouloir faire de tous les hommes des polygames, car aucun homme ne m’a écouté avant de l’être. Le prophète messager Abraham (Gn.20 :7) ne m’a pas écouté, le prophète Moïse (Deut.18 :15), ainsi que le prophète David (Act.2 :29-30) n’ont pas écouté ma prédication. Le roi Salomon, Jacob, le libérateur Gédéon (Jg.8 :30), Roboam (2Chron.11 :18-21), le sacrificateur El-Kana, les musulmans, les peuples d’Afriques et tous les autres polygames ne furent point mes disciples avant d’être polygames. En réalité, on ne devient pas polygame par passion, par imitation ou par simple désir de gloire. Je n’encourage personne à être polygame, cependant je voudrais que tous reconnaissent que la polygamie est de Dieu et que l’Ecriture ne l’a jamais condamnée. Que personne n’essaie d’altérer le ‘‘Ainsi dit le Seigneur’’ qui demeure infaillible pour l’éternité car l’Ecriture ne peut être anéantie (Jn.10 :35). Je précise de nouveau mes déclarations, pour dire que je n’encourage personne à être polygame mais que chacun se laisse conduire selon l’appel qu’il a reçu du Seigneur. Dans tous les cas, je sais que celui qui est appelé à être polygame n’y échappera pas, pour la simple raison que le plan de Dieu est plus fort que les hommes. C’est une réalité qui s’impose à tout être humain (Prv.19 :21). D’ailleurs, Jacob n’avait jamais désiré être polygame mais il fut contraint à l’être par la puissance de Dieu à travers la ruse de Laban. En effet, alors qu’il souhaitait avoir la main de Rachel, Jacob fut piégé par son beau-père, lequel lui imposa Léa, la sœur aînée de celle-ci. Or il avait travaillé sept années de suite, rien que pour avoir Rachel en mariage. En lieu et place de Rachel, Laban fit introduire Léa dans la chambre circonstancielle afin d’accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi de la vie conjugale. C’est fort de ce complot majestueusement planifié qu’Israël (Jacob) fut dans l’obligation de travailler sept années supplémentaires pour obtenir celle qui était l’élu de son cœur. Or, il avait déjà connu Léa et selon la loi, elle était devenue sa femme, sa propriété et ce, aussi longtemps qu’il est vivant (Rom.7 :2). Cela fait en tout deux femmes pour Jacob alors qu’il n’avait désiré qu’une seule. Plus tard, il fut de nouveau contraint à prendre pour femme les deux servantes de ses femmes suite à une ménopause précoce. L’instigateur de cette ménopause était Dieu luimême car d’après l’Ecriture, il est celui qui rend stérile et fécond (Gn.16 :2/Gen.30 :1-2/Ps.105 :24). Ainsi, Léa et Rachel ne pouvant plus enfanter, elles pressèrent Jacob d’aller avec leurs servantes qui, quant à elles étaient très fécondes. Voici que Jacob, sans l’avoir désiré et mérité est devenu mari de quatre femmes. Et c’est de ces quatre femmes que sont sorties les douze tribus d’Israël. 
La leçon que je voulais ressortir à travers cet exposé, c’est qu’on ne devient pas polygame qui veut. Ça ne dépend pas de celui qui veut, encore moins de celui qui court, mais de Dieu qui est à la base de toute chose et qui, au-delà de toute mesure est le maître incontesté des temps et des circonstances.  
Souvenez-vous en outre qu’Abraham aussi ne voulut pas être polygame. Il était marié à Sara et elle était la seule femme de sa vie. Cependant, par défaut de fécondité, elle obligea son mari à aller avec Agar, sa servante, une femme égyptienne. Et plus tard, Abraham alla prendre encore pour femme Ketura et eut aussi des concubines avec lesquelles il eut beaucoup d’enfants (Gn.25 :5-6).
Pour finir, sachez que tous ces séminaristes et prédicateurs sortis des différents instituts de théologie qui enseignent la monogamie ont hérité ces déviations de la civilisation occidentale. La doctrine de la monogamie instituée dans les églises dénominationnelles est le résultat de la pensée occidentale, elle est inspirée de Satan. Ceux qui enseignent ces choses pernicieuses rendent un faux témoignage des saintes Ecritures, prêchant ainsi un autre Evangile. Ils sont donc inexcusables et conformément à ce que déclare l’apôtre Paul dans Gal.1 :6-8, de tels individus sont maudits. Je les invites donc à prendre très au sérieux cet avertissement de l’apôtre Jean : «Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie,
Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre » (Ap.22 :18-19).
Le conseil le plus juste et le plus précieux que je puisse donner à tout lecteur de ce document et à tous ceux qui écoutent mes prédications, c’est que chaque croyant se laisse librement conduire selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. Que personne n’imite son prochain mais qu’il se laisse diriger selon que le Très-Haut l’a résolu à son égard.                                   
















La vision occidentale et ses dérives diaboliques

    La vision occidentale a formé sur la terre une bande d’hypocrites. Au fil des temps, nous nous sommes rendus compte que ceux qui s’agitent contre la polygamie sont de pires polygames. Car depuis le sommet de l’Etat jusqu’au plus petit citoyen, tous sont polygames. Les rois de la terre, les gouverneurs, les princes, les ministres, les directeurs de société, les chefs d’entreprise y compris les leaders religieux entretiennent tous des relations secrètes avec d’autres femmes. A l’heure actuelle, il n’existe presque pas d’homme sur la terre qui ne soit discrètement polygame. De même, à cause des besoins énormes et des multiples difficultés de la vie, beaucoup de jeunes filles ont à leur suite plusieurs copains. Elles se sont fait des copains dans chaque quartier, dans le seul but de soutirer de l’argent à chacun d’eux, ce qui leur permettrait de supporter les conditions de vie précaires auxquelles elles sont confrontées. L’hypocrisie a gagné les cœurs à tel point qu’il n’y a plus d’hommes courageux, capables de prendre leurs responsabilités devant l’histoire. Hommes et femmes, tous ont un double foyer et aussi un double langage, car ce qu’ils disent la journée n’est pas ce qu’ils font la nuit. Ce qu’ils condamnent en plein jours aux yeux des hommes, est ce qu’ils font discrètement la nuit. C’est pour cette raison que je dis que l’hypocrisie et la lâcheté ont gagné les cœurs.  Ils préfèrent se cacher des hommes sans savoir que Dieu les voit. C’est plutôt Dieu qu’il faut craindre et non l’homme (Act.5 :29). Je préfère être officiellement mari de plusieurs femmes et rompre avec l’impudicité, que d’être monogame et avoir une vie de désordre sexuel sans fin. Dieu approuve les hommes sincères mais rejette les hypocrites. C’est pourquoi le Seigneur aime les polygames au détriment de ceux qui se font passer pour des monogames à la face du monde et qui, en réalité ne le sont pas, puisqu’ils ont des foyers non déclarés qu’ils tiennent secrets. 
La polygamie est l’image d’un jardin d’arbres fruitiers. C’est un droit indiscutable pour tout homme de se promener librement dans son propre jardin, et de se nourrir de ses bons fruits que d’aller dans le champ d’un autre. Le foyer polygame est donc un champ et le chef du foyer (le mari) est le propriétaire légal de ce champ. Chaque femme de ce foyer est un arbre fruitier. Le plaisir qu’elle procure à son mari est un fruit délicieux qui réjouit son cœur.
Au lieu de se cacher des hommes pour entretenir des relations discrètes avec d’autres femmes hors du foyer conjugal, il est préférable d’être polygame pour avoir une conscience tranquille devant Dieu et les hommes. Lorsque vous savez qu’un champ vous appartient, et que tout le monde vous reconnait ce plein droit, vous n’aurez jamais peur et honte d’y entrer et de déguster les meilleurs fruits qui s’y trouvent. Pour déguster ces délicieux fruits, vous n’avez pas besoin de vous cacher par crainte des hommes parce que le champ n’appartient à personne d’autre que vous. Il n’y a que le voleur qui se cache lorsqu’il entre dans le jardin d’autrui. C’est celui qui, dans sa propre conscience reconnait qu’il pose un acte répréhensible, éprouve la peur et la honte. C’est un malfaiteur de ce genre qui peut se cacher, de peur d’être trimbalé devant le tribunal des humains. Aux temps bibliques, les faussaires de la doctrine du
Seigneur, les partisans de l’occidentalisme attendaient la nuit pour vaquer à leurs sales besognes. C’était une bande d’hypocrites puisqu’ils ne voulaient pas se faire voir par les hommes. C’étaient des séminaristes et des théologiens, car ils avaient tellement prêché l’école d’éducation morale au peuple (la sanctification) qu’ils craignaient d’être surpris en flagrant délit d’actes de débauche. C’est d’ailleurs à de telles activités immorales qu’ils se livrent quotidiennement.
En vérité en vérité, Jacob, cet homme qui s’est livré aux travaux champêtres durant quatorze années pour obtenir Rachel et Léa sans oublier Zilpa et Bilha ne pouvait se cacher pour visiter ses femmes. Il n’avait pas besoin de cacher ce foyer aux hommes. Son acte était conforme à la pensée de Dieu et il avait agit selon la lumière des saintes Ecritures. Le ciel et la terre lui reconnaissaient ce droit ; c’est pourquoi, il pouvait voyager et même se promener librement avec ses quatre femmes sans crainte et sans honte. Les partisans de la monogamie, les adeptes de la vision occidentale, cette bande de religieux peuvent se cacher aux yeux des hommes et se livrer à des actes de débauche parce qu’ils sont des séminaristes. Mais les prophètes Abraham, Moïse, David et même les serviteurs de Dieu tels que Jacob, Gédéon, Roboam et El-Kana ne pouvaient pas le faire. Les cinq-cents femmes de David constituaient un jardin. Il pouvait librement s’y promener et manger à tout moment le fruit que son cœur désirait. Le foyer de Salomon qui regorgeait mille femmes de différentes races et de nationalités multiples (1R.11:1) était une image de l’église des nations composée de croyants issus de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue (Ap.7 :9). Ces croyants étaient libres dans leur propre conscience, ils ne se reprochaient rien et c’est pour cette raison qu’ils ne faisaient rien en secret. 
Par contre, les adeptes de la morale occidentale, ceux-là mêmes qui rejettent la polygamie et qui entretiennent des maitresses en grand nombre dans divers endroits font toutes leurs activités obscures en secret. Ce même esprit religieux est encore là de nos jours dans les paroisses et les temples. Les prédicateurs de ce siècle sont des monstres à double visage. Dans leurs prédications, ils ravagent tout sur leur passage à tel point qu’ils ressemblent à de saints anges venus du ciel. Ils flairent le mal et voient le péché partout. Ils condamnent la débauche, l’impudicité, l’adultère et même la sainte polygamie de Dieu. Dans leur zèle excessif et sans intelligence, ils vont au-delà même de
Dieu, condamnant ce que le Très Haut n’a jamais condamné. Ce zèle religieux, à l’apparence de la piété leur donne de se montrer plus saints que le Dieu de la sainteté, plus parfait que la perfection elle-même et plus juste que la justice elle-même. Cependant, en les suivant de près, nous sommes étonnés de constater que le chien est retourné à sa vomissure. Car, ce qu’ils ont condamné à la chaire dans leur prêche est ce qu’ils pratiquent nuitamment en secret, loin et très loin de la vue de leurs fidèles. C’est au point que certains pasteurs dont je préfère, par principe de respect, taire les noms sont allés jusqu’à enceinter certaines de leurs fidèles. D’autres ont même eu le culot d’imposer un curetage à ces jeunes filles de peur que leur épouse officielle et l’assemblée de l’église ne soient scandalisées au su de leur forfaiture. Aujourd’hui, il est constaté dans le monde que le taux de natalité féminine est triplement plus élevé que le taux de natalité masculine. Si l’homme est condamné à vivre avec une seule femme dans le foyer, quel serait le sort des jeunes filles qui trainent dans les rues ? Comment les centaines de milliers de femmes qui chôment dans le monde pourraient-elles avoir un foyer et connaitre aussi la joie de la vie conjugale qui est d’ailleurs recommandée par Dieu ? (1Cor.7 :2)
La plus glorieuse des civilisations qui puisse exister au monde est la civilisation chrétienne. Elle est l’émanation de la justice de Dieu et la manifestation de sa volonté. C’est la seule civilisation au monde qui ne souffre d’aucune imperfection puisqu’elle est descendue directement d’en haut. Aucune des nombreuses civilisations de ce monde ne peut lui être comparable, car elle est la manifestation de la science et de la sagesse infiniment variées de Dieu en Christ. C’est à tord que l’idéologie occidentale se glorifie d’être au-dessus de tout. Croire donc que les occidentaux sont la race supérieure dans ce monde, et qu’ils possèdent la meilleure civilisation est un mensonge grossier et même une absurdité à la mesure de la folie. Permettre aux femmes de coucher avec des chiens, des chevaux ou des gorilles, est-ce cela la meilleure civilisation ? Quand un homme se présente à la mairie avec un homme et que le maire célèbre un tel mariage, est-ce cela la meilleure civilisation ? Lorsqu’un homme couche avec un autre homme, et que les autorités païennes et religieuses de ce monde souillé leur donnent le droit d’adopter des enfants, est-ce cela la meilleure civilisation ? Laisser un enfant être élevé par un couple homosexuel, est-ce cela la meilleure civilisation ? Si oui, l’occident a dans ce cas la meilleure civilisation au monde. Dans le cas contraire, nous devons reconnaitre que la morale occidentale est un dépotoir de Satan. Il n’existe aucune race sur la terre qui ait une meilleure civilisation… Les saintes Ecritures déclarent que tous les humains sont des pécheurs (Rom.3 :10-13) et leurs sentiers sont des voies perverties par le mal. Aucun n’est sage sur la terre pour instaurer une meilleure civilisation. Comment parlerons-nous d’une meilleure civilisation dans un monde produisant des armes à feu pour que les humains s’entretuent ? Comment peut-on parler d’une meilleure morale dans un monde où règnent les guerres, l’injustice, la corruption, le mensonge, l’hypocrisie et la démagogie ? Ceux qui font l’apologie de la vision occidentale comme étant la meilleure au monde sont tombés plus bas comme Lucifer qui fut précipité dans les abîmes. La civilisation chrétienne étant l’émanation de la volonté divine et l’expression de la science et de la sagesse infiniment variées de Dieu en Jésus-Christ est le couronnement des sept grandes civilisations universelles. Il n’existe au monde aucune idéologie qui soit supérieure à l’idéologie chrétienne. Il n’existe aucune tradition aussi approuvée de Dieu et capable de supplanter la tradition chrétienne. Il n’existe aucune meilleure philosophie que la philosophie chrétienne. Il n’y a de meilleure moralité au monde que la moralité chrétienne (la Christosophie). La chrétienté dont parle les sainte Ecritures et dont nous sommes les partisans est vivante et plus sublime que tout, puisqu’elle est l’incarnation de la gloire de Dieu et la sainte manifestation de la science de Christ qui, d’ailleurs est  infiniment supérieure à celle des hommes. Je ne parle pas ici de la chrétienté bananière à la foi moutonnière, c'est-à-dire la Babylone religieuse (l’ensemble des églises apostates au dos courbé), mais de la chrétienté vraie, celle de l’église du message de la fin des temps. Tout peuple qui compare sa civilisation à la civilisation chrétienne lance un défi à Dieu. Et toute science qui tente de se mettre au dessus de la science chrétienne essaie de se placer au dessus de Dieu. La civilisation chrétienne est la plus ancestrale puisqu’elle existe de toute éternité.
Si les sept grandes civilisations universelles ont débuté avec l’apparition de l’être humain sur la terre, la civilisation chrétienne quant à elle a pris naissance en Dieu, elle remonte jusqu’à l’origine de Dieu. C’est la raison pour laquelle je dis que les chrétiens appartiennent à la civilisation la plus ancestrale, celle dont l’origine se confond à celle de Dieu. Le chrétien est un être mystérieux puisqu’il est doublé de nature. Nous sommes à la fois des citoyens célestes et terrestres. Nous avons donc une double nationalité, car au-delà de la terre, nous sommes citoyens de la glorieuse cité céleste aux rues pavées d’or ; celle qui est au-delà des étoiles.               









La dispensation de la loi

‘‘Le plus puissant ministère de condamnation au monde’’
   La loi est la seule dispensation au monde qui ait exercé le plus puissant ministère de condamnation. C’est bien sous la loi mosaïque que l’Eternel a révélé son caractère redoutable au monde. « Car l’Eternel, le Très-Haut, est redoutable, Il est un grand roi sur toute la terre » (Ps.47 :3). C’est à cette période que le Tout-Puissant a instauré sur la terre le régime de terreur jamais égalé. «…L’Eternel se venge, il est plein de fureur; L’Eternel se venge de ses adversaires, Il garde rancune à ses ennemis » (Nahum 1 :2). La loi a été un régime de colère et de répression. Aucun juif, de toute sa vie, ne pourra oublier le triste souvenir qu’a laissé le décalogue mosaïque ; lequel a occasionné tant de deuil au peuple de Dieu. Devant la loi, toute bouche reste fermée, car tous sont coupables. « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu »
(Rom.3 :23). Avec ce régime de terreur, aucun humain ne peut avoir raison devant Dieu ; seul le Très-Haut est déclaré juste et irréprochable, l’homme n’est qu’un menteur, tel que le témoigne ce texte : «…Que
Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Rom.3 :4).  La loi est une épée qui est conçue pour frapper sans aucun sentiment, elle n’est pas faite pour sourire et sympathiser avec le pécheur. Ce régime est tellement sévère et intolérant qu’il n’accorde aucune chance de survie à celui qui transgresse. C’est un régime de feu qui a été instauré au travers de Moïse par celui de qui il est dit: «Car l’Eternel, ton Dieu, est un feu dévorant…. » (Deut.4 :24). La loi est comme une camera qui suit l’être humain et qui, à la moindre occasion l’accuse. «…Celui qui vous accuse, c’est Moïse… » (Jn.5 :45). Jésus tint cette déclaration parce que la loi est venue par Moïse (Jn.1 :17). Par la loi, nous sommes filmés et nos pas sont pesés dans la balance de Dieu afin d’être jugés sur place. 
Cependant, sous ce grand régime de terreur et de répression sans pareil, nous constatons que la majorité des serviteurs de Dieu furent polygames sans être inquiétés. Cette situation devrait pousser tout lecteur de la Bible à s’interroger d’avantage au sujet de la polygamie.
Car en vérité, sous le régime légaliste, c'est-à-dire à l’époque de Moïse, David, Salomon et autres, les sanctions liées à une quelconque transgression de la loi étaient systématiquement appliquées aux infortunées victimes. C’est ainsi que plusieurs furent lapidés après avoir été reconnus coupables de transgression, car nous étions sous le régime « œil pour œil, dent pour dent ». Le Dieu d’Israël, le ToutPuissant avait prescrit l’ordonnance suivante : « Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi…» (Deut.22 :22). Conformément à cette loi, cette femme qui, selon les juifs était coupable d’adultère et qui avait été trimbalée devant le Seigneur devait être lapidée jusqu’à ce que mort s’en suive, elle et celui avec qui elle avait été surprise. Il y a beaucoup à dire là-dessus… mais je préfère qu’on reste dans notre sujet. Par contre, j’ai eu recours à cet événement, au seul motif qu’il nous fait voir à quel point le régime sanglant de la loi était sévère, et que le présumé coupable ne bénéficiait d’aucune miséricorde. 
Maintenant, il reste à savoir pourquoi sous le règne de ce régime si sévère, l’on a enregistré plus de polygames que sous la dispensation de la grâce ? Et pourquoi, les serviteurs de Dieu les plus notoires étaient polygames et n’éprouvaient aucune gène. Tous se baladaient sans inquiétude sous le règne périlleux de la loi, et cela même sous le regard vigilant des méchants, ces personnes sans cœur qui étaient toujours zélées et prêtes à lapider leurs semblables à la moindre occasion.
Depuis le sommet de l’Etat (palais royal) jusqu’au citoyen lambda, plusieurs furent polygames en Israël et aucun d’eux n’a été trouvé coupable de transgression. C’est un véritable paradoxe, quand on sait que le régime légaliste ne tolère aucun pécheur.     
Ainsi donc, si la polygamie était un péché aux yeux de Dieu, et aussi aux yeux des hommes à qui la loi du Seigneur avait été donnée, Moïse, Jacob, Gédéon, David, Salomon, Roboam et tous les autres polygames de l’antiquité auraient été lapidés à mort. Aucun d’eux ne serait resté en vie à cause de la sévérité exacerbée de la loi. Si la polygamie était un péché, pourquoi Dieu n’a-t-il pas réagi puisqu’il ne prend point plaisir au péché ?  
Aussi, pourquoi sous le règne meurtrier de la loi, le Dieu redoutable n’at-il pas sévi en exterminant tous les polygames de la surface de la terre? Si la polygamie était un péché comme le pense les ‘‘corbeaux religieux’’, la loi aurait systématiquement réagi puisqu’elle demeure sans sentiment et sans miséricorde. Mais loin d’être condamnés, on se rend compte que les polygames furent aimés de Dieu au point même d’être appelés de leurs noms. Dans l’Ecriture, Dieu déclare ceci : « J’ai aimé Jacob… » (Rom.9 :13). Or cet homme était mari de quatre femmes. Ailleurs, il rend le témoignage suivant au sujet de David : «…J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés » (Act.13 :22). Comment Dieu peut-il rendre un tel témoignage au sujet d’un pécheur ? Et comment peut-il encourager le péché en donnant lui-
même des femmes à son serviteur David ? Car, le nombre impressionnant de femmes que possédait le ‘‘roi-prophète’’ David lui venaient de Dieu lui-même. Et j’en veux pour preuve le passage suivant: «…Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël (…) j’ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j’y aurais encore ajouté » (2Sam.12 :7-8). Ce texte nous montre bien que l’Eternel était disposé à augmenter le nombre de femmes qu’avait son serviteur. Si la polygamie était un péché, nous devons donc avoir le courage de reconnaitre que Dieu encourage les hommes à pécher. Si non, pourquoi bénirait-il David avec cinq cent femmes ? Par ailleurs, si nous reconnaissons que l’Eternel, le Dieu redoutable est catégoriquement hostile au péché, et que, pour rien au monde il ne saurait encourager les hommes à pécher, il n’agirait pas de la sorte à l’égard de David et de tous les autres polygames. Ainsi, la polygamie n’est donc pas une abomination à ses yeux. En effet, si elle était passible de condamnation, Dieu ne se donnerait pas la peine de la réglementer ; bien au contraire, il la blâmerait. Car, c’est le même Dieu d’Israël, ce Dieu saint et redoutable qui, au lieu de condamner la polygamie, la réglementa. Lisons cela d’ailleurs : « Si un homme, qui a deux femmes, aime l’une et n’aime pas l’autre, et s’il en a des fils dont le premier-né soit de la femme qu’il n’aime pas, il ne pourra point, quand il partagera son bien entre ses fils, reconnaître comme premier-né le fils de celle qu’il aime, à la place du fils de celle qu’il n’aime pas, et qui est le premierné » (Deut.21 :15). En somme, il faut retenir ceci : quiconque refuse d’être polygame ne pêche pas, et quiconque refuse d’être monogame ne pêche pas. Cependant, celui qui condamne la polygamie en la déclarant comme péché, pêche contre la Parole de Dieu qui demeure infaillible pour l’éternité. Amen !       

FIN

                       

                                                                                               
                                                                                                   Rev. Zobel Agodio
                                                                                                             


   




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