REVENEZ AU FONDEMENT DES APÔTRES
pg.1– Revenez au fondement des apôtres
Pg.11– L’ordre de mission transformé en forteresse religieuse
pg.12 – Rectification de quelques doctrines mensongères
pg.13 – Les instituts de théologie et les séminaires
pg.17 – Et si on parlait du baptême
pg.19 – La Bible approuve-t-elle le baptême des bébés ?
pg.20– Qu’en est-il du baptême par aspersion ?
pg.21– A propos des cours de baptême
pg.23 – Dans quel nom faut-il baptiser ?
pg.27 – Pourquoi baptiser absolument dans le nom de Jésus
pg.28 – Jésus-Christ en tant que Père
pg.30 – Jésus-Christ en tant que Fils
Pg.32 – Jésus-Christ en tant que Saint-Esprit
Pg.35 – Le culte rendu aux morts ou la fête de Toussaint
Pg.36 – Messe de requiem
Pg.40 – Le credo je vous salue Marie
Pg.42 – L’eucharistie / Mensonge ou vérité
Pg.46 – A quel moment prendre le repas du Seigneur
Pg.49 – Les pharisiens d’aujourd’hui
Pg.50 – Les coutumes anti-bibliques instituées dans l’Eglise
Pg.53 – Exhortation de l’auteur
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Dimanche 03 Novembre 2013
Prédication du révérend Zobel Agodio au ‘’Temple du Jubilé’’ d’Abobo
Titre du message : ‘‘REVENEZ AU FONDEMENT DES APOTRES’’ Ce matin, je ne voudrais pas être long. J’ai un message d’interpellation. Il s’agit du retour au fondement ancestral, le fondement doctrinal de nos pères dans la foi, c'est-à-dire des apôtres. A ce propos, je voudrais commencer par ce passage extrait de Jn.1/1: « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu ». Au commencement n’était donc pas les miracles, encore moins les séminaires et les instituts de théologie, mais la Parole authentique, la Parole véritable. Et cette Parole est Dieu puisqu’en elle se trouve la vie éternelle (Jn.1/4). C’est de cette Parole que je voudrais vous parler ce matin.
Aujourd’hui, le constat est triste voire même ahurissant. Les clergés des églises au dos courbés, les leaders de culte, les séminaristes et les théologiens se sont tous écartés de la vérité biblique. Ils ont foulé au pied la saine doctrine du Seigneur, bâtie sur le fondement des apôtres, pour établir leurs propres doctrines. Ils ont mis sur pied des écoles pastorales, des séminaires et des instituts de théologie au travers desquels ils enseignent selon leur propre intelligence. Toutes ces écoles théologiques dont ils se vantent n’ont réussi qu’à les éloigner d’un milliard de kilomètres de la Parole révélée de Dieu. Ces églises sont devenues un dépotoir de Satan, une véritable poubelle de fausses doctrines. On n’a pas besoin de connaître toute la Bible pour comprendre que ces loges religieuses et dénominationnelles enseignent de fausses doctrines. La preuve la plus élémentaire est l’esprit séparatiste, l’esprit de division qui caractérise cette société religieuse. A cet égard, je voudrais attirer votre attention sur un fait précis et simple. Un prêtre catholique bien accompli, en dépit de son éloquence et de son grand savoir théologique, n’a aucunement le droit de se rendre dans une communauté religieuse autre que l’église catholique pour y exercer sa prêtrise. De même, aucun pasteur de l’église du royaume des témoins de Jéhovah ne peut recevoir l’invitation d’une église baptiste pour y enseigner. Voyez-vous ! Aucune communauté religieuse au monde n’est disposée à recruter les serviteurs de Dieu diplômés d’une autre congrégation. Pourquoi? Tout simplement parce que les doctrines qui y sont enseignées diffèrent les unes des autres selon les communautés. C’est la raison pour laquelle, chaque
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communauté religieuse a jugé bon de bâtir sa propre école pastorale ou son institut de théologie. Et vous remarquerez par exemple que l’église catholique ne fera jamais la gravissime erreur de former ses futurs prêtres au sein de l’église du royaume des témoins de Jéhovah. Aussi, c’est un véritable sacrilège de voir un futur prédicateur méthodiste être formé à l’église du christianisme céleste et vis versa. C’est l’exacte vérité et vous ne pouvez nier cela. Or, si ces églises se réclament réellement de Christ, elles ne seraient pas doctrinalement divisées, puisque la question de l’apôtre Paul demeure formelle jusqu’à ce jour: « Christ est-il divisé ? » (1Cor.1/13). S’il ne l’est pas, pourquoi ceux qui prétendent être ses envoyés le sont-ils? Il y a forcément une explication à cela. C’est bien la preuve qu’ils ne sont pas ce qu’ils prétendent être. Selon Eph.4/4-5, il y a une seule foi, et celle-ci dérive d’une seule doctrine, laquelle est manifestée par un seul Esprit. Par contre, aujourd’hui, nous constatons avec amertume qu’il existe plusieurs fois, en ce sens qu’il y a plusieurs doctrines. Cela veut donc dire que ces différentes fois sont manifestées par des différents esprits de l’erreur provenant des conciles, des séminaires et des instituts de théologie qui sont des succursales de Satan établis dans le monde.
Les doctrines et les méthodes diffèrent d’églises en églises et de communautés en communautés mais le système ecclésiastique demeure le même. Si l’église catholique romaine administre le baptême d’eau aux bébés, d’autres congrégations religieuses refusent de faire autant. Dans certaines églises, les tenues vestimentaires sont exigées, aussi bien aux conducteurs, qu’aux simples fidèles. Pourtant, cela n’est pas le cas chez d’autres. A l’église du christianisme céleste par exemple, hommes et femmes, tous doivent se coudre des vêtements ecclésiastiques et sont condamnés à ne point porter de chaussures, de peur d’offenser leur dieu. Même la formule baptismale diffère d’une congrégation à une autre. Si les uns baptisent par immersion, les autres par contre, baptisent par aspersion. Pire, il y a un groupe religieux dit chrétien qui refuse l’administration du baptême d’eau au croyant prétextant qu’il est sauvé par la foi et non par le baptême d’eau. Certains baptisent les croyants au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, tandis que d’autres rejettent cette formule et préfèrent baptiser dans le nom du Seigneur Jésus. A cela s’ajoute un groupe qui baptise sans même invoquer de nom.
Où est donc la vérité ? Laquelle de toutes ces églises a raison dans la mesure où elles n’ont pas la même façon de baptiser? Qui doit-on suivre ? Est-ce les prêtres, les pasteurs, les évêques, les monseigneurs, les bishops ou les archibishops ? Qui doit-on écouter et suivre du moment où tous ces guides paroissiaux n’ont pas la même doctrine et les mêmes enseignements? Qui
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devons-nous écouter, la Bible ou les hommes ? Où se trouve la vérité de Dieu? Dans les églises ou dans la Parole de Dieu ? Où est la vérité biblique, la référence absolue du peuple de Dieu et l’unique modèle divin établi dans les Saintes Ecritures ? N’oubliez pas que les églises passeront, les sanctuaires, les cathédrales et les temples de luxe passeront, mais seule la Parole de Dieu demeure pour l’Eternité (Mt.24/35; Mc.13/31; Lc.21/33).
Je vous invite donc à revenir à la Parole authentique, au fondement ancestral, originel et apostolique. Pourquoi ? Parce qu’il est écrit : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Eph.2/20). Pour cela, j’interpelle cette église à genoux, afin qu’elle revienne au fondement apostolique, fondement sans lequel aucune participation à la vie éternelle n’est possible. Celui qui rejette le fondement des apôtres, c'est-à-dire la doctrine qu’ils nous ont laissée en héritage, rejette Jésus-Christ qui en est la Pierre principale (1Pier.2/7; Ps.118/22). Pas étonnant que le Seigneur ait dit ceci: «Celui qui vous écoute, m’écoute, et celui qui vous rejette, me rejette…» (Lc.10/16). Alléluia !
Dans 1Cor.3/10-14, Paul déclare ce qui suit : «Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense ». Ici, Paul soutient le fait que le fondement de l’édifice du Seigneur, c'est-à-dire la doctrine de Christ a déjà été posé, et cela, de façon sage. Pour cette raison, tous ceux qui se disent serviteurs de Dieu doivent impérativement bâtir sur ce même fondement. Et il continue pour dire que si quelqu’un bâtit avec la Parole authentique (or, argent, pierres précieuses), son œuvre subsistera à l’épreuve du feu. Par contre, si un monseigneur, un bishop ou un séminariste bâtit avec de fausses doctrines (bois, foin, chaume) son œuvre sera consumée par le feu dévorant.
Ainsi donc, nul n’a le droit de bâtir une école ou un institut de théologie pour enseigner selon sa propre connaissance en faisant de la Bible un outil de raisonnement arbitraire. Paul n’a-t-il pas dit ceci: «Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1Cor.1/11). Lorsqu’il dit: ‘‘mes imitateurs’’, il ne s’agit pas uniquement de sa personne, mais il dit cela parce
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que le modèle à suivre est non seulement en lui, mais aussi, en ses compagnons d’œuvre (les apôtres). Vous constaterez cela à travers ce texte: «Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous » (Phil.3/17). Voyezvous ! Il dit : ‘‘selon le modèle que vous avez en nous’’. Cela veut tout simplement dire que l’adoration vraie, celle dont Jésus a parlé en Jn.4/23-24 était cachée au tréfonds des apôtres, à tel enseigne que les piliers de la Jérusalem céleste portent leur nom. «La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux, les douze noms des douze apôtres de l’agneau » (Ap.21/14). Voyez-vous ! Et c’est parce que le modèle de l’adoration parfaite était enfoui en Paul qu’il pouvait se permettre d’ordonner avec autorité à la femme de ne point exercer de ministère: «Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence » (1Tim.2/12). En disant ‘‘je ne permets pas’’, cela engage Dieu, puisque l’Evangile que Paul enseigne ne vient pas de lui, mais du Seigneur Jésus-Christ: «Je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Gal.1/11-12).
En effet, Il y a un seul modèle, d’après lequel toute action relative à la foi doit être exécutée. Lorsque Dieu suscita Moïse, il lui ordonna de bâtir un tabernacle. Cependant, ce sanctuaire ne devait pas être bâti selon la pensée de Moïse, ni celle des théologiens de son temps. Il ne devait pas être construit selon les instructions provenant des petits séminaires, des moyens séminaires, des grands séminaires, encore moins des écoles pastorales et des instituts de théologie, œuvre de la sagesse souillée et déviationniste des hommes. Mais tout devait être exclusivement fait d’après le model divin. «Vous ferez le tabernacle et tous ses ustensiles d’après le modèle que je vais te montrer » (Ex.25/9). C’est ainsi qu’il lui dit : «Regarde, et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne » (Ex.25/40). Tout ceci pour dire que le service sacerdotal ne se fait pas selon l’humeur ou le savoir d’un humain. Car : «L’homme a l’intelligence d’un fou, Il est né comme le petit d’un âne sauvage» (Job 11/12). Il s’agit de l’œuvre de Dieu, et celui qui est appelé à exercer le ministère de la Parole de Dieu doit le faire selon la pensée et la direction divine. La question qui mérite d’être posée est celle-ci : d’entre l’homme et Dieu, qui a embauché qui dans son service ? Qui travaille au compte de qui ? Est-ce Dieu qui travaille pour l’homme ou l’homme qui travaille pour Dieu ? Si c’est l’homme qui est au service de Dieu et non le contraire, alors l’employé, c'est-à-dire l’homme, doit aller au rythme de son maître et obéir exclusivement à toutes ses injonctions.
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L’Eglise, en tant qu’Israël spirituel, doit marcher comme l’a fait Israël naturel. La Bible dit que lorsque Dieu, imagé par la colonne de feu ou de nuée avançait, Israël avançait; et lorsque la colonne de feu s’arrêtait, Israël s’arrêtait. Le peuple de Dieu ne marchait et ne s’arrêtait que sous l’ordre du Seigneur et cela était un impératif. Personne ne pouvait se permettre de précéder la colonne de feu et personne n’avait non plus le droit d’être en retard sur l’action de Dieu. Le peuple tout entier devait marcher au rythme et au son de l’orientation divine. C’est ici la preuve de ce que j’avance : «Les enfants d’Israël partaient sur l’ordre de l’Eternel, et ils campaient sur l’ordre de l’Eternel; ils campaient aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle. Quand la nuée restait longtemps sur le tabernacle, les enfants d’Israël obéissaient au commandement de l’Eternel, et ne partaient point. Quand la nuée restait peu de jours sur le tabernacle, ils campaient sur l’ordre de l’Eternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Eternel. Si la nuée s’arrêtait du soir au matin, et s’élevait le matin, ils partaient. Si la nuée s’élevait après un jour et une nuit, ils partaient. Si la nuée s’arrêtait sur le tabernacle deux jours, ou un mois, ou une année, les enfants d’Israël restaient campés, et ne partaient point; et quand elle s’élevait, ils partaient. Ils campaient sur l’ordre de l’Eternel, et ils partaient sur l’ordre de l’Eternel; ils obéissaient au commandement de l’Eternel, sur l’ordre de l’Eternel par Moïse » (Nbr.9/18-23). Je souligne que les autres peuples, ceux qui n’avaient pas pour Dieu le Dieu des hébreux, ne pouvaient rien comprendre à ces choses. Seuls les enfants d’Israël, c'est-àdire le peuple prédestiné de Dieu, pouvaient (par Moïse bien sûr) discerner et interpréter les signes que faisaient voir la colonne de feu. Mais ceci est un autre sujet.
Par ailleurs, pour ce qui est du message du jour, j’ai ressorti ce long texte biblique pour faire voir aux clergés, aux leaders de cultes, aux pasteurs et à toute cette bande de serviteurs de Dieu par défaut, qu’il faut toujours consulter Dieu et recevoir son Onction avant de s’engager dans toute activité le concernant. On ne se lève pas tout bonnement pour s’engager dans le service divin. Il faut d’abord être appelé de Dieu, c'est-à-dire, recevoir la vocation (avant la fondation du monde) (Jér.1/4 ; Gal.1/15 ; Héb.5/4) être enseigné par son Esprit, et enfin, recevoir l’ordre de mission. Il y a donc trois étapes essentielles: l’appel du disciple, la formation du disciple et l’ordre de mission. Les disciples du Seigneur (les apôtres) ont d’abord été appelés par Jésus, ils furent par la suite enseignés, et ce n’est qu’à l’issu de cela qu’ils reçurent l’ordre de mission: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit… » (Mt.28/19-20).
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Cependant, au lieu d’obéir à ce principe divin, les leaders paroissiaux de notre temps, les présidents des églises, les bishops, les archi-bishops, ces titres farfelus dont ils se vantent comme ils aiment se faire appeler, la bande entière des seigneurs de culte et ces soi-disant hommes de Dieu s’en éloignent. Ils n’ont pas été envoyés par Dieu, mais remplis d’un zèle excessif et insalubre, ils courent et viennent raconter du mensonge au peuple de Dieu. Ceux qui se comportèrent ainsi dans l’ancien temps, furent démasqués par l’Esprit du Seigneur qui ne tarda point à mettre son peuple en garde: «Je n’ai point envoyé ces prophètes, et ils ont couru; Je ne leur ai point parlé, et ils ont prophétisé » (Jér.23/21). Voyez-vous ! Ceux qui courent dans le but de se faire inscrire dans les écoles pastorales, les écoles de prophètes et les instituts de théologie n’ont pas été envoyés par Dieu pour la simple raison qu’ils ne relèvent pas du choix de Dieu. Aucun séminariste, aucun théologien si grand soit-il n’a jamais été le choix de Dieu dans l’exercice du sacerdoce Christique. Ce sont tous de fins sorciers déguisés. C’est pour cette raison qu’ils ressortent de ces endroits souillés avec des diplômes signés par des mains humaines, des mains mortelles et impures. Et ils enseignent de fausses doctrines dans les églises. Cette triste situation a plongé l’atmosphère spirituelle dans un chao d’incertitude et de désespoir sans fin, de telle sorte que la chrétienté d’aujourd’hui est devenue moribonde et baigne dans une crise profonde. Oui ! Les clergés paroissiaux se sont dangereusement éloignés de la doctrine originelle, du fondement ancien, lequel a été posé par nos aïeux. Or, il ne faut s’écarter ni à droite, ni à gauche de ce fondement. Le sage Salomon n’a-t-il pas été suffisamment clair ? «Ne déplace pas la borne ancienne, Que tes pères ont posée » (Prv.22/28). Il s’agit d’une mise en garde sévère de la part du Tout-Puissant au travers de celui qui reçut la sagesse de Dieu.
C’est au vu de toute cette cacophonie religieuse que j’interpelle les uns et les autres à travers ce message révolutionnaire. Qu’ils reviennent au fondement ancestral. Ils doivent impérativement revenir à la Parole originelle, à la doctrine des apôtres. Ce n’est qu’en agissant ainsi qu’ils seront agréables à Dieu. C’est un impératif que chaque clergé amène son peuple à marcher selon le modèle apostolique. Les apôtres sont nos pères dans la foi et nous sommes tenus de suivre leur trace, comme nous le conseille Paul : « Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. Pour cela je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur; il vous rappellera quelles sont mes voies en Christ, quelle est la manière dont j’enseigne partout dans toutes les Eglises » (1Cor.4/16-17). Timothée devait à son tour enseigner le peuple sur lequel le Saint-Esprit l’avait établi, d’après le modèle qu’il reçut de
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Paul, son maître. Ainsi, le témoignage que nous devons rendre, c’est celui que nous avons vu et entendu de nos pères. C’est ce que Moïse fit. Il n’avait rien d’autre à faire que d’exécuter le plan divin, lequel lui avait été ordonné par celui qui l’a employé (Dieu). C’est ce qui ressort du livre des Actes: «Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l’avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d’après le modèle qu’il avait vu» (Act.7/44). Tous ceux qui se disent envoyés de Dieu doivent donc bâtir sur l’ancien fondement. Ils ne doivent pas faire une sorte de ‘‘refondation spirituelle’’, mais ils doivent bâtir sur la même fondation, car elle est solide et demeure infaillible parce que celui qui en est la Pierre angulaire ne change pas. La Bible dit qu’il est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb.13/8). Ils ne doivent rien ajouter et rien retrancher à la Parole de Dieu. C’est à cause de ces rebelles spirituels que Paul insiste: « C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit… » (1Cor.4/6). Si donc quelqu’un va au-delà du fondement qui a été posé et ne demeure pas dans la saine doctrine, s’il s’écarte de la vérité divine et prêche un évangile contraire à celui des apôtres, qu’il soit maudit, à dit l’Ecriture: «Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! » (Gal.1/8-9).
A présent, je voudrais vous poser cette question : Est-ce que les églises d’aujourd’hui prêchent exactement le même évangile que les apôtres ? Baptisent-elles conformément à ce qui est écrit? NON, évidement que NON. Et je vais rapidement vous fournir quelques exemples simples pour prouver que les églises dites évangéliques, avec à leur tête l’église catholique romaine s’inscrivent en faux ; car, elles ont outrepassé le canevas de la Parole.
En première analyse, remarquez que toutes les séances de baptême d’eau décrites dans les Saintes Ecritures étaient exécutées le même jour, et cela, sans cours de baptême, sans parrains et sans marraines. En Mt.3/1-10, le récit biblique ne témoigne de la présence d’aucun parrain ou marraine lors du baptême de Jean. La Bible dit qu’il se tenait près du Jourdain et baptisait ceux qui venaient à lui sans leur fournir des certificats de baptême, des cartes de membre de l’Eglise etc. Aussi, il ne leur refusa point le baptême d’eau sous prétexte qu’il leur fallait être enseigné dans la voie du Seigneur durant des mois, voire des années, de peur de vivre dans le péché. En réalité, on ne baptise pas un croyant sur la base de sa bonne conduite ou sur le fait qu’il a la
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maitrise de la Bible. On ne le baptise pas non plus en ayant à l’esprit la pensée inique que ce dernier ne pourra plus jamais commettre une quelconque transgression, un péché. NON !!! C’est une conception antibiblique. On baptise un croyant sur le seul principe de sa confession de foi. C’est pourquoi, lorsque vous prenez le livre des Actes, précisément au chapitre deux, vous verrez que le baptême d’eau, administré sous l’autorité du Saint-Esprit par les apôtres, s’est produit le même jour de la conversion des âmes. La Bible dit que Simon Pierre ordonna le baptême d’environ trois mille personnes le même jour. Nous pouvons même lire cela: « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous? Pierre leur dit: Repentezvous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. (…) Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes » (Act.2/37-41). En outre, après avoir évangélisé l’eunuque éthiopien, Philippe, sur la confession de sa propre foi, lui administra le baptême d’eau le même jour. Lisons le texte en question: «Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé? Philippe dit: Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque» (Act.8/35-38). Ce fut aussi simple que cela. La question de l’eunuque était simple et la réponse de l’évangéliste était simple, parce que Dieu se révèle dans la simplicité. «Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé?» - Demande de l’eunuque. «Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible » - Réponse de Philippe. Voyez-vous ! L’homme de Dieu n’a pas dit: ‘‘tu es trop nouveau’’, ‘‘il faut bien arranger ta vie’’, ‘‘est-ce que tu as un parrain ?’’, ‘‘est-ce que tu as payé ton denier de culte’’ etc. Mais il dit: «Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible». L’eunuque répondit: «Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu ». Suite à cette confession vitale, la Bible dit qu’au même instant, il fit arrêter le char, ils descendirent ensemble dans l’eau et l’eunuque fut baptisé par l’homme de Dieu. Voici le baptême selon le modèle apostolique… Et c’est de cette façon que tout chrétien devait être baptisé parce qu’il est écrit: «Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême» (Eph.4/5).
En second lieu, je voudrais utiliser comme preuve supplémentaire, le culte des idoles. A cet égard, lisons Ex.20/4-5: «Tu ne te feras point d’image taillée, ni
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de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent». Au vu de cet avertissement divin, d’où proviennent donc les statues de Marie, les images représentant l’ange Gabriel ou Michael ? De quel univers sortent les statues à l’effigie des saints catholiques ? Ces choses peuvent-elles provenir de l’Esprit de Dieu ? Il n’en est pas question; puisque ‘‘l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité’’ (Jn.4/23-24).
Voyez-vous ! L’Esprit de Dieu ne supporte pas le culte rendu aux idoles, aux images représentant n’importe quel objet de vénération. C’est pour cette raison que le Seigneur ordonna aux serviteurs de Dieu, les Lévites, de prononcer des paroles de malédictions sur tous ceux qui s’adonneront à ce genre d’abominations: «Et les Lévites prendront la parole, et diront d’une voix haute à tout Israël: Maudit soit l’homme qui fait une image taillée ou une image en fonte, abomination de l’Eternel, œuvre des mains d’un artisan, et qui la place dans un lieu secret! Et tout le peuple répondra, et dira: Amen!» (Deut.27/14-15).
Lit-on encore ceci: «Maudit soit celui qui n’accomplit point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique! Et tout le peuple dira: Amen!» (Deut.27/26). Quelqu’un dira: ‘‘Ce passage ne concerne que ceux qui sont sous la loi, c'est-à-dire les contemporains de l’ancien testament’’. Insensé !!! Dieu est le même hier, aujourd’hui, et éternellement (Héb.13/8). Il est Esprit (Jn.4/24), il transcende le temps et l’espace; c’est pour cette raison qu’il parle de la même manière dans le nouveau testament au travers de son serviteur Paul. En effet, d’après sa lettre adressée aux romains, l’apôtre rappelle que la présence de Dieu et la certitude de son existence se saisissent aisément à travers toute la création, et que tous ceux qui se prosternent devant les idoles sont sans excuse devant Dieu. Ecoutons-le: «…Ils sont donc inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles… » (Rom.1/20-25).
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Si l’église catholique romaine et ses filles bâtissaient réellement l’édifice du Seigneur sur le fondement des apôtres, elles auraient inéluctablement obéi à cette Parole de Dieu prononcée par Paul; puisque ce dernier est aussi apôtre de Jésus-Christ. «Paul, appelé à être apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu…» (1Cor.1/1).
«Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, aux saints qui sont à Ephèse et aux fidèles en Jésus-Christ» (Eph.1/1).
Par conséquent, puisqu’elles ne respectent rien de la Parole du Seigneur et foulent au pied ses ordonnances, elles sont déchues et courent tout droit vers la perdition. On peut donc comprendre pourquoi l’ange a crié de cette façon: «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (Ap.18/2). Le prophète Esaïe, avait lui aussi vu en vision, la chute spectaculaire de cette chrétienté apostate et répugnante. C’est ainsi qu’il prophétisa en ces terme: «Et voici, il vient de la cavalerie, des cavaliers deux à deux! Elle prit encore la parole, et dit: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, Et toutes les images de ses dieux sont brisées par terre!» (Es.21/9).
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L’ordre de mission transformé en forteresses religieuses par les leaders de culte En ce qui concerne l’ordre intimé par le Seigneur en Mt.28/19-20, je pense que les chefs paroissiaux, les leaders de culte et toute cette mafia religieuse sortis des instituts de théologie n’ont rien compris. En bâtissant partout dans le monde des écoles pastorales, des séminaires, des instituts de théologie, des écoles de formation de prophètes et toutes les autres morgues religieuses, ils sont complètement passés à côté de la révélation. Lorsque le Seigneur ordonnait ceci aux apôtres: «Allez, faites de toutes les nations des disciples … », il ne voulait pas dire d’aller tisser des nids d’oiseaux impurs (églises dénominationnelles organisées) mais de faire du cœur du croyant une citadelle, un véritable sanctuaire. Nous savons que les temples de luxe, les cathédrales, les basiliques, les monastères etc. ne sont pas des endroits idéaux pour rencontrer le Dieu très saint, car le seul espace, l’unique endroit idéal où Dieu désire rencontrer l’être humain, c’est bel et bien dans notre cœur. En réalité, la place des cultes hypocrites se trouve dans les monastères, les temples, les synagogues, les mosquées et les édifices de renoms, mais celle du culte parfait se trouve dans le cœur du croyant. En intimant l’ordre aux disciples en Mt.28/19-20, la pensée du Maître n’avait rien à voir avec la création des morgues religieuses où des cadavres sont congelés dans le froid glacial des fausses doctrines. Car, l’enjeu de la grande bataille qui a lieu entre Dieu et Satan depuis l’existence de l’être humain sur la terre jusqu’à nos jours est l’occupation du cœur de l’homme. Les deux grands généraux se dévoilent dans un couplet à travers les âges. L’un et l’autre désirent récupérer le cœur de l’homme pour y régner.
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Rectifications de quelques doctrines mensongères
Au commencement de l’âge apostolique, c'est-à-dire à la naissance de l’Eglise du Seigneur Jésus-Christ, il n’existait pas d’église PAPA NOUVEAU. D’où vient donc cette religion ? De quel abîme de perdition est sorti ce prophète de malheur appelé Papa Nouveau ? Quel est ce nouveau Dieu qui se révéla à cet homme dangereux ? En toute vérité, il n’existe point de Papa Nouveau. La Bible est formelle sur le fait qu’il existe un seul Dieu, Père de toute la création et qui existe de toute éternité (Deut.6/4). C’est pour cette raison qu’il est appelé l’ancien des jours (Dan.7/9). La Bible reconnait qu’il existe un Dieu, un Papa, mais il est loin d’être nouveau; c’est un être ancien, un être éternel qui transcende le temps et l’espace. Par conséquent, tout Dieu qui se présenterait comme étant nouveau est indiscutablement un démon prétentieux.
De même, au temps des apôtres, il n’existait pas d’église appelée christianisme céleste. D’où provient donc ce nom séducteur et blasphématoire ? A l’an 33 de notre ère, à la naissance du christianisme, il n’existait pas non plus d’église catholique romaine. A cette époque, nul n’avait une seule fois entendu parler d’église catholique romaine. C’est par pure ignorance que les fidèles catholiques présentent leur communauté comme étant la première église du Seigneur. L’église romaine est née en 312 et est devenue église d’Etat lors du premier concile Nicéen tenu du 20 mai au 25 juillet de l’an 325 sous la houlette de l’empereur Constantin 1er. En réalité, cette église n’est rien d’autre qu’un empire religieux à l’apparence de la piété. Elle n’est pas la véritable Eglise de Jésus-Christ. Elle n’est qu’une simple imitation de la réalité, une falsification, une photocopie. Or c’est seulement dans l’original que se trouvent la pureté, la perfection, la vérité et la vie. Tout ce qui est venu par la suite n’est que fraude et séduction. L’imitation parait belle et séduisante, mais elle produit la condamnation et la mort, puisqu’en elle se trouve le germe de la mort.
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Les instituts de théologie et les écoles pastorales
Existait-il au temps des apôtres un institut de théologie, une école pastorale, un séminaire ou une école de formation de prophètes ? Si non, qu’est-ce qui motive les guides religieux d’aujourd’hui à bâtir ces édifices de malheur ? Peut-on étudier Dieu dans une école et le connaître ? Aucun humain n’a le pouvoir de se former à la connaissance de Dieu. Si l’homme est incapable de se connaitre lui-même, comment pourra-t-il étudier le fonctionnement du Dieu des mystères ? En effet, Simon Pierre ne pouvait pas imaginer un seul instant qu’il renierait Jésus, mais cela est arrivé à trois reprises avant le chant du coq, tel que prophétisé par le Fils de l’homme. Comment donc l’humain, cet être limité dans le temps et l’espace peut-il se permettre d’étudier Dieu et y parvenir, alors qu’il est écrit : «L’homme, au contraire, a l’intelligence d’un fou, Il est né comme le petit d’un âne sauvage» (Job 11/12). Tout ce qui provient de la sagesse coupable de l’homme n’est que vanité et poursuite de vent. Tous ceux qui ont évolué dans cette pensée inique ne sont pas parvenus à sonder Dieu, mais au contraire, ils l’ont crucifié, ne sachant pas qu’il s’était révélé dans un corps semblable à celui des hommes. Voyez-vous, les écoles pastorales n’ont aucune raison d’être. On ne peut pas se lever un bon matin et se faire inscrire dans un institut de théologie, obtenir un diplôme des mains d’un individu mortel, privé de la sagesse de Dieu et sortir apôtre. C’est inadmissible, c’est une abomination, voire un sacrilège luciférien. La vocation ecclésiastique, l’exercice du sacerdoce divin ne dépend pas de la volonté de l’homme. Le choix des hommes en ce qui concerne l’exercice du ministère de l’Evangile n’a jamais été agréé par Dieu. Souvenez-vous que les apôtres avaient choisi Matthias comme douzième apôtre à l’issu d’un tirage au sort en remplacement de Judas. Mais que s’est-il passé par la suite ? Avez-vous lu un seul passage des Ecritures dans lequel Matthias a pleinement manifesté le ministère d’apôtre ? Voyez-vous, il n’y a aucune trace de ce genre ! C’est la preuve que Dieu n’avait pas approuvé le choix des apôtres, lequel avait été opéré sans révélation. Le Seigneur s’était choisi un homme qu’il avait mis à part dès le sein maternel, en l’occurrence Paul. Recueillons son témoignage : «Mais, lorsqu’il plut à (Dieu) qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Gal.1/15-16). Ce texte est indiscutablement clair. Paul, ayant reçu du Seigneur le mandat d’annoncer l’évangile ne consulta ni les écoles pastorales, ni les instituts de théologie. Il ne consulta même pas ceux qui furent apôtres avant lui pour recevoir d’eux un quelconque enseignement. «Et je ne montai
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point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie…» (Gal.1/17). Il ne se fia plus à la formation théologique qu’il avait reçue auparavant de l’érudit Gamaliel par laquelle il avait une parfaite connaissance de la loi. Cette formation n’avait servi qu’à l’aveugler spirituellement et à l’éloigner d’avantage de Dieu. Les diplômes d’études théologiques qu’il avait emmagasinés l’ont poussé à haïr les chrétiens, à les persécuter de ville en ville et à les martyriser. Le cas du frère Etienne, lapidé à mort sous le regard joyeux des théologiens avait été approuvé par Paul (appelé Saul de Tarse en ce temps là). Par ailleurs, lorsqu’il fut terrassé par le Seigneur sur le chemin de Damas, consécutif à sa conversion, les diplômes théologiques dont il était fier devinrent comme de la boue à ses yeux. «Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ » (Phil.3/7-8).
A l’instar de l’apôtre Paul, Pierre, pour être apôtre de Jésus-Christ, ne s’est pas fait inscrire dans une école pastorale. C’était un homme sans instruction, un illettré qui n’avait de connaissance que la pêche traditionnelle. Mais il fut appelé par le Seigneur tel qu’il était et cela, indépendamment de sa volonté. Il avait même demandé au Seigneur de se retirer de lui parce qu’il se savait pécheur (Luc 5/8). Mais le Seigneur, dans sa miséricorde et sa grâce infinie lui dit: «…Ne crains point; désormais tu seras pêcheur d’hommes» (Luc 5/10). En dépit du refus de Pierre, le Seigneur jugea bon de le choisir et de l’établir apôtre. L’appel de Dieu à l’exercice de la fonction sacrée n’est pas à négocier; c’est un choix opéré par Dieu avant même la naissance de celui à qui cette tâche est destinée. D’où vient donc cette nouvelle race de prédicateurs qui ne reçoivent aucun mandat divin, aucun appel, mais qui courent ça et là, s’inscrivant dans les écoles pastorales et les instituts de théologie pour une vaine gloire? Des individus irrégénérés et deux fois morts que Dieu n’a jamais envoyé s’inscrivent dans des écoles de formation de prophètes et y sortent prophètes des nations, prophètes de district, prophètes régionaux, prophètes sous régionaux etc. Pourtant, aucun prophète mandaté par Dieu n’a été formé dans une institution humaine ou une école de formation de prophète. Si selon l’Ecriture, la Parole de Dieu vient au prophète et que conformément à Amos 3/7, il est écrit ceci : «Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes», qui est donc cet homme assez prétentieux qui oserait enseigner un prophète authentique à la connaissance
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de la volonté de Dieu dans une école de formation? C’est une absurdité à la mesure de la folie.
Jérémie n’a pas été enseigné dans une école de formation de prophète, mais il reçut la vocation du ministère prophétique avant sa naissance; et cela légitime ce passage: «La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots: Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations » (Jér.1/4-5).
Il en fut ainsi du prophète Amos. Il ne connut point d’école de formation. Il ne faisait qu’exercer sa fonction de berger et celle de la culture du sycomore quand le Seigneur l’appela à son service. Recueillons son témoignage de sa bouche: «…Je suis berger, et je cultive des sycomores. L’Eternel m’a pris derrière le troupeau, et l’Eternel m’a dit: Va, prophétise à mon peuple d’Israël» (Am.7/14-15).
Voyez-vous ! D’après le modèle biblique et la doctrine apostolique instituée par le Seigneur Jésus-Christ, personne n’a le droit, parce qu’ayant cherché du boulot sans succès, de se faire inscrire dans une école de formation, en vue de devenir serviteur de Dieu. Les prophètes de malheur établis par les hommes que vous voyez ça et là dans les rues n’ont jamais été envoyés par Dieu. Vous ne devez pas les écouter. Ainsi intervient cette mise en garde: «Car ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël: Ne vous laissez pas tromper par vos prophètes qui sont au milieu de vous, et par vos devins, n’écoutez pas vos songeurs dont vous provoquez les songes! Car c’est le mensonge qu’ils vous prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés, dit l’Eternel» (Jér.29/8-9). Quiconque se fait inscrire dans une école de formation de prophète, doit obligatoirement sortir prophète, mais faux prophète. En effet, puisqu’il doit nécessairement prophétiser pour attester la réussite de sa formation, il sera baptisé d’un esprit de divination, de python ou quelque chose de ce genre qui lui donnera des visions et des songes mensongers pour sa propre perte ainsi que celle de ses fidèles, selon qu’il est écrit: «Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres» (Ap.2/23).
Même dans l’ancienne alliance, au temps des patriarches hébreux, n’importe qui ne pouvait pas être sacrificateur. D’entre toutes les tribus d’Israël, Dieu n’avait choisi qu’une seule pour exercer le sacerdoce divin. Il s’agissait des Lévites, précisément la postérité d’Aaron. Seuls Aaron et ses fils avaient le
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droit de manipuler le feu divin et de bruler les parfums sur l’autel sacré du Tout-Puissant. Personne d’entre les Fils d’Israël n’avait ce droit et Aaron ne s’était pas auto-nommé souverain sacrificateur, mais il tenait cette dignité de la part de Dieu qui l’avait choisi. Paul nous en parle dans ce texte: «En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu (…) Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron» (Héb.5/1-4).
Ainsi donc, les instituts de théologie, les grands, moyens et petits séminaires, les écoles pastorales, les écoles de formation de prophètes etc. sont des amphithéâtres où sont formés des terroristes et des assassins spirituels.
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Et si on parlait du baptême ?
La multiplicité des instituts de théologie et des séminaires a donné naissance à diverses interprétations de la Parole de Dieu. Tel que consigné en Mc.4/10-12, le mystère du royaume de Dieu est caché aux uns et révélés aux autres. Les choses saintes ne sont données qu’au peuple saint. Le Seigneur lui-même confirme cela par cette déclaration : «Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent » (Mt.7/6). La Parole écrite de Dieu peut susciter des débats; elle peut être sujet d’interprétations multiples et erronées. Cependant, la Parole révélée ne peut apporter que l’exacte interprétation de la vérité biblique. En effet, la révélation d’une doctrine ou d’une quelconque déclaration biblique n’est révélée que par Dieu à ses oints, qui quant à eux, ne sortent pas des écoles de théologie. Un jour, Jésus interrogea ses disciples en ces mots : « Qui dites-vous que je suis ? » (Mt.16/15 ; Mc.8/29 ; Lc.9/20). Aucun des apôtres n’a pu donner de réponse juste, excepté Simon, appelé Pierre. Toutefois, la révélation qu’il venait d’avoir au sujet de Jésus ne venait pas de lui, elle provenait directement du trône de Dieu (Mt.16/17). En cela, le prophète Daniel a raison de s’exprimer ainsi : « …Il y a dans les cieux un Dieu qui révèle les secrets… » (Dan.2/28). Comme je l’ai si bien dit, la révélation des secrets du royaume n’est pas donnée à toute la création. En effet, en bâtissant des écoles de formation de prophètes et autres hérésies religieuses, les sages de ce monde sont passés loin de la révélation divine, car le Tout-Puissant leur a caché cela. Déjà, Jésus avait dit ceci pendant son ministère terrestre: «Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Mt.11/25). Il s’agit ici des enfants du Royaume céleste, des fils bien-aimés du Dieu El Olam, l’Etre le plus mystérieux de tout l’univers.
Bref, revenons au sujet. Il est à noter que le baptême d’eau se présente comme la première œuvre de la foi. Il intervient juste après que l’auditeur ait cru. «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé… » (Mc.16/16). Jusqu’à ce jour, les formules baptismales diffèrent de dénomination en dénomination. Chaque église baptise selon le modèle enseigné dans son séminaire ou son institut de théologie. Et cela a enfanté des visions contradictoires au sujet de la même doctrine de Christ qui est une et indiscutable. En effet, s’il y a un seul Dieu qui règne dans les cieux et qui est le Maître incontesté de tout l’univers, s’il y a un seul Esprit Saint qui a été donné au peuple de Dieu afin de le
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conduire dans une même voie, pourquoi tous ceux qui prophétisent et qui parlent de la part du Seigneur ne tiennent-ils pas le même langage?
Le Saint-Esprit que le Seigneur a repandu sur ses disciples à la chambre haute à Jérusalem, en Israël le jour de la pentecôte et qui est le même Esprit que nous recevons aujourd’hui peut-il se contredire ? Existe-il en lui de la confusion doctrinale ? En tout cas, le jour où le Saint-Esprit entretiendrait de la confusion au milieu de son peuple, le Seigneur notre Dieu cesserait d’être lumière.
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La Bible approuve-t-elle le baptême des bébés ?
En ce qui concerne le baptême des nouveau-nés, l’église catholique romaine en est championne. Elle baptise des bébés, même âgés de quelques jours. Est-il convenable de baptiser un bébé ? Si nous nous en tenons à l’Ecriture et à la doctrine apostolique, aucune de ces abominations n’a une seule fois été accomplie par les apôtres. En effet, le baptême relève de l’engagement d’une conscience bien éclairée (1Pier.3/21). Pour être admissible au baptême d’eau, il faut avoir la capacité de saisir les choses spirituelles, de les analyser et d’être capable de croire en la révélation du Fils de Dieu. Celui qui a la capacité de croire que Jésus-Christ est l’unique Seigneur et le seul créateur des cieux et de la terre mérite d’être baptisé. La seule condition que doit remplir le candidat au baptême d’eau est sa confession de foi. Avoir la révélation du Fils de Dieu ouvre grandement les portes du baptême d’eau au croyant comme ce fut le cas pour l’eunuque éthiopien. Lisons cela d’ailleurs : « Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé? Philippe dit: Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque » (Act.8/36-38). Aucun malade mental ne doit être baptisé parce qu’il n’a pas la capacité d’examiner et de cerner les choses spirituelles, même les plus élémentaires. Aucun ministre de l’Evangile n’a non plus le droit de baptiser un nouveau-né. Le baptême est exclusivement réservé aux hommes faits, ceux qui ont la faculté de signer un engagement devant Dieu et les hommes. En cela, ce passage de l’Ecriture est plus que nécessaire: «Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ » (1Pier.3/21). Sachant qu’un bébé ne peut pas signer d’engagement, les catholiques ont donc tort de baptiser les nouveaunés. Le baptême des bébés est pour ainsi dire une abomination devant Dieu.
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Qu’en est-il du baptême par aspersion ? Le baptême par aspersion est purement et simplement anti-biblique. On ne peut pas asperger un individu de quelques gouttes d’eau et prétendre qu’il vient d’être baptisé. En effet, tiré du grec ancien baptízô, BAPTISER veut dire plonger, immerger ou baigner. Et la Bible déclare que le baptême est une image de l’ensevelissement du Seigneur Jésus (Rom.6/4). Lors du baptême d’eau, le croyant est plongé raide comme un mort. Aucun membre de son corps ne doit flotter à la surface de l’eau; cette eau qui, pour l’occasion, se présente comme une tombe. De façon symbolique, au cours du baptême, le croyant meurt avec Christ, il est enseveli avec lui, et ressuscite avec lui pour vivre en nouveauté de vie. Il n’existe point de baptême par aspersion. Tous les croyants qui furent baptisés dans la Bible sont entrés dans l’eau comme on a pu le constater dans le cas de l’eunuque éthiopien que nous avons lu précédemment et que nous lisons encore: «Il fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque » (Act.8/38). Une fois le baptême accompli, l’Ecriture dit qu’ils sortirent ensemble de l’eau. Nous trouvons cela dans Act.8/39: «Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route ». Voyez-vous ! Il n’est pas question d’une coupe remplie d’eau déversée sur la tête d’une personne. Rappelons que l’eunuque éthiopien n’était accompagné d’aucun parrain, encore moins d’une marraine. Philippe n’avait pas non plus sollicité l’aide des enfants de cœur. Aussi, après le baptême, aucun festin n’a été organisé en l’honneur du baptisé. Le baptême chrétien se fait par immersion, et cela, dans une eau naturelle qui coule. C’est une image qui montre que les péchés du baptisé sont emportés par le courant d’eau. Le baptême ne se pratique pas dans une piscine ou un baptistère fondé par des mains humaines. Jean a toujours baptisé dans les eaux du Jourdain. C’est d’ailleurs à cet endroit que le Seigneur vint vers lui pour être baptisé (Mc.1/9). Le Seigneur lui-même et ses disciples y baptisaient. Or, il existait en Israël plusieurs piscines, telles que la piscine de Siloé, celle de Bethesda etc. Mais aucun disciple du Seigneur n’a baptisé de croyant à ces endroits-là. Cela devait attirer l’attention du peuple de Dieu à ce sujet. Je tiens également à rappeler que tous ceux qui furent baptisés dans la Bible n’ont jamais été accompagnés de parrains et de marraines, encore moins d’enfants de poumon, pardon, je voulais dire enfants de cœur.
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A propos des cours de baptême
D’où sort encore cette apostasie appelée cours de baptême ? Les apôtres ont-ils connu ces absurdités ? Non. Aucun texte de l’ancien comme du nouveau testament ne présente un seul croyant qui aurait été baptisé à l’issu des fatidiques cours de baptêmes payants. Pour quel motif les guides religieux ont-ils institués ces arnaques dans l’église ? En effet, il n’existe aucune disposition particulière à prendre en ce qui concerne l’administration du baptême d’eau. Les cours de bases, les cours de baptêmes, les catéchèses et autres n’existent point. Toutes ces impuretés doctrinales n’ont jamais été instaurées par Christ, encore moins par ses apôtres. Elles ne proviennent que d’un seul lieu: l’église catholique romaine, la mère des prostituées et des impuretés doctrinales (Ap.18/2). Les églises n’ont aucunement le droit d’instituer des cours de baptêmes, lesquels n’ont aucun fondement justificatif dans la sainte Bible. Je lance un défit à quiconque me montrerait un seul verset biblique où un croyant ait été baptisé à l’issue des cours de baptême. Cela n’existe pas. Dans certaines églises, la confession de foi ne suffit pas pour que le croyant reçoive le baptême d’eau. Il faut attendre six mois ou trois ans, au cours desquels le candidat reçoit des cours bibliques. Il est même possible qu’il échoue à la composition de passage imposée par le système de son église. D’autres préfèrent tricher pour être admissibles à ce teste satanique. Et cela donne lieu à une foi intellectuelle qui ne provient pas du tréfonds de l’âme. Ce n’est pas une conversion orchestrée par Christ, mais une œuvre purement humaine et d’ordre morale. Selon la Bible, c’est une déviation coupable. On ne baptise pas un croyant sur la base de sa connaissance des Ecritures. On ne le baptise pas non plus sur la base de sa bonne conduite humaine. A ce sujet, des prédicateurs illégitimes vont jusqu’à avancer l’argument fallacieux selon lequel le croyant non enseigné dans la connaissance parfaite de Dieu continuerait de pécher. Or ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas le prédicateur qui appelle le croyant à sa vie, mais bien Christ. C’est lui qui s’en charge. Si après avoir pleinement exécuté l’ordre du Seigneur et que le baptisé se met à vivre comme bon lui semble, c'est-à-dire dans le péché et le désordre, qui en est responsable? Christ ou vous ? Laissez donc le Seigneur se charger de mettre en ordre la vie de sa brebis. Contrairement à ce qu’enseignent les églises d’aujourd’hui, le baptême se fait dans la simplicité la plus totale. Le candidat, s’il le désir, est baptisé aussitôt qu’il a cru. A la pentecôte, les trois mille (3 000) personnes qui avaient cru à l’évangélisation de l’apôtre Pierre furent baptisées le même jour. Le témoignage de l’Ecriture est plus que convaincant : « Ceux qui acceptèrent sa
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parole furent baptisés; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes » (Act.2/41). L’eunuque éthiopien fut, lui aussi, baptisé le même jour (Act.8/36-38). Paul, de passage à Ephèse, baptisa environ douze (12) personnes le même jour (Act.19). N’est-ce pas aux apôtres que l’ordre de mission avait été donné ? Et n’avons-nous pas été édifiés sur le fondement des apôtres ? Paul ne déclare-t-il pas ceci ? «Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Eph.2/20). L’ordre du Seigneur en Mt.28/19-20 a pourtant été clair. Il est dit de baptiser avant d’enseigner. Il n’est pas écrit « enseignez et baptisez » mais « baptisez et enseignez ». Ainsi donc, celui qui institue des cours de baptême a sûrement été édifié sur le fondement des papes, des monseigneurs, des bishops, des archi-bishops et des archevêques etc.
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Dans quel nom faut-il baptiser ? Au sujet du nom qu’il faut invoquer lors du baptême d’eau, force est de constater que les églises trinitaires avec à leur tête leur mère, c'est-à-dire l’église catholique romaine baptisent les croyants au nom du PERE, du FILS et du SAINT-ESPRIT. Par contre, les unitaires réfutent cela et préfèrent invoquer le nom du Seigneur JESUS lors du baptême d’eau. Au regard de cet imbroglio, il parait juste et convenable qu’intervienne la question suivante: lequel des deux groupes est dans la vérité de Dieu ? En tout cas pour ma part, il nous faut inconditionnellement consulter la Sainte Bible au seul motif qu’elle est l’unique outil capable d’une analyse objective et d’un jugement cohérant et impartial.
C’est ici que le Seigneur, pour la toute première fois, a donné l’ordre à ses disciples de baptiser les croyants : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt.28/19-20). N’oublions pas que l’ordre n’avait été donné qu’aux onze apôtres présents en Galilée, sur la montagne où se trouvait Jésus, juste avant son ascension. Suite à cela, conformément à ce qu’il leur avait ordonné, ils se retrouvèrent tous à la chambre haute en vu de la réception de ce que le Père avait promis, c'est-àdire le Saint-Esprit, l’Esprit de vérité. Alors qu’ils étaient réunis avec les autres disciples et les sœurs, sans oublier la mère de Jésus, le Saint-Esprit descendit sur eux, et ils en furent tous remplis (Act.2/1-4). C’est là, à Jérusalem que le premier baptême d’eau ordonné par le Seigneur fut administré. Si seulement nous savons de quelle manière le baptême de ces trois milles âmes acquises pour la cause du Seigneur ce jour-là avait été administré, cela aurait suffi à mettre tout le monde d’accord au sujet de la formule baptismale valable. En vérité, il n’ya qu’une seule formule juste, laquelle est approuvée de Dieu. Car ‘‘il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême’’ (Eph.4/5). Comme je l’ai indiqué à l’instant, le problème du nom dans lequel doit être administré le baptême d’eau est résolu par la Bible. Après l’avoir institué en Mt.28/19-20, par ces mots : «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit… », le Seigneur avait demandé à ses disciples d’attendre la puissance d’en haut, laquelle les conduira dans toute la vérité. Plusieurs déclarations de Jésus, on le sait, sont énigmatiques. Elles ne peuvent se saisir que par révélation divine, et la révélation est progressive. C’est pour cette raison que le Seigneur disait ce qui suit : « J’ai
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encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jn.16/1213). Ce texte montre clairement que toute la vérité n’avait pas encore été révélée aux apôtres, et d’après les dires de Jésus, ils étaient incapables de les cerner sans avoir au préalable reçu le Saint-Esprit, lequel les enseignerait les choses tenues secrètes. C’est ainsi que, sur instruction du Seigneur, ils se réunir à la chambre haute. L’Esprit de vérité étant descendu sur eux, Pierre, l’un des onze présents le jour où Jésus ordonna le baptême d’eau, prit la parole et évangélisa majestueusement toute la foule. A l’issue de sa brillante prestation, trois mille (3 000) âmes se convertirent au Seigneur et furent systématiquement baptisées. Et dans quel nom ont-elles reçu leur baptême d’eau ? Laissons parler la Bible : «Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Act.2/38). La question qu’il faut se poser est la suivante: Pourquoi Pierre n’a-t-il pas ordonné le baptême dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit? Avait-t-il désobéi à son Maître ? Ou n’avait-il pas compris le message de Jésus? Ce qui serait vraisemblablement inadmissible puisqu’il avait reçu le Saint-Esprit au même titre que les autres. Par ce passage, nul ne peut nier que Simon Pierre était plein d’Esprit Saint lorsqu’il accomplissait cet acte sacré: «Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et anciens d’Israël » (Act.4/8). Voyez-vous ! Tout ce qui sortait de la bouche de Pierre en ce moment-là ne pouvait qu’être la vérité divine puisqu’il avait reçu l’Esprit de vérité pour connaitre toute la vérité. Si Pierre était en contradiction avec Jésus ou qu’il s’était trompé au sujet du nom qu’il faut invoquer concernant le baptême, les autres apôtres qui étaient témoins de l’ordre de mission et qui reçurent le Saint-Esprit au même titre que lui l’auraient interpellé sur sa gravissime erreur. Et si les apôtres ainsi que tous ceux qui étaient présents à la chambre haute ont approuvé la formule baptismale ordonnée par Pierre, il y a lieu de s’interroger. Si donc Pierre a baptisé au nom de Jésus-Christ, c’est qu’il n’était pas en contradiction avec l’ordre donné par le Seigneur. Ce qui nous donne de comprendre que l’ordonnance baptismale voilait un mystère inavoué avant la réception du Saint-Esprit. Nous devons donc chercher à saisir ce qu’il en est exactement puisque Pierre ne fut pas le seul disciple à baptiser dans le nom de Jésus-Christ. Aussi, dans aucun passage de la Bible n’a-t-on vu un seul croyant être baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Je lance un défi à quiconque essaierait de me contredire par la Bible. Cette Bible forte de 66 livres, 1189 chapitres, 31 000 versets, 3 000 000 de lettres, et dont l’ancien
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et le nouveau testament sont respectivement constitués de 39 et de 27 livres ne contient aucun baptême trinitaire. Notons qu’elle a été rédigée par 40 écrivains dans un espace de 1600 ans; et nulle part dans cette Bible, un apôtre ou un autre prédicateur n’a baptisé ne serait-ce qu’un seul croyant dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit comme cela est littéralement écrit dans l’évangile de saint Matthieu. Tous les services de baptêmes d’eau que nous rapporte l’Ecriture se sont toujours opérés dans un seul nom, à savoir JESUS-CHRIST. Voici encore un exemple palpable : « Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Act.8/14-16). En outre, lorsque l’apôtre Paul arriva à Ephèse, il vit des disciples qui avaient déjà été baptisés. Cependant, ils n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit, chose étrange qui suscita la curiosité de Paul. Il leur dit ceci: «…De quel baptême avez-vous donc été baptisés? Et ils répondirent: Du baptême de Jean. Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus » (Act.19/3-5). En supplément, lorsque le Seigneur envoya Ananias vers Paul, il lui demanda de se lever promptement et de se faire baptiser en invoquant le nom du Seigneur Jésus. «Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur» (Act.22/16). Ensuite, l’apôtre Pierre, s’étant rendu sous l’ordre du Tout-Puissant dans la maison de Corneille y trouva toute sa famille et ses amis intimes réunis pour entendre de lui la bonne nouvelle de l’Evangile. Alors qu’il discourait encore, le Saint-Esprit descendit sur tous les auditeurs. Et Pierre, reprenant la parole dit: «…Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous? Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur» (Act.10/47-48). Même si dans ce texte, le nom du Seigneur n’a pas été écrit par l’auteur du livre des Actes, c'est-à-dire Luc, nous savons néanmoins qu’il s’agit bel et bien de Jésus-Christ. En effet, puisqu’il n’existe qu’un seul Seigneur dans tout l’univers conformément à Eph.4/5 et qu’il est écrit: «que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur» (Phil.2/11), que faut-il de plus pour confirmer qu’il s’agit là du baptême en son nom? D’ailleurs, le couronnement de toute cette démonstration se saisit admirablement par la poignante question de Paul lorsqu’il fut terrassé par le Seigneur sur le chemin de Damas. Il lui dit ceci: «Qui es-tu Seigneur?» (Act.9/5). Pour le dire autrement: «Quel est ton nom Seigneur?». La réponse du Seigneur est immédiate: «Je suis JESUS que tu
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persécutes» (Act.9/5 b ; Act.22/8 ; Act.26/15). C’est donc à juste titre que Pierre déclare dans Act.10/36 que Jésus-Christ est le Seigneur de tous. Lisons cela même: «Il a envoyé la parole aux fils d’Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous». C’est pourquoi, tout baptême opéré dans un nom autre que celui du Seigneur Jésus est hors des promesses de celui qui gouverne. Quiconque reçoit un baptême trinitaire ou quelque chose de ce genre n’obtiendra jamais le pardon de ses nombreux péchés puisque c’est seulement dans le nom de Jésus-Chrit qu’on obtient grâce, miséricorde et rémission des péchés. Que dit Luc à ce sujet ? Ecoutons-le: «Et il leur dit: Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés EN SON NOM à toutes les nations, à commencer par Jérusalem» (Luc 24/46-47). C’est pour cette raison que l’apôtre Paul, sous l’influence inconditionnelle du Saint-Esprit enfonce le clou par cette émouvante déclaration: «Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus…» (Col.3/17). Si donc nous reconnaissons le baptême comme étant partie intégrante des œuvres relatives à la foi chrétienne, il doit par conséquent être exécuté dans le glorieux nom du Seigneur Jésus. Ainsi donc, c’est un devoir et un impératif pour tout ministre de l’Evangile d’administrer le baptême d’eau aux croyants dans le seul et unique nom de Jésus-Christ.
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Pourquoi baptiser absolument au nom de Jésus ?
La raison pour laquelle les apôtres et les autres disciples du Seigneur ont tous baptisé dans le nom de Jésus-Christ est toute simple. Après avoir reçu le Saint-Esprit, ils comprirent que les attributs de Père, Fils et Saint-Esprit n’appartenaient qu’à une seule et unique personne, c'est-à-dire Jésus. Lorsque vous lisez minutieusement Mt.28/19, vous vous rendez compte qu’il ne s’agit pas de plusieurs noms, mais d’un seul. Voici ce qui est écrit : «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant AU NOM du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Voyez-vous, il n’est pas écrit ‘‘AU(X) NOM(S)’’ du Père (pluriel), du Fils et du Saint-Esprit comme s’il s’agissait de plusieurs noms ou de trois personnages distincts, mais il est dit ‘‘AU NOM’’ du Père, (singulier) du Fils et du Saint-Esprit. Ce fait s’avère déterminant et donne légitimité à l’exécution du baptême d’eau par les apôtres du Christ. En effet, le mot père n’est pas un nom propre. C’est un attribut, un titre ou une position. Personne n’a pour nom «père», car tout homme qui possède au moins un enfant est père. Aucun homme ne peut se rendre à la banque et opérer une transaction en remplissant sa fiche avec le mot père comme nom. Cela ne marchera pas. Dieu non plus ne s’appelle pas père quoique demeurant le Père de toute la création. Le Tout-Puissant est Père mais Père n’est pas son nom. Le Très-Haut est aussi appelé Fils de Dieu lorsqu’il s’est fait homme pour habiter parmi nous. La prophétie d’Esaïe l’a annoncé comme étant le Dieu Tout-Puissant, même dans sa position de Fils. «Car un enfant nous est né, un FILS nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Es.9/5). Il prophétise encore ici par ces paroles: «C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un FILS, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Es.7/14).
Et la prophétie s’est accomplie à la naissance de Jésus. Il est dit à ce propos: «Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un FILS, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Mt.22-23).
Dieu est aussi Saint-Esprit mais cela ne saurait être son nom. Selon Jn.4/24, Dieu est Esprit et l’Ecriture le déclare Saint. C’est une autre position du même Dieu. Ainsi donc, ces trois attributs, à savoir Père, Fils et Saint-Esprit appartiennent à une seule personne, en l’occurrence Jésus-Christ.
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Jésus-Christ en tant que Père Après avoir longuement parlé en parabole au sujet de son Père qui vit dans les cieux devant les foules, Jésus, en particulier, se présenta à ses disciples comme étant le Père. Lisons l’Ecriture : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jn.14/7). Cette poignante déclaration troubla Philippe au point de rétorquer de la manière suivante: «…Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit » (Jn.14/8). La réplique de Jésus ne s’est pas fait attendre : «Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? » (Jn.14/9). Par ces propos, Jésus se présente comme le Père de la création, et cela donne tout son sens à la prophétie d’Esaïe qui l’avait identifié comme Père, alors qu’il n’était encore qu’un nouveau-né. «Car un enfant nous est né, un Fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, PERE ETERNEL, Prince de la paix » (Es.9/5).
Outre ces passages de l’Ecriture, Jésus se présente encore comme étant le Père des juifs. En effet, alors que tout juif digne de ce nom se réclame d’être issue de la postérité d’Abraham, Jésus quant à lui, s’exclut de cette lignée, sachant qu’il est avant Abraham. Ecoutons-le : « Abraham, votre père, (il ne dit pas notre père) a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui » (Jn.8/56). Les juifs, scandalisés par ces paroles difficiles à accepter, répliquèrent de la manière suivante : «…Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham! Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, JE SUIS » (Jn.8/57-58). Par ces mots, Jésus se révèle comme étant l’Eternel, le JE SUIS d’Ex.3/14 qui est le même JE SUIS de Jn.8/58. C'est-à-dire celui qui n’a ni commencement de jour ni fin de vie (Héb.7); celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant (Ap.1/7-8). Ces propos tenus par Jésus n’ont pas été du gout des juifs qui le traitèrent comme un blasphémateur. « Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple » (Jn.8/59). C’est ainsi qu’ils signèrent leur propre condamnation parce que n’ayant pas reçu la révélation du voile dans lequel était caché Dieu conformément à 2Cor.5/19 qui dit: «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même…». Les juifs se heurtèrent contre la Pierre d’achoppement, alors qu’elle était très précieuse puisqu’elle demeure la principale de l’angle (1Pier.2/6 ; Rom.9/33). De même, celui qui est scandalisé par cet exposé et refuse de reconnaître
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Jésus comme étant la plénitude de la divinité tel que le souligne bien Col.2/89, sera également brisé par le rocher de scandale; et ce rocher n’est autre que Christ (1Cor.10/4). Il a dit: « heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » (Mt.11/6 ; Lc.7/23). En d’autres mots, malheur à celui pour qui je serai une occasion de chute. Et cela s’est démontré à la croix. En effet, l’un des brigands, malgré les meurtrissures de Jésus, reconnut qu’il était Seigneur. Pour cela, il reçut la promesse d’être introduit dans la félicité céleste, tandis que l’autre, scandalisé par ce qu’il voyait, obtint le salaire que méritait son égarement.
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Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu On n’a pas besoin de démontrer la position de Jésus en tant que Fils. Cette série de versets est largement suffisante pour attester que l’attribut Fils appartient également à Jésus. Recueillions le premier témoignage de la part de Jean-Baptiste: «Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jn.1/34).
Ecoutons aussi celui de l’eunuque éthiopien : «...L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (Act.8/37).
En voici d’autres…
« Et aussitôt il prêcha dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu » (Act.9/20).
« Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1Jn.4/15).
« Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu? » (1Jn.5/1).
En réalité, l’expression «Fils de Dieu» ne doit pas être perçue de façon littérale. Dans ce cas de figure, le mot FILS n’a pas le sens d’enfant de Dieu comme dans le cas de la procréation humaine, mais d’une manifestation visible du Dieu invisible dans une chair semblable à la notre. Col.1/15-16 nous l’explique mieux: «(LE FILS) est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui». Voyez-vous, il s’agit du grand Dieu de l’univers manifesté en chair. «Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: DIEU qui a été manifesté en chair (c'est-à-dire Fils), justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire – version Scofield» (1Tim.3/16). Même si dans certaines traductions telles que Louis Second par exemple, en lieu et place de « Dieu a été manifesté en chair », il est écrit « celui qui a été manifesté en chair », nous savons qu’il s’agit toujours de Dieu qui est la Parole, le logos selon (Jn.1/1) et qui a été fait chair. «Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité…» (Jn.1/14). Pour ce faire, sur ce passage de 1Tim.3/16, la version Scofield est donc la meilleure. Ainsi, le Fils n’est pas un simple homme, mais la plénitude de Dieu voilé dans une chair humaine.
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«…Car en lui (Christ) habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (Col.2/8-9). C’est pour cette raison que la Bible dit que le Fils de Dieu a été rendu semblable aux hommes et qu’il parut exactement comme un homme (Phil.2/5-8). Ce qui prouve qu’en réalité, il n’était pas qu’un simple homme mais bien Dieu. Avec un minimum de sagesse et d’analyse pragmatique, on parvient à comprendre qu’un simple homme ne peut pas être appelé Seigneur, sachant qu’il n’en existe qu’un seul dans tout l’univers et siégeant sur son Trône de gloire. Esaïe l’a aperçu dans une vision et s’en ait étonné: «L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple» (Es.6/1). Si Christ est Seigneur, qui est celui qu’aperçu Esaïe avant la naissance de Marie, mère de Jésus et fiancée de Joseph ? Le diagnostique qui ressort de ces choses, c’est qu’il n’est pas exagéré d’affirmer que le Fils de Dieu n’est qu’une simple position du même Dieu, le Père de toute la création à qui appartiennent la force, la sagesse, la sainteté, la puissance, l’élévation et la gloire éternelle. Amen !
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Jésus-Christ en tant que Saint-Esprit Encore une fois, les prophéties d’Esaïe sont déterminantes. Dans Es.9/5, les trois attributs (Père, Fils, Saint-Esprit) nous sont amplement révélés. Relisons le passage pour en avoir le cœur net. «Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller (Saint-Esprit), Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Es.9/5). Le conseiller, nous le savons tous, c’est le Saint-Esprit. L’Esprit Saint est tantôt présenté comme consolateur, tantôt comme Esprit de vérité etc. Parlant même de l’Esprit de vérité, Jésus s’est toujours présenté comme étant la plénitude de la vérité. C’est ici ce qu’il affirme : «…Je suis le chemin, la vérité, et la vie… » (Jn.14/6). Et n’oublions pas que l’Ecriture déclare que Jean-Baptiste a rendu témoignage à la vérité. «Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité » (Jn.5/33). Or nous savons tous que c’est de Jésus qu’il a rendu témoignage. Cela démontre qu’il est luimême l’Esprit de vérité qui demeure éternellement. Lisons encore l’Ecriture : «Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jn.14/16-17). Ces paroles sont fortes, elles sont pleines de consolations et de révélations. Jésus parle de l’Esprit de vérité que le monde ne connaît pas. Toutefois, il dit que ses disciples le connaissent parce qu’il demeure avec eux. Or, qui d’autre en dehors de lui-même demeurait avec eux? Et il poursuit en confirmant qu’ils ne seront pas orphelins de lui parce qu’il est vivant et qu’il habiterait en eux. Mais comment peut-il demeurer en eux s’il n’est pas Esprit ? On peut lire cela pour prouver que je n’invente rien. «Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous » (Jn.14/18-20). Ô quel mystère ! Quelle profondeur ! L’homme animal peut-il saisir cela ? Non, a martelé l’Ecriture (1Cor.2/14). Seuls les illuminés du Royaume de lumière, les initiés du bois sacré de Dieu peuvent cerner le mystère de la fusion pour comprendre que Jésus-Christ est présent en nous, sous la forme du Saint-Esprit. Il a dit : «Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus; mais vous, vous me verrez, car je vis, et vous vivrez aussi ». En vérité, nous le voyons parce qu’il demeure en nous. C’est pour cette raison que Paul déclare ceci : «Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas
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l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Rom.8/9). On remarque que l’apôtre ne fait aucune distinction entre l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ puisqu’il s’agit de la même chose. Christ est donc présent sous la forme spirituelle dans son peuple et est au centre de toutes les opérations dans l’église. C’est lui qui communique les dons de l’Esprit et qui marche au travers des âges de l’Eglise (Ap.2/1). Il est écrit à ce propos: «Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi il est dit: Etant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes » (Eph.4/7-8). Ainsi donc, tous les dons que manifestent les croyants dans l’Eglise sont manifestés par Christ, lui-même étant l’Esprit éternel de Dieu. Etant Esprit, donc omniprésent, toutes les fois que son nom est invoqué par son peuple, il agit conformément à sa promesse : «Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jn.14/13). C’est pour cette raison qu’il est écrit : «Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt.18/20). Comment est-il présent ? Est-ce sous la forme physique ? Non bien évidement, il est présent en Esprit. Jésus-Christ est donc le Saint-Esprit qui existe de toute éternité. Mais un moment vint où il se dépouilla de sa tunique royale et se rendit homme pour sauver son peuple par le sacrifice du rachat. C’est pourquoi, l’apôtre Jean dit qu’il est venu en chair. « Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (1Jn.4/2). Si d’après ce que nous venons de lire, Jésus-Christ est venu en chair dans le monde, c’est la preuve qu’il est Esprit. Et nous savons tous que Dieu est Esprit (Jn.4/24). Il s’est fait homme et est venu habiter avec son peuple comme il l’avait promis par la bouche du prophète Zacharie: «Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion! Car voici, je viens, et j’habiterai au milieu de toi, Dit l’Eternel » (Zac.2/10).
Jésus-Christ est donc l’unique Dieu dans toute la cosmogonie. Lorsque la Bible parle du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il s’agit d’une seule et même personne qui porte aussi un seul nom: JESUS-CHRIST. Ce nom est le plus glorieux et le plus élevé de tout l’univers. «Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur… » (Phil.2/10-11).
C’est pourquoi, les apôtres, en baptisant dans le nom de Jésus-Christ n’étaient pas en déphasage avec l’Ecriture. Ils avaient la révélation que les titres de Père, Fils et Saint-Esprit appartenaient à la seule personne de JésusChrist conformément à Es.9/5. C’est dans le nom de Jésus-Christ que toute opération en rapport avec la foi chrétienne doit être exécutée. «Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus,
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en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (Col.3/17). Il est de même écrit : « Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Act.4/12).
C’est dans le nom de Jésus-Christ que se trouvent la vie, le Salut, la guérison, la délivrance, la rédemption et le pardon des péchés. A ce propos, écoutons l’apôtre Pierre: «…Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de JESUS-CHRIST, pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Act.2/38).
C’est en invoquant le nom de l’Eternel qu’on est sauvé selon ce texte extrait du livre de Joël : «Alors quiconque invoquera le nom de l’Eternel sera sauvé… » (Joël 2/32).
Mais dans le nouveau testament, en lieu et place de l’Eternel, il est dit Seigneur: «Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Act.2/21 ; Rom.10/13). Car, le Dieu des esprits des prophètes, celui de qui les prophètes détenaient leurs visions est descendu ici-bas dans un voile humain et est appelé Seigneur. C’est pour cette raison que dans le nouveau testament, la même prophétie consignée dans Joël 2/32 qui dit «Alors quiconque invoquera LE NOM DE L’ETERNEL sera sauvé… », une fois reprise dans le nouveau testament, dit: «Alors quiconque invoquera LE NOM DU SEIGNEUR sera sauvé » (Act.2/21 ; Rom.10/13). Inutile de rappeler que le Seigneur s’appelle Jésus-Christ (Act.9/5 ; 22/8 ; 26/15). En effet, lorsqu’il manifestait encore le ministère du Fils de l’homme sur la terre, s’il était un simple prophète et non Dieu, il dirait comme les autres: «Ainsi dit l’Eternel» sachant qu’il ne parlait pas de sa propre part, mais de la part de Dieu. Mais puisqu’il est le Dieu Tout-Puissant, le verbe, le principe de la création et qu’il est sorti de l’éternité pour être manifesté en chair, et que toutes les prophéties annoncées par les prophètes de l’ancien et du nouveau testament venaient de lui, voici de quelle manière il s’exprimait: «en vérité en vérité, moi je vous le dis». Il ne disait pas: «Ainsi dit l’Eternel» parce qu’il est lui-même l’Eternel. En dehors de Dieu, personne ne peut afficher une telle sérénité et oser parler d’une manière aussi catégorique. En un mot, le baptême opéré dans les titres de Père, Fils et Saint-Esprit sont anti-bibliques. Les apôtres, en baptisant au nom de Jésus-Christ étaient donc en parfaite harmonie avec l’ordre de leur Maître.
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Le culte rendu aux morts / La fête de toussaint Instituée par le pape Boniface IV le 13 mai 610 sous le nom de SainteMarie-et-des-martyrs, la Toussaint était une fête célébrée tous les 13 mai en dédicace aux morts. Plus tard, aux alentours du VIIIe siècle, lors de la dédicace d’une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome, la célébration de la Toussaint passa du 13 mai au 1er novembre sous l’ordre du Pape Grégoire III. Depuis lors, les fidèles catholiques avec à leurs têtes les clergés et plusieurs organisations religieuses accompagnés d’un grand nombre de païens se rendent tous les 1er novembre dans les cimetières pour y déposer des bouquets de fleurs sur les tombes des morts. Rappelons que cette ambiance sépulcrale ne se fait pas sans quelques manœuvres incantatoires appelées à tort prières au cours desquelles les prêtres invoquent et évoquent le nom des défunts «saints». Je souligne qu’à cette fête macabre et inique s’ajoute les messes de requiem (un autre culte abominable rendu aux morts). Ma question est celle-ci: la Toussaint était-elle connue du Seigneur et de ses apôtres? A-t-il une seule fois recommandé cela avant ou après sa mort et sa résurrection? Il n’y a qu’une seule réponse à cette question, c’est NON. Dieu n’est pas un Dieu des morts mais celui des vivants (Mt.22/32 ; Mc.12/27 ; Luc 20/38). Le Seigneur n’a-t-il pas dit de laisser les morts ensevelir leurs morts? (Mt.8/22). Que font donc les prêtres, les archevêques, les monseigneurs, les curés et les Papes au bord des sépulcres, dans les morgues et les funérailles? Agissant ainsi, sont-ils en phase avec la doctrine apostolique? En embaumant les morts, en ornant les sépulcres et en procédant à des séances de purgatoires, ces «féticheurs choco» vêtus de costumes et de soutanes piétinent l’Evangile de Christ et tuent les âmes par des actes déviationnistes et profanatoires. Ces choses n’existent pas dans la saine doctrine du Seigneur. C’est pourquoi, les femmes qui s’étaient rendues au tombeau de Jésus avec des parfums et des aromates dans le but d’embaumer son corps en ont eu pour leur compte. Le mécontentement des anges qui se tenaient là est sans appel: «…Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? » (Luc 24/5). En un mot, le culte rendu aux morts est une déviation coupable qui ne découle aucunement des commandements du Seigneur. Ces pratiques lucifériennes proviennent d’un seul lieu, la basilique Saint-Pierre de Rome, la demeure de Satan. Oui c’est aussi au sein de ce laboratoire de malheur qu’a été inventée la fameuse doctrine appelée messe de requiem.
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Messe de requiem
D’entrée de jeu, il m’importe fort de vous rappeler ici que le christianisme, dans son aspect vivant, voire même ésotérique, n’a pas besoin des mots académiques et des expressions techniques pour atteindre ses objectifs.
« Messe de requiem », cette expression latine savamment conçue et née des laboratoires Nicéens est totalement ignorée des apôtres de Jésus.
A défaut de la révélation divine, les prêtres catholiques, cette bande de pharisiens modernes, s’accrochent à la magie des mots et au vocabulaire moderne afin de plonger le peuple dans un océan de séduction. L’usage des mots techniques et d’un vocabulaire sophistiqué est une autre stratégie de haut niveau que l’ennemi utilise à présent pour atteindre les consciences non éveillées. Après la saga édénique, nous voyons à nouveau le diable apparaître de façon plus subtile sur la scène religieuse avec l’usage d’un vocabulaire plus attrayant que jamais. Le plus grand séducteur de tous les temps vient d’entrer sur l’air de jeu (le roi Pelé), pour achever ce qu’il avait commencé au jardin d’Eden. Mais celui-ci a changé de stratégie, il vient de manière furtive et sournoise avec l’emploi d’un vocabulaire de haut niveau de la langue de Molière. Cette stratégie ultra sophistiquée paraît en ces temps de la fin comme la toute dernière de Satan pour parvenir à son but. Les mots comme : eucharistie, toussaint, purgatoire, trinité, immaculée conception, assomption, messe de requiem, liturgie, catéchisme, catéchuménat, enfant de cœur, confession auriculaire, chapelet etc. ne sont point bibliques; ce sont là des monstruosités mosaïques. Il n’y a aucune trace de ces mots lugubres et ténébreux dans les Saintes Ecritures. Ce sont là des mots frelatés provenant de la poubelle satanique. C’est la nouvelle création du créateur des fausses doctrines, Satan, le diable, le fondateur mystique du catholicisme romain.
« Messe de requiem », d’où vient cette autre expression blasphématoire ? Que les cieux profonds écoutent et que la terre habitée entende et sache qu’il n’existe nulle part au monde une prière liturgique ou un rituel sacré soit-il, capable de procurer la vie éternelle dans l’au-delà à l’âme d’une personne déjà décédée en dehors de Jésus-Christ. C’est en vain que les prêtres prient sur les cadavres et intercèdent en faveur des morts. La Bible, notre référence suprême, l’absolue du peuple de Dieu, déclare que c’est de notre vivant que nous avons intérêt à nous réconcilier avec Dieu, car après la mort, il sera déjà trop tard (2Cor.5/19-20 ; Ec.12/1-9). Paul déclare à cet effet: «…Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le
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jugement… » (Héb.9/27). Ainsi, la grâce souveraine de Dieu est pour ce temps-ci et non après la mort. Le Salut dont parle les Saintes Ecritures n’est possible qu’aujourd’hui, à la seule condition de croire en Jésus-Christ, le Fils de Dieu. En dehors de cette unique vérité biblique, toutes sortes de prières, d’intercession ou de grimasses auxquelles se livrent les prêtres (comme des singes), ne sont qu’une manœuvre comique d’une comédie comédienne. Remarquez qu’il est écrit: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé… » (Mc.16/16). Il n’est pas dit: celui qui mourra et qui aura des obsèques dignes d’une messe de requiem sera sauvé. Ainsi, pour être sauvé, l’individu doit forcément croire, ceci est la condition suprême. En revanche, si celui-ci, de son vivant, a refusé de croire, il a déjà rejeté la grâce de Dieu qui mène au Salut. Il signe ainsi son arrêt de mort, sa propre condamnation. Il ne peut donc plus hériter le ciel. Je suis heureux de ce que la corruption n’existe pas au ciel auprès de Dieu. Il n’y aura donc personne pour corrompre le tribunal divin qui fonctionne d’après les règles de la justice et de la sainteté de Dieu. Pour ceux qui sont morts en dehors de Christ, il n’y aura donc pas de grâce supplémentaire ou particulière pour eux. Il n’existe aucun humain sur toute la surface de la terre qui ait reçu de Dieu le mandat de faire entrer par une intersession quelconque, des pécheurs dans le royaume des cieux. Prophète, apôtre, pasteur, évangéliste, docteur etc. aucun de ces différents ministères qualifiés n’a le pouvoir de communiquer le Salut à une âme qui, de son vivant, a renié le Christ, le don gratuit de Dieu (Jn.4/10). Je vous le dis en vérité en vérité, c’est en vain que les prêtres prétendent détenir ce pouvoir. C’est par ruse qu’ils agissent ainsi, rien que pour de l’argent, car ils savent au fond d’eux-mêmes qu’ils n’ont pas ce pouvoir. C’est en vain que certaines personnes ignorantes sollicitent leur concours en cas de décès d’un membre de leur famille. La messe de requiem fait partie des nouvelles doctrines de la papauté, qui consacrent l’escroquerie et la corruption dans la maison de Dieu et au nom de Dieu. [Voir la brochure intitulée LA BABYLONE RELIGIEUSE, UNE POUDRIERE DE FAUSSES DOCTRINES pour plus de détails sur ce dossier - NDLR]
J’insiste, je persiste et je signe que c’est en vain que les prêtres intercèdent en faveur des morts. La réconciliation avec Dieu dans le sang de Jésus-Christ se passe sur la terre (2Cor.5/18). De même, le pardon et la miséricorde de Dieu se manifestent ici-bas et non dans l’au-delà. Ainsi, quiconque, de son vivant ne s’est pas réconcilié avec Dieu et qui meurt dans ses péchés, n’obtiendra jamais de pardon. Même quand un prêtre catholique extrêmement zélé offrirait sa propre peau à Dieu, le défunt pécheur ne sera jamais réconcilié avec Dieu. C’est maintenant le temps de la grâce de Dieu; c’est aujourd’hui le jour
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favorable. C’est pourquoi il est écrit: «…Aujourd’hui si vous entendez sa voix n’endurcissez pas vos cœurs…» (Héb.3/7-8). L’Evangile est prêché aux vivants et non aux morts, et c’est à eux qu’il est donné de se repentir de leurs péchés et de croire afin d’être sauvés: «Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc.16/16). Personne d’entre nous ne peut prêcher l’Evangile à un mort puisque ce dernier est inconscient. Au moment de sa vie terrestre où l’individu disposait encore de toutes ses facultés physiques, morales et mentales, s’il n’a pas pu saisir l’ultime occasion qui lui avait été offerte et meurt dans ses péchés, son âme ne pourra bénéficier d’aucune grâce de Dieu; car le Très-Haut est fidèle à sa tradition. Et la seule chose qui reste, c’est le jugement. L’apôtre Paul, pour confirmer cette thèse déclare ceci: « Et comme il réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le jugement (Héb.9/27). Il est donc indispensable de savoir que le refus de la Parole révélée de Dieu entraine inéluctablement la colère, le jugement et la condamnation. Mais seule la foi en la Parole de Christ justifie l’impie et lui procure le Salut, la vie éternelle. Ainsi est-il écrit dans la Parole de Dieu: «Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle… (pas aura la vie éternelle)» (Jn.3/35-36).
«…En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie (de la condamnation à la liberté)» (Jn.5/24).
«Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés» (Act.10/43). Il est donc impérieux de savoir qu’après la mort, il n’existe aucun miracle dans tout l’univers capable de vous épargner de la condamnation de Dieu. Seul le miracle de la foi au Fils de Dieu vous confère l’immortalité et vous revêt d’une plus grande sécurité jamais égalée, celle de Dieu. «Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rom.8/1). Remarquez bien cette expression: « il n’y a donc maintenant… » (il n’y a donc plus). Cela voudrait dire qu’il y avait au auparavant condamnation. Mais maintenant, nous sommes épargnés à cause de notre foi en Jésus-Christ, lequel a pris sur lui tout le poids de notre condamnation. Il est écrit à ce propos: «…Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Es.53/5).
Par conséquent, l’esprit qui a institué cette doctrine inique appelée messe de requiem est pour ainsi dire un véritable esprit de mensonge, d’escroquerie et
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de corruption. Puisque par cette pratique luciférienne, les prêtres soutirent de fortes sommes d’argent aux pauvres endeuillés en échange de la vie éternelle qu’ils prétendent procurer au défunt par leurs intercessions.
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Le credo je vous salue Marie
On ne finirait pas de parler des abominations de l’église catholique romaine que la fin du monde nous trouverait. En effet, il a fallu la salutation de l’ange Gabriel lorsqu’il avait été envoyé par Dieu pour annoncer la bonne nouvelle de la naissance du sauveur Jésus à Marie pour que les catholiques en fassent une prière; pire, un credo qu’ils se doivent de répéter à chaque occasion. Il se présente comme suit: «Je VOUS salue Marie PLEINE DE GRACE, le Seigneur est avec VOUS. VOUS êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus le fruit de VOS entrailles est bénie etc.».
Pour une meilleure analyse, il nous faut ressortir le texte original consigné dans l’évangile selon saint Luc: «L’ange entra chez elle, et dit: Je TE salue, TOI à qui UNE GRACE A ETE FAITE; le Seigneur est avec toi » (Luc 1/28).
La différence est nette entre le credo mis sur pied par le système papal récité par les catholiques et la salutation de l’archange Gabriel. On remarque en premier lieu que dans le credo catholique, Marie est vouvoyée alors que dans le texte original, elle est tutoyée. Ainsi, l’intention inavouée du Vatican de mettre la femme au même niveau que l’homme et Marie au dessus de Dieu se constate systématiquement. En effet, comment peut-on tutoyer Dieu, le créateur et vouvoyer Marie, la créature? Si les catholiques récitent la prière « notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne…», tutoyant ainsi Dieu, pour quelle raison vouvoient-ils Marie? C’est encore là un blasphème de trop. En réalité, aucun ange n’a une seule fois vouvoyé un homme, à plus forte raison une femme. Un ange, de la carrure de Gabriel, quittant la face du Tout-Puissant et auréolé de la gloire de Dieu ne peut pas descendre sur la terre et accorder une telle dignité à un homme, encore moins à une femme en la vouvoyant. Jamais dans l’Ecriture, un seul ange ne l’a fait. Aussi faut-il retenir que le vouvoiement ne vient pas de Dieu, mais il relève de la civilisation occidentale. Le vocabulaire divin n’admet pas le vouvoiement. Il n’existe aucune trace de ce genre dans la Parole écrite et révélée de Dieu. Dans la civilisation des hommes, le vouvoiement est accordé à une personne inconnue ou qui nous est moins intime et à qui on accorde une estime particulière. Or, l’Eglise du Seigneur est la sainte famille de Dieu. Par conséquent, le vouvoiement n’a aucun droit de cité. Il ne doit pas exister de vouvoiement entre un père et son fils et vis versa, entre Dieu et ses enfants, encore moins entre les enfants eux-mêmes. L’ange, s’étant présenté devant Marie dit: « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ». Il ne l’a pas vouvoyée. C’est de cette même manière que l’ange du Seigneur parla à
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Gédéon. «L’ange de l’Eternel lui apparut, et lui dit: L’Eternel est avec toi, vaillant héros!» (Jg.6/12). Avec Manoach, père de Samson, le vouvoiement a été écarté au profit du tutoiement. Lisons cela: «L’ange de l’Eternel répondit à Manoach: Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets; mais si tu veux faire un holocauste, tu l’offriras à l’Eternel. Manoach ne savait point que ce fût un ange de l’Eternel» (Jg.13/16). Notons que Manoach non plus ne l’a pas vouvoyé. «Et Manoach dit à l’ange de l’Eternel: Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s’accomplira?» (Jg.13/17). Je souligne que l’ange était apparu en premier à la mère de Samson, femme de Manoach et l’avait également tutoyée: «Un ange de l’Eternel apparut à la femme, et lui dit: Voici, tu es stérile, et tu n’as point d’enfants; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils» (Jg.13/3). Les passages de l’Ecriture sont multiples à ce sujet mais je préfère passer à autre chose.
Le vouvoiement n’est malheureusement pas le seul blasphème que l’on constate dans ce credo, car en plus de cela, il y a le terme «pleine de grâce». Or, dans la version originelle, l’ange Gabriel a été clair, en ce sens qu’il n’a parlé que d’une seule part de grâce faite par Dieu à Marie. Lisons encore Luc 1/28 pour s’en convaincre: «L’ange entra chez elle, et dit: je te salue, toi à qui une grâce a été faite (pas pleine de grâce); le Seigneur est avec toi ». En effet, comment Marie peut-elle être pleine de grâce, sachant qu’aucun être humain ne peut l’être? Car, seul Dieu est plein de grâce comme le stipule si bien ce passage: «Et la parole (Dieu) a été faite chair, (…) PLEINE DE GRACE et de vérité…» (Jn.1/14). Si Marie était pleine de grâce, toute l’humanité et l’Eglise du Dieu vivant dépendraient d’elle, car elle deviendrait dans ce cas le distributeur par excellence de tous les dons. Or, l’Ecriture reste formelle et nous dit que c’est de Christ que viennent la grâce et les dons. «Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ (pas du don de Marie)» (Eph.4/7). Ailleurs, il est écrit: «C’est pourquoi il est dit: Etant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes» (Eph.4/8).
Je m’arrête là pour ce qui est du credo « je vous salue Marie ». Toutefois, je tiens à préciser que ce credo contient encore beaucoup d’autres blasphèmes que je ne souhaite pas traiter au cours de cette prédication. [Pour plus de détails, voir la brochure intitulée ‘‘LA MARIOLOGIE’’ NDLR].
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L’eucharistie – mensonge ou vérité ? L’église catholique romaine, en plus d’être un camp de concentration spirituel où les âmes sont quotidiennement torturées, est aussi une académie d’invention de mots et d’expressions techniques. En effet, les termes tels que: eucharistie, saint sacrément, liturgie, catéchèse, catéchuménat, catéchumène, homelie, messe de requiem, enfant de cœur etc. ne se trouvent pas dans la Bible. Je tiens aussi à préciser que la Bible n’a attribué aucun nom au rite institué par Jésus la nuit de sa mort, lequel consiste à manger le pain fractionné, symbole de son corps déchiré et à boire le vin, symbole de son sang versé à la croix pour les pauvres pécheurs. Aucun passage de l’Ecriture ne parle d’eucharistie, de sainte cène, encore moins de repas pascal. Toutefois, Paul l’a nommé comme étant la communion au pain et au sang de Christ. C’est ce qui ressort dans ce passage: «La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ? » (1Cor.10/16). Ailleurs, il nous parle simplement de repas du Seigneur (1Cor.11/20).
Cependant, la tradition occidentale ayant été introduite de nos jours dans le christianisme, a remplacé la communion au pain et au sang de Christ par le terme eucharistie. Et ce tour magique fut opéré par le pape, le seigneur de Rome. Pourtant, le Saint-Esprit interdit formellement à tout homme d’ajouter ou de retrancher quoique ce soit à la Parole de Dieu (Ap.22/18). C’est pourquoi, toute communauté religieuse qui serait en déphasage avec la doctrine des apôtres est nettement placée sous la malédiction de Dieu (Gal.1/6-8). [Pour plus de détail sur ce thème, voir ‘‘LA BABYLONE RELIGIEUSE, UNE POUDRIERE DE FAUSSES DOCTRINES’’ NDLR]
Comme je viens de le signifier, le terme eucharistie est employé par l’église romaine pour désigner le rite qui s’est produit avant la mort de Jésus dans la nuit de la célébration de la pâque juive. Au fait, le problème ne se situe pas seulement qu’au mot eucharistie, mais aussi au niveau de la pratique même de ce rituel. En réalité, la consommation du pain et du vin est la célébration de la pâque chrétienne conformément aux ordonnances du Seigneur. Et si nous nous en tenons au modèle apostolique institué par Jésus, l’église catholique et ses filles ne respectent en rien la formule originelle. En effet, triste est de constater qu’en lieu et place du pain, les catholiques distribuent des petits biscuits qu’ils appellent eucharistie. Or, jamais une seule fois Jésus n’a utilisé des biscuits; les apôtres n’ont plus. Aucun d’entre eux n’a une seule fois
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substitué le pain aux biscuits comme le font aujourd’hui les prêtres catholiques. Remarquez bien ce qui suit maintenant: «…Celui qui mange avec moi le pain (et non le biscuit) a levé son talon contre moi » (Jn.13/18). Il s’agit ici d’un vrai pain fait de la vraie farine (1Cor.11/23-27 ; Mt.26/28). C’est du pain obtenu avec de la farine de blé sans levure (1Cor.5/6-8). C’est pourquoi, en distribuant des biscuits en lieu et place du pain pur, l’église catholique romaine s’est dangereusement éloignée du fondement des apôtres. Qu’elle revienne sur les traces de la doctrine apostolique de peur d’être frappée de malédiction (Gal.1/6-9). Nous devons tous demeurer dans les sillons tracés par nos pères dans la foi, c'est-à-dire les apôtres, sans déplacer aucune borne du fondement qu’ils ont posé. C’est là l’ordre que nous donne Salomon, le sage: «Ne déplace pas la borne ancienne, Que tes pères ont posée» (Prv.22/28).
A l’instar de leur mère catholique, les autres organisations religieuses (les églises dénominationnelles au dos courbé) ne respectent pas les prescriptions du Seigneur. En effet, en lieu et place du pain pur, du pain sans levain, elles utilisent plusieurs morceaux de pain confectionnés avec de la levure. Or, la farine de blé ne doit pas être mélangée avec de la levure, puisqu’il s’agit de la fête des pains sans levain. «Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque? » (Mc.14/12). Voyez-vous ! Le pain qu’on fractionne ce jour-là, c’est Christ, du moins une représentation matérielle de son corps. C’est pour cette raison qu’il dit lui-même ceci: «Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde » (Jn.6/51). Or, que veut-il dire par là ? En réalité, le pain c’est la Parole; et le peuple de Dieu doit se nourrir de la pure Parole de Dieu, la Parole sans levain, sans mensonge. Le levain, ou pour le dire autrement, la levure est le mensonge, le faux évangile qui provient des conciles et des instituts de théologie. C’est pourquoi le Seigneur disait : «Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens» (Mt.16/6). Ses disciples, ne sachant pas qu’il leur parlait de l’enseignement des pharisiens raisonnèrent en eux-mêmes. Mais Jésus, sachant cela, reprit la Parole et dit: «Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet de pains que je vous ai parlé? Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens» (Mt.16/11). C’est ’’alors qu’ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il avait dit de se garder, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens’’ (Mt.16/12). Voyez-vous ! Lorsque le pain, symbole du corps de Christ est mélangé avec la levure, il ne s’agit plus de la pure Parole, mais d’un
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syncrétisme coupable qui, au lieu de procurer la vie et du tonus spirituel à celui qui en mange, lui donne au contraire la mort spirituelle.
Par ailleurs, en plus de la mauvaise qualité au plan spirituel de la matière qu’utilisent l’église catholique et ses filles, il y a lieu de relever la gravissime erreur constatée dans le partage du pain. En effet, on constate que lors de la prise du pain dans ces églises, plusieurs petits biscuits déjà manufacturés sont distribués aux fidèles. Or, conformément à la doctrine du Seigneur, il s’agit d’un seul pain fractionné pour tout le peuple. Car, le corps de Christ est unique et c’est ce seul corps qui est fractionné pour tout son peuple. Le jour où Jésus instituait ce rituel sacré, il prit un seul pain, symbole de son corps. Lisons: «Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain (pas des pains); et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Prenez, ceci est mon corps» (Mc.14/22). Ailleurs, il est écrit: «Pendant qu’il était à table avec eux, il prit le pain (pas les pains); et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna » (Luc 24/30).
C’est aussi le cas de la coupe de vin, représentant le sang de Jésus. Contrairement à la doctrine du Seigneur, on constate que la ville rebelle (l’église de Rome) et ses filles distribuent à leurs fidèles des récipients semblables aux petits verres de ‘‘koutoukou’’ dans lesquels ils déversent de la boisson rouge. Pourtant, le sang du Christ imagé par le vin, lequel est le sang de la nouvelle alliance est contenu dans une seule coupe. L’Ecriture est formelle là-dessus: «Il prit ensuite une coupe (pas plusieurs coupes); et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs» (Mc.14/23/24).
Par ailleurs, je ne souhaite pas entrer dans la polémique du contenu de la coupe. C’est un débat qui n’a aucune raison d’être. Si certaines églises soutiennent qu’il ne s’agit pas du vin ou de la boisson alcoolisée, en ce qui nous concerne, la Bible a déjà tranché et nous savons qu’il s’agit bel et bien du vin. La preuve qui sort de la bouche sanctifiée du Seigneur Jésus est sans appel: «Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où j’en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père» (Mt.26/29 ; Mc.14/25 ; Luc 22/18). Jésus prononça ces paroles, juste après avoir remis à ses disciples la coupe de vin qu’il désigna comme suit: «Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés» (Mt.26/28). Et qui aurait la stupide audace de nier que le fruit de la vigne n’est rien d’autre que du vin alcoolisé?
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Ainsi donc, concernant la prise du repas du Seigneur, il s’agit d’un seul pain sans levain et d’une seule coupe de vin alcoolisé que tous les croyants doivent boire. C’est ce que nous fait savoir l’apôtre Paul en ces termes: «La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain » (1Cor.10/16-17).
Ho ! Je sais que les gens se plaisent à dire que le monde a évolué et qu’à cause du grand nombre de fidèles et des nombreuses maladies qui minent le monde, il serait préférable de ne pas utiliser une seule coupe pour tout le monde afin d’éviter d’être contaminé par les maladies qu’auraient les uns ou les autres. Les hommes se font plus sages que Dieu qui a institué cette doctrine. Au temps de Jésus, les maladies existaient déjà. Il existait également plusieurs coupes, mais le Seigneur n’utilisa qu’une seule, faute de quoi le mot communion perdrait tout son sens. Lorsque le Seigneur institue une doctrine ou intime un ordre, son peuple doit hermétiquement se conformer à ses ordonnances, et cela, dans les moindres détails. Lors de la célébration de la pâque, les enfants d’Israël se conformaient pieusement à tous les contours de la doctrine tel que le relate les Saintes Ecritures: «Moïse parla aux enfants d’Israël, afin qu’ils célébrassent la Pâque. (…) Les enfants d’Israël se conformèrent à tous les ordres que l’Eternel avait donnés à Moïse» (Nbr.9/45). De même, nous, en tant que disciples du Seigneur Jésus-Christ, nous devons exclusivement obéir à toutes ses recommandations. Nous devons suivre le même modèle que celui qu’il a institué et ordonné aux apôtres par cette déclaration: «…faites ceci en mémoire de moi…» (Luc 22/19 ; 1Cor.11/24-25).
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A quel moment prendre le repas du Seigneur ? Aujourd’hui, dans les poubelles religieuses appelées abusivement églises, on constate que le sacré repas du Seigneur se prend tous les dimanches matin. Chose qui, bien entendu, est en totale contradiction avec la doctrine apostolique. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’en tant que serviteurs du Seigneur Jésus-Christ, tous les actes relatifs à la foi chrétienne que nous posons doivent se faire d’après le miroir du fondement des apôtres consigné dans la Bible. Or, lorsque nous considérons avec attention les Ecritures, le moment de rompre le pain est toujours intervenu la nuit, pas en pleine journée. Le jour où le Seigneur Jésus-Christ instituait cela, c’était en pleine nuit et c’est au milieu de cette même nuit qu’il fut saisi pour être mis à mort. L’apôtre Paul nous en parle explicitement dans ce passage: «Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez» (1Cor.11/2325).
Il n’existe aucun passage de la Bible où le pain ait été rompu en plein jour. C’est toujours au milieu de la nuit et cela se constate aisément dans la manière de faire des apôtres. En effet, un jour, alors que les disciples étaient réunis pour partager le pain, Paul qui était l’orateur du jour, prolongea expressément sa prédication jusqu’au milieu de la nuit afin de ne point transgresser l’ordonnance du Seigneur. A cet égard, voici ce que témoigne l’Ecriture: «Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu’à minuit. Il y avait beaucoup de lampes dans la chambre haute où nous étions assemblés. (…) Quand il fut remonté, il rompit le pain et mangea, et il parla longtemps encore jusqu’au jour... » (Act.20/7-1112). Voyez-vous, Paul attendit minuit avant de rompre le pain sacré.
En outre, lorsque nous revenons dans l’ombre de la célébration de la pâque, c’est à dire dans l’ancien testament, il n’était pas question de la célébrer en plein jour. En effet, l’animal qui devait servir de nourriture se consommait la nuit, conformément à l’ordre de l’Eternel: « Observe le mois des épis, et célèbre la Pâque en l’honneur de l’Eternel, ton Dieu; car c’est dans le mois des épis que l’Eternel, ton Dieu, t’a fait sortir d’Egypte, pendant la nuit ». (Deut.16/1). Ailleurs, il est dit ‘‘entre les deux soirs’’, c'est-à-dire au milieu de la
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nuit. Nous trouvons cela dans Lév.23/5: «Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Eternel ».
En outre, voici ce qui est écrit : « Mais c’est dans le lieu que choisira l’Eternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom, que tu sacrifieras la Pâque, le soir, au coucher du soleil, à l’époque de ta sortie d’Egypte » (Deut.16/6). Voyez-vous, jamais une seule fois la pâque n’a été célébrée en pleine journée. Pourquoi donc les églises dites évangéliques et leur mère catholique prennent-elles le repas du Seigneur tous les dimanches matin ? Pourquoi n’attendent-elles pas au milieu de la nuit, soit au cours d’une veillée comme l’ont fait les apôtres ? Agissant de la sorte, elles prouvent qu’elles ignorent le sens véritable de la pâque. Car en réalité, la pâque, c’est le Seigneur Jésus-Christ lui-même. «…Car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1Cor.5/7). En effet, le pain que nous mangeons, c’est son corps et le vin que nous buvons, c’est son sang. Souvenez-vous qu’en Egypte, lorsque le peuple de Dieu devait obtenir sa liberté et sortir du pays, le Seigneur, au travers de Moïse et Aaron avait demandé à chaque famille d’immoler pendant la nuit un agneau mâle sans défaut (Ex.12/1-7). Ensuite, cet agneau devait être mangé la même nuit: «Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères » (Ex.12/8). Je précise qu’avant cela, le sang de la victime était appliqué sur chaque maison de sorte à éviter la colère et le jugement de Dieu lorsqu’il passerait. Tous ceux qui n’auront pas appliqué le sang de l’agneau sur leur maison, c'est-à-dire les égyptiens, ont été frappés de malédiction tel qu’annoncé par l’Eternel lui-même: « Cette nuitlà, je passerai dans le pays d’Egypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Egypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Egypte. Je suis l’Eternel. Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte » (Ex.12/12-13).
Il ressort de tout ce qui vient d’être dit, une seule explication valable. L’agneau que les hébreux avait immolé en Egypte était l’ombre d’une réalité à venir, c'est-à-dire Christ, le véritable agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jn.1/29). Le sang qui était appliqué sur les maisons des enfants d’Israël et qui les épargnait de la colère de Dieu était le sang de Jésus qui, une fois appliqué sur le croyant, l’épargne du jugement et de la condamnation. Comme aux jours de Moïse en Egypte, où les enfants d’Israël obtinrent leur liberté à la suite d’un sacrifice, la liberté des chrétiens avait été obtenue la même nuit où Jésus avait été saisi pour être sacrifié. Ce jour-là, c’était notre sortie d’Egypte.
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Ainsi donc, le pain fractionné, symbole du corps de Christ et la coupe de vin alcoolisé, symbole du sang de Christ se prennent la nuit et non en pleine journée. L’église catholique et ses filles sont donc dans le faux. Elles doivent obligatoirement revenir au fondement ancestral, à la doctrine originelle enseignée par les apôtres. Aussi longtemps qu’elles s’en tiendront éloignées, elles demeureront sous le poids de la malédiction (Gal.1/6-9).
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Les pharisiens d’aujourd’hui
Ils sont nombreux les serviteurs de Dieu de ce siècle à se coudre des mentaux plus volumineux qu’eux-mêmes. C’est quasiment devenu un phénomène de mode aujourd’hui. Les guides religieux, les leaders paroissiaux de notre époque se livrent à une véritable comédie religieuse en s’attribuant des noms fantaisistes et profanatoires, rien que pour obtenir la vaine gloire des hommes. On constate de nos jours que les soi-disant hommes de Dieu, au lieu de s’affectionner aux choses spirituelles en veillant sur le troupeau de Dieu, sont plutôt enclins à la recherche des titres honorifiques dans le seul but d’être exaltés et adulés par les hommes. La démangeaison de recevoir les honneurs et d’occuper les premiers sièges dans les festins est pour eux le seul motif de l’apostolat et la finalité du mandat divin. Dans leur quête effrénée de titres et de gloire, ils se sont écartés de la vérité biblique et du fondement des apôtres si bien qu’aujourd’hui, on trouve dans le christianisme des mots comme bishops, archi-bishop etc. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire et un peu partout dans les pays francophones, être appelé bishop, c’est être compté du nombre de ceux qui ont atteint une probité de haut rang. Pourtant, ce mot farfelu ne figure dans aucun texte de la Bible, l’absolue du peuple de Dieu. Il n’existe pas de ministère de bishop ou d’archi-bishop. A ce propos, voici ce que dit le Saint-Esprit: «Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » (Eph.4/11-12). D’entre les cinq ministères qui viennent d’être cités, il n’existe aucune trace du mot bishop, d’archi-bishop, de surintendant général, d’archevêque, de monseigneur, de président des églises ou de président des fédérations des églises évangéliques. C’est de l’œcuménisme. Au risque de me répéter, sachez qu’il n’existe pas de ministère appelé président des églises. Etre président des églises, c’est être le chef de l’église. Or ce titre appartient à Christ qui est le fondateur de l’Eglise universelle. Aussi, si quelqu’un devait être appelé archevêque, c’est bien le Seigneur Jésus-Christ. En effet, le mot archevêque signifie premier évêque, donc le chef des évêques. Par conséquent, quiconque se fait appelé archevêque est un usurpateur de titre, car tous les évêques, c'est-à-dire les surveillants du troupeau de Dieu sont sous l’autorité inconditionnelle de Christ. Personne n’a le droit d’être appelé archevêque car nous sommes tous des ouvriers dans le champ missionnaire du Seigneur et non des archevêques. Le seul archevêque, c’est Jésus-Christ que la Bible présente comme le chef suprême de l’Eglise (Eph.5/23).
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Les coutumes anti-bibliques instituées dans l’Eglise
Concernant les totems instaurés arbitrairement dans la doctrine du Seigneur par les guides religieux à travers les conciles et les instituts de théologie, il y a une église qui en est championne. Il s’agit bien de l’église du christianisme céleste. Cette dénomination fondée par un nommé Samuel Bilewu Josep Oshoffa le 29 septembre 1947 à Porto-Novo (Bénin), a institué dans le christianisme une doctrine étrange, laquelle oblige les fidèles de cette congrégation à marcher sans chaussure. [Voir ‘‘UNE CRISE PROFONDE DANS UNE CHRETIENTE MORIBONDE ET SANS REPERE’’ pour plus de détails NDLR]. D’après lui, le fait que Dieu ait demandé à Moïse de se déchausser en Ex.3/5 est la preuve que tout chrétien devait en faire autant. Ainsi, les ‘‘chrétiens célestes’’, lorsqu’ils mettent leur soutane blanche, sont interdits de chaussures, car pour eux, la soutane est sainte. C’est une fausse conception des choses spirituelles. En effet, la soutane comme n’importe quel autre objet fait de main d’homme ne peut pas être sainte. Pour qu’une chose soit sainte, il lui faut nécessairement être visitée par le Saint-Esprit, voire être habitée par l’Esprit Saint. Or Dieu, la sainteté parfaite n’habite pas dans des objets faits de mains d’hommes (Act.7/48). C’est pourquoi, la terre où Moïse se tenait, et au sujet de laquelle le Très-Haut lui avait demandé d’ôter ses sandales n’était sainte qu’au seul moment où Dieu y était descendu. Ainsi, c’était la présence du Dieu trois fois saint qui sanctifiait cet espace, et cela en ce moment précis. Mais dès que le Seigneur se retira de ce lieu, la terre redevint comme elle était au paravent, c'est-à-dire aussi souillée que n’importe quel autre espace terrestre. C’est pourquoi, Moïse ne resta point sans chaussures et n’institua pas cela comme une ordonnance à observer, mais au contraire, il remit ses souliers et parcourut le désert. Et Dieu, connaissant l’importance des chaussures ne permit point qu’elles s’usent aux pieds des enfants d’Israël durant les quarante années de marches dans le désert. En voilà la preuve: «Je t’ai conduit pendant quarante années dans le désert; tes vêtements ne se sont point usés sur toi, et ton soulier ne s’est point usé à ton pied » (Deut.29/5).
En plus, Jésus-Christ lui-même, le modèle parfait à suivre portait des chaussures lors de son ministère terrestre. Et c’est pour cette raison que Jean-Baptiste a dit qu’il était indigne de délier la courroie de ses souliers (Luc 3/16).
On ne peut donc pas se fonder sur le cas de Moïse pour instituer de telles absurdités dans l’Eglise du Dieu vivant. Car, le Dieu qui demanda à Moïse de
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se déchausser est le même qui, envoyant son ange vers Simon Pierre, lui demanda de porter ses sandales lorsque celui-ci se trouvait en prison. Lisons cela: «Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L’ange réveilla Pierre (…) en disant: Lève-toi promptement! (…) Mets ta ceinture et tes sandales… » (Act.12/7-8).
On ne peut donc pas se rendre à l’église nu-pieds et prétendre servir le TrèsHaut qui demande à son peuple de célébrer la pâque en son honneur les chaussures aux pieds. «Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Eternel » (Ex.12/11).
Par ailleurs, le problème de chaussures n’est malheureusement pas la seule doctrine mensongère au sein de l’église du christianisme céleste. Du nombre de leurs nombreuses iniquités se compte les aliments comme la viande de porc qui est formellement interdite aussi bien aux conducteurs qu’aux simples fidèles. A ce sujet, les arguments sur lesquels ces terroristes spirituels s’appuient sont partagés. D’une part, les uns soutiennent l’interdiction de la viande de porc par le fait que Jésus ait permis à des démons, après les avoir chassés, d’entrer dans un troupeau de pourceaux. C’est un raisonnement foncièrement insensé dans la mesure où ces porcs n’ont pu effectuer un déplacement massif vers la Côte d’Ivoire et les autres pays. Aussi, l’Ecriture précise que ces pourceaux se sont dirigés vers la mer où ils moururent tous. Si on devait raisonner comme eux, les poissons et tout autre animal aquatique provenant de la mer devait dans ce cas être interdit dans l’Eglise. D’autre part, les autres s’appuient sur ce texte pour soutenir leur forfaiture: «Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas: vous le regarderez comme impur » (Lév.11/7). Quiconque s’appuie sur ce texte pour s’abstenir de certains aliments est loin de la révélation du jour et de l’heure. Il n’est pas encore entré dans la nouvelle alliance au sein de laquelle le croyant retrouve sa véritable liberté de culte. En effet, ceux qui sont sous la loi sont assiégés par le décalogue, lequel les oblige à regarder certains aliments comme souillés et à s’en abstenir. Or Jésus a dit que «Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jn.8/36). Le chrétien est donc libre de consommer n’importe quel animal ‘‘car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière’’ (1Tim.4/4-5). C’est pour cette raison que Paul insiste en ces mots: «Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure» (Rom.14/14).
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Si donc Oshoffa et ceux qui croient en la même hérésie que lui interdisent la consommation de la viande de porc, c’est la preuve qu’ils sont encore sous la loi de Moïse, la tradition hébraïque. En effet, d’après la tradition de leurs pères, les hébreux s’abstiennent de certains animaux qu’ils jugent impurs. Ils ont même pour totem certaines parties telles que le tendon qui est à l’emboiture de la hanche, sous prétexte que Jacob aurait reçu un coup à cet endroit. Nous pouvons lire cela: « … Jacob boitait de la hanche. C’est pourquoi jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël ne mangent point le tendon qui est à l’emboîture de la hanche; car Dieu frappa Jacob à l’emboîture de la hanche, au tendon » (Gn.32/31-32). Les enfants d’Israël sont donc enclins à l’observation de ces choses viles. Et Simon Pierre, étant un hébreu de sang, ne faisait pas entorse à la règle. En effet, comme ses frères juifs, il ne consommait jamais les animaux déclarés impurs. Pourtant, on ne peut pas être en Christ et avoir des totems. C’est pourquoi le Seigneur Jésus-Christ, voulant lui ouvrir les yeux sur la réalité du jour et de l’heure, lui ordonna dans une vision de manger de tout, et cela, sans exception. Ecoutons le témoignage de la bouche de Pierre lui-même: «…Pendant que je priais, je tombai en extase et j’eus une vision: un objet, semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, descendait du ciel et vint jusqu’à moi. Les regards fixés sur cette nappe, j’examinai, et je vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et j’entendis une voix qui me disait: Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais je dis: Non, Seigneur, car jamais rien de souillé ni d’impur n’est entré dans ma bouche. Et pour la seconde fois la voix se fit entendre du ciel: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. Cela arriva jusqu’à trois fois; puis tout fut retiré dans le ciel » (Act.11/5-10). Dès cet instant, Simon Pierre comprit que rien n’était impur et qu’en Jésus-Christ, il n’existe aucun animal souillé, encore moins un homme impur. C’est aussi pour cela qu’il ajouta ceci: «Vous savez (…) qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur» (Act.10/28).
Ainsi donc, tous ceux qui se font appelés chrétiens et qui observent encore ces totems blasphématoires doivent se ressaisir. Je les invite à revenir au fondement ancestral, à la doctrine apostolique. Car, quiconque prêche un évangile contraire à celui des apôtres est sous la malédiction (Gal.1/8).
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Exhortation de l’auteur
Au final, je voudrais exhorter les uns et les autres, c'est-à-dire les guides religieux et les leaders de culte à se conformer exclusivement à la doctrine apostolique. En effet, il n’y a qu’un seul modèle divin instauré par le Seigneur Jésus-Christ et au travers duquel toute activité relative à la foi chrétienne doit être exécutée. Aucun serviteur de Dieu, peu importe sa notoriété, n’a le droit d’ajouter, de retrancher ou même de modifier un seul iota de la Parole de Dieu. Un tel homme mérite la peine prononcée par l’Esprit de Dieu: «Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre » (Ap.18/1819).
Aujourd’hui, des soi-disant serviteurs de Dieu se donnent le culot de modifier certaines recommandations du Seigneur qu’ils jugent caduques. Ainsi pour eux, il faut les adapter au temps, c'est-à-dire à la mode. Voyez-vous, ils se font plus sages que le Très-Haut qui accorde la sagesse aux sages et l’intelligence aux intelligents. En effet, ces guides religieux oublient que le Dieu Tout-Puissant est l’être suprême pour qui le temps ne compte pas. Il est celui qui a vu la fin d’une chose avant son commencement et qui transcende le temps et l’espace. Il est le Dieu des esprits des prophètes et celui qui révèle à son peuple la connaissance des choses passées, présentes et futur. D’après le prophète Esaïe, il est l’être mystérieux qui annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli (Es.46/10). Comment donc ce grand Dieu qui est l’incarnation de la sagesse ne serait-il pas assez intelligent pour savoir qu’à un moment donné, sa doctrine serait dépassée, et par conséquent, elle aurait besoin d’être modifiée pour être adaptée au temps moderne ? Mais loin de prévoir des ramifications, ce Dieu Tout-Puissant a demandé à ses disciples de se conformer radicalement à tout ce qu’il a ordonné. Rien de tout ce qui a été institué par le Seigneur ne doit être négligé. Tout doit être exécuté à la lettre comme aux jours de Moïse. La Bible dit que Dieu demanda à Moïse de lever les yeux vers les cieux et d’observer attentivement le tabernacle du sanctuaire céleste et de le reproduire exactement ici-bas. Moïse n’avait pas à raisonner et à y trouver des imperfections, mais il devait obéir exclusivement à l’ordre divin. Dans la disposition du tabernacle et de tous ses ustensiles, Moïse n’avait aucunement le droit d’introduire sa pensée d’homme, mais il devait tout faire d’après l’ordre de son employeur. De même Noé, après avoir reçu l’ordre de bâtir l’arche, il resta dans les limites de ce que lui avait recommandé l’Eternel. Il n’ajouta rien et ne retrancha rien aux exigences de Dieu. C’est pour cette raison
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que le Très-Haut y apporta son approbation en scellant lui-même l’entrée de l’arche. Il y a beaucoup de mystères à déchiffrer à ce sujet, mais il est préférable d’aller à l’essentiel. Bref ! C’est donc de cette manière que doit agir tout véritable serviteur de Dieu. En effet, même dans la société des hommes, aucun employer ne peut se permettre de violer les statuts et règlements intérieures instaurés par le chef de l’entreprise où il travaille. Quiconque se permet de le faire est un mauvais ouvrier; par conséquent, il s’expose à de lourdes sanctions pouvant aller jusqu’au renvoie ou même la peine de prison. De même, tout homme qui se dit serviteur de Jésus-Christ et qui viole le modèle qu’il a instauré au travers de ses apôtres mérite la malédiction, telle que prononcé par l’apôtre Paul: «Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure: si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! » (Gal.1/9).
J’interpelle donc tous les dirigeants de culte qui se sont éloignés de la doctrine du Seigneur ! Je les exhorte à revenir au fondement des apôtres. En effet, selon Eph.4/4-5, la foi ancestrale, c'est-à-dire la doctrine de Christ est unique et universelle. Tous ceux qui prétendent être au service de Jésus-Christ doivent obéir à la lettre au fondement apostolique. C’est pourquoi Paul, après avoir posé le fondement de la doctrine de l’Eglise, n’hésita point à mettre en garde tous ceux qui viendraient bâtir là-dessus: «…Que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1Cor.3/10-11). Voyez-vous ! Nul n’a le droit de bâtir avec du bois, du foin ou du chaume (fausses doctrines). Mais nous devons bâtir avec de l’or éprouvé par le feu, c'est-à-dire mettre la volonté de Christ au devant de toute action relative à la foi chrétienne. Nous devons imiter les apôtres en suivant le modèle qu’ils nous ont laissés. Ce texte n’est-il pas suffisamment poignant ? «Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous» (Phil.3/17).
En définitive, je voudrais pour la énième fois exhorter tous les serviteurs de Dieu à demeurer fermement dans la doctrine des apôtres. Et la seule manière de le faire, c’est dire ce que la Bible a dit et de rejeter ce qu’elle a rejetée. Il faut tout simplement imiter les apôtres. C’est là le conseil vital de Paul: «Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ » (1Cor.11/1).
Que Dieu vous bénisses ! C’était là le message de ce jour…
(L’assemblée se lève pour un standing ovation – NDLR).
Par le Rév. ZOBEL AGODIO
Bonjour,
RépondreSupprimerLe mot révérend veut dire quoi? et je voudrais savoir s'il existe dans la bible?