LA DIVINITÉ ABSOLUE DE JÉSUS-CHRIST

P.4 – A BAS LA TRINITE
P.6 – LE NOM DE DIEU
P.11 – PERE, FILS, SAINTESPRIT – DE QUOI S’AGIT-IL REELLEMENT ?
P.12 – JESUS-CHRIST – LE PERE
P.17 -  JESUS-CHRIST – LE FILS
p.22 – JESUS-CHRIST – LE SAINT-ESPRIT
P.26 – JESUS – LE CHRIST
P.29 – DEMONSTRATION DE LA DIVINITE DE JESUS A LA LUMIERE DES PROPHETIES BIBLIQUES  
P.32 – JESUS-CHRIST – LE DIEU TOUT-PUISSANT
P.34 – LA REVELATION DE CELUI QUI EST ASSIS SUR LE TRONE




6 octobre 2013 [QUI DITES-VOUS QUE JE SUIS ?]
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Dimanche 06 Octobre 2013
                Prédication du révérend Zobel Agodio au ’’Temple du Jubilé’’ d’Abobo
Thème : Divinité de Jésus-Christ
Titre du message : ‘‘QUI DITES-VOUS QUE JE SUIS ?’’
QUE DIEU VOUS BENISSE !
Le Seigneur a un but à atteindre ce matin. Nous avons un sujet que nous allons développer sur tous ses angles. Il s’agit de la divinité absolue de Jésus-Christ dans toute sa profondeur. Notre mission ecclésiastique est d’ouvrir les yeux à ceux qui ont été aveuglés par la religion. Je veux parler ici de ceux qui ont été assiégés par l’esprit de l’erreur et qui, par conséquent, sont devenus des otages de la religion.  
Pour cela, nous voulons privilégier ce qui est écrit. C'est-à-dire ramener les croyants de ce monde au fondement apostolique. Paul déclare dans Eph.2/20 que nous avons été édifiés sur le fondement des apôtres.
La Bible est notre référence absolue. C’est pour cette raison que tout ce que je vous dirai ce matin et qui n’aurait aucun fondement justificatif dans les Saintes Ecritures, rejetez-le du revers de la main; car vous n’êtes pas venus ici pour écouter la sagesse d’un homme, mais celle de Christ, la révélation du Dieu vivant.
Dieu est l’interprète de sa propre Parole. C’est pourquoi, il est écrit dans Daniel 2/28 qu’il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les choses cachées aux hommes. C’est par l’Esprit du Seigneur que la Parole de Dieu est révélée. Aucun homme ne peut comprendre la Bible au moyen de sa propre intelligence. Il y avait un homme riche, un homme très instruit, il était ministre au sein du gouvernement éthiopien, surintendant de tous les trésors de la reine d’Ethiopie, mais en dépit de tout ce bagage intellectuel, il lisait le livre du prophète Esaïe, précisément le chapitre 53 sans rien comprendre. Il a fallu l’intervention d’un oint de
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Dieu, en l’occurrence Philippe, pour amener cet eunuque éthiopien à comprendre ce qu’il lisait (Act.8/26-30).      
Bien ! Revenons au message du jour : Qui dites-vous que je suis ? Un jour, Jésus posa cette pertinente question à ses disciples. Cela est consigné en Mt.16/13-15 que nous lisons maintenant même : «Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme? Ils répondirent: Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Elie; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis? ». Comme vous le constatez, personne n’a été capable de donner une réponse exacte à la question de Jésus, excepté Simon Pierre. Et cette révélation ne venait pas de lui-même, mais du Père céleste : « Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux » (Mt.16/16-17). Il y a beaucoup à dire là-dessus mais nous y reviendrons.
Jésus, par cette violente question, voulait dévoiler sa véritable nature à ses disciples. Il voulait lever le voile sur son ipséité, car ceux-ci marchaient avec lui sans le connaître véritablement. Or, vous ne pouvez pas marcher avec une personne sans prendre la peine de la connaître. Une femme, à moins d’être insensée, doit tout savoir sur son homme avant de vivre avec lui. De même, nul ne peut prétendre être chrétien, c'est-à-dire petit christ et ignorer la nature de Christ. Celui qui ignore l’identité réelle de Jésus-Christ est un pécheur, et par conséquent, son âme mourra. Cette sentence ne vient pas de moi, mais elle sort directement de la bouche de Jésus : «C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés » (Jn.8/24). Jésus ne dit pas ‘‘si vous ne croyez pas en moi’’, mais il dit ’’si vous ne croyez pas ce que je suis’’, vous mourrez dans vos péchés. C’est ainsi que les juifs rétorquèrent de la manière suivante : « Qui es-tu? lui dirent-ils. Jésus leur répondit: Ce que je vous dis dès le commencement » (Jn.8/25).
Ainsi donc, avoir la révélation de la personne de Jésus-Christ s’avère vital. C’est pourquoi, le message de ce jour consiste à dévoiler la nature de Jésus-Christ. Et cela ne peut se faire sans l’Esprit de Dieu qui révèle
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les choses les plus scellées à ceux en qui son âme prend plaisir (Dn.2/28). Dieu ne se révèle jamais dans les écoles pastorales, dans les instituts de théologie, dans les séminaires ou autres inventions humaines.
En ce qui me concerne, je ne suis pas le fruit d’un séminaire, encore moins le produit d’une école pastorale. Je sors tout droit de l’école du Saint-Esprit. C’est pourquoi, vous constaterez que mon langage est différent de celui des théologiens de ce monde. Les chefs paroissiaux, les guides religieux et les leaders de culte ne peuvent m’approcher sans être surpris, étourdis et achoppés par mon langage. Mes prédications ont toujours donné du vertige et de la migraine à cette bande de corbeaux dénominationels.
Les stars (étoiles) de Dieu sont différentes de celles que produit la religion organisée des hommes. Ces deux types de stars n’ont pas la même source d’inspiration, parce que chacun des deux est animé d’un esprit différent. L’un s’appuie sur la Bible pour démontrer la Parole, mais l’autre raisonne avec la Bible en main. C’est pourquoi, je dis que tout ce que je vous dirai ce matin et qui ne serait pas soutenu par la Bible, vous avez le plein droit de l’écarter du revers de la main. Je mets quiconque au défi de me contrarier par la Bible. Elle est d’ailleurs composée de 66 livres, 1189 chapitres, 31 000 versets et 3 000 000 de lettres. L’ancien testament est fait de 39 livres tandis que le nouveau testament de 27 livres. Je signale que le tout a été rédigé par 40 écrivains sur une période de 1600 ans. Alléluia ! [Le peuple répond amen ! NDLR].
Le grand bloc religieux, jusqu’à ce jour, n’a pu donner de réponse satisfaisante au mystère que constitue Jésus. Il est à noter que les appellations de Jésus décrites dans les saintes Ecritures varient de position en position. Il est parfois appelé "Fils de David", "Fils de l’homme", "Fils de Dieu", "Fils d’Abraham", "Fils unique", "Fils premier-né", "Fils de Marie", "Agneau de Dieu", "Rabbi", "Rabbouni", "Christ", "Emmanuel", etc. Mais ces différentes positions ne font pas de lui plusieurs personnes. Il s’agit du même personnage qui est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb.13/8). L’œil profane ne peut pas l’identifier…
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A BAS LA TRINITE
"Qui dites-vous que je suis ?". C’est là le grand point d’interrogation. La réponse est pourtant simple. Jésus-Christ est le grand Dieu des cieux manifesté en chair, c'est-à-dire dans un corps humain. En dehors de lui, il n’y a point d’autre Dieu. C’est pour cette raison que je déclare sur serment biblique que la "trinité" n’existe pas. Dans l’Ecriture, aucun passage n’a une seule fois fait mention du mot "trinité". La Bible ignore ce vocabulaire digne d’apostasie. Il n’existe pas trois Dieux ou trois Dieux en un comme le prétend l’hérésie trinitaire. Les juifs, à qui le ToutPuissant s’est révélé en premier, ne confessent qu’un seul Dieu, créateur de l’univers visible et invisible, et qui est appelé de génération en génération le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Ex.3/15 ; Act.3/13). Il n’est pas question de trois Dieux en un, mais d’un seul Seigneur. Abraham n’a pas son Dieu à part. Isaac et Jacob non plus. Mais celui qui se révéla au patriarche Abraham est le même qui se révéla à Isaac et à Jacob. Dans les cieux, sur la terre, sous la terre et même dans les sphères visibles et invisibles, il n’y a qu’un seul et unique Dieu. C’est ici le témoignage des saintes Ecritures : «Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre, Hors moi il n’y a point de Dieu; Je t’ai ceint, avant que tu me connusses ». (Es.45/5).
« C’est afin que l’on sache, du soleil levant au soleil couchant, Que hors moi il n’y a point de Dieu: Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre » (Es.45/6).
Ceux qui enseignent la trinité doivent considérer attentivement ce passage : « Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, Et qu’il n’y a point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je blesse et je guéris, Et personne ne délivre de ma main » (Deut.32/39).
Lisons encore ce texte : «Afin que tous les peuples de la terre reconnaissent que l’Eternel est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre! » (1R.8/60).
L’unicité de Dieu est incontestable, puisque les preuves scripturaires sont multiples. «Sache donc en ce jour, et retiens dans ton cœur que l’Eternel est Dieu, en haut dans le ciel et en bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre» (Deut.4/39).
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«Car ainsi parle l’Eternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, qui l’a créée pour qu’elle ne fût pas déserte, qui l’a formée pour qu’elle fût habitée: Je suis l’Eternel, et il n’y en a point d’autre » (Es.45/18).
« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens; Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, Je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi » (Es.46/9).
« Et vous saurez que je suis au milieu d’Israël, Que je suis l’Eternel, votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre, Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion » (Joël 2/27).
« Le scribe lui dit: Bien, maître; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui » (Mc.12/32).
Les preuves bibliques de l’unicité de Dieu sont sans équivoque et je ne saurai les citer toutes, afin d’éviter une prédication trop longue. Car en vérité, le fait de savoir qu’il existe un seul Dieu ne sauve pas. Car, même les démons croient qu’il existe réellement un Dieu unique. «Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent » (Jac.2/19). Voyez-vous, les esprits impurs le savent, mais sont-ils sauvés pour cela ? Evidemment que non. Le plus important n’est pas de confesser un seul Dieu ou de croire en l’existence de Dieu, mais la seule chose qui compte, c’est de le connaître. «Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jn.17/3). Ce Dieu se nomme Jésus-Christ de Nazareth, et je vais le prouver par l’Ecriture.      
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LE NOM DE DIEU
Le nom que porte la divinité est unique. En effet, s’il existe un seul Dieu, comment ce Dieu unique peut-il avoir plusieurs noms ? Aucun homme, à moins d’être un malfaiteur ne peut porter sur lui plusieurs cartes d’identité. Encore une fois, et comme toujours d’ailleurs, les religieux sont passés à côté de la révélation divine. Ils ignorent le nom de Dieu et prétendent le servir. Ils ne savent pas que le nom que porte le Seigneur des cieux et de la terre n’a jamais été révélé dans l’ancien testament. Pour eux, les différents attributs de Dieu sont ses noms. Or, il existe une différence considérable entre les attributs et les noms. Les attributs sont donnés en fonction des circonstances à un individu qui porte son propre nom. En guise d’exemple, un footballeur bien connu des passionnés du football, parce que plus rapide que les autres, avait été appelé TGV, c'est-à-dire train à grande vitesse. Ce n’était qu’un surnom, un attribut. En réalité, ce footballeur en question porte son propre nom au travers duquel il ne peut être confondu à un autre.
De cette même manière, Dieu, pour une raison ou pour une autre a reçu des attributs en raison de ce qu’il a fait dans la vie de tel ou tel serviteur. Il se révéla à Abraham, à Isaac et à Jacob sous le nom El-Shaddaï, c’est à dire Tout-Puissant, mais Tout-Puissant n’est pas son nom propre. Dans Ex.6/3, le même Dieu déclare ceci à Moïse : «Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu tout-puissant; mais je n’ai pas été connu d’eux sous mon nom, l’Eternel ». Voyez-vous ! Aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob, il se révéla sous le nom d’ElShaddaï, tandis qu’à Moïse, il se révéla sous le nom d’Eternel. Ce qui signifie qu’il n’a ni commencement de jour ni fin de vie. Ça ne peut donc pas être son véritable nom. Au même Moïse, il se révéla encore sous le nom de "Je suis" (Ex.3/14), en d’autres mots, celui qui demeure à toujours. Mais ‘‘je suis’’ non plus ne saurait être son nom. Les autres noms, tels que EL-ELOHE-ISRAEL = Dieu, le Dieu d’Israël (Gn.33 :20), EL-BETHEL = Dieu de la maison de Dieu (Gn.35 :7), JEHOVAHSHALOM  = L’Éternel de paix (Jg.6:24), JEHOVAH-JIRE = L’Éternel qui pourvoit (Gn.22 :14), etc. ne sont que des attributs du même Dieu et non ses noms. C’est le lieu de dire aux témoins de Jéhovah de revenir dans le temps, car l’attribut JEHOVAH n’est plus d’actualité et n’est d’ailleurs pas le nom de Dieu. JEHOVAH même veut dire Eternel, mais celui qui
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est éternel porte un nom. Moïse et les croyants de l’ancien testament étaient "témoins de Jéhovah" (témoins de l’Eternel). Par contre, les croyants du nouveau testament sont "témoins de Jésus-Christ" (témoins du Seigneur) conformément à Act.1/8.
Nous devons privilégier les Saintes Ecritures, ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, de peur de mentir au peuple de Dieu. Ainsi, nous ont conseillés les apôtres (1Cor.4/6 ; Gal.1/6-8 ; Ap.22/18) et même le sage Salomon par ces paroles: «Toute parole de Dieu est éprouvée. Il est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne et que tu ne sois trouvé menteur » (Prv.30/5-6). Alléluia ! [Le peuple répond Amen ! NDLR].
D’après l’Ecriture, Dieu porte un seul nom et ce nom n’a jamais été révélé dans l’ancien testament. Pourquoi ? Parce que l’adoration de l’ancienne alliance qui reposait sur les préceptes, les ordonnances, les sacrifices des taureaux, des boucs, des agneaux et les œuvres de la loi mosaïque était une adoration imparfaite (Héb.7/11-22). C’était l’ombre d’une réalité à venir (Col.2/16-17). C’est pour cette raison que Dieu ne s’est pas dévoilé entièrement à Moïse. Alors qu’il brûlait d’envie de découvrir la face du Tout-Puissant, Dieu ne présenta à Moïse que son dos, et cela, en toute vitesse. Dans Gn.32/24-30, Dieu surprit Jacob en pleine nuit et lui déboita l’emboiture de la hanche alors qu’il luttait avec lui. Jacob l’interrogea en ces mots : «…Fais-moi je te prie, connaître ton nom » (Gn.32/29). Mais la réplique verbale de l’être le plus mystérieux de l’univers fut immédiate. Voici comment il répondit à son serviteur Jacob: «Pourquoi demandes-tu mon nom? » (Gn.32/29 b). Il le bénit à cet endroit sans toutefois lui révéler son nom. Une autre fois, Dieu se révéla à Manoach, le père de Samson sous une forme angélique. Il est important de noter que lorsque le Très-Haut se révèle sous la forme d’ange, il est appelé l’Ange de l’Eternel, ce qui est totalement différent d’un ange de l’Eternel. Il s’agissait donc de Dieu en forme d’ange, et tout comme Jacob, Manoach voulait connaître son nom. «Et Manoach dit à l‘ange de l’Eternel: Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s’accomplira?» (Jg.13/17). Et comme Dieu ne voulait pas révéler son nom dans l’ancien testament, il répondit comme il le fit
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avec Jacob. Lisons l’Ecriture : «L’ange de l‘Eternel lui répondit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Il est merveilleux » (Jg.13/18). Nous sommes tous d’accord que merveilleux ne peut en aucun cas être son nom. Car si le nom de Dieu était ‘‘Eternel’’, ‘‘je suis’’, ‘‘Yahvé’’, ‘‘Tout-Puissant’’, ‘‘Jéhovah’’ etc. Jacob, Manoach et même Moïse n’auraient pas jugé nécessaire de le lui demander. Aussi, la question formulée par ces hommes de Dieu montre la singularité incontestable du nom que porte le Dieu d’Israël. En effet, voici la question posée par Moïse à celui qui se tenait dans la flamme de feu et qui parlait depuis les cieux: «…J’irai donc vers les enfants d’Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom (pas ses noms), que leur répondrai-je?» (Ex.3/13). Voyez-vous ! Il n’est pas dit ‘‘ses noms’’, mais ‘‘son nom’’. De même, Jacob et Manoach avaient la révélation que Dieu porte un seul nom. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils formulèrent leur question de la manière suivante : "Quel est ton nom ?" au détriment de "quels sont tes noms ?". L’unicité du nom du Dieu unique est sans appel à travers ces passages. Quand on y prend garde, on constate que le Seigneur cachait son nom à ses serviteurs en se contentant de ne leur donner que des attributs. S’il avait révélé son nom dans l’ancien testament, cela anéantirait le plan du Salut et annulerait par la même occasion la promesse qu’il fit à son peuple: «C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C’est pourquoi il saura, en ce jour, Que c’est moi qui parle: me voici! » (Es.52/6). Ici, la promesse de la révélation du nom de Dieu est faite par celui qui gouverne dans un futur lointain, ce qui sous-entend qu’il a été scellé depuis belle lurette aux générations passées. En outre, l’expression "c’est pourquoi" employé en début de phrase dans Es.52/6 prouve qu’il y a eu débat autour de ce grand nom. Aussi, montre-t-il que ce merveilleux nom est précieux et unique. Et ce passage vient confirmer qu’il s’agit bel et bien d’un seul nom : « L’Eternel sera roi de toute la terre; En ce jour-là, l’Eternel sera le seul Eternel, Et son nom sera le seul nom » (Zac.14/9). Conformément à la prophétie de Zacharie, seul le peuple de Dieu a droit à la révélation de son nom. C’est dans ce nom que se trouvent la vie, la paix, le salut et la communion éternelle avec le créateur. Et c’est pour cette raison qu’il est écrit : «Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Act.4/12).
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En tant que serviteur de Dieu, oint pour annoncer l’Evangile de JésusChrist, il est de mon devoir de révéler le nom de Dieu au peuple de Dieu. Et c’est ce que Jésus fit lors de sa prière sacerdotale. Ecoutons-le : «J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole » (Jn.17/6 ; v26). Par cette déclaration, le Seigneur nous laisse entendre qu’il a fait connaître le nom du Père au peuple de Dieu. Mais quel nom a-t-il fait connaître en dehors de JESUS-CHRIST, puisqu’il n’est pas venu en son propre nom, mais sous le nom de son Père ? A ce propos, voici ce qu’il déclare : «Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas…» (Jn.5/43). En effet, le Père lui a donné son nom, et Jésus le confesse ici : «…Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous » (Jn.17/11 - Version Scofield). Déjà, depuis des centaines d’années, le Roi Salomon avait posé la problématique du nom du Père et du Fils. Et quiconque lit Prv.30/4 sans l’Esprit de Dieu, croira avoir affaire à deux noms différents. Lisons le texte en question : « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu? » (Prv.30/4). Comme le dit le verset 5 du même chapitre, toute Parole de Dieu est éprouvée. Et en éprouvant ce texte biblique, on constate qu’il ne s’agit pas de deux personnages différents, portant deux noms différents, mais bien d’une seule personne appelée d’un seul nom. Car celui qui est monté aux cieux et qui en est descendu, c’est Jésus-Christ. Pour preuve, lisons ensemble Eph.4/10 : «Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses ». Et Jésus confirme qu’il s’agit de lui et de personne d’autre, d’après ce passage extrait de Jn.3/13 : «Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ».
Par ailleurs, la question suivante : "Quel est son nom, et quel est le nom de son Fils" est purement et simplement résumé en un seul nom. Le Fils porte le nom du Père parce que le Père l’a établi héritier de toute chose, y compris son nom. Cela n’est pas passé inaperçu aux yeux de l’apôtre Paul : «Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde » (Héb.1/2). La relation entre le Père et le Fils est tellement forte
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que tout ce qui appartient au Père appartient au Fils et vis versa. Laissons parler l’Ecriture : «C’est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi; et tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi; et je suis glorifié en eux» (Jn.17/9-10). Ailleurs, Jésus déclare ce qui suit : «…Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Mt.28/18). Cela est d’autant plus évident qu’il lui a été donné ’’pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous…’’ (Jn.17/2). C’est pour cette raison que Jésus fait savoir à qui veut l’entendre ces paroles fortes : «Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jn.17/21-23). Qui aurait l’audace de nier que Jésus a pouvoir de donner la vie à qui il veut ? En tout cas, pas le brigand à la croix.          
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PERE, FILS, SAINT-ESPRIT – DE QUOI S’AGIT-IL REELLEMENT ?
Comme je n’ai cessé de le dire, la Parole de Dieu est un voile pour les uns et une révélation pour les autres. Autant ouvre-elle les yeux aux uns, autant aveugle-telle les autres. Ce qu’a déclaré le Seigneur en Mc.4/1112 est encore valable aujourd’hui : «…C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés ». C’est à dessein que le Dieu des mystères parle en parabole, de telle sorte que la révélation de la Parole de vie ne parvienne pas au cœur de tous, afin que la condamnation des incrédules soit hautement méritée. Job a donc eu raison de dire que ‘‘Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, Tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde’’ (Job.33/14).
Par ailleurs, cette partie de la prédication au sujet de la divinité de JésusChrist consiste essentiellement à expliciter la triple manifestation du même Dieu dans les fonctions de Père, Fils et Saint-Esprit. Nombre de lecteurs de la Bible n’ont jusque-là pas encore cerné ces trois dimensions du même être suprême et divin. La notion de Père, Fils et Saint-Esprit ne donne pas lieu à l’existence d’une quelconque trinité. Parler de trinité en lieu et place de divinité, c’est enseigner arbitrairement l’Ecriture. C’est apporter un autre Evangile, c'est-à-dire une doctrine contraire à celle des apôtres. Que ceux qui le font, considèrent cette mise en garde : «Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème! » (Gal.1/8). Les apôtres ont toujours enseigné la divinité de Jésus-Christ. Selon leur témoignage, il est le Dieu ToutPuissant manifesté en chair, c'est-à-dire dans un corps d’homme. Le même Dieu s’est manifesté sous la forme de Père, ensuite, il s’illustra dans la position de Fils et enfin, dans la dimension de l’Esprit Saint.  
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JESUS-CHRIST – LE PERE
Dans les évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean en particulier, JésusChrist s’est présenté comme étant lui-même le Père de la création, et cela à plusieurs occasions. Le passage le plus notoire est consigné dans le 14ème chapitre du livre de Jean. En effet, Jésus, après avoir entretenu le suspense au sujet de son Père lors de ses discours publics, voulu se révéler en secret à ses disciples. Il leur dit : «Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jn.14/7). Ces paroles fortes ont provoqué un choc atomique dans l’esprit de ses sujets, à tel point que Philippe ne put s’empêcher d’interroger le Seigneur pour qu’il apporte plus de lumière à cette déclaration extrêmement scandaleuse. Puisque, depuis le commencement de son ministère, Jésus parlait de son Père comme étant un être différent de lui et vivant dans les cieux. Mais ici, devant ses disciples, il se présente lui-même comme étant le Père dont il leur avait longuement parlé. Cela est littéralement perceptible à travers ces mots : «Dès maintenant, vous connaissez (le Père), et vous l’avez vu ». Qui d’autre voyaient les apôtres en ce moment précis en dehors de Jésus? Cette partie de l’Ecriture arrache tout prétexte à tous ceux qui racontent que le Seigneur Jésus se présentait comme étant le représentant du Père, c'est-à-dire une sorte d’ambassadeur. Si non, comment peut-il avoir l’audace de se faire Dieu s’il ne l’est pas en réalité ? Car, se présenter comme le Père, c’est se faire Dieu. Or l’apparence de Jésus ne donnait aucunement l’impression qu’il était celui qu’il prétendait être. Pour cela, Philippe, doublement troublé par ses dires, lança cette question : «…Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit » (Jn.14/8). Comme pour éprouver son mécontentement vis-à-vis de cette question apparemment insensé, la réplique de Jésus fut immédiate : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père? » (Jn.14/9). Voyez-vous ! Il ne dit pas : "tu n’as pas connu le Père" mais il dit : "tu ne m’as pas connu", avant d’ajouter ce qui suit : ‘‘Celui qui m’a vu a vu le Père; comment dis-tu: Montre-nous le Père?’’. Au verset 10 de Jn.14, il fait le grand déballage de sa double dimension. Il explique à ses disciples que le Père n’est pas dans les cieux au moment où il parle, car celui-ci est voilé en lui, et que c’est en lui Jésus
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que le Père parle et manifeste les prodiges. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres » (Jn.14/10). Au verset suivant, il insiste, persiste et signe : «Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces œuvres» (Jn.14/11). En effet, les miracles qu’il opérait ne pouvaient être réalisés que par Dieu seul. Par ailleurs, le fait de dire que le Père est en lui n’est autre que la conjonction de sa dimension divine et humaine. Et il a fait des croyants du nouveau testament, c'est-à-dire des chrétiens, la conjonction en miniature de la dimension humaine et divine. Mais la différence est nette entre celui qui est Dieu fait homme et ceux qui sont des hommes faits dieux. Nous savons que ceux qui ont reçu l’Esprit de Dieu sont des dieux. Ils deviennent donc le temple de l’Esprit Saint et l’habitation du Dieu vivant (1Cor.3/16 ; 1Cor.6/19). Et cela est conforme à la Parole de Jésus prononcée en Jn.10/34-35 : «…N’est-il pas écrit dans votre loi: J’ai dit: Vous êtes des dieux?... ». Nous sommes des hommes faits dieux, mais lui, il est Dieu fait homme. Il s’est formé un corps dans le but de se rendre visible pour habiter avec son peuple, et il parut exactement comme un vrai homme (Phil.2/5-8). Etant Esprit, donc invisible (Jn.4/24), il ne pouvait pas être visible sans se manifester dans une matière visible, lequel est son corps. Et c’est dans ce corps qu’il habite. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même… » (2Cor.5/19).
Avec un minimum d’attention, on peut littéralement comprendre que Jésus-Christ est le Père à travers certaines déclarations. En effet, alors que tout juif digne de ce nom est fier d’appartenir à la postérité d’Abraham, Jésus quant à lui, s’exclu de cette lignée, sachant qu’il est avant toute chose, et par conséquent, avant Abraham. Ecoutons-le : « Abraham, votre père, (il ne dit pas notre père) a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui » (Jn.8/56). Les juifs, scandalisés par ces paroles difficiles à accepter, répliquèrent de la manière suivante : « … Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham!  Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis » (Jn.8/57-58). Par ces mots, Jésus se révèle comme étant l’Eternel. Car, lorsqu’il apparut à Moïse sous la forme d’une flamme de feu ardente dans le buisson, il se révéla sous l’attribut "je suis" (Ex.3/14).  Et ici, c'est-à-dire en Jn.8/58, il prononce encore le
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célèbre "je suis". Ce qui nous donne de comprendre que le "je suis" d’Ex.3/14 est le même ‘‘je suis’’ de Jn.8/58). L’expression "je suis" signifie qu’il vit éternellement. Ces mots de Jésus n’ont pas été du gout des juifs qui le traitèrent comme un blasphémateur. « Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple » (Jn.8/59). C’est ainsi qu’ils signèrent leur propre condamnation, parce que n’ayant pas reçu la révélation du voile dans lequel était caché Dieu.
Ceux qui s’attachent à la chair de Jésus et qui jugent selon son apparence, le verront toujours comme un humain, et par cela, ils passeront loin de la révélation divine. C’est ainsi que certains juifs furent scandalisés par ses paroles. Pour eux, il n’était qu’un simple homme qui se faisait passer pour Dieu. «Les Juifs lui répondirent: Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu » (Jn.10/33). Il est juste de croire qu’un homme n’a pas la capacité de se faire Dieu, mais il est complètement insensé de croire que Dieu n’a pas la capacité de se faire homme. Qui serait assez audacieux pour douter de l’omnipotence du Tout-Puissant. S’il peut toute chose, il a donc le plein pouvoir de se former un corps humain dans lequel il habite. Ainsi, ça ne fait pas de lui deux êtres différents, mais c’est le même être qui est à la fois 100% homme et 100% Dieu. C’est là qu’intervient la mathématique du Seigneur : 1+1=1. « Moi et le Père nous sommes un » (Jn.10/30). Jésus est donc le Père de toute la création. Si quelqu’un conteste cela, c’est qu’il ne croit pas dans les écrits des prophètes. En effet, Esaïe, en vertu de la révélation divine, annonça d’avance la venue du sauveur Jésus qu’il appela déjà Père éternel. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Es.9/5). Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Dieu, il traitera certainement Esaïe de fou. Car, comment peut-il apercevoir dans une vision un enfant et l’appeler déjà Père éternel ? Par contre, si nous sommes d’accord qu’Esaïe est un prophète de Dieu et qu’il prophétisait par l’Esprit, nous devons donc reconnaître que Jésus est le Père.
Les lecteurs de la Bible doivent faire attention au langage de Jésus. Il parle tantôt comme un homme, tantôt comme Dieu. Un jour, alors qu’on
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lui envoya un paralytique, il lui dit : «…Mon enfant, tes péchés sont pardonnés » (Mc.2/5). Quelle audace ! Comment peut-il appeler un hébreu qui est censé être son frère mon enfant ? Et comment peut-il pardonner les péchés, sachant que cette lourde responsabilité n’est réservée qu’à Dieu seul ? Car après qu’il eut parlé ainsi, les religieux qui étaient là furent scandalisés. Lisons l’Ecriture : «Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux: Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul? » (Mc.5/6-7). Ces hommes ignoraient que Jésus était la manifestation visible du Dieu invisible (Col.1/15), et que de ce fait, il était capable d’entendre ce qui était caché dans leur cœur souillé. Puisque, en tant que Dieu, il est omniprésent, omnipotent et omniscient. Et cela légitime ce passage de l’Ecriture : « Ne parlez plus avec tant de hauteur; Que l’arrogance ne sorte plus de votre bouche; Car l’Eternel est un Dieu qui sait tout, Et par lui sont pesées toutes les actions » (1Sam.2/3). Et comme Jésus est Dieu, les pensées iniques du cœur de ces scribes ne pouvaient lui échapper. « Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au-dedans d’eux, leur dit: Pourquoi avezvous de telles pensées dans vos cœurs? » (Mc.2/8). Pris de colère, il ordonna à l’esprit impur qui avait paralysé cet homme malheureux de s’en aller de telle sorte qu’il se leva promptement et rentra chez lui guéri. C’est ici le témoignage des saintes Ecritures : «Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.  Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil » (Mc.2/10-12).
Jésus est le Père éternel, l’ancien des jours… C’est pour cette raison qu’il pouvait se permettre d’appeler des vieillards comme Simon Pierre et ses compagnons ‘‘petits enfants’’. Nous pouvons lire cela : « Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j’ai dit aux Juifs: Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant » (Jn.13/33). En parlant de la sorte, il fait comprendre à toute la création qu’il est l’ancêtre des hommes et l’ancien des jours. Et un peu plus loin, il leur dit ceci : « Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous » (Jn.14/18). C’est parce qu’il se considère
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comme Père qu’il dit qu’il ne les laisserait pas orphelins. En dehors de lui, personne n’a le droit d’être appelé Père (P) comme cela avait été recommandé aux apôtres en Mt.23/9. «Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux ». Or le Père qui est dans les cieux est descendu du ciel. Il s’agit donc de lui-même, selon qu’il est écrit : «Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jn.3/13).                
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JESUS-CHRIST – LE FILS
La notion de Fils se constate dans plusieurs passages de l’Ecriture. Jésus est appelé Fils de Dieu, Fils de l’homme, Fils d’Abraham, Fils de David, Fils unique, Fils premier-né, fils de Marie, etc. Mais ce qui m’intéresse ici, c’est la révélation du mot "Fils de Dieu". Le prophète Jean-Baptiste avait déclaré ceci au sujet de Jésus: «Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jn.1/34). Plus tard, lors du baptême de l’eunuque éthiopien, l’évangéliste Philippe mit l’accent sur la foi dans le Fil de Dieu comme unique condition pour ce qui est de l’administration du baptême d’eau. «Philippe dit: Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (Act.8/37). Le vocable Fils de Dieu s’avère pour ainsi dire vital. En effet, si le terme Fils de Dieu avait un sens naturel, le témoignage de Jean et de l’eunuque serait d’un caractère vil. Car, sachant que Dieu est Esprit (Jn.4/24) et par conséquent asexué, comment peut-il avoir un enfant, un fils ? Ainsi, lorsque la Bible présente Jésus comme Fils de Dieu, il ne s’agit pas d’un enfant que Dieu a mis au monde comme cela se fait chez les humains. Au ciel, Dieu n’a pas de femme pour lui faire des enfants. C’est pourquoi, tout lecteur de la Bible doit chercher à comprendre le mystère du Fils de Dieu. Que représente le mot ‘‘Fils’’ ? Dans sa lettre adressée aux chrétiens de Colosses, l’apôtre Paul définit le mot Fils comme suit : «Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création» (Col.1/15). Ici, Paul définit le Fils comme étant l’image visible de Dieu. Car, étant Esprit, Dieu ne pouvait pas être visible sans se former un corps visible. C’est là qu’intervient ce passage : «C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps » (Héb.10/5). Aussi, lorsque nous lisons bien Col.1/15, nous remarquons une note étrange ; laquelle précise que le Fils est le premier-né de toute la création. Et cela nous donne de comprendre que "premier-né de toute la création" est inconditionnellement différent de "premier-né de Marie". Pour ce faire, le terme premier-né de toute la création démontre que ce Fils en question a existé avant la création entière, donc des milliers d’années avant Marie, fiancée de Joseph. Par cela, nous comprenons que le mot Fils n’est seulement utilisé qu’en rapport avec la position humaine de Dieu. C’est Dieu qui, avant le commencement, s’est
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formé un corps, lequel est le premier-né de toute la création, et c’est au travers de ce corps (appelé Fils) qu’il a créé toute chose. Cela ressort clairement dans ce passage : « Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui » (Col.1/15-17). Voyez-vous ! La Bible dit qu’il est avant toutes choses et que toutes choses subsistent en lui, y compris le Zoé, c'est-à-dire la vie éternelle. C’est là le témoignage poignant de l’apôtre Jean : «Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils » (1Jn.5/11) ; en sorte que "celui qui a le Fils a la vie; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie" (1Jn.5/12). C’est par l’intelligence divine, la sagesse de Christ qu’on peut saisir le mystère du Fils de Dieu. Il faut obligatoirement que l’Etre mystérieux qui envoya Gabriel vers le prophète Daniel et qui lui dit: ‘‘Je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence’’ (Dan.9/22) vienne pour apporter la révélation du Fils de Dieu. Ceux qui ont reçu cette intelligence, à l’image de l’apôtre Jean, peuvent affirmer avec la plus grande conviction que le Dieu véritable est voilé dans le Fils. « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1Jn.5/20-21). De même qu’on ne peut dissocier un homme de son esprit, on ne peut dissocier Christ de Jésus (c'est-à-dire le Père et le Fils). C’est pour cela qu’il est écrit : « Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père » (1Jn.2/23).
Au travers de ce qu’enseignent les saintes Ecritures, on se rend compte que le Fils de Dieu est la manifestation physique et visible de Dieu dans un corps d’homme. "Jésus Fils de Dieu" est diamétralement opposé à "Jésus fils de Marie". Dans l’ancien testament, Dieu s’est à plusieurs reprises présenté sous la forme du Fils, c'est-à-dire sous une forme humaine. Dans Gn.32/24-30, le récit biblique témoigne que Jacob lutta avec un homme et que cet homme était Dieu. C’est ce même jour que le Tout-Puissant lui attribua le nom d’Israël, qui veut dire ‘‘vainqueur’’. Suite à la visite de Dieu, Jacob passa de l’état d’homme naturel à l’état d’homme spirituel. Ainsi en est-il pour nous qui croyons au Fils de Dieu.
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Puisque, après avoir été visité par Christ (Dieu), nous passons de l’état naturel à l’état spirituel. C’est en cela que nous sommes Israël spirituel car nous sommes plus que vainqueurs par celui qui a vaincu toutes choses au bois du calvaire. Bref, restons dans notre sujet ! Jacob avait donc vu un homme, mais il ne se fia pas à sa chair. Par révélation, il s’avait qu’il s’agissait bien du Dieu Tout-Puissant. De même, Abraham vit venir trois hommes, alors qu’il se trouvait près de sa tente. L’un d’eux était la manifestation humaine de Dieu. Par révélation, il se prosterna devant lui et l’appela Seigneur. Lisons cela d’ailleurs : « L’Eternel lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut audevant d’eux, depuis l’entrée de sa tente, et se prosterna en terre. Et il dit: Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur » (Gn.18/1-3). Si Abraham était un trinitaire, un catholique, il trouverait l’occasion d’appeler ces trois hommes Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. Mais comme il était animé par l’Esprit de Dieu, il reconnu qu’un seul était Dieu. C’est pour cette raison qu’en lieu et place de "Seigneur (s)" au pluriel, il dit "Seigneur" au singulier. «…Et il dit: Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur ». C’est à ce même personnage (Melchisédek) qu’Abraham paya la dîme en Gn.14/18-20. Dans le nouveau testament, Paul dévoile l’identité de cet homme. Il s’agissait de Dieu manifesté en chair et exerçant la prêtrise en qualité de sacrificateur. S’il était un simple homme, l’Esprit ne dirait pas qu’il ‘‘est sans père, sans mère, sans généalogie, qu’il n’a ni commencement de jours ni fin de vie, mais qu’il est rendu semblable au Fils de Dieu, ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité’’ (Héb.7/3). Alléluia ! [Amen ! NDLR].
Ainsi donc, le fait que Jésus-Christ soit présenté comme Dieu ne doit scandaliser personne. Car, depuis l’ancien testament, il s’était déjà révélé sous une forme humaine. La seule différence est que dans le nouveau testament, il n’est pas apparu brusquement aux hommes, mais il est venu au monde par le canal d’une femme. Et cela a donné l’occasion aux hommes de le considérer comme un humain. Or, c’était juste pour accomplir une formalité scripturaire, car la prophétie d’Esaïe devait nécessairement s’accomplir. « C’est pourquoi le Seigneur luimême vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte,
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elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Es.7/14). Le fait que la femme par laquelle, Dieu dans sa grâce, a bien voulu se révéler aux hommes soit vierge, est un signe éloquent qui marque sa particularité exceptionnelle. Car, il était plus qu’un simple homme ; il était Dieu. En effet, la naissance de tout être humain ordinaire a toujours été manifestée par le concours d’un homme et d’une femme. Dans ce cas de figure, il naît pécheur (Job 15/14-16). Par contre ici, il s’agit de celui qui est sans péché et qui vécut sans la moindre trace de péché. La naissance de Jésus a été opérée par la seule vertu du Saint-Esprit. Joseph n’avait point connu Marie, sa fiancée, avant qu’elle ne devienne enceinte. L’Esprit Eternel de Dieu s’était lui-même chargé de former une cellule de sang qu’il introduisit dans la matrice de celle-ci. Marie ellemême ne savait pas comment cette chose insolite se passerait. «Marie dit à l’ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme?» (Lc.1/34). Mais la réponse de l’ange ne tarda point à venir : «L’ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi, le saint enfant qui naîtra de toi, sera appelé Fils de Dieu » (Lc.1/35). Le terme employé par l’Esprit, à savoir: "saint enfant", prouve déjà qu’il est Dieu, car d’après l’Ecriture, seul Dieu est saint et seul Dieu ne pratique pas le péché. Mais en ce qui concerne les humains, voici ce que dit la Sagesse à travers Salomon: « Non, il n‘y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais » (Ec.7/20). Cependant, Jésus fut le seul à vivre sans pécher et à lancer ce défi: « Qui de vous me convaincra de péché? » (Jn.8/46). Cette façon de parler est un défi que seul Dieu qui détient le mystère de la piété peut relever.
Ainsi donc, Jésus-Christ est Dieu manifesté en chair, tel que le relate si bien 1Tim.3/16 : « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire (version Scofield)». Ce passage est tellement clair qu’il ne nécessite aucun commentaire. Toutefois, puisque dans certaines versions telles que Luis Segond par exemple, en lieu et place de "Dieu a été manifesté en chair", il est écrit "celui qui a été manifesté en chair", j’apporterai juste un petit commentaire, car la Bible dit que nous sommes ministres de l’Esprit et non de la lettre (2Cor.3/6). De ce fait, nous avons le pouvoir de corriger les versions de la Bible par l’Esprit de Dieu qui habite en nous. Les
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différentes traductions de la Bible n’ont pas le pouvoir d’anéantir l’Ecriture (Jn.10/35). Et je vais le prouver à l’aide de la puissance de la révélation du Saint-Esprit. Qui donc a été manifesté en chair? L’Ecriture répond: « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité… » (Jn.1/14). Or conformément à Jn.1/1, la Parole est Dieu. Donc, la traduction Scofield (Dieu a été manifesté en chair) est plus appropriée. Une autre preuve qu’il s’agit bel et bien de Jésus-Christ dans 1Tim.3/16, est qu’il est dit que Dieu a été prêché aux nations et cru dans le monde. Or nous savons tous que c’est Jésus qui a été prêché et qui continu d’être prêché dans le monde entier. Les apôtres et les autres serviteurs de Dieu du nouveau testament ont prêché Christ. Pour preuve, lisons Act.8/5 : «Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y prêcha le Christ ». N’oublions pas aussi que c’est Jésus qui a été élevé dans la gloire.              
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JESUS-CHRIST – LE SAINT-ESPRIT
En ce qui concerne Jésus-Christ en tant que Saint-Esprit, je voudrais commencer par 1Jn.4/2 : «Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ». Ce qui m’intéresse dans ce texte, c’est l’expression "Jésus-Christ venu en chair". Avec un minimum de bon sens, on comprend au travers de ce vocable qu’il n’était pas "chair" au départ, mais il est venu en forme charnelle. Il ressort de ces analyses que Christ était d’abord Esprit avant de se manifester en chair d’après les saintes Ecritures (Jn.1/14 ; 1Tim.3/16).
Dans la Bible, l’Esprit Saint est appelé de diverses manières. On note entre autres, le consolateur, l’admirable conseiller, l’Esprit de Dieu, l’Esprit du Seigneur, l’Esprit de vérité, l’Esprit de Christ, l’Esprit de Jésus, etc. Dans Es.9/5, les trois attributs (Père, Fils, Saint-Esprit) nous sont amplement révélés et se réfèrent à un seul être, Jésus-Christ. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ». Voyez-vous, l’admirable conseiller, c’est l’Esprit de Dieu qui accorde la sagesse aux croyants et qui leur donne de marcher selon le conseil de Dieu. Or, l’Esprit de Dieu n’est pas différent de l’Esprit de Christ. C’est pourquoi, Paul déclare dans Rom.8/9 ce qui suit: « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas ». Si vous remarquez bien, l’apôtre ne fait aucune distinction entre l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ, puisqu’il s’agit de la même chose. Pour preuve, lorsque Jésus était encore sur la terre, le Saint-Esprit ne pouvait pas descendre dans l’âme des disciples. Car, Jésus n’avait pas encore été glorifié en ce sens qu’il n’était pas encore retourné dans sa position initiale, c’est-à-dire dans les cieux. C’est du haut des cieux qu’il descend sous la forme de l’Esprit Saint pour habiter dans l’âme des croyants. C’est pour cette raison qu’il leur dit ceci : «…Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jn.16/7). Un peu plus loin, il ajoute ceci : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous
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conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jn.16/12-13). Ici, le consolateur est appelé Esprit de vérité. Or l’Esprit de vérité, c’est Christ. Lui-même ne manque pas de dire à qui veut l’entendre qu’il est la plénitude de la vérité, selon qu’il est écrit : «…Je suis le chemin, la vérité, et la vie… » (Jn.14/6). Ailleurs, il est écrit : «Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité » (Jn.5/33). Et nous savons tous que Jean a rendu témoignage de Jésus. Il est donc l’Esprit de vérité, c'est-à-dire le Saint-Esprit. C’est parce qu’il est Esprit qu’il a le pouvoir d’habiter en nous qui croyons en lui. Et c’est ce qu’il avait promis à ses disciples en Jn.14/16-17 par ces paroles: «Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (Jn.14/16-17). Et le baptême du Saint-Esprit eut lieu pour la première fois à la chambre haute le jour de la pentecôte. La Bible dit qu’en ce jourlà, un vent impétueux avait soufflé, et suite à cela, il était descendu du ciel un feu spirituel sur chaque disciple. «Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux » (Act.2/3). La promesse de celui dont Jean avait rendu témoignage par ces paroles : ‘‘Lui, il vous baptisera du SaintEsprit et de feu’’ eut son accomplissement ce jour-là. Or cette promesse avait déjà été formulée depuis l’ancien testament par le même Etre divin lors du ministère du prophète Joël : «Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes » (Act.2/17 ; Joël 2/28). C’est Jésus qui, conformément à sa promesse, est descendu ce jour-là sous la forme de l’Esprit Saint pour faire de l’âme de ses disciples son habitation. C’est en vertu de l’accomplissement de cette promesse que Paul parle ainsi : «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous? » (1Cor.3/16). Et comme je l’avais déjà dit, l’Esprit de Dieu qui est en nous, c’est bien Christ. Ecoutons Paul à ce sujet: « Le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en
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vous, l’espérance de la gloire » (Col.1/26-27). Quand Christ habite en un homme, il devient un petit christ, c'est-à-dire un chrétien. Il devient une même entité spirituelle avec Christ par le mystère de la fusion. Lui faire du mal, c’est faire du mal à Christ. Et Paul en a eu pour son compte lorsqu’il s’appelait encore Saul de Tarse. En effet, aveuglé par la religion et les études théologiques de Gamaliel, il persécutait les chrétiens de ville en ville. Or, il ignorait que Christ avait fait de leur âme sa demeure. Ainsi, la persécution dont ils étaient victimes de sa part avait provoqué le courroux du Seigneur Jésus qui le terrassa et l’aveugla par l’éclat de sa lumière, alors qu’il se rendait à Damas. Il s’écroula de tout son long et la voix du Seigneur se fit entendre du haut des cieux: «Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? » (Act.9/4 ; 22/7 ; 26 :14). Paul, après avoir été aveuglé par cette lumière surnaturelle, et sachant que Dieu est lumière conformément à 1Jn.1/5, voulu connaître son nom. Pour cela, il dit : « Qui es-tu Seigneur ? » (Act.9/5). «Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes…» (Act.9/5b). Voyez-vous ! C’est parce que Christ, en tant que Esprit Saint était en eux qu’il pouvait dire ‘‘Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?’’. Et c’est en vertu de sa présence en nous que nous sommes appelés saints conformément à 1Cor.3/17: «…Car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes ». Christ est donc présent sous la forme spirituelle dans son Eglise, c'est-à-dire dans son peuple. C’est lui qui est au centre de toutes les opérations dans l’église. C’est lui qui communique les dons de l’Esprit et qui marche à travers les âges de l’Eglise (Ap.2/1). Il est omniprésent et toutes les fois que son nom est évoqué par son peuple, il agit selon sa promesse : «Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jn.14/13). C’est pour cette raison qu’il déclare ceci: «…Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt.18/20). En guise de preuve, alors qu’il n’était pas physiquement présent lorsque Thomas ne croyait pas au témoignage de ses frères au sujet de sa résurrection, il apparut soudainement et sans poser de question, il s’adressa directement à lui en disant : «…Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois » (Jn.27/27). Comment a-t-il su que Thomac était resté incrédule au témoignage de ses frères s’il n’était pas présent? Voyez-vous ! Même s’il était absent quant à la chair, il était présent quant à l’Esprit. Jésus-Christ est donc le Saint-Esprit. C’est lui le
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Dieu Tout-Puissant, Père de toute la création. Il est Esprit, il existe de toute éternité. Mais un moment vint où il se dépouilla de sa tunique royale et se rendit homme pour sauver son peuple par le sacrifice du rachat. C’est pourquoi, l’apôtre Jean dit qu’il est venu en chair. « Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse JésusChrist venu en chair est de Dieu » (1Jn.4/2). Dans le livre des Actes, lorsque l’apôtre Paul rencontra Timothée, il le prit avec lui et voulu se rendre à Bithynie, mais la Bible dit qu’il fut empêché par l’Esprit de Jésus. On peut lire cela : «Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas » (Act.16/7). Même les prières adressées au Tout-Puissant sont exaucées par le même Esprit de Dieu qui est aussi appelé Esprit de Jésus. «Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ » (Phil.1/19). Or, nous savons qu’il n’existe qu’un seul Esprit selon Eph.4/4. Et c’est ce même Esprit de Dieu qui communique les dons et qui manifestent les différents ministères. Là encore, la Bible est formelle là-dessus: «Il y a diversité de dons, mais le même Esprit; diversité de ministères, mais le même Seigneur; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit; à un autre, la foi, par le même Esprit; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit; à un autre, le don d’opérer des miracles; à un autre, la prophétie; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut » (1Cor.12/4-11). Le plus important dans tout ça, c’est que tous ces dons sont communiqués et manifestés par Christ. « Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ » (Eph.4/7).
Ainsi donc, Jésus-Christ est à la fois le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il n’est pas question de trois personnes mais de la manifestation triangulaire du même Etre. C’est comme l’eau sous la forme liquide. Lorsqu’elle est congelée, elle devient de la glace. Et lorsqu’elle est chauffée, elle se transforme en vapeur. Cependant, ces trois différentes formes ne changent rien en elle. Elle reste malgré tout de l’eau et garde la formule H2O.
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JESUS – LE CHRIST
Les guides religieux, les séminaristes et les théologiens ignorent le mystère que constitue Christ. Ils ne savent pas que Christ et Jésus sont deux dimensions différentes. L’un est la dimension divine et l’autre la dimension humaine. Prenez avec moi 1Tim.2/5 : «Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme ». S’il y a Jésus-Christ homme, c’est qu’il y a Jésus-Christ Dieu. En effet, il s’agit de la juxtaposition de la chair et de l’Esprit. Christ, c’est l’Esprit et Jésus, c’est la chair. Comme le dit si bien Col.1/15, Jésus est la représentation exacte de Dieu sous la forme humaine. Dans Eph.4/13, voici ce qu’on lit : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ». Il ressort de ce texte la confirmation de ce que je disais à l’instant. En effet, il est clairement fait mention du Fils de Dieu qui, étant à l’état d’homme, est fait à la stature parfaite de Christ, c'est-à-dire à la taille exacte de Dieu. C’est pour cette raison que l’Esprit a jugé bon d’habiter dans ce corps. « Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j’ai mis toute mon affection » (Mt.3/17 ; Es.42/1).
Dans un certain nombre de passages bibliques, on peut constater l’intérêt quet les juifs portent au Christ. Vu les prodiges et les miracles que Jésus opérait, et sachant qu’aucun homme ne pouvait les faire en dehors de Dieu, ils cherchèrent à savoir s’il était le Christ, à l’image de ce souverain sacrificateur : «…Le souverain sacrificateur l’interrogea de nouveau, et lui dit: Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni? » (Mc.14/61). De même, en Jn.10/34, les juifs s’assemblèrent autour de Jésus et lui posèrent la même question. Lisons cela: «Les Juifs l’entourèrent, et lui dirent: Jusque à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement ». L’intérêt que les juifs accordent au Christ mérite donc une attention particulière. Au vu de ces choses, la question qui mérite d’être posée est la suivante : Que signifie Christ ? Le mot Christ vient du grec ancien khristós, lui-même traduit de l’hébreu ancien maschiah, signifiant ‘‘messie’’. Christ veut dire onction, Esprit créateur. Il s’agit donc de Dieu, puisqu’il est Esprit et l’unique créateur de l’univers. Nous comprenons par là que celui qui conduisait les enfants d’Israël depuis le désert jusqu’à Canaan, c’était Christ, le Dieu Tout
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Puissant. Etant Esprit, il pouvait se manifester sous différentes formes, notamment dans une flamme de feu, sous la forme d’une colonne de feu ou de nuée et parfois même sous la forme d’un rocher. C’est ce que nous fait savoir Paul par cette déclaration: « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1Cor.10/4). Ce passage est la preuve que Christ a existé avant Jésus. Car l’onction existe de toute éternité, elle ne peut être saisie pour être tuée. Les juifs savaient cela et c’est pour cette raison que l’annonce de la mort de Jésus les étonnait. En effet, après avoir dit qu’il serait mis à mort, ils lui répondirent: «…Nous avons appris par la loi que le Christ demeure éternellement; comment donc dis-tu: Il faut que le Fils de l’homme soit élevé? Qui est ce Fils de l’homme? » (Jn.12/34). Les juifs ne comprenaient pas que Jésus ne parlait pas de la mort du Christ, qui est l’Esprit éternel qui est en lui. Mais il faisait allusion à sa chair. Si donc d’après le texte que nous venons de lire en Jn.12/34, le Christ est éternel, il n’y a donc plus de raison de douter qu’il s’agit de Dieu, puisque le seul être éternel, c’est bel et bien lui. «Ecoute, Israël! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel » (Deut.6/4). Ainsi donc, celui qui est mort à la croix, c’est Jésus, pas le Christ. Parce qu’aucun homme n’a le pouvoir de saisir l’onction, l’Esprit pour le pendre. L’apôtre Pierre a donc eu raison de dire que le Christ est mort quant à la chair, mais il est rendu vivant quant à l’Esprit (1Pier.3/18). Si vous remarquez bien, avant la mort de Jésus, la Bible dit qu’il rendit d’abord l’Esprit qui était en lui. Et lorsque l’Esprit qui demeurait en lui, cette onction qu’il appelait Père et qui manifestait les miracles par ses mains se retira de lui, le corps Jésus se mit à se lamenter : «…Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? » (Mt.27/46). En Jésus, habitait physiquement toute la plénitude de la divinité (Col.2/8-9). Il était 100% homme et 100% Dieu. C’était la conjonction de deux dimensions, la juxtaposition de l’humain et du divin. Jésus, c’est l’homme (la chair) et Christ, c’est l’Esprit (Dieu). Les deux dimensions sont indissociables. C’est pour cette raison qu’il existe un trait d’union entre Jésus et Christ ["JESUS-CHRIST"].
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 Après avoir défini le mot "Christ", il est aussi important de vous donner la signification du nom "Jésus". Jésus dérive du grec ancien Iêsoûs, luimême issu du prénom hébreu ancien Iéshua (et a la même racine que Josué). Ce mot signifie « Dieu sauve » ou « Dieu délivre ». C’est pour cette raison que l’ange, au sujet de Jésus dit ceci à Marie: «…Tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt.1/21). L’ensemble des deux noms, à savoir : JESUSCHRIST, signifie donc "Dieu oint pour sauver".                  
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DEMONSTRATION DE LA DIVINITE DE JESUS A LA LUMIERE DES PROPHETIES BIBLIQUES
Le dévoilement du grand Dieu des cieux se saisit aisément par la Parole prophétique de ses serviteurs les prophètes. En effet, le Tout-Puissant, après avoir à plusieurs reprises, et de plusieurs manières, annoncé sa venue, a finalement honoré sa Parole. Toutes les prophéties bibliques de l’ancien testament concernant l’avènement de l’Eternel sur la terre se sont accomplies en Jésus-Christ. Il est donc la manifestation surnaturelle du grand Dieu des cieux. La première prophétie que je voudrais vous présenter en rapport avec l’avènement de l’Eternel est consignée en Es.9/5 : «Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ». Comment cet enfant peut-il être appelé Père éternel sachant que nous avons un seul Père lequel est le créateur de tout l’univers selon Mal.2/10 ?
Lisons un passage similaire: «Et toi, Bethléhem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l’origine remonte aux temps anciens, Aux jours de l’éternité » (Mich.5/1). Celui qui sort de la tribu de Juda et qui a pour origine l’éternité, c’est bien Jésus.  
Dans Es.35/4-5, voici ce qui est écrit : « Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds; Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie ». Ici, il est question de la venue de Dieu en personne, c'est-à-dire physiquement. Et d’après ce texte, les signes qui montreront que l’Eternel, le Dieu Tout-Puissant est descendu sur la terre des hommes, c’est que les aveugles verront, les boiteux marcheront, les lépreux seront rendus purs, etc. Or Jean le Baptiste, sachant que la présence du Seigneur devait manifester ces prouesses divines, envoya ses disciples vers Jésus pour une confirmation. C’est ainsi que, l’ayant trouvé, ils l’interrogèrent de la manière suivante : «…Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? » (Mt.11/3). Quelle a été la réponse de Jésus ?  La Bible répond : «Jésus leur répondit: Allez
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rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » (Mt.11/4-5 ; Lc.7/22). Le couronnement de tout ceci, c’est qu’il s’agit de Jésus-Christ.  
Que dit Es.7/14 ? Lisons: « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel ». Cette parole prophétique eut son accomplissement à la naissance de Jésus en Mt.1/22-23 que nous lisons d’ailleurs: «Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous ». Emmanuel veut dire que Dieu est présent au milieu de son peuple. Il s’agit donc de l’Aigle Jéhovah, dont le déploiement des ailes remplit le pays de Juda d’après la parole d’Esaïe, le prophète. «Il pénétrera dans Juda, il débordera et inondera, Il atteindra jusqu’au cou. Le déploiement de ses ailes Remplira l’étendue de ton pays, ô Emmanuel! » (Es.8/8).
Nous pouvons aussi lire Zac.9/3 : «Ainsi parle l’Eternel: Je retourne à Sion, et je veux habiter au milieu de Jérusalem. Jérusalem sera appelée ville fidèle, et la montagne de l’Eternel des armées montagne sainte ». Comment Dieu peut-il habiter parmi son peuple, au milieu de Jérusalem alors qu’il est Esprit ? C’est pour cette raison qu’il est venu en chair en la personne de Jésus.
Dans le passage que nous allons voir maintenant, le prophète Esaïe annonce la venue de Dieu sur la terre par le ministère d’un autre prophète, en l’occurrence Jean-Baptiste, l’homme du désert. «Une voix crie: Préparez au désert le chemin de l’Eternel, Aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu. (…). Que toute montagne et toute colline soient abaissées! (…). Alors la gloire de l’Eternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra; Car la bouche de l’Eternel a parlé » (Es.40/3-5). Si quelqu’un désire voir l’accomplissement de cette prophétie, il doit consulter Jn.1/23 qui déclare ceci : « Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète ». Et comme le verset 5 d’Esaïe 40 dit qu’au même instant, toute chair verra l’Eternel, soudain apparut Jésus
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sur la scène. Le témoignage de Jean ne se fit point attendre : «Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu » (Jn.1/34).
Je vais à présent vous faire découvrir un passage qui annonce Dieu en tant que berger : «Voici, le Seigneur, l’Eternel vient avec puissance, Et de son bras il commande; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent. Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein; Il conduira les brebis qui allaitent » (Es.40/10-11). Tout ceci concorde parfaitement avec Jésus que l’Ecriture présente comme le bon berger et qui, contrairement au mercenaire, donne sa vie pour ses brebis (Jn.10/11 ; v14).
Jésus-Christ est donc le Dieu Tout-Puissant manifesté en chair, mais il ne fut pas reconnu comme tel, d’où l’indignation du prophète Esaïe. « Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Eternel? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Es.53/1-5). En effet, c’est par les meurtrissures du Seigneur Jésus-Christ que nous recevons la guérison, la rémission de nos péchés et la communion éternelle avec Dieu. C’est pour cette raison que le Psalmiste a dit que ‘‘l’Eternel ouvre les yeux des aveugles; l’Eternel redresse ceux qui sont courbés; l’Eternel aime les justes’’ (Ps.146/8). N’oublions pas que c’est Jésus qui a ouvert les yeux des aveugles et redressé la femme qui avait le dos courbé.
Le prophète Zacharie avait aussi prophétisé l’avènement de l’Eternel par ces mots : « Pousse des cris d’allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion! Car voici, je viens, et j’habiterai au milieu de toi, Dit l’Eternel » (Zac.2/10). Il est clairement écrit : ‘‘dit l’Eternel’’, ce qui veut dire que c’est Dieu luimême qui viendra habiter parmi son peuple.
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JESUS-CHRIST – LE DIEU TOUT-PUISSANT
Le mystère que constitue Dieu a toujours été l’objet de débats contradictoires. Pourtant, ce mystère nous a été révélé par l’apôtre Paul. «Afin qu’ils aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ » (Col.2/2).
Après s’être farouchement opposé à ceux qui témoignaient que Jésus était ressuscité, Thomas fut contraint de reconnaître qu’il était Dieu, le Seigneur du ciel et de la terre. Il se prosterna devant Jésus et prononça ses paroles : «…Mon Seigneur et mon Dieu! Jésus lui dit: Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! » (Jn.20/28-29).
Jean s’écria de son côté : «Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1Jn.5/20-21).
L’apôtre Paul a son tour ne manque pas de préciser que Dieu, en la personne de Jésus-Christ, a été rendu manifeste dans la chair. « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire » (1Tim.3/16) [" Traduction Scofield"].
C’est au travers de son propre corps, lequel est appelé Fils que Dieu s’est fait connaître aux humains. C’est d’ailleurs pour cela que le disciple bien-aimé Jean lui reconnait ce droit : «Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jn.1/18).
Le même Jean, dans le livre de la révélation, va jusqu’à dire que le Dieu Tout-Puissant a été percé et que lorsqu’il viendra sur des nuées, il sera visible par tous, même par ceux qui l’ont crucifié. Nous pouvons lire cela d’ailleurs : «Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout-Puissant » (Ap.1/7-8).
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Dans sa lettre adressée aux Philippiens, Paul ne s’empêche pas d’affirmer avec assurance que Jésus-Christ existait en tant que Dieu. Cependant, il s’est dépouillé de toute sa gloire pour se mettre dans une condition purement humaine afin d’être semblable aux hommes. Tout cela a été fait dans l’unique but de racheter son peuple au prix de son propre sang (Act.20/28 ; Héb.9/12 ; Héb.13/12). Alléluia ! [Amen ! – répond le peuple NDLR]. Ouvrons donc nos Bibles et lisons le texte en question : «Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Phil.2/5-8). Ceux qui trouvent le moyen de raisonner en disant qu’il s’agit de deux personnes à cause du terme "être égale avec Dieu" se trompent lourdement. En effet, ce genre d’expressions n’est employé que pour faire tomber les aveugles spirituels (les religieux), dans la fosse qui a été creusée pour eux avant la fondation  du monde. Mais pour nous qui appartenons à la race de Dieu, nous savons qu’aucun homme ne peut être comparé à Dieu pour être son semblable, excepté luimême. C’est pour cette raison que nous prenons très au sérieux cette mise en garde sévère de l’Eternel: «A qui me comparerez-vous, pour le faire mon égal? A qui me ferez-vous ressembler, pour que nous soyons semblables? » (Es.46/5).          
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LA REVELATION DE CELUI QUI EST ASSIS SUR LE TRONE
Ce passage soigneusement consigné dans le prophète Esaïe, nous donne une piste qui nous conduira certainement à la connaissance de l’Etre glorieux qui est assis sur son Trône céleste. Prenons ensemble Es.6/1: «L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple ». Pour connaître celui qui est assis sur le Trône, nous devons chercher à connaître le nom du Seigneur, puisque selon Eph.4/5, il n’existe qu’un seul Seigneur dans tout l’univers. Paul, alors qu’il se rendait à Damas, fut terrassé par le Seigneur. Voulant connaître son nom, il lui dit : « Qui es-tu Seigneur ?» (Act.9/5). En d’autres mots, quel est ton nom Seigneur ? C’est ici sa réponse : « Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes… » (Act.9/5b ; Act.22/8 ; Act.26/15).
Celui qui est assis sur le Trône très élevé dans les cieux, et devant qui, tous les êtres célestes et terrestres se prosternent, est forcément Dieu, puisque c’est seulement à lui que reviennent l’adoration, la puissance et la gloire éternelle. Il est pour ainsi dire, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Or, devant Ponce Pilate, Jésus affirma qu’il était Roi et que son royaume était loin d’être terrestre; c’était un royaume céleste (Jn.18/37). Pourtant, il est connu de tous que celui qui règne en grand maître souverain dans le gouvernement céleste, c’est Dieu, le Père de la création. Par conséquent, puisqu’il existe un seul Trône dans le ciel, c’est-à-dire une seule chaise royale sur laquelle est assis un seul être, le vieillard de la pyramide, l’ancien des jours, entre Dieu et Christ, un seul doit régner et l’autre doit être déchu et précipité dans les abîmes de perdition si et seulement si, il s’agissait de deux être différents. Car, il est notoire que le Trône royale du gouvernement céleste n’est pas un banc où peuvent s’assoir plusieurs personnes; d’autant plus que l’adoration n’appartient qu’à un seul être (Dieu). Or, en considérant avec attention Ap.5/12, on se rend compte que Jésus est adoré. Lisons : «Ils disaient d’une voix forte: L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange ». L’agneau dont il est question ici, c’est Jésus appelé Christ, d’après Jn.1/29. Pour les théologiens, il doit y avoir une confusion, mais pour nous qui avions été enseigné par l’Esprit de Dieu, nous savons que Dieu et Christ ne sont qu’une seule et même personne. Pour preuve,
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lisons Ap.11/15 : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient: Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ; et il régnera (pas ils régneront, mais il régnera) aux siècles des siècles ». Voyez-vous ! Il est écrit que le Royaume est remis au ‘‘Seigneur’’ et à ‘‘Christ’’. Cependant, au lieu de ils régneront, l’Esprit a écrit il régnera pour l’éternité. Ce qui signifie qu’il ne s’agit pas de deux personnages, mais d’un seul et même personnage. C’est pourquoi je dis : à bas la trinité !  [Le peuple répond à bas !  NDLR].
Voici un texte similaire : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau; car le grand jour de sa colère (pas de leurs colères, mais de sa colère) est venu, et qui peut subsister? » (Ap.6/15/17). C’est aussi simple que le texte que nous avons lu dans Ap.11/15. Ici, il s’agit de la colère de celui qui est assis sur le Trône + celle de l’Agneau mais en lieu et place de "le grand jour de leurs colères" l’Esprit s’est contenté de mettre le "le grand jour de sa colère". Or nous savons que la colère d’un agneau au sens propre du mot ne saurait effrayer même un nouveau-né. Mais ici, il s’agit d’une colère qui fait trembler les rois de la terre au point qu’ils s’enfuirent dans les montagnes. Aussi, il est connu de tous que la colère à venir appartient à Dieu seul. «Car voici, le jour vient, Ardent comme une fournaise. Tous les hautains et tous les méchants seront comme du chaume; Le jour qui vient les embrasera, Dit l’Eternel des armées, Il ne leur laissera ni racine ni rameau » (Mal.4/1).
Ainsi donc, dans le rouleau du livre de l’Apocalypse, il s’agit de JésusChrist. C’est à lui que revient l’adoration parce qu’il est Dieu, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. C’est pour cette raison qu’il est écrit : «Ils combattront contre l’agneau, et l’agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Ap.17/14).
Paul a donc pleinement raison lorsqu’il accorde tout l’honneur à JésusChrist ! «Et de vivre sans tache, sans reproche, jusqu’à l’apparition de
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notre Seigneur Jésus Christ, que manifestera en son temps le bienheureux et seul souverain, le roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle. Amen! » (1Tim.6/14-16).
Qui d’autre en dehors de Dieu peut-il recevoir ses honneurs ? Et qui d’autre peut-il habiter une lumière inaccessible en dehors de Dieu; car ‘‘Dieu est lumière’’ ? (1Jn.1/5). Or nous savons que la lumière du monde, c’est Jésus-Christ. «Jésus leur parla de nouveau, et dit: Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jn.8/12 ; Jn.9/5). C’est lui Jésus qui fut transfiguré sur la montagne et qui avait plus d’éclat que le soleil en Mt.17/1-2 : «Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière». C’est lui, la lumière qui resplendit sur la route de Damas et qui terrassa Paul lorsqu’il était encore appelé Saul de Tarse (Act.9/3-5).
Je m’arrête ici pour ce jour. Levez-vous et acclamons le Seigneur ! [Tonnerre d’applaudissements dans la salle – NDLR]
                                         Par le Rév. ZOBEL AGODIO        
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Honneur ! [à Jésus – répond le peuple NDLR] Gloire ! [À Jésus – NDLR] Louange! [À Jésus – NDLR] Magnificence! [À Jésus – NDLR] Autorité! [À Jésus – NDLR] Royauté! [À Jésus – NDLR] Maranatha! [Jésus revient! NDLR] Maranatha! [Jésus revient! NDLR] [Le groupe musical et le peuple entonnent un cantique circonstanciel (Opération Jerubbaal - NDLR)].
FIN
                                               
                                         
   
Résumé de la prédication sur la divinité de Jésus, prêchée par le Rév. Zobel AGODIO le dimanche 6 octobre 2013 au Temple du Jubilé d’Abobo.