LA FEMME A-T-ELLE LE DROIT D’EXERCER UN MINISTÈRE DANS L’EGLISE?



TABLE DES MATIERES
 pg.1 – Sentinelle que vois-tu ?
pg.9 – La femme a-t-elle le droit  d’exercer un ministère dans l’Eglise ?
pg.29 – les images des alliances sacerdotales  que Dieu tisse avec les hommes 
pg.37– La position de la femme dans la hiérarchie divine Pg.45 –L’origine du ministère de la femme
pg.47– La femme et le vœu
pg.51 – L’interpellation de l’Esprit
pg.57 Reconnaissez le signe de Dieu et le message de votre temps ! 
pg.62 – Exhortation adressée au peuple de Dieu   pg.69 – La Christosophie 

Pg.70 – Chant





SENTINELLE QUE VOIS-TU ?
Sentinelle, que vois-tu ?
         La sentinelle répond :          Je vois une puissante armée
         Qui se lève à l’horizon :
         C’est l’armée du salut.
O ! Peuples de la terre,
                          Faites silence !
    Puissances des ténèbres,
                         Ecartez-vous !
Car l’armée du Seigneur est en marche.            L’exécuteur de sa Parole est puissant,
           Le héros pousse  des cris amers.
  Sa voix, telle un grondement de tonnerre,   Retentit jusqu’aux extrémités de la terre. O ! Vautours égyptiens,
Faites silence !
           Et vous corbeaux babyloniens Aux ailes mouillées,
Taisez-vous !
Car l’armée du Seigneur est en marche.
La voilà qui se répand,
Tel  un torrent à la surface de la terre.                                                      
               Les victimes sont sous nos pieds,
              Les Amalécites tremblent,
     Les Guirgasiens tombent en  défaillance,
           Les Jébuséens s’enfuient dans les montagnes,
             Car le Dieu d’Israël fait entendre sa voix.
                         Le lion rugit :
                        Qui ne serait effrayé ?
                        Le Seigneur parle :
                        Qui ne prophétiserait ?
            Voici les temps ont changé,              La mentalité des hommes aussi.
             Le temps  de PAUL est révolu.
 La révolution chrétienne
Sous l’impulsion de MARTIN LUTHER Et de JOHN WESLEY n’est plus aujourd’hui
 Qu’un  triste souvenir.
            Un feu ancien s’est éteint,
            Un feu nouveau s’est allumé.
            Un jour nouveau s’est levé,
            Dans la vigueur  d’un lion rugissant.
Une révolution nouvelle est enclenchée                     Et la flamme du Seigneur se  répand                     A nouveau sur la terre des hommes.
                    Dieu visite à nouveau son peuple
                    Sur la terre des vivants,
                    Comme il le fit par le passé                     Du temps des prophètes.
          Ce vent  qui souffle est si violent
         Qu’il ne laissera personne indifférent ;
        Car le Seigneur  répand
        Le souffle de sa Parole
        Par toute la terre.
Heureux l’homme qui prend le train en marche,
Car tous les hautains,
Les insensés d’ici et d’ailleurs seront balayés.
Peuple des nations,
                 Habitants des îles lointaines,
                            Venez et voyez !               Car le Seigneur opère une œuvre
             Inouïe sur la terre des hommes.
Voici ! SEM et JAPHET sont stupéfaits,
  La maison de NOE est dans l’étonnement
           Car CHAM dévoile les mystères  
           Du lieu Très Saint,
Une vision nouvelle est née
                  Un message dévastateur est proclamé
           Dans la puissance du Saint-Esprit
                     Par le peuple de CHAM.
Qui a la sagesse du lieu Très Saint Pour discerner ce jour-ci ?
Qui a la vision des oints d’autrefois Pour reconnaître ce processus divin
Qui  est enclenché ?
Qui a reconnu la main
Du Dieu Très-Haut dans ses œuvres ?
                               Ouvrez les yeux
                               Peuples du monde entier,
                               Habitants des nations,
                               Sur les ténèbres qui
                          Couvrent notre machine ronde.                Et regardez à l’horizon lointain                Que voyez-vous ?
              Une  terrible tempête se prépare.
              Un vent dévastateur doit souffler.
             L’espace et le temps seront balayés.
             L’avenir nous en dira plus.
             L’histoire en retiendra.
  Les générations à venir en parleront.
  Qui peut fixer le soleil de midi
  Lorsqu’il brille dans la plénitude de sa force ?
                         Que l’Orient et l’Occident se taisent,
                         Car le salut vient du midi
                         L’ouragan s’est levé,
           La terre entière sera purifiée.
      Le Très-Haut achève son œuvre sur la terre.
      Il ferme la porte du sanctuaire avec CHAM
      C’est la fin du service dans le tabernacle
      Car les colombes volent vers leurs colombiers.
                  Que l’Est et l’Ouest portent
                  Leurs regards vers le midi
             Devenu  aujourd’hui  le centre mondial
Des opérations du Saint-Esprit.
SEM et JAPHET ont atteint la ménopause.
Les mamelles de l’Orient et de l’Occident sont asséchées,
Elles ne contiennent plus de  lait,
Ni de jus pouvant nourrir
Le peuple de Dieu  aujourd’hui affamé.
               Quelque chose de très fort,
 De différent et d’inouï  se prépare à
               L’horizon lointain
               Dans le secret de  notre  Dieu.
               Quelque chose d’explosif                Comme un volcan africain
               Se met en place.
Je sens si proche l’ardeur
De la réelle folie de Dieu
Le Très-Haut réserve,
Une dernière surprise au monde.
                  Alors que toute la terre
                  Se repose par le vent du midi.
Je vois CHAM debout sur une montagne
Très élevée, agitant l’épée du Roi des rois
           Le vent du midi souffle ; qui peut l’arrêter ?
Il souffle avec fracas et  impétuosité,
              Qui oserait se dresser en face ?
   Il souffle ici et ailleurs dans le monde,
              Qui ne serait témoin ?
  L’ouragan se déchaine,
 Les sommets des forteresses religieuses sont ébranlés,
Les montagnes dénominationnelles, 
Mêmes les plus élevées s’écroulent.
                   Les oiseaux des champs éclatent
   En chants d’allégresse.
                           La nature entière danse.
Tandis que les aigles des collines
                 Sont dans la confusion,
                 Les aigles des vallées se réjouissent.
Aujourd’hui, le soleil est au zénith,
Il brille dans la plénitude de sa force.
La lumière a jailli, celle de la connaissance
 Du vrai Dieu et sauveur Jésus-Christ.
          La terre entière éclairée chante à l’unisson
             Les merveilles de notre Dieu,
Car l’Afrique se réveille et réveille le monde.

                 







     
     
LA FEMME A-T-ELLE LE DROIT D’EXERCER UN MINISTÈRE DANS L’EGLISE?
    
     Avant de me prononcer sur le sujet du jour, je voudrais d’abord lire cette citation paulinienne consignée dans 1Cor.4 :6: « C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit… ». Ici, l’apôtre Paul nous exhorte à ne pas aller au-delà des Ecritures. C’est pourquoi, je m’évertuerai à obéir exclusivement à cette recommandation, car celui que Dieu envoie dit exactement les Paroles de Dieu parce qu’il ne lui donne pas l’Esprit avec mesure (Jn.3 :34). Il ne faut donc s’écarter ni à droite ni à gauche de la Parole de Dieu, de peur d’être frappé de malédiction (Gal.1 :6-9). La question fondamentale est la suivante: Une femme a-t-elle le droit de prêcher l’Evangile? Autrement dit, la femme doit-elle exercer un quelconque ministère dans la maison de Dieu? 
     Aujourd’hui, le message que je voudrais présenter est le ‘‘ministère de la femme’’. Dans certaines communautés religieuses, des femmes exercent la fonction de docteur, d’évangéliste, de pasteur, de prophète ou d’apôtre. Quand j’étais à l’école pastorale au sein de l’église pentecôte unie internationale dans les années 1980, j’ai vu une femme américaine du nom de Land nous enseigner. Elle exerçait le ministère de docteur dans la maison de Dieu. S’il est autorisé aux femmes de ces églises ou de ces communautés d’exercer les différents ministères établis par Dieu selon Eph.4 :11, que dit la Parole de Dieu à ce sujet? L’Esprit de Dieu accepte-t-il ou autorise-t-il cela? La loi de Dieu a-t-elle une fois permis à une femme d’être sacrificateur ou ministre de l’Evangile? Dieu peut-il se dédire au sujet de sa Parole qui, avant tout demeure infaillible?
   Voici un ensemble de questions auxquelles nous devons répondre à la lumière de la sainte Bible. Lisons donc 1Tim.2 :11-12: «Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence ». Ce passage nous montre clairement que Dieu ne permet pas à la femme d’enseigner sa Parole. Car se mettre à la chaire et prêcher, c’est exhorter, éduquer, dénoncer et juger. Ce qui explique naturellement que si la femme devait exercer cette fonction sacrée, elle prendrait obligatoirement autorité sur toute l’assemblée d’autant plus que celle-ci est mixte, donc composée d’hommes et de femmes. Cette parole est une exigence divine à laquelle personne ne doit se soustraire dans l’Eglise du Dieu vivant. Et si quelqu’un la rejette, ce n’est pas un homme qu’il a rejeté, mais Dieu luimême (1Thess.4 :8). En effet, en prêchant, la femme s’élève au-dessus de l’auditoire et devient du coup l’autorité représentative de Dieu au milieu du peuple. Ainsi, le peuple lui doit respect et soumission, puisqu’elle prend la place sacrée de Dieu. Pourtant, Dieu a établi une hiérarchie qui ne souffre d’aucune contestation.
Laquelle établit l’homme au-dessus de la femme. Pour preuve, lisons 1Cor.11 :3: «Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ ». Voyez-vous!
Cette hiérarchie ne doit pas être méprisée et rejetée par l’Eglise de Dieu. De même que l’homme ne peut prendre de l’autorité sur Christ au point même de vouloir l’enseigner, la femme doit à son tour se garder de le faire à l’égard de l’homme. Les soixante six (66) livres que comporte la Bible, nous enseignent que le premier prédicateur de l’Evangile fut le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu et non la fille de Dieu. Dans le livre de Jn.3 :16, il est écrit: « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Dans cette citation, il est rigoureusement mentionné Fils unique et non fille unique pour exercer cette fonction sacrée par laquelle toute l’humanité devrait être sauvée. De même que Christ est l’image et la gloire du Dieu invisible selon Col.1 :15, l’homme est l’image et la gloire de Christ tandis que la femme est la gloire de l’homme. En se positionnant à la chaire pour annoncer l’Evangile, elle devient une image représentative du Dieu invisible et l’Autorité Suprême dans l’assemblée. C’est pourquoi, cette fonction revient exclusivement à l’homme, puisque c’est lui qui est fait à l’image de Dieu. Quant à la femme, elle est faite à l’image de l’homme et pour la gloire de l’homme. Et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme (1Cor.11 :9). Certes, cette parole peut sembler dure, mais elle est la vérité de Dieu. Toute véritable fille de Dieu doit s’incliner et dire simplement amen à ce qui est prescrit dans les Saintes Ecritures. D’ailleurs, lisons 1Cor.11 :7-9 pour nous en convaincre: «…L’homme est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. (V.8) En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; (V.9) et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme »
En effet, le Tout-Puissant a dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable… » (Gn.2 :18). Essayons un tout petit peu de comprendre cette déclaration divine. Si l’Eternel lui-même déclare que la femme doit aider l’homme afin que celui-ci ne soit pas seul dans sa tâche, il y a lieu de s’interroger. Dans un premier temps, je voudrais qu’on ramène les choses au plan naturel, car celui qui ne comprend pas les choses naturelles, comment pourra-t-il comprendre celles qui sont spirituelles ? (Jn.3 :12). Ce que j’essaie de dire, c’est que si une personne est appelée à aider une autre, laquelle des deux doit diriger les opérations? Qui doit obéir à la volonté de qui? Le bon sens voudrait que celle qui aide, attende que celle qui a besoin d’aide lui fasse savoir là où elle doit agir afin de ne pas se tromper de charge. La femme doit demander à l’homme de lui faire savoir exactement ce qu’il attend d’elle avant qu’elle ne fasse quoi que se soit. Autrement, au lieu d’être une aide, elle passerait pour un danger. Et c’est bien ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden. A cause de la femme, l’humanité a été plongée dans un désespoir sans pareil. Comment cela est-il arrivé et pourquoi la femme ne doit pas enseigner la Parole de Dieu? L’apôtre Paul a répondu à cette question dans le même livre: «Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1Tim.2 :1314). Nous voyons ici que Dieu révèle les raisons profondes qui contraignent la femme à garder le silence dans l’assemblée et à ne pas prendre la position de l’homme. Pour cela, Il nous ramène à Gn.3 :12, où nous constatons que la femme fut l’instrument utilisé par le diable pour faire entrer le péché dans le monde. Or, bon nombre de prédicateurs en ignorent les raisons profondes. Mais je vais essayer de clarifier cela avec l’aide de Dieu. Vous êtes d’accord avec moi que Dieu ne s’était jamais adressé directement à Eve en Eden. Adam était celui à qui il parlait et enseignait ses préceptes, lequel à son tour devait instruire sa femme au sujet du comportement à adopter, afin d’éviter toute transgression. Du coup, cette image nous amène à comprendre qu’Adam était le pasteur et le maître, c'est-à-dire l’enseignant de sa femme et non le contraire. Il était la seule autorité humaine établie par Dieu sur toute la création. C’était lui le maître incontestable et incontesté du jardin d’Eden. C’était avec lui que Dieu tissa son alliance, pas avec Eve. Il était celui qui avait été formé et mandaté par Dieu pour enseigner sa Parole. Il pouvait tenir ferme et débattre avec le serpent ancien et en sortir victorieux, à l’image de Christ, le second Adam qui vainquit le diable lors de sa tentation au désert (Mat.4 :1-11). Or, par Eve, le péché est entré dans le monde. Comment? La réponse est toute simple. Le serpent, étant le plus rusé de tous les animaux, savait qu’il ne pouvait pas piéger l’homme, car celui-ci recevait directement les Paroles de Dieu. De ce fait, il se rua sur la femme, qui elle, n’était pas affermie dans la Parole. Soyez attentif! Car beaucoup de lecteurs de la Bible ne font pas attention au piège que le serpent avait tendu à la femme. Voici comment il s’illustra: «…Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? » (Gn.3 :1). Telle fut la question du serpent. Pourtant, Dieu n’avait interdit que le fruit d’un seul arbre et c’était celui de la connaissance du bien et du mal. Nous pouvons le lire  maintenant: « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Gn.2 :16-17). Si vous remarquez bien, l’ordre avait été donné à l’homme (Adam) uniquement, pas à sa femme. C’est lui qui pouvait débattre avec le serpent et détecter ce piège-là. Par ailleurs, la femme, au lieu de faire appel à son mari, elle a voulu se défendre toute seule. Et comme il ne lui avait pas été donné d’enseigner la Parole de Dieu, sa prédication a causé la mort à l’humanité; et l’une des causes de cette mort, est qu’elle a ajouté à la Parole de Dieu avant d’obéir à l’évangile du serpent. Or, personne n’a le droit d’ajouter ni de retrancher quoique se soit à sa Parole (Apc.22 :19). Voici comment Eve répondit au serpent: «…Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez» (Gn.3 :2-3). Remarquez ici que la femme a ajouté du levain. Elle a dit: « et vous n’y toucherez point ». Pourtant Dieu n’avait jamais dit de ne pas toucher à l’arbre. Et cette déclaration a ouvert grandement la porte à l’adversaire, qui profita de cette brèche pour introduire le péché dans le monde. C’est un véritable désordre que la femme a créé en ne voulant pas respecter l’ordre établi. C’est pourquoi, poussé par l’Esprit-Saint, l’apôtre Paul s’exprime ainsi: « Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées…» (1Cor.14 :33-34). En outre, Paul va plus loin en disant que Dieu n’a pas créé la femme pour réjouir son cœur ou pour satisfaire sa gloire mais il l’a créée pour réjouir le cœur de son mari, parce qu’elle est la gloire de l’homme (1Cor.11 :7-9). C’est pourquoi, la femme doit savoir qu’elle dépend exclusivement de l’homme et non de Dieu (1Cor. 11 :10). Elle n’est donc pas dans le plan de Dieu pour exercer un ministère. Aussi dans Gn.3 :16, Dieu dit à la femme: « j’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleurs, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ». Telle fut la sentence que Dieu infligea à la femme pour avoir fait ce qui était mal à ses yeux. Outre la souffrance et les douleurs qu’elle éprouvera pendant son enfantement, Dieu l’oblige à porter constamment ses désirs et ses regards vers son mari, avant d’ajouter que celui-ci dominera sur elle. Du coup, Dieu abaisse la femme jusqu’à la plante des pieds de l’homme et l’établit chef sur elle dans la société et dans le foyer. Ainsi, depuis le péché édénique, l’homme tient la position de Dieu sur la terre. Par conséquent, toute femme qui se soustrait à l’autorité de l’homme se dresse contre Dieu et se place systématiquement sous l’autorité de l’ennemi. Imaginez donc, de qui ces femmes qui se disent prédicatrices, apôtres, docteurs, évangélistes, pasteurs ou prophétesses, tiennent-elles leur ministère et l’autorité qu’elles manifestent dans leurs assemblées? Celui qui veut subsister devant Dieu, qu’il soit homme ou femme doit se soumettre aux ordonnances du Seigneur. 
     Nous lisons à présent 1Tim.2 :15: « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté ». Le terme ‘‘néanmoins’’ utilisé dans ce passage doit nous amener à réfléchir et à avoir un discernement aigu de l’Esprit de Dieu au sujet du statut de la femme quant à son salut. Encore, montre-t-il combien de fois Dieu est riche en bonté et que son amour ne se justifie pas selon les actes de folie que nous posons. Car, nonobstant le péché de la femme et le mal dont elle s’est rendue coupable, Dieu qui est riche en miséricorde, lui offre sans aucun favoritisme son Salut par la grandeur de sa Grâce. C’est pourquoi, il est dit qu’elle sera néanmoins sauvée en devenant mère. Autrement dit, si la femme accepte l’Evangile, si elle y croit fermement et demeure dans la foi apostolique, elle parviendra au Salut. Je voudrais aussi clarifier dans ce même passage quelque chose qui pourrait prêter à confusion ou qui pourrait être mal interprété. Je veux parler de l’expression ‘‘en devenant mère’’. Cette expression ne veut pas dire qu’une femme qui accouche d’un enfant est automatiquement sauvée. Car, même les chiennes sont mères des chiots et les prostituées, ainsi que les femmes ’’commians’’ (féticheuses) peuvent donner naissance à des enfants. Ce qui explique naturellement qu’elles peuvent aussi devenir mères. Cependant, sont-elles sauvées pour cela? Loin de là. Ce passage nous enseigne de façon limpide que la femme doit tenir avec fermeté la main de Dieu tendue par la foi apostolique et y demeurer. En outre, selon 1Cor.14 :34, Dieu intime un véritable ordre à la gente féminine en ces mots: « Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler; mais qu’elles soient soumises comme le dit aussi la loi ». Ainsi, les femmes doivent se taire dans toutes les assemblées de Dieu à l’échelle mondiale. Qu’elles soient chez les catholiques, chez les baptistes, les pentecôtistes, les protestants méthodistes, elles doivent demeurer dans le silence parce que selon le Saint-Esprit, il n’est pas juste que la femme hausse le ton au milieu des saints. Il est même mauvais qu’elle prenne la parole et parle de la part de Dieu dans l’Eglise. Ainsi donc, l’apôtre Paul se rapporte à la loi et dit avec le plus grand sérieux qu’il ne leur est pas permis d’y parler. 
Maintenant, vous pouvez dire par le raisonnement que vous avez la foi et que si une femme prend la parole et exerce un ministère au milieu de vous, cela ne dérange en rien. Eh bien, sachez que vous vous trompez lourdement. Vous oubliez qu’on n’adore pas Dieu comme on le veut,  mais comme Dieu le veut. Autrement dit, vous rendez un service à Dieu en dehors de sa volonté. Toute foi qui ne se soumet pas à la vérité de l’enseignement de Jésus-Christ, donc à la doctrine des Apôtres est une foi rebelle, apostate et répugnante. Elle doit être combattue et expulsée très loin du Christianisme (2Cor.10 :4-5/2Jn.1 :9-10). Une telle foi ne peut jamais vous introduire dans le royaume de Dieu. Si le dieu des catholiques est le même que celui des protestants méthodistes, et que celui des méthodistes est le même que celui des baptistes; si le dieu des baptistes et tout le reste est identique à celui des Apôtres, alors toutes les églises de la chrétienté doivent obéir impérativement à cet ordre divin intimé par le Saint-Esprit au peuple de Dieu. Qu’on ne se mette pas à raisonner en disant que c’est uniquement à l’église de Corinthe que Paul avait demandé aux femmes de se taire, car il a dit et je cite: « Comme dans toutes les églises des saints … » (1Cor.1 :1-2/1Cor.14 :33). Ainsi donc, si les églises catholiques, les églises du réveil, les foursquares, les témoins de Jéhovah (appellation dépassée car la chrétienté du nouveau testament est témoin de Jésus-Christ selon Actes 1 v 8) et les autres congrégations religieuses se considèrent comme les ’’églises des saints’’, elles doivent impérativement s’incliner devant ce commandement du Seigneur. L’apôtre Paul déclare dans 1Cor14 :36-38 ceci: «  Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? Ou est-ce à vous seuls qu’elle est parvenue? Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur et si quelqu’un l’ignore qu’il l’ignore ». Ici, ce n’est pas l’entité physique ou la chair de Paul qui parle, mais c’est le Seigneur qui parle au travers de son serviteur. Je vous le répète car il ne faudrait pas l’oublier ; l’ordre du Seigneur selon lequel la femme doit se tenir dans le silence est une recommandation enseignée depuis l’ancien testament. De l’ancienne alliance jusqu’à la nouvelle, jamais une femme n’a exercé une fonction sacrée ou un ministère quelconque. Aucune femme n’a été agréée par Dieu pour le faire. Et la sagesse de Salomon a reconnu cela, alors que cette sagesse a été élevée par Dieu comme surpassant toute autre sagesse sur la terre des hommes. Voici ce que dit le roi Salomon dans Ecc.7 :28: « Voici ce que mon âme cherche encore, et que je n’ai point trouvé. J’ai trouvé un homme entre mille; mais je n’ai point trouvé une femme entre elles toutes ». Depuis le péché édénique, Dieu a retiré sa confiance en la femme. Elle est devenue un instrument dans les mains de Satan. C’est pourquoi, le Seigneur ne lui accorde pas le devoir sacré du ministère. Lorsqu’elle s’obstine à le faire, elle tombe immédiatement sous le jugement de Dieu. Pour preuve, alors que
Paul disait que la femme devait se garder d’enseigner la Parole de Dieu, et que ce commandement du Seigneur était valable pour toutes les églises des saints, l’église de Thyatire, a quant à elle désobéi en laissant une femme enseigner. Mais que dit l’Ecriture à ce sujet? De façon systématique, Dieu  exprima sa colère en ces mots: « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles » (Apc.2 :20). Cette citation vaut bien son pesant d’or et mérite d’être tirée au clair. En effet, le Seigneur reprend l’église de Thyatire pour avoir laissé cette femme enseigner. Ici, plusieurs expressions nous intéressent. Dans un premier temps, nous avons l’expression ‘‘qui se dit prophétesse’’. Ce langage employé par le Seigneur prouve qu’il n’a jamais reconnu Jézabel comme prophétesse. Et là, je marque une petite pause. Réfléchissons ensemble un instant! Ce que le Seigneur nous laisse comprendre, c’est que des personnes n’ont jamais été établies par lui comme prophètes ou prophétesses, mais elles se sont plutôt autoproclamées. Et nous remarquons ici en Côte d’Ivoire et ailleurs, un nombre pléthorique de prophètes formés dans des instituts de théologie. Ils ont toujours prophétisé du faux et semé la mort spirituelle dans tout le pays. Et cet esprit n’est pas nouveau. La nation d’Israël l’avait expérimenté et ces différents passages l’attestent bien (Jér.23 :21/23 :16/23 :2527/23 :31-32). En outre, un autre terme mérite de passer au scanner: ‘‘enseigner et séduire’’. Dites-moi! Comment la morphologie d’une femme et son physique si impressionnant passeront-ils inaperçus aux yeux des hommes qui l’écoutent prêcher? Remarquez qu’après la prédication de Jézabel, le peuple tout entier fut séduit, de telle sorte qu’il se livra à la débauche et à l’impudicité. Aussi, nous constatons avec beaucoup d’amertume qu’elle a détourné le cœur de ce peuple au point de le rendre idolâtre; car il est dit au passage que ceux-ci mangèrent des viandes sacrifiées aux idoles. Par ailleurs, même si Jézabel était animée des meilleures intentions, même si elle avait enseigné et exhorté le peuple à marcher dans la vérité, elle aurait été de toute façon en contradiction flagrante avec la Parole de Dieu qui recommande à la femme  de ne ni enseigner, ni prendre de l’autorité sur l’homme (1Cor.14 :33). Se tenir à la chaire et prêcher n’était donc pas la place de Jézabel. On comprend dès lors que Jézabel, la soi-disant prophétesse, a détourné le cœur du peuple vers d’autres dieux et cela ne pouvait qu’exciter la colère du ToutPuissant qui affirme lui-même être un Dieu jaloux et un feu dévorant (Deut.4 :24). Il est le seul Dieu digne d’être cru et adoré. À lui seul la gloire, la magnificence, l’honneur, l’élévation, la louange et les actions de grâce aux siècles des siècles! Amen! Son peuple, (homme et femme) doit lui accorder tous les dix-dixièmes de son cœur, comme nous le stipule le livre de Deut.6 :4-6: « Ecoute, Israël! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ». La manière dont le Très-Haut est attaché à son peuple, de cette même manière, il voudrait voir ce peuple lui être tout entier attaché. Un peuple qui lui est cher parce qu’il l’a acquis au prix du sang précieux de son fils Jésus-Christ à la croix. Nous voyons donc que ce Dieu, loin d’être un plaisantin ou un lâche, a dû payer le prix fort pour s’acquérir ce peuple. Cela n’a été l’œuvre d’aucun homme, encore moins le sacrifice d’une femme. C’est encore ce même Dieu qui s’est chargé de justifier, de sanctifier et de faire paraître ce peuple en Christ devant lui sans tâche, ni ride, ni rien de semblable. Et l’apôtre Paul nous l’atteste en disant dans Eph.5 :25-27: « Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable ». C’est pourquoi, quand le Tout-Puissant, dans son inaltérable amour se dépouille de toute sa gloire et se met au même niveau que l’homme pour le sauver, lui communiquer sa vie et faire de lui son peuple; nous ne pouvons que comprendre son irritation, quand des usurpateurs patentés et impénitents conduisent ce peuple dans des voies détournées que lui Dieu, le plus grand des législateurs n’a point prescrites (Jac.4 :12). Il se tient aux côtés de ceux qu’il a choisis et destinés à un ministère. Et ceux-ci ont toujours été des hommes et non des femmes. La Bible attache une grande valeur à donner des instructions sur la place que doit occuper la femme. A l’endroit où Dieu parle, les hommes comme les femmes doivent demeurer dans un silence total. Cependant, que constatons-nous aujourd’hui? Là où les femmes apportent la Parole, c’est Dieu qui fait silence. Quelle cacophonie religieuse! Ainsi, le désordre s’est installé dans la maison de Dieu. Or Dieu n’est pas un Dieu de désordre mais d’ordre et de paix (1Cor.14 :33). Celui qui veut subsister devant lui, qu’il soit homme ou femme, doit impérativement obéir à ses commandements. Dans Lév.21 :8, la Parole dit: «Tu regarderas le sacrificateur comme saint, car il offre l’aliment de ton Dieu; il sera saint pour toi, car je suis saint, moi, l’Eternel, qui vous sanctifie ». Nous voyons ici une parfaite illustration de la grande importance que Dieu accorde à une personne mise à part pour son service sacerdotal. Il est donc très important que l’on garde le respect devant ceux qui exercent un ministère, et nous ne le dirons jamais assez, ce sont des hommes que Dieu s’est de tout temps choisis et non des femmes. Gloire lui soit rendue de ce qu’il y a parmi les femmes, certaines qui comprennent la Parole et reconnaissent leur place dans la maison de Dieu. C’est ainsi qu’elles parviennent à la justice.  
     Quand on expose généralement au sujet du ministère de la femme pour éclairer la lanterne des gens, il y a des questions naturellement qui se posent. Beaucoup sont ceux qui n’ont pas encore perçu tous les aspects relatifs à ce sujet. Il y a quelques jours de cela, un pasteur baptiste au cours d’une causerie, m’a posé la question sur les cas de Débora, la veuve Anne qui parlait de Jésus-Christ, et les quatre filles vierges de Philippe l’évangéliste. Selon lui, puisqu’il est écrit dans la Bible que ces femmes étaient des prophétesses, la femme a donc le droit de prêcher l’Evangile. Il a aussi fait mention des femmes qui ont annoncé aux disciples la résurrection de Jésus ainsi que la femme samaritaine qui a fait part aux samaritains de ce que Jésus lui avait dit. Toutes ces questions mettent en relief l’amalgame que certaines personnes font entre le don et le ministère. Le don n’est pas le ministère et le ministère bien qu’étant un don de Dieu, n’est pas aussi le don dont parle la Bible (1Cor.12 :4-5/Rom.12 :3-8). Les dons se nourrissent, s’entretiennent et se réchauffent auprès des ministères. Autrement dit, ils sont de ce fait au-dessus des dons. La preuve: être chantre, c’est détenir un don de Dieu, mais il ne fait pas partie des ministères dont parle Eph.4 :11.   
     Prenons le cas de Débora, la prophétesse, consigné dans le livre de Jg.4 :4: « Dans ce temps-là, Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël. Elle siégeait sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Ephraïm; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés ». Ici, la Bible précise que Débora était juge en Israël, et c’était cette fonction civile qu’elle exerçait; pas celle de prophétesse. Elle n’était d’ailleurs pas la seule à l’être en ce temps-là. Nous savons que le titre de juge n’à rien à voir avec celui de sacrificateur. Etre juge, c’est exercer une fonction civile, alors que celle de sacrificateur est purement spirituelle. Au temps des juges, il y avait des sacrificateurs dans les temples. Tandis qu’ils exerçaient un office sacerdotal, divin, religieux; Débora en tant que juge exerçait un office civil. Nous avons par exemple,  ici en Côte d’Ivoire, le président de la république établi en tant que roi de la nation ivoirienne. C’est une fonction civile. Il travaille pour la nation en tant que roi au palais présidentiel. Cependant, dans les temples et les synagogues, ce sont les pasteurs ou guides religieux qui en sont les administrateurs. Le passage de Jg.4 :4 ne dit pas que Débora avait été établie sacrificatrice. Il n’y a même pas de verset dans la Bible, tant dans l’ancien que le nouveau testament, où il est mentionné que Dieu a établi une femme comme sacrificatrice ou ministre. Le jour où l’on trouverait un seul verset me contredisant, je cesserai d’être prédicateur et je deviendrai automatiquement un simple disciple. Cette doctrine du ministère de la femme provient tout droit de Satan, l’usurpateur, le falsificateur de la Parole de Dieu à travers les instituts de théologie et les séminaires. Ces établissements qui ne sont rien de moins que des laboratoires de Satan, ont pour bibliothèques les pensées des hommes et les traditions de ce monde. Ils ne s’appuient donc pas sur la Parole de Dieu, mais n’ont pour fondement que les raisonnements humains. Alors que Dieu a déclaré la soumission de la femme à l’égard de l’homme (la domination de l’homme sur la femme)  (Gn.3 :16), eux déclarent l’égalité entre l’homme et la femme par la propagande de l’émancipation. Et c’est de cette façon qu’ils alimentent leurs doctrines. Quand nous lisons d’ailleurs le livre de Jg.4 :1-2, nous constatons que Dieu n’était pas content du peuple d’Israël selon qu’il est écrit: « Les enfants d’Israël firent encore ce qui déplaît à Dieu, après qu’Ehud fut mort. Et l’Eternel les vendit dans les mains de Jabin, roi de Canaan…». Depuis le jardin d’Eden, Dieu a établi l’homme au-dessus de la femme. Et la venue à l’existence de la femme l’atteste bien d’autant plus que celle-ci a été tirée de l’homme (1Cor.11 :8). Cela transparaît dans ce passage: «… Tes désirs se porteront vers ton mari, mais lui, il dominera sur toi…» (Gn.3 :16). Ce passage est clair, l’homme doit dominer sur la femme à tous les niveaux. Au plan spirituel comme au plan social puisque ce n’est pas à la femme que Dieu a dit de cultiver la terre pour nourrir l’homme. «…Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front …» (Gn.3 :19). Les femmes doivent donc obéir impérativement aux hommes à tous les niveaux; renchérit l’Ecriture dans Eph.5 :24: «Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur maris en toutes choses ». On comprend dès lors, que l’ordination de Débora en tant que juge n’était pas la volonté parfaite de Dieu mais sa volonté permissive. Car, quand les hommes à qui revient le droit de cette fonction ou cette charge hésitent et ne veulent pas prendre leurs responsabilités, Dieu se détourne d’eux et utilise les femmes et les enfants pour fouetter leur orgueil: « Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (Es.3 :12).  Quand on lit au verset 14 du même chapitre, on constate l’irritation du Dieu d’Israël, selon qu’il est écrit: « L’Eternel entre en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses chefs … ». Ce passage nous donne donc de constater que bien que la fonction de juge ne soit pas un office religieux, elle déplaisait tout de même à Dieu. Car la position de Débora la hissait audessus des hommes à qui revenait aussi, de plein droit, l’exercice de l’autorité civile. Nous constatons de même que Dieu entre en jugement contre les anciens du peuple à cause de leur lâcheté. Le cas de Débora ne doit donc pas servir de prétexte aux falsificateurs de la Parole de Dieu pour permettre aux femmes de prêcher.
Lorsqu’une doctrine est approuvée de Dieu, elle se répète partout dans les Ecritures.
Et le Seigneur lui-même a soutenu que le témoignage de deux est vrai. (Jn.8 :17/ Deut.17 :6/2Cor.13 :1). Cependant, en ce qui concerne Débora, on ne trouve pas d’autres traces dans les Ecritures pouvant attester qu’une autre femme a occupé un poste qui la hissait au-dessus des hommes en Israël. Dans tous les cas, ce qui est important  à souligner dans le cas de Débora, c’est que la fonction de juge est une fonction profane, civile et non un sacerdoce divin. Ces deux fonctions sont carrément différentes. Pour preuve, prenons 2Chron.26 :16: « Mais lorsqu’il (Ozias) fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre. Il pécha contre l’Eternel, son Dieu: il entra dans le temple de l’Eternel pour brûler des parfums sur l’autel des parfums ». Alors qu’il n’a jamais été établi par Dieu comme sacrificateur, Ozias est entré dans le temple pour offrir des sacrifices pour le peuple en lieu et place des fils d’Aaron qui eux, étaient consacrés par Dieu comme sacrificateurs. Il a outrepassé sa fonction, c'est-à-dire son devoir civil pour s’ériger en sacrificateur (prédicateur de la Parole de Dieu). Il a donc posé un acte usurpatoire. C’est ce qu’on appelle aussi rendre service à Dieu en dehors de sa volonté. C’est un grave péché qu’il a commis. C’est d’ailleurs pour cela que les sacrificateurs n’ont pas manqué de le reprendre à ce sujet, lui un dirigeant politique. La confirmation se trouve dans le passage de 2Chron.26 :17-18: « Le sacrificateur Azaria entra après lui, avec quatre-vingts sacrificateurs de l’Eternel, hommes courageux, qui s’opposèrent au roi Ozias et lui dirent: tu n’as pas le droit, Ozias, d’offrir des parfums à l’Eternel! Ce droit appartient aux sacrificateurs, fils d’Aaron, qui ont été consacrés pour les offrir. Sors du sanctuaire, car tu commets un péché! Et cela ne tournera pas à ton honneur devant l’Eternel Dieu ». Peut-on trouver de nos jours des prédicateurs, comme ces sacrificateurs audacieux, capables de dire la vérité de Dieu aux dirigeants politiques de ce monde? Cherchant plutôt à manger avec ces rois, ils leurs sont liés par le ventre et par conséquent se font corrompre par ces derniers (Mich.3 :5). Tandis que celui que Dieu envoie se tient à l’écart de la politique et résiste de ce fait à la corruption. Telle doit être l’attitude d’un vrai serviteur de Dieu. Lorsqu’Ozias ne reçut pas avec joie cet avertissement et qu’il se laissa emporter par l’orgueil et la colère, en méditant même de mauvaises pensées dans son cœur contre eux, le jugement de Dieu s’abattit immédiatement sur lui et la lèpre éclata sur son front (2Chron.26 :19). Si Débora, en sa qualité de juge, avait fait pareil, Dieu l’aurait également frappée. Dieu soit loué de ce qu’elle s’est plutôt contentée de sa fonction de juge. La seule fonction qu’elle pouvait exercer dans la maison de Dieu était de manifester le don de prophétie qu’il ne faut pas confondre avec le ministère prophétique. Si la femme n’a pas le droit d’exercer un ministère dans l’Eglise, est-ce à dire qu’elle n’a pas pour autant le droit d’avoir part aux dons du Saint-Esprit? Cette question permet d’établir le distinguo entre le don et le ministère. Une femme certes, ne doit pas exercer un ministère, mais elle a droit à la manifestation des dons. Toute personne en Christ, qu’elle soit homme ou femme, reçoit en effet des dons, chacun selon l’analogie de la foi. Si chacun reçoit un don particulier, il faut savoir que tous ne reçoivent pas de Dieu les ministères. Et l’épître de l’apôtre Paul aux Romains ne nous dit pas le contraire: « Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère;… » (Rom.12 :6-8). Dans ce passage, nous voyons une nette différence entre le don et le ministère. Vous pouvez être éloquent, beau, élégant; vous pouvez même être plus pieux que n’importe quel autre membre du corps de Christ, mais si vous n’avez pas été appelé à être ministre de l’Evangile depuis la fondation du monde, quelle que soit votre piété, votre zèle ou votre désir effréné de servir Dieu; tout ce que vous pourriez faire ne sera à ses yeux que vanité et poursuite de vent. Souvenez-vous de tous ceux qui voulaient être sacrificateurs en lieu et place d’Aaron. Tous convoitaient cette place comme s’il s’agissait d’un fauteuil présidentiel où n’importe qui pouvait se présenter et être élu. Gloire soit rendue à Dieu de ce qu’il reste et demeure le seul électeur. Nous pouvons d’ailleurs le lire pour ôter toute confusion dans l’esprit de chacun: « L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle aux enfants d’Israël, et prends d’eux une verge selon les maisons de leurs pères, soit douze verges de la part de leurs princes selon les maisons de leurs pères. Tu écriras le nom de chacun sur sa verge, et tu écriras le nom d’Aaron sur la verge de Lévi; car il y aura une verge pour chaque chef des maisons de leurs pères. Tu les déposeras dans la tente d’assignation, devant le témoignage, où je me rencontre avec vous.
L’homme que je choisirai sera celui dont la verge fleurira, et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent contre vous les enfants d’Israël. Moïse parla aux enfants d’Israël; et tous leurs princes lui donnèrent une verge, chaque prince une verge, selon les maisons de leurs pères, soit douze verges, la verge d’Aaron était au milieu des leurs. Moïse déposa les verges devant l’Eternel, dans la tente du témoignage. Le lendemain, Moïse entra dans la tente de témoignage, voici, la verge d’Aaron, pour la maison de Lévi avait fleuri, elle avait poussé des boutons, produit des fleurs, et mûri des amendes. Moïse ôta de devant l’Eternel toutes les verges, et les porta à tous les enfants d’Israël afin qu’ils vissent et qu’ils prissent chacun leur verge. L’Eternel dit à Moïse: Reporte la verge d’Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures afin qu’ils ne meurent point » (Nbr.17 :1-10). Ce long passage que nous citons, montre à quel point Dieu est catégorique quant à l’exercice du ministère. On voit bien que chaque tribu d’Israël était enflée de jalousie contre Moïse et Aaron au point de murmurer tout le temps contre eux. Chacun voulait jouer le rôle de sacrificateur, alors que seule la maison de Lévi avait été prédestinée à cette tâche sacrée. Ainsi, pour clore le débat et mettre fin aux murmures, Dieu demanda à Moïse d’organiser une sorte de concours afin de faire connaître au peuple celui qu’il avait choisi pour l’accomplissement de son plan en ce qui concerne le sacerdoce. Des tribus ayant postulé en déposant leur verge, seule celle d’Aaron fleurit et porta du fruit. Ce signe symbolisait la vie, le Zoé, c'est-à-dire l’immortalité qui se trouve en Dieu. Ce qui explique que parmi les douze impétrants, seule la prédication d’Aaron pouvait en effet, communiquer la vie. Voyez-vous, plusieurs avaient été appelés, mais seul Aaron fut élu par Dieu comme sacrificateur. Cela ne dépendait ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu seul qui est le distributeur de toute grâce excellente et de tout don parfait, selon la mesure de sa grâce. Et Paul d’ajouter dans Rom.9 :15 où Dieu, s’adressant à Moïse dit ceci: « … je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu seul qui fait miséricorde à qui il veut ». 
Aussi est-il écrit: « Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés: Toute grâce excellente, et tout don parfait descendent d’en haut, du père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation » (Jac.1 :16-17). 
En plus, dans Jn.1 :16 il est dit: « Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce…». Il est par conséquent important de relever que tous ne sont pas appelés à être pasteur, prophète, évangéliste ou docteur dans le corps de Christ. Selon qu’il est écrit: « Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui enseigne s’attache à son enseignement, et que celui qui exhorte à l’exhortation;  que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie » (Rom.12 :6-8). Il y a bien une grande différence entre les ministères et les dons. Nous allons encore parcourir des versets de la Sainte Bible, aussi bien dans l’ancien que dans le nouveau testament. Prenons à présent Ex.15 :20: «Marie la prophétesse, sœur d’Aaron…». Ici, il ne s’agit pas non plus d’un ministère prophétique au même titre que celui de Moise, mais d’un simple don de prophétie. Dieu ne peut pas se tromper pour établir dans la même assemblée deux prophètes majeurs, deux pasteurs ou deux conducteurs. Cette situation créerait inévitablement deux visions et le peuple serait dans la confusion, ne sachant qui suivre. Au ciel, il n’y a qu’un seul Dieu, pas une trinité comme certains voudraient nous le faire croire. Il n’y a qu’un seul conducteur, pas deux ou trois. Un seul est le chef de fil. Il n’y a qu’un seul berger. Un seul détenteur de la vision céleste pour paître le (seul) troupeau du Seigneur. Il n’y a qu’une seule autorité suprême qui coordonne et qui régit toutes choses. Il n’y a qu’un seul Dieu, un seul Saint-Esprit, un seul corps avec une seule tête dominante de qui vient la vision. Ainsi, tout corps qui se présente avec deux ou plusieurs têtes n’est autre qu’un dragon, un monstre. Moise avait le ministère prophétique tandis que Marie avait le don de prophétie. Lorsque le peuple de Dieu se rassemble, l’onction peut descendre sur une femme qui a le don de prophétie et elle peut prophétiser. Un don est donc différent d’un ministère et c’est sur ce point que les prédicateurs dénominationnels n’arrivent pas à faire la différence. Le don ne détient pas la direction de l’œuvre de Dieu, mais bien le ministère. C’est pourquoi, Dieu ne s’adressait pas directement à Marie et au reste du peuple, mais à Moïse seul. Nulle part il n’est écrit dans la Bible que la loi, c'est-à-dire la Parole de Dieu est venue par Marie, par Débora, par Anne ou par une autre femme: « Car la loi a été donnée par Moïse (homme), la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ (homme) » (Jn.1 :17). Elle est venue par Moïse, à qui il appartenait de la faire connaître à son peuple. Dieu ne parle pas à plusieurs personnes à la fois. C’est pourquoi, lorsque le peuple voulait l’entendre parler comme il parlait à Moïse, les enfants d’Israël n’entendirent que des coups de tonnerre et eurent peur de l’Eternel, leur Dieu. Ils dirent donc à Moïse de parler seul avec Dieu et de leur faire savoir par la suite ce qu’il voulait (Ex.20 :18-19). Où était Marie lorsque le peuple d’Israël était dans la détresse, entre la mer rouge et l’armée de pharaon? Pourquoi le peuple d’Israël ne s’est-il pas adressé à elle pour obtenir la délivrance puisqu’elle était aussi prophétesse? La réponse est toute simple: le peuple savait que cette charge revenait exclusivement à Moïse, car il était le canal récepteur et transmetteur de la Parole de
Dieu. Ainsi, le peuple s’est adressé directement à Moïse, disant: « Moïse, Secoursnous » (Ex.14 :10-11). Ce peuple n’appartenait pas à Marie, mais à Moïse, qui reçut le mandat de les faire sortir d’Egypte. Il détenait la clé de leur délivrance à travers le bâton de commandement. Et pour le confirmer, Dieu lui demanda d’étendre son bâton et il fendit la mer rouge afin que son peuple sorte indemne et victorieux. Et comme tout ministre de Dieu a reçu l’ordre de baptiser celui qui ajoute foi en sa parole, Moïse baptisa son peuple à travers la mer rouge. « Frère, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, (…) qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse (et non en Marie, la prophétesse) dans la nuée et dans la mer… » (1Cor.10 :1-2). C’était Moïse le berger, le ministre de l’Evangile, le détenteur de la vision céleste et l’autorité représentative de Dieu au milieu de son peuple; pas Marie, une simple fidèle qui manifestait un simple don de prophétie dans l’assemblée des fils d’Israël. C’est Moïse qui était l’intermédiaire entre Dieu et son peuple, pas Marie (Ex.14 :10-
11/Ex.20 :18-19). Toutes les fois que l’Eternel voulait s’adresser à son peuple, il le faisait au travers de son serviteur Moïse, au sommet de la montagne. Moïse était l’autorité suprême établie sur la nation d’Israël. Il était celui qui avait la charge d’établir les anciens qu’il pouvait démettre chaque fois que le besoin se manifestait (Ex.18 :24-26). Il tenait la direction de tous les services qui se faisaient parmi le peuple. Quand Dieu se mettait en colère contre le peuple, c’était à lui que revenait l’intercession auprès de Dieu et non à Marie, la prophétesse (Nbr.12 :11). Et pour apaiser la colère de l’Eternel, c’était à Moïse seul qu’il révélait le type d’animal qui devait servir de sacrifice sur l’autel sacré. Marie n’avait pas ce droit; tout simplement parce que Dieu ne tissa avec elle aucune alliance. Et Moïse n’avait pas quémandé cette alliance à Dieu, bien au contraire, il la fuyait (Ex.3 :11/Ex.4 :1/Ex.4 :10). Mais puisque Dieu voulait l’établir, lui et personne d’autre conformément à sa volonté, il tissa l’alliance malgré le refus de Moïse. Pourquoi donc Moïse, à qui la Providence s’était adressée et qui avait refusé la main tendue de Dieu à cet effet, n’a-t-il pas été écarté au profit de Marie, d’autant plus que celle-ci était prophétesse et disposée à le servir? Aussi est-il écrit dans le livre de Jos.1 :1: « Après la mort de Moïse, serviteur de l’Eternel, l’Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse ». Voyez-vous! Ce passage met parfaitement en relief la position supérieure de Moïse vis-à-vis du peuple, dans la mesure où il est dit que Moïse était serviteur de l’Eternel et que Josué était quant à lui serviteur de Moïse. Ainsi, cela doit nous amener à comprendre que Marie la prophétesse, Aaron, le souverain sacrificateur et les anciens d’Israël étaient également serviteurs de Moïse. Par conséquent, ils ne pouvaient manifester leurs dons que sous l’ordre et la direction de Moïse, lequel était le ministre de Dieu. En outre, si Dieu permettait aux femmes d’enseigner sa Parole, pourquoi n’a t-il pas choisi au moins une autre femme de l’assemblée des enfants d’Israël après la disparition de Moïse? Si donc le choix de Dieu s’est porté sur Josué pour être le digne successeur de Moïse, cela doit nous amener à réfléchir sur la position de la femme dans la hiérarchie divine. En réalité, ce que voulait Marie, la prophétesse est la même chose que toutes les femmes établies prédicatrices dans les dénominations veulent : usurper la position de ministre de l’Evangile, chose que Dieu n’a jamais autorisée (1Cor.14 :33-39/1Tim.2 :11-15). Alors, toute femme qui s’érige en ministre de l’Evangile sert Dieu en dehors de sa volonté. Et lorsque Dieu donne une ordonnance ou intime un ordre, il s’attend à ce que son peuple réponde amen et obéisse à son commandement, de peur d’être rigoureusement châtié. Et Marie, la prophétesse, en a subi les conséquences de la plus lourde des manières, lorsqu’elle a voulu enfreindre à ce principe divin en voulant se hisser au rang de Moïse; voire occuper la place de celui-ci. Et cette rébellion se résume dans ses propos: « Est-ce par Moïse seul que Dieu parle? N’est-ce pas aussi par nous (mon frère Aaron le grand sacrificateur et moi la prophétesse) qu’il parle? » (Nbr.12 :2). Ces propos usurpatoires de Marie, la prophétesse,  montrent à quel point elle enviait la place de berger, c'est-à-dire de pasteur qu’occupait Moïse. Dès lors, Dieu entra dans une colère redoutable et frappa de lèpre la prophétesse Marie (Nbr.12 :10). Aussi, cette rébellion commanditée par Marie fut-elle matée par l’Eternel. Le châtiment de Dieu à l’égard de sa fille montre à quel point il est rigoureux sur l’ordonnance selon laquelle la femme ne doit en aucun cas exercer ce sacerdoce. Et cette colère qui provenait de l’Esprit de Dieu s’est exprimée d’une manière pertinente à travers l’apôtre Paul en ces mots: « Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur et si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore » (1Cor.14 :37-38). En d’autres vocables, si les catholiques croient être inspirés, si les protestants croient être inspirés de Dieu, si les baptistes le croient aussi, ainsi que toutes les autres dénominations, qu’ils reconnaissent que ce que je vous prêche ne vient pas de moi, mais du Seigneur Jésus-Christ. De plus, l’Ecriture poursuit pour dire que s’ils entendent ces paroles et veulent se montrer impénitents, donc rebelles au commandement du Seigneur, qu’ils l’ignorent. Cependant qu’ils sachent que Dieu ne prend pas plaisir à ces choses et qu’il frappe toujours après avertissement.  
A présent, revenons un tout petit peu sur le cas de Débora que nous avions déjà traité. Il est clair qu’elle n’exerçait pas un ministère. Nulle part l’Ecriture n’a mentionné cela. Nous avons déjà vu que Débora était établie dans une fonction civile de juge en Israël. Et cette fonction n’avait rien à voir avec la ‘‘Sacrificature’’. Toutefois, au-delà de cette fonction profane, elle manifestait un don de prophétie en tant que femme, en tant que croyante, servante dans la maison de Dieu. Ce qui est tout à fait normal. Si le fait d’avoir un don de prophétie était assimilable à l’exercice du ministère prophétique, plusieurs femmes n’auraient pas reçu ce don comme ce fut le cas des filles de Philippe l’évangéliste que nous lisons maintenant dans le livre des Act.21 :8-9: «Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste qui était l’un des sept, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient ». Quelle belle image pour illustrer davantage ce que je m’évertue à démontrer! Voyez-vous! Ces quatre filles prophétisaient selon le don de prophétie qu’elles avaient reçu, mais elles n’avaient aucun ministère. Le seul ministre dans cette maison était bel et bien Philippe l’évangéliste (Act.21 :8/Act.8 :5-13/Act.8 :26-40). La Bible ne se contredit pas. La contradiction et la confusion ne se trouvent que dans la tête de celui qui est dépourvu de l’Esprit de Dieu. Je veux bien entendu parler du Saint-Esprit, l’Esprit de vérité qui doit conduire le peuple de Dieu dans toute la vérité (Jn.16 :13). Aussi est-il écrit: « Mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion » (Joël 2 :27). Ainsi, si quelqu’un n’a pas le Saint-Esprit et qu’il ouvre la Bible pour parler de la part de Dieu, il est semblable à un menuisier qui tente de piloter un avion, alors qu’il n’a pas la connaissance et l’expertise nécessaire pour le faire. Et comme le menuisier qui tient les commandes de l’avion n’a pas la qualification qu’il faut pour amener cet appareil à bon port, l’avion ne pourra éviter un crash. C’est pourquoi, la Parole de Dieu déclare que si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse (Mat.15 :14). Il est donc dangereux de parler de la part de Dieu sans avoir au préalable reçu le Saint-Esprit. Et cela est tellement important que Dieu a voulu que les chrétiens reçoivent son Esprit avant d’entamer son œuvre. En effet, le Seigneur Jésus-Christ leur avait recommandé de ne pas s’éloigner de Jérusalem et d’attendre la puissance d’en haut, le Saint-Esprit. Et lorsque dans le livre des Act.2 :1-4, ils reçurent l’Esprit-Saint, Pierre, en étant rempli, prit la parole et exposa d’une manière pertinente l’Evangile du Seigneur Jésus au peuple, de telle sorte que la foule eut le cœur vivement touché. Pourquoi Marie, la mère de Jésus et les autres femmes qui étaient avec les Apôtres à la chambre haute ne prirent-elles pas la parole pour exposer l’Evangile comme l’avait fait Pierre? N’avaient-elles pas, elles aussi, reçu l’Esprit de Dieu? La Bible dit qu’ils furent tous remplis du Saint-Esprit, mais nous constatons qu’un seul prit la parole. Et il ne s’agissait pas d’une femme, mais bien d’un homme. Et aucune des femmes présentes ce jour-là n’a décidé de devenir prédicatrice sous prétexte qu’elle a reçu le Saint-Esprit au même titre que les hommes en général et Pierre en particulier. Même pas Marie, la mère de Jésus. Bien au contraire, toutes ces braves servantes de Dieu ne pouvaient qu’obéir à ce commandement divin qui dit: « que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur ait pas permis d’y parler » (1Cor.14 :33). Mieux, elles lavaient les pieds des Apôtres et leur faisaient la cuisine afin qu’ils accomplissent avec joie le service divin. Même le Seigneur Jésus-Christ, pendant son ministère terrestre avait des femmes qui le suivaient et qui l’assistaient de leurs biens (Luc 8 :1-3). Telle est la position dans laquelle Dieu veut voir la femme. Son rôle est d’aider l’homme et rien d’autre. Aussi, laver les pieds des Apôtres et les servir chaque fois à table, est-ce cela le ministère? Cela suffit-il pour nous faire croire que ces femmes ont exercé des ministères? Non! Et non!   
Tournons-nous maintenant vers le cas de cette brave femme; Anne, notre sœur dans le Seigneur. Etait-elle ministre de l’Evangile? Non! Autrement dit, quelles sont les personnes qu’elle a amenées au Seigneur par l’Evangile? A combien s’élève le nombre de ses baptisés? Quels sont les passages bibliques qui attestent qu’Anne a exercé le ministère d’évangéliste ou de pasteur dans telle ou telle ville? Nous allons parcourir les Ecritures pour en saisir la vérité. Prenons à cet effet Luc 2 :36-38: « Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière. Etant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem ». Cette citation nous montre à quel point cette femme était remplie d’amour et de zèle pour Dieu. La preuve, elle servait son Dieu de la plus belle des manières, selon qu’une femme croyante devait le faire. Elle jeûnait et priait quotidiennement le Tout-Puissant à l’intérieur du temple, dans l’attente de la bonne nouvelle qui était à venir; c'est-à-dire la naissance du sauveur Jésus. Le rôle qu’elle jouait était donc très important puisqu’elle ne faisait que fructifier des actions de grâce à l’endroit de son Dieu. Sûrement qu’elle balayait et entretenait le temple puisqu’elle y demeurait. Voilà le rôle que doit jouer une vraie croyante. Bref, ce qui mérite d’être clarifié ici, c’est que malgré toutes les bonnes œuvres qu’Anne opérait dans la maison de Dieu, elle n’exerçait pas de ministère. Aucun passage ne relate le fait qu’elle se mettait à la chaire et enseignait le peuple. Il est dit qu’elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la consolation d’Israël. Elle ne faisait que manifester son don de prophétie et rien de plus. Dieu n’a jamais défendu à une femme de parler de ses merveilles, de rendre témoignage de ce que le Seigneur a fait pour elle ou de prononcer le nom de Jésus. Et n’importe quel croyant, qu’il soit homme ou femme doit parler de Jésus son sauveur; il doit être reconnaissant envers son Dieu en témoignant de ses hauts bienfaits. Je peux vous affirmer qu’en dehors même de l’Eglise, il y a des gens qui parlent de Jésus. Des païens (les rastas, les franc-maçons, les féticheurs, les marabouts…) parlent des bienfaits de Dieu et invoquent son nom sans être des ministres de l’Evangile. Parler de Jésus n’est donc pas la preuve qu’Anne exerçait un ministère. Jésus lui-même a dit dans Mat.7 :21 que ‘‘ceux qui me disent Seigneur, Seigneur! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui là seul qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux’’. Nous reconnaissons à travers le passage du livre de Luc qu’Anne avait l’onction d’un don de prophétie et qu’elle avait le zèle de multiplier les jeûnes et les prières. C’était sa façon de servir Dieu dans le temple. C’est d’ailleurs de cette manière qu’une sœur consacrée doit servir Dieu. Elle peut, si elle le veut, passer des jours et des nuits dans le jeûne et la prière, intercédant pour sa vie, la vie de l’Eglise, pour ses frères et ses sœurs en Christ et entretenir le temple en le balayant régulièrement. Le faisant, elle sert Dieu dans sa parfaite volonté. Anne ne servait donc pas Dieu en qualité de sacrificateur. La preuve, dans le même passage, il est précisé qu’elle ne quittait pas le temple. Or, les sacrificateurs, à qui revient de droit la charge d’exercer dans le sacerdoce, quittaient le temple après le service accompli pour rentrer chez eux. De plus, tout ministre de Dieu a reçu le mandat d’aller partout dans le monde et de prêcher la bonne nouvelle du Royaume (Mc.16 :15-16 et Mat.28 :19). Le Seigneur a dit que les prédicateurs de l’Evangile seront ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Pas seulement dans les temples, mais dans le monde entier, commençant par Jérusalem (Act.1 :8). Or, Anne la prophétesse ne quittait pas le temple. Elle n’était donc pas ministre du Seigneur Jésus-Christ, mais sa servante tout simplement. Si nous voulons aller plus loin, on pourrait même ajouter qu’au temps de Anne, il y avait des sacrificateurs et non des sacrificatrices. Et ce lexique, je veux parler de l’appellation ‘‘sacrificatrice’’ est d’ailleurs ignoré par la Bible. Et si la Bible qui est la mère de toute connaissance et de toute sagesse ne fait pas mention d’une chose, il y a lieu de se poser des questions. Par contre, le mot sacrificateur trouve ses traces partout dans les Saintes Ecritures. Dans le Livre de Luc  2 :28-35, il est dit qu’un nommé Siméon, homme pieux devant l’Eternel, a eu le privilège de présenter l’enfant Jésus sur l’autel sacré de Dieu. Pourtant, Anne la prophétesse, qui était présente à ce moment-là et qui avait passé toute sa vie à jeûner pour que ce grand jour arrive, ne pouvait-elle pas bénéficier du même privilège que Siméon? Le Seigneur, par simple principe de compassion pour son travail et sa fidélité, ne pouvait-il pas accepter que cette bonne femme se mette à la chaire et présenter le Messie dont elle avait longuement parlé dans le temple? Eh bien, c’est parce que tout simplement cette charge ne revenait qu’aux hommes uniquement, non pas à tous les hommes, mais à ceux-là-mêmes qui avaient été appelés au ministère, puisque tous ne le sont pas dans le corps de Christ. 
Par ailleurs, il y a un autre passage des Ecritures que les faux ministres de l’Evangile utilisent arbitrairement pour permettre aux femmes de prêcher dans l’Eglise de Dieu. S’appuyant sur Luc 24 :1-10, ils soutiennent que les femmes qui s’étaient rendues au sépulcre du Seigneur après sa mort, avaient reçu le mandat d’annoncer l’Evangile. Lisons-le d’ailleurs pour en apporter la clarification: « Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés (…). A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent ces choses aux onze, et à tous les autres. Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles ». Passons ce texte au scanner. En effet, dire que le fait que ces femmes ont reçu la commission de dire aux Apôtres que le Seigneur était ressuscité est la preuve qu’elles peuvent exercer comme ministres de l’Evangile, c’est soit être frappé d’une sécheresse spirituelle au sens le plus fécond du terme, soit faire preuve d’une malhonnêteté spirituelle. Car en effet, une simple commission n’a absolument rien à voir avec la prédication ou l’évangélisation, d’autant plus que ces femmes avaient reçu l’ordre d’annoncer la résurrection du Seigneur aux Apôtres. Faisons tout de même preuve d’honnêteté et soyons sérieux envers nous-mêmes et envers le peuple de Dieu. Maintenant ma question est la suivante: Peut-on évangéliser un frère dans la foi?  Le livre de Matthieu nous fait savoir que les femmes devaient porter cette information aux frères: « Alors Jésus leur dit: ne craignez pas; allez dire à mes frères (Apôtres) de se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront » (Mat.28 :10). Si tel est le cas, et si ma mémoire est bonne, ce sont les Apôtres qui furent les premiers convertis et les compagnons de lutte de notre Seigneur Jésus-Christ. L’expression « à mes frères » dans ce verset suffit largement pour nous convaincre que le
Seigneur n’a pas accordé de mandat de prédication ou d’évangélisation à ces femmes, mais qu’il parlait de ceux qui avaient déjà été convertis. Le mot frère indique déjà qu’il s’agit d’un chrétien. À ce que je sache, c’est plutôt à un païen qu’on annonce l’Evangile afin de faire de lui un converti, un chrétien. Ces femmes se sont bien acquittées de cette commission, puisque les versets 16 et 19 du même chapitre relatent que les onze disciples (Judas l’un des douze, s’étant pendu après avoir livré Jésus) ont retrouvé le Seigneur en Galilée comme il l’avait recommandé lui-même aux femmes. Et c’est à eux qu’il donna l’ordre de mission: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mat.28 :19). C’est pourquoi, nous ne devons pas confondre une simple commission donnée à ces femmes qui étaient au tombeau: « Allez dire à mes frères» (Mat.28 :10), et l’ordre de mission donné aux ministres (Apôtres) : « Allez faites de toutes les nations des disciples… » (Mat.28 :19). Pourquoi donc ces esprits « Jézabel moderne » ne veulent-ils pas se plier à cela? Toute cette cacophonie religieuse prouve qu’ils ne sont pas de Dieu ; car il est écrit que celui qui est de Dieu dit exactement les Paroles de Dieu, puisqu’il ne lui donne pas son Esprit avec mesure (Jn.3 :34). Ces faussaires n’aiment pas le Seigneur. Ils ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes. Ils servent plutôt la chair, car pour eux, s’ils s’en tiennent rigoureusement à la Parole et prennent leur courage à deux mains pour mettre les femmes qui prêchent à leur place, ces dernières ne payeront plus leurs dîmes et ne s’acquitteront plus des offrandes volontaires. Mais le Seigneur a dit que si vous m’aimez, vous garderez ma Parole (Jn.14 :21-24). Le passage de Mat.28 a dit qu’elles ont porté à la connaissance des Apôtres l’information selon laquelle Jésus les précédait en Galilée, le lieu du rendez-vous. Et nulle part il n’est dit qu’elles ont prêché l’Evangile aux Apôtres. Mieux, aucun verset biblique n’atteste qu’elles ont un jour eu à baptiser un fidèle. On n’évangélise jamais celui qui a déjà été gagné dans le Seigneur. Si ces femmes étaient en train d’exercer un ministère d’évangéliste, elles ne seraient pas allées vers les Apôtres qui étaient déjà dans la foi, puisque du vivant de Jésus, lors de son ministère terrestre, les Apôtres ont prêché, ont fait des convertis et ont chassé  des démons. Etant revenus de leur mission, ils sont allés rendre compte au Seigneur (Luc 10 :17). S’agissant des prédicateurs, le choix du Seigneur ne se porta sur aucune femme. Le livre de Mat.10 :1-5 nous apporte des précisions: « Ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère; Philippe, et Barthélemy; Thomas, et Matthieu le publicain; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée; Simon le cananite, et Judas l’Iscariot, celui qui livra Jésus. Tels sont les douze que Jésus envoya…». Parmi eux, il n’a jamais été mentionné le nom d’une seule femme, et cela à dessein. Si ces femmes ont manifesté un ministère, la Bible en aurait fait cas. On aurait par exemple vu dans la Bible, l’évangile selon Marie, l’évangile de Marie de Magdala ou d’Anne, etc. Aucun verset ne nous a révélé une seule fois qu’une femme a prêché l’Evangile et a fait un converti dans le Seigneur ou qu’elle ait baptisé quelqu’un. Depuis l’ancien, jusqu’au nouveau  testament, aucune femme n’a pu écrire un livre; ce qui prouve qu’aucune d’entre elles toutes n’a exercé un ministère quelconque. En effet les ministères, à la différence des dons, prêchent et font des convertis. Ils ont aussi reçu le mandat de baptiser selon l’ordre de mission donné par Jésus dans le livre de Mc.16 :16: « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé…». Alors, ces femmes en venant vers les Apôtres, venaient tout simplement leur faire une commission, un simple compte rendu, un simple témoignage de ce qu’elles avaient constaté au tombeau de Jésus. Il ne s’agissait pas d’un ministère comme ces guides religieux veulent nous le faire croire. Voici la vérité de Dieu que vous devez croire et garder à l’esprit. Voici ce qui est juste. Revenues du cimetière, ces femmes sont allées livrer des informations aux Apôtres relatives au constat qu’elles ont fait au tombeau de Jésus. S’étant dirigées vers eux, elles ont décrit dans les moindres détails les choses qu’elles y ont constatées. Cela ne voulait pas dire qu’elles les évangélisaient. 
    Je ne saurais clore ce message sans me prononcer sur le cas de la femme samaritaine. Pour que cela soit clair, nous allons lire le passage que les soi-disant prédicateurs de l’Evangile veulent pervertir: « Il (Jésus) arriva dans une ville de
Samarie, nommée Sychar, (…). Là se trouvait le puits de Jacob. (…) Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. (…) Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et vinrent vers lui. (…) Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l’avons entendu nousmêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde » (Jn.4 :5-42). Là encore, il ne s’agit pas d’une action d’évangélisation de la part de la femme samaritaine. Elle a simplement rendu témoignage de celui qu’elle a vu et des paroles qu’elle a entendues au puits de Jacob. Elle a tout simplement demandé aux gens de Samarie de venir voir un homme qui lui a dit tout ce qu’elle avait fait dans sa vie, avant de poser la question suivante: « Ne serait-ce pas le Christ? » Cette question nous montre d’ailleurs qu’elle n’était pas encore certaine qu’il était le Christ. Comment pouvait-elle donc prêcher au nom de quelqu’un dont elle ignore l’identité et la doctrine? À ce que je sache, le Seigneur ne lui a rien enseigné concernant sa doctrine. A l’opposé des Apôtres qui eux, reçurent le mandat d’annoncer le message à toute la création, la samaritaine n’avait jamais reçu l’ordre de prêcher l’Evangile à qui que se soit. Pouvez-vous me montrer un seul verset où le Seigneur a recommandé à cette femme d’aller prêcher l’Evangile? Il n’en existe aucune trace dans la Bible. Aussi, s’il s’agissait véritablement d’une séance d’évangélisation, la femme samaritaine aurait elle-même prêché aux gens de sa ville. Mais loin de le faire, elle les invita aux pieds du Seigneur en disant: « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait » (v 29). Est-ce cela une évangélisation? Soyons tout de même sérieux. Une causerie de quelques instants suffit-elle pour établir une personne en tant que prédicateur? S’agissant des Apôtres, ils furent enseignés durant toutes les années qu’ont duré le ministère terrestre de Jésus. Mais cela n’a pas été suffisant pour qu’ils exercent ce sacerdoce divin. En plus des enseignements, il leur avait été recommandé d’attendre à Jérusalem, précisément à la chambre haute, afin de recevoir le Saint-Esprit (Act.1 :4-5). Arrêtez donc de vous fonder sur des versets qui n’en valent pas du tout la peine pour établir les femmes prédicatrices dans vos églises respectives. «Maman-pasteur»; nous disons à bas! Abraham était prophète, mais sa femme Sara, en dépit de son fidèle attachement à son mari n’avait jamais été appelée maman prophétesse. Cependant, triste est de constater ici en Côte d’Ivoire et ailleurs, que lorsqu’un homme est pasteur, sa femme devient automatiquement ‘‘maman-pasteur’’. Nous disons encore à bas à cette doctrine mensongère qui fait de la chrétienté une entreprise familiale!   

                                                                           
     


              

LES IMAGES DES ALLIANCES SACERDOTALES QUE DIEU TISSE AVEC LES HOMMES


     A l’issue de nos investigations, nous avons pour obligation de faire connaître au peuple de Dieu ce qui est son droit, son devoir et sa fonction dans le corps de Christ.
L’objectif que je souhaite atteindre en prêchant ce message ne consiste en aucune manière à reléguer la femme au dernier plan, mais il consiste à faire éclater la vérité de la Parole de Dieu qui, jusque là, est tenue captive par les faux ministres de l’Evangile. La femme joue un rôle important dans l’Eglise de Dieu, puisqu’elle a été conçue pour aider l’homme. Seulement, son rôle ne s’étend pas jusqu’à la prédication de la Parole. Et depuis la création jusqu’à nos jours, il a toujours plu à Dieu d’attribuer cette fonction sacrée aux hommes. Dans aucune des sept dispensations, l’on a vu une seule femme exercer un ministère quelconque sans être châtiée de la plus sévère des manières par le Très-Haut. En effet, les actes d’usurpation auxquels certaines femmes se sont adonnées dans le temps, se sont soldés par la colère et le châtiment de Dieu. Les souvenirs de Marie la prophétesse me remontent encore à l’esprit. Cette femme qui disposait d’un simple don de prophétie fut recouverte de lèpre pour avoir médité en son cœur le désir de s’octroyer le rang de prédicateur qu’occupait son frère Moïse (Nbr.12 :1-10). Elle a confondu le don de prophétie, qui peut être attribué à n’importe quel croyant (homme et femme) au ministère prophétique qui n’est destiné qu’aux hommes uniquement, puisque le ministère ne peut être dissocié d’avec la prédication de la Parole. C’est pour cela que la Bible déclare que la Parole de Dieu vient premièrement à son prophète. Voyez-vous! Il n’est pas dit qu’elle (la Parole) vient à sa prophétesse. Cela insinuerait que les femmes pourraient exercer comme ministre de l’Evangile, notamment celui du ministère prophétique. Au-delà même de ce passage, la Bible récidive dans Amos 3 :7: « Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes (pas les prophétesses) ». C’est pour toutes ces raisons que Marie fut châtiée, elle qui voulait faire de son don de prophétie un ministère prophétique. Par ailleurs, je n’oublie pas non plus la colère de Dieu qui s’exprima lorsqu’une autre femme, du nom de Jézabel s’érigea en prédicateur dans l’Eglise de Thyatire. « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à la débauche et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles (…) Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres » (Apc.2 :20-22). Au vu et au su de tout ce que dit l’Ecriture, il serait absurde de s’en prendre à l’humain que je suis, pour avoir fait éclater la vérité de l’Evangile. Le véritable peuple de Dieu, doit chercher à sonder le mystère que cache ce refus catégorique de Dieu, en ce qui concerne l’exercice d’un quelconque ministère par la femme. En tout état de cause, le roi Salomon, dans sa divine sagesse, après avoir sondé toute chose qui se meut sur la terre, ne s’empêcha point de s’exprimer en ces termes: « j’ai trouvé un homme entre mille, mais je n’ai point trouvé de femme entre elles toutes » (Ecc.7 :27-28). Qui peut prétendre connaître mieux les femmes que Salomon; lui, qui en a connu mille? Si donc le roi Salomon, qui aima les femmes plus que tous ses prédécesseurs et qui incarnait la sagesse parfaite de Dieu à cette époque a parlé de la sorte à leur sujet, il y a lieu d’approfondir nos recherches au sujet du rôle de la gente féminine dans la hiérarchie divine. En effet, le Dieu qui parla au travers de Salomon est le même qui parla à travers Paul et les autres Apôtres. Il est le même qui parle encore maintenant par le truchement de son humble serviteur que je suis, parce qu’il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Dans toutes les dispensations, le Dieu des Hébreux n’a jamais tissé d’alliance avec les femmes. De la première à la dernière dispensation, aucune femme n’a fait profession de guide spirituel. Nous savons qu’Adam était le messager de la première alliance qui est appelée « La dispensation d’innocence » que nous aborderons dans les paragraphes suivants.

                La dispensation d’innocence       Comme je viens de l’indiquer, le choix de Dieu s’est toujours porté sur l’homme. Dans la première dispensation, c’était avec Adam que Dieu tissa son alliance, pas avec Eve. Voici d’ailleurs l’alliance qu’il tissa avec l’homme: « L’Eternel Dieu prit l’homme (pas la femme), et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gn.2 :15-17). On remarque bien à travers ce passage que l’alliance qui venait d’être tissée n’incombait qu’à Adam seul. En cas de désobéissance ou de trahison du pacte, l’homme serait le seul responsable devant Dieu. La preuve est telle qu’après la chute et le péché dont l’homme et sa femme se sont rendus coupables, Dieu ignora la femme et s’adressa premièrement à l’homme puisqu’il était le garant de l’alliance. Et ce passage nous en dit mieux: « Mais l’Eternel Dieu appela l’homme (Adam), et lui dit: Où es-tu? » (Gn.3 :9). Ce qu’il faut comprendre dans ce que nous venons de lire, c’est que Dieu ne voit qu’une seule personne dans une assemblée mixte (composée d’hommes, femmes, enfants). En effet, les femmes et les enfants n’y sont pas pris en compte. Et plusieurs textes bibliques nous prouvent cela. En voici d’ailleurs un exemple: « Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants » (Mat.14 :21). Voyez-vous! Le Seigneur Jésus-Christ venait de faire distribuer du pain et du poisson qu’il avait miraculeusement multipliés, et le nombre de tous ceux qui en avaient mangé s’élevait à plus de cinq mille hommes sans que les femmes et les enfants ne soient comptés. C’est dire à quel point les femmes sont reléguées au second plan, après les hommes. C’est pour cela qu’elles ne sont point citées dans les différentes généalogies du peuple d’Israël. Quand nous considérons la généalogie d’Adam jusqu’à Noé, dans laquelle d’ailleurs il ne figure aucune femme, nous constatons qu’elle débute par Seth après Adam, Abel étant mort. Lisons l’Ecriture dans 1Chron.1 :1-4: « Adam, Seth, Enosch, Kénan, Mahalaleel, Jéred, Hénoc, Metuschélah, Lemec, Noé, Sem, Cham et Japhet ». Voyez-vous! Les femmes n’en font pas partie. En outre, la généalogie de Noé jusqu’aux douze tribus d’Israël et toutes les autres générations ne font pas exception. Tout cela est consigné dans les livres suivants: 1Chron.1 :4-54/1Chron.2 :1-55/1Chron.3 :124/1Chron.4 :1-43/1Chron.5 :1-26 etc. Il y a aussi les passages tels que Gn.5/Gn.10/Gn.49. Et même dans la généalogie de Jésus, il n’est pas fait mention du nom d’une seule femme; même pas sa mère, Marie (Mat.1 :1-17). Mais l’Ecriture dit que son père Joseph était de la maison de David. Et c’est la raison pour laquelle le messie est né par le canal de la femme de Joseph, puisque le libérateur devait venir de la tribu de Juda, selon que le réclame l’Ecriture. 
Par ailleurs, après l’entrée du péché et la chute, l’Eternel Dieu établit une nouvelle alliance dans la deuxième dispensation qu’on appelle « La dispensation de la responsabilité morale ». 
 


           La dispensation de la responsabilité morale

     Consécutive à la première dispensation et à la première alliance, l’Eternel Dieu ne se détourna point de l’homme pour tisser alliance avec la femme. À aucun moment, Eve n’a dominé Adam. Mais il lui a été dit que son mari dominerait sur elle (Gn.3 :16). Par contre, s’adressant à Adam, il tissa une nouvelle alliance malgré sa colère. C’était celle de la responsabilité morale appelée aussi la dispensation de la conscience. Dieu rendit Adam responsable de sa femme et de toute sa maisonnée. « Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point! Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie (…) C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain… » (Gn.3 :17). Cette responsabilité morale implique l’homme à tous les niveaux. Au plan spirituel comme au plan social, l’homme est le chef suprême de la femme. C’est pour cela que l’Ecriture dit que la femme doit être soumise à l’homme en toute chose (Eph.5 :22-24). Et loin d’en être une simple coïncidence, Dieu utilisa encore un homme comme ministre de l’Evangile dans la troisième dispensation qui est celle du « gouvernement humain ».
 


              La dispensation du gouvernement humain

      Comme à l’accoutumée, le messager de cette dispensation fut un homme. Or à cette époque, les humains s’étaient incessamment multipliés à la surface de la terre. Il y avait même un melting-pot qui suscita la colère de Dieu. Pour ramener son peuple à l’ordre, il se choisit du milieu de celui-ci un homme. Voyez-vous! Encore un homme, avec qui il tissa une alliance, et non une femme. Parmi tous les habitants de la terre,  Dieu ne trouva qu’un seul juste avec qui il traita des affaires spirituelles. C’était bien entendu un homme. Et il se nommait Noé. « Mais Noé (seul) trouva grâce aux yeux de l’Eternel (…). Noé était un homme juste et intègre dans son temps; Noé marchait avec Dieu » (Gn.6 :9). Ce passage donne de nouveau raison au sage Salomon qui disait à juste titre ceci: « j’ai trouvé un homme entre mille, mais je n’ai point trouvé de femme entre elles toutes » (Ecc.7 :27-28). Chacun de nous devait savoir que dans la préscience de Dieu, il est impensable de voir une femme exercer la fonction sacrée du ministère. Et si nous parcourons toutes les dispensations, nous saurons combien cela est infailliblement vrai. D’ailleurs, dans la quatrième dispensation, qui est le véritable type de l’alliance et du pacte de sang, l’Eternel Dieu se choisit encore un homme dans la dispensation de la promesse. 

                          La dispensation de la promesse

      Nul ne saurait mettre en doute le fait qu’à l’époque du patriarche Abraham, les femmes existaient en grand nombre sur la face de la terre. Cependant, il a encore plu à Dieu de mettre à l’écart les femmes, et de tisser l’alliance de la promesse avec un homme, en l’occurrence Abraham. « Voici mon alliance, que je fais avec toi (Abraham). Tu deviendras père d’une multitude de nations » (Gn.17 :4/v 2/v7).
Remarquez bien que Dieu, qui ne change point ses principes, choisit l’homme Abraham et tissa l’alliance et le pacte de sang avec lui. Tout cela explique qu’aucune femme n’est impliquée dans l’exercice des choses sacrées. C’est la raison pour laquelle, Dieu demanda à son serviteur Abraham de sectionner le prépuce de chaque enfant mâle. 
Cette recommandation est consignée dans le livre de Gn.17 :9-12: « Dieu dit à Abraham, Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations. C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi: tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. À l’âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations… ». Pouvez-vous me dire que la postérité d’Abraham ne se limitait qu’aux hommes? N’y avait-il pas de femmes parmi les enfants issues des reins d’Abraham? Et s’il en avait, pourquoi donc, dans aucun passage de la Bible, il n’a été question d’exciser les femmes comme symbole d’une quelconque alliance avec Dieu? Et si le pacte de sang, imagé par la circoncision ne devait être appliqué que sur les hommes uniquement, cela voudrait simplement dire que l’alliance ou du moins le service sacerdotal n’est octroyé par Dieu qu’aux hommes. Les femmes, quels que soient leur piété et leur zèle, sont privées de l’exercice du ministère de l’Evangile. Savez-vous aussi, que même l’animal qui devait servir de sacrifice sur l’autel sacré de Dieu devait être un mâle et non une femelle, parce que symbolisant le Seigneur Jésus-Christ (agneau de Dieu) qui devait faire l’expiation des péchés et racheter par la même occasion le peuple perdu de Dieu par l’exercice du ministère de la Parole. C’est pour cela que l’Eternel s’est abstenu d’utiliser un animal femelle pour faire l’expiation des péchés. « Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an… » (Ex.12 :5). Le peuple de Dieu doit donc en déduire que la femme n’est pas faite pour exercer le ministère de la Parole de Dieu. Depuis l’ancien testament, Dieu n’a jamais demandé à son peuple de lui consacrer une femme. Mais il dit lui-même ceci: « …Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur » (Luc 2 :23/Ex.13 :1-2). Voyez-bien qu’il n’est aucunement fait mention de femelle première-née; mais le Dieu d’Israël ordonna que tout mâle premier-né lui soit consacré pour exercer le sacerdoce. C’est aussi pour cela que dans la dispensation de la loi, Dieu tissa encore son alliance avec un homme. Et nous pouvons le prouver à travers l’Ecriture. 

           La dispensation de la loi

     « Car la loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité son venues par Jésus-Christ » (Jn.1 :17). Ce passage parle de lui-même, dans la mesure où il nous dévoile sans aucun mystère le messager de l’âge de la loi. Moïse qui en était le prophète et la figure représentative de l’autorité suprême de Dieu au milieu de son peuple n’était pas une femme, mais bien un homme. Or l’assemblée des fils d’Israël qui séjournait en Egypte était mixte, c'est-à-dire qu’elle avait en son sein des hommes et une multitude de femmes. Cependant, cela n’empêcha point le ToutPuissant de choisir du milieu de ce peuple un homme, Moïse (prophète) et son associé Aaron (souverain sacrificateur). Ces hommes avaient été établis par Dieu pour le service sacré du ministère. Aucune femme ne pouvait se présenter devant la face de Dieu pour ce rôle. En plus, même après la mort de Moïse et d’Aaron, aucune des femmes parmi le peuple ne fut choisie par Dieu pour les remplacer. Au grand sacrificateur Aaron, succéda un homme du nom d’Eléazar. Lisons-le d’ailleurs: « Dépouille Aaron de ses vêtements, et fais-les revêtir à Eléazar, son fils. C’est là qu’Aaron sera recueilli et qu’il mourra. Moïse fit ce que l’Eternel avait ordonné. Ils montèrent sur la montagne de Hor, aux yeux de toute l’assemblée. Moïse dépouilla Aaron de ses vêtements, et les fit revêtir à Eléazar, son fils. Aaron mourut là, au sommet de la montagne. Moïse et Eléazar descendirent de la montagne »
(Nbr.20 :26-28). Ce passage a-t-il encore besoin d’être commenté? Je répondrai par la négation, dans la mesure où il fait une précision de taille au sujet du genre du remplaçant d’Aaron. La Bible dit que le successeur d’Aaron était son fils et non sa fille. Par ailleurs, à l’instar d’Aaron, Moïse ne fut point remplacé par une femme, mais par un certain Josué. Et j’en veux pour preuve le texte ci-après: « Après la mort de
Moïse, serviteur de l’Eternel, l’Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse: Moïse, mon serviteur, est mort; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d’Israël » (Jos.1 :1-2). En outre, le rubicond fut franchit lorsque du vivant de Moïse, il envoya douze espions en vue de la conquête de Canaan. Les douze missionnaires qu’il envoya étaient tous issus des douze tribus d’Israël. Il ne se trouvait aucune femme sur la liste des envoyés (Nbr.13 :1-16). Il s’agissait de douze hommes choisis par Moïse à l’instigation de l’Esprit de Dieu. C’est le même Esprit du Seigneur qui choisit douze fils en vue de constituer les douze tribus d’Israël. C’est ici la nomenclature des douze fils de Jacob (Israël): « Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Zabulon, Issacar, Dan, Gad, Aser, Nephthali, Joseph, Benjamin » (Gn.49 :1-28). Dites-moi maintenant! Jacob n’avait-il pas de filles? Evidemment que oui. Il avait aussi engendré des filles, mais elles ne furent point comptées parmi la lignée de Jacob. Les douze fils d’Israël étaient tous des missionnaires. Chacun d’entre eux devait conquérir un territoire. Et comme par coïncidence, l’Esprit qui suscita ces douze vaillants guerriers dans l’ancienne alliance est le même qui choisit douze Apôtres pour le sacerdoce de la nouvelle alliance. Au temps du ministère terrestre du Seigneur Jésus-Christ, il y avait une multitude de femmes parmi ses disciples. Maintenant, il reste à savoir pourquoi le nom d’aucune de ces femmes ne figure sur la liste des ministres de l’Evangile qu’il avait expressément dressée. Les douze missionnaires qui reçurent la lourde responsabilité d’accomplir l’œuvre apostolique étaient tous des hommes, et cela ne souffre d’aucun doute, d’après le texte ci-dessous. « Puis, ayant appelé les douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impures, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici le nom des douze Apôtres. Le premier, Simon, appelé Pierre, et André, son frère; Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère; Philippe et
Barthélemy; Thomas, et Matthieu, le publicain; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée; et Judas l’Iscariot… » (Mat.10 :1-4). Ce texte vaut bien son pesant d’or, à cause de sa spontanéité et sa précision quant à la nomenclature des ministres de l’Evangile qui furent l’objet du choix de notre Seigneur Jésus. Les femmes ont comme à l’accoutumée été mises à l’écart et reléguées aux travaux ménagers, là où elles ont été appelées par Dieu (Luc 8 :1-3). En effet, les femmes qui lavaient les pieds des Apôtres et qui leur faisaient la cuisine étaient en parfaite harmonie avec Dieu, puisqu’elles jouaient le rôle qui était le leur, à savoir: être et demeurer une aide semblable à l’homme (1Tim.5 :9-10). Il est certain que ces paroles que je prononce sont dures; cependant elles ne sont pas de moi. C’est l’Esprit du Seigneur qui me fait parler de la sorte. D’ailleurs, je ne suis pas seul dans cette initiative, car tout comme les autres serviteurs de Dieu, l’apôtre Paul avait donné ces mêmes instructions aux femmes: « Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté (…) Elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée » (Tite 2 :3-5). Or, en ce qui concerne les hommes, ils ont toujours occupé une place de choix dans le cœur de Dieu, dans l’exercice du ministère de la Parole, selon la grâce qui leur a été donnée. Dans aucun âge, Dieu n’a traité avec une femme comme ‘’sacrificatrice’’ ou ‘’souveraine sacrificatrice’’. D’ailleurs, au temps du roi Ozias, tous les sacrificateurs qui exerçaient dans le sacerdoce lévitique étaient des hommes. Ils étaient revêtus d’une mission de grande envergure et devaient jour et nuit rétablir l’ordre, là où l’autel de Dieu était profané.
C’est pour cela que quatre-vingts d’entre eux, avec à leur tête le sacrificateur Azaria se sont dressés contre le roi Ozias pour avoir violé la loi de Dieu en offrant des sacrifices à l’Eternel. « Le sacrificateur Azaria entra après lui, avec quatre-vingts sacrificateurs (pas sacrificatrices) de l’Eternel, hommes courageux, (pas femmes courageuses) qui s’opposèrent au roi Ozias et lui dirent: Tu n’as pas le droit, Ozias, d’offrir des parfums à l’Eternel! Ce droit appartient aux sacrificateurs, fils d’Aaron, (pas fille) qui ont été consacrés pour les offrir… » (2Chron.26 :17-18).  D’autre part, consécutive à l’épopée de la cinquième dispensation qui est celle de la loi dont Moïse avait la direction, la sixième dispensation, appelée la dispensation de la Grâce ou de l’Eglise, fut encore conduite par un homme, à savoir Jésus-Christ. 

La dispensation de la Grâce (L’Eglise)

      Le Seigneur Jésus-Christ fut le premier messager de l’âge de la Grâce. À l’occasion, son ministère était d’une particularité exceptionnelle parce qu’il avait pour obligation, non seulement de servir de sacrifice, mais il devait également prêcher pour la première fois l’Evangile de Dieu. Et comme il était la réalité de l’ombre du sacrifice qui devait faire la vraie expiation des péchés du monde, il n’était pas de sexe féminin. Car, l’agneau que l’Eternel avait exigé dans le temps, et qui par la même occasion devait servir d’holocauste sur l’autel sacré du Dieu vivant, devait être mâle, sans tâche ni ride. « Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an… » (Ex.12 :5). Et Jean-Baptiste rendit témoignage de Jésus en déclarant: « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn.1 :29). Or, au-delà du rôle de la victime expiatoire que devait jouer Jésus, il devait aussi jouer celui de berger. « Je suis le bon berger » (Jn.10 :11). Or nous savons par le langage spirituel que le mot berger signifie pasteur, donc ministre de l’Evangile. Cette image est une illustration de l’attribution du ministère de la Parole de Dieu aux hommes et non aux femmes. Nous ne nous lasserons point de vous rappeler que l’homme est à l’image de Dieu, et que le prédicateur de la Parole est l’autorité représentative de Dieu qui s’adresse à son peuple. Ainsi, le Dieu que nous adorons est une divinité masculine et non féminine. C’est aussi pour cela qu’il se fait appeler de génération en génération le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, lesquels sont tous des hommes et non des femmes. En outre, dans la septième dispensation qui est d’ailleurs la dernière, Dieu ne fit point d’exception. 

La dispensation du royaume

     La dispensation du royaume est celle qui interviendra à la fin du séjour de l’Epouse du Seigneur sur la terre. Elle débute après l’enlèvement. Le Seigneur Jésus-Christ disait lui-même ceci: « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Mat.24 :14). Il s’agit de la CHRISTOGONIE qui est le règne messianique; c'est-à-dire le millénium. Dans cette dispensation, il sera question du règne d’un homme, pas d’une femme. N’entrera en scène que le ministère du fils de David, là où le Seigneur Jésus-Christ sera assis sur le trône de son père.
     Pour conclure, revenons au sujet principal. La femme n’a aucunement droit au ministère de la Parole. L’Esprit du Seigneur qui est avec nous tous les jours jusqu’à la consommation des siècles, a parlé dans tous les âges, et a transcendé les temps en passant par l’épopée apostolique; là où le fondement de l’Eglise de Jésus-Christ a été posé. Et saint Paul, le lion de l’âge apostolique, l’ange de l’Eglise d’Ephèse, a crié sa lassitude comme je le fais encore aujourd’hui en ces termes: « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence » (1Tim.2 :12). Pour le reste, je n’ai plus d’autres commentaires à faire à ce sujet. Je pense que celui qui est de Dieu ne restera pas insensible à la Parole de son Dieu. Ce qui est certain, chacun sera responsable de ses actes vis-à-vis de Dieu au jugement dernier. Et ne vous imaginez pas que lors de ce grand et terrible jugement, il y aura un autre juge en dehors de la Parole que vous entendez maintenant; car la Parole qui est Dieu selon Jn.1 :1, se fera chair et vous jugera au moment venu. Et nous savons que Christ est la Parole faite chair (Jn.1 :14). C’est lui qui exercera le jugement suprême tel que le stipule ce passage: « Le père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils » (Jn.5 :22). C’est pour cela que Jésus disait ceci et je cite: «Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui vous jugera au dernier jour » (Jn.12 :48). Or il est lui-même la Parole. Voyez-vous! On comprend dès lors que celui qui exerce le jugement de la Parole est encore un être de sexe masculin et non féminin. Ainsi donc, si vous entendez ce glorieux message et que vous continuez dans votre mauvaise voie, le Seigneur vous rétribuera selon vos œuvres. Je voudrais profiter de l’aubaine pour vous exhorter à dénoncer par l’épée de la Parole, les femmes pasteurs, les femmes évangélistes, les femmes apôtres, bishops, et que sais-je encore? Ne prenez pas part à leurs iniquités, mais condamnez-les selon que le déclare la Parole de Dieu: « Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les » (Eph.5: 10-11)



LA POSITION DE LA FEMME DANS LA HIERARCHIE DIVINE

‘‘Les preuves bibliques de la suprématie de l’homme sur la femme’’

       Dans la hiérarchie divine, l’homme est au-dessus de la femme pour plusieurs raisons fondamentales. La première est que l’homme  fut le premier à être formé. Dans Gn.2 :7, la Bible dit que Dieu fit de l’homme un être vivant après avoir insufflé dans ses narines un souffle de vie bien avant la formation existentielle de la femme. Paul l’a reconnu et s’est écrié: « Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite » (1Tim.2 :13). Il fut donc l’aîné du genre humain. Or, selon les ordonnances du Seigneur, l’heureux bénéficiaire de l’héritage parental est l’aîné de tous les enfants de la famille. En Israël, l’héritier d’une famille mixte, c’est-à-dire là où l’on compte des enfants de sexe masculin et féminin n’a jamais été une femme. Il n’en a jamais été ainsi et il n’en sera jamais; pas plus qu’on ne peut faire mentir l’Ecriture qui enseigne dans Deut.21 :15-16 ceci : « Si un homme, qui a deux femmes, aime une et n’aime pas l’autre et s’il en a des fils dont le premier-né soit de la femme qu’il n’aime pas, il ne pourra point, quant il partagera ses biens entre ses fils, reconnaître comme premier-né (pas première-née) le fils (pas la fille) de celle qu’il aime, à la place du fils de celle qu’il n’aime pas, et qui est le premier-né ». Ce texte est à mon sens tellement parfait qu’il règle la question. Comme je l’expliquais à l’instant, le droit d’aînesse est très important en Israël. C’est une marque de supériorité et une grande source de bénédiction. Jésus est l’héritier du royaume céleste parce ce qu’il est le premier-né. Quant à nous, nous sommes cohéritiers avec lui. En réalité, à l’instar d’Israël, cette façon de partager l’héritage familial se constate dans la plupart des peuples. Ainsi donc, l’homme, étant le fils aîné de Dieu doit obligatoirement dominer sur la femme. C’est pour cela que Jacob, sachant la grande importance que le droit d’aînesse représentait aux yeux de Dieu, le déroba à son frère Esaü, et cela lui permit de prendre le dessus sur son frère, selon qu’il est écrit: « …L’aîné sera assujetti au plus jeune » (Rom.9 :12). Il est donc notoire que la femme soit assujettie à l’homme. Nous avons vu dans le livre des Nombres au chapitre 27 du verset 1 au verset 11, le cas des filles de Tselophchad qui réclamaient l’héritage de leur père; car celui-ci était mort au désert sans avoir eu de fils qui hériterait de lui. Remarquez à travers ce cas isolé, que les filles de ce monsieur n’ont réclamé de part d’héritage que parce que leur père n’avait pas de descendance mâle. Tselophchad n’ayant engendré que des filles, cela obligea le Seigneur à promulguer la loi suivante, concernant les héritages: « Et l’Eternel dit à Moïse: les filles de Tselophchad ont raison. Tu leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père, et c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père. Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras: Lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille » (Nbr.27 :6-8). Ainsi donc, ce texte confirme la primauté du sexe masculin sur le sexe féminin car la priorité demeure l’homme et ensuite vient la femme.
De plus, une autre raison de la supériorité de l’homme sur la femme est qu’elle a été tirée de lui. Elle est un produit dérivé. Remarquez que tous les animaux des champs y compris les oiseaux du ciel, qu’ils soient mâles ou femelles furent tous formés de la poussière de la terre (Gn.2 :19/Gn.2 :7). Et contrairement à toute la création, seule la femme fit exception à cette règle. Elle fut tirée de l’homme et celui-ci déclara qu’elle était os de son os et chair de sa chair (Gn.2 :23). C’est pour cela qu’elle est liée à l’homme. Cependant, l’homme n’est pas lié à la femme. C’est elle au contraire qui est liée à lui aussi longtemps qu’il est vivant (Rom.7 :2/1Cor.7 :39). Pourquoi est-elle liée à lui ? La raison est toute simple: l’homme est la semence originale tandis que la femme est le produit dérivé. Et de qui est-elle dérivée? De l’homme bien entendu! Du coup, nous comprenons comment Dieu a hiérarchisé la chose. Christ dérive de Dieu de qui il dépend, et l’homme dérive de Christ, il dépend donc de lui et la femme dérive de l’homme et dépend de celui-ci. L’homme est pour ainsi dire le chef de la femme et Christ est le chef de l’homme, et Dieu est le chef de Christ. Et je crois que l’apôtre Paul l’avait déjà enseigné quand il disait: « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ » (1Cor.11 :3). Il a même exigé que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur et ce, en toutes choses (Eph.5 :22). Je connais d’ailleurs une femme respectable du nom de Sara qui était soumise à son mari au point de l’appeler: « Mon seigneur » (1Pier.3 :6). Cette bonne femme savait sans aucun doute qu’elle était dérivée d’Abraham et était liée à lui jusqu’à sa mort. A l’opposé, il n’était aucunement question qu’Abraham soit lié à elle; autrement dit, il lui aurait été  formellement interdit de prendre Agar pour femme. 
En outre, la troisième raison pour laquelle l’homme est au-dessus de la femme est qu’elle fut en partie, l’instigatrice de l’entrée du péché qui occasionna la chute de l’homme. L’Ecriture dit que c’est elle qui fut séduite, pas Adam: « Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1Tim.2 :14). Pour cela, Dieu brisa la première alliance, alliance dans laquelle il n’existait pas de supérieur hiérarchique entre l’homme et la femme. Ils étaient égaux aux yeux de Dieu et les deux avaient la même autorité pendant cette dispensation appelée « dispensation d’innocence ». Par contre, après la chute, il s’en suivit l’abolition immédiate de l’alliance initiale et cela laissa place à la domination de l’homme: « Dieu dit à la femme: (…), et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi » (Gn.3 :16). Voici donc en partie les raisons pour lesquelles Dieu fit de l’homme chef de la femme.  Aussi, aimerais-je que nous nous servions du naturel pour expliquer au mieux le spirituel. L’apôtre Paul, pour expliquer le port du voile, s’était référé à la nature de l’être humain. Pourquoi ne ferions-nous pas pareil, d’autant plus que nous sommes les imitateurs des apôtres et de Christ ?
(1Cor.11 :1). Ce que je voudrais dire en parlant ainsi, c’est que la première preuve de la supériorité incontestable de l’homme sur la femme est le physique imposant de l’homme. En tout cas, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’être humain de sexe masculin est physiquement le dominateur par excellence du sexe féminin. Quiconque s’oppose à cette vérité irréversible s’inscrit en faux et fait preuve de malhonnêteté. Le physique de la femme lui impose la souplesse, l’obéissance et la tolérance. La forme que Dieu a donnée à la femme ne lui permet pas de s’adonner à certaines activités physiques. 
Par ailleurs, une des nombreuses preuves de la position supérieure de l’homme sur la femme est que c’est avec l’homme que Dieu traita en Eden. Celui-ci avait reçu l’ordre de faire de ce cadre paradisiaque ce qu’il voulait. Il pouvait manger de tous les arbres du jardin excepté un seul. Nous pouvons lire cela: « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal… » (Gn.2 :16-17). N’oublions pas qu’à ce moment-là, Dieu n’avait pas encore fait tomber un sommeil profond sur l’homme pour extraire de ses côtes la femme. Elle n’était donc pas présente quand cette grande alliance se tissait. 
Troisième cas de figure, Dieu accorda le grand privilège à l’homme d’attribuer des noms à tous les animaux. Quand nous lisons Gn.2, il est écrit que l’Eternel fit venir vers l’homme tous les êtres vivants afin qu’il leur donne des noms à chacun d’eux. Et il attribua effectivement des noms à toute la création: « Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs… » (Gn.2 :20).
Je rappelle que la femme ne participa point à ces activités. D’ailleurs, le nom femme qu’elle porte lui a été attribué par l’homme. Pour preuve, lisons Gn.2 :23: « Et l’homme dit: voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme ». Aussi, Dieu ne jugea-t-il pas utile de supprimer l’alliance préalable faite avec Adam, sous prétexte que la femme faisait partie de la vie de l’homme. Le Seigneur garda son alliance avec l’homme qui avait maintenant l’obligation d’enseigner les préceptes de cette alliance à sa femme. La volonté d’Eve ne fut à aucun moment prise en compte par Dieu, bien qu’elle soit une aide pour l’homme.
Si cela ne suffit pas, la Bible dit ouvertement dans 1Cor.11 :3 que l’homme est le chef de la femme. Paul enfonce le clou en exigeant à la femme de se revêtir d’une entière soumission: « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission » (1Tim.2 :11). Au verset 12 du même chapitre, étant animé de la puissance de la révélation du Saint-Esprit, il intime l’ordre à la femme de se garder de prendre de l’autorité sur l’homme: « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme… »
 

Les généalogies, les patriarches et les alliances

      La femme, à cause de la position inférieure qu’elle a reçue de Dieu suite au forfait dont elle s’est rendue coupable en Eden, n’est point prise en compte dans la nomenclature généalogique du livre absolu du chrétien (la Bible). Dans aucun arbre généalogique, il n’a été mentionné le nom d’une seule femme. Quand on consulte l’arbre généalogique des dix patriarches d’Adam à Noé, il ne figure le nom d’aucune femme. Pour preuve, lisons 1Chron.1 :1-4: « Adam, Seth, Enosch, Kénan, Mahalaleel, Jéred, Hénoc, Metuschélah, Lemec, Noé, Sem, Cham et Japhet »
Les douze fils de Jacob et les descendants de Juda dans le livre de 1Chron.2 ne dégagent que des noms des enfants mâles. De même, 1Chron.8 nous cite les descendants de Benjamin sans que le nom d’une seule femme ne paraisse. Pareil pour la généalogie de Lévi (1Chron.6). Aussi, la descendance de Juda et de Siméon ne présentent point de noms de femmes (1Chron.4). En plus de cela, la lignée du grand David, l’homme selon le cœur de Dieu ne fait pas entorse à la règle. Nous savons que le roi David avait engendré des fils et des filles en grand nombre. Cependant, comme par enchantement, l’on ne trouve aucune trace d’un nom féminin dans la liste de sa progéniture (1Chron.3). Tout cela montre dans quelle position Dieu a placé la femme.          
A tout cela s’ajoutent les alliances sacerdotales. Dieu n’a jamais tissé d’alliance avec la femme. De toutes les dispensations, il n’eut aucune femme comme prophète ou garante d’un message de Dieu. Il traita avec Adam dans les deux premières dispensations appelées respectivement « dispensation d’innocence et de la responsabilité morale ». Le signataire de la troisième dispensation (dispensation du gouvernement humain) ne fut pas une femme; il s’agissait bien sûr d’un homme, et il se nommait Noé. La quatrième dispensation fut celle d’Abraham (dispensation de la promesse).  La cinquième avait été conduite par Moïse (dispensation de la loi). La sixième fut enseignée par Jésus (dispensation de la grâce). La septième, appelée (dispensation du royaume) sera également sous la houlette de Jésus. On remarque bien qu’aucune femme n’a été choisie au cours des âges pour être la garante d’une dispensation.
Par ailleurs, des douze tribus d’Israël, Dieu choisit la tribu de Levi pour être à son service (Nbr.3). Or nous savons que cette tribu est composée d’hommes et de femmes. Et comme il s’agit du sacerdoce, aucune femme n’a exercé un service sacerdotal quelconque dans ce corps d’élite que sont les lévites. Ce sont les hommes qui effectuent et qui ont toujours effectué le service dans le tabernacle du Dieu vivant. Que ce soit dans le parvis extérieur, le lieu saint ou le lieu très saint, nous n’avons vu aucune femme de cette tribu exercer cette fonction. Ce sont plutôt les hommes de cette tribu qui furent choisis et mis à part pour accomplir l’œuvre de Dieu. Toutes les familles de la tribu furent citées et le nom d’aucune femme ne fut cité dans toute cette nomenclature (Nbr.3 :25-39). Et quand Moïse fit le dénombrement du peuple au verset 39, là encore, ce sont les hommes et non les femmes qui furent pris en compte. Dans ces versets, la Bible nous parle des maisons paternelles et non maternelles. Aucune femme n’a été une seule fois présentée dans l’Ecriture comme chef de famille. Avec Dieu, c’est un système patriarcal et non matriarcal. C’est pourquoi, partout dans les Ecritures, ce sont les hommes qui sont les associés de Dieu. De plus, c’est de cette même tribu (Lévi) que sont sortis Aaron, le souverain sacrificateur et ses fils qui lui succédèrent (Ex.28 :1-2).  
En outre, même en ce qui concerne la prononciation des bénédictions sur le peuple de Dieu, cet exercice est du ressort exclusif des hommes. Aucune femme n’est autorisée à le faire. Lorsque le peuple de Dieu se rassemble, seuls les hommes consacrés à l’Eternel, c’est-à-dire ceux qui font office d’exercer dans le sacerdoce sont habilités à prononcer les paroles de bénédictions sur le peuple. «…Aaron fut mis à part pour être sanctifié comme très saint, lui et ses fils à perpétuité, pour offrir les parfums devant l’Eternel, pour faire son service, et pour bénir à toujours en son nom » (1Chron.23 :13)
Lisons encore ce passage: « L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Vous bénirez ainsi les enfants d’Israël, vous leur direz: Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde!  Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce! Que l’Eternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai » (Nbr.6 :22-27). Voyez-vous ! Il s’agit essentiellement d’Aaron et ses fils, il n’est pas question de sa femme et ses filles. A la fin d’une réunion spirituelle tel qu’un culte par exemple, la prière de bénédiction finale revient toujours à l’homme de Dieu ou à un homme consacré qu’il choisit. En effet, c’est le pasteur qui bénit son peuple parce qu’il est le père spirituel de toute l’assemblée. Et c’est au père que revient la charge de la bénédiction sur les enfants de la famille. S’il était donné à la femme de bénir, Rebecca, femme d’Isaac se serait précipitée pour bénir Jacob, car elle le préférait à Esaü, son frère jumeau. Mais loin de le faire, elle se livra à la ruse et obligea son mari à bénir Jacob; c’est ainsi que le plan d’élection de Dieu subsista (Gn.27 :6-30)
C’est l’homme de Dieu qui est au centre de toutes les opérations de l’Esprit de Dieu dans une assemblée. C’est lui qui est en relation directe avec la divinité. C’est lui qui est le détenteur de la vision céleste et qui oriente toutes les activités spirituelles.
Jamais une seule fois dans la Bible, le Tout-Puissant n’a accordé cette charge à une femme et ce, quelque soit son degré de foi et sa consécration. La prophétesse Marie était présente parmi les enfants d’Israël, mais c’était le prophète Moïse qui était en communication directe avec la divinité, car l’arche de l’Eternel était un voile qui cachait la présence surnaturelle du Tout-Puissant. Lisons l’Ecriture: «Quand l’arche partait, Moïse disait: Lève-toi, Eternel! Et que tes ennemis soient dispersés! Que ceux qui te haïssent fuient devant ta face! Et quand on la posait, il disait: Reviens, Eternel, aux myriades des milliers d’Israël! » (Nbr.10 :35-36).  
Les ordonnances du Seigneur, ses préceptes et ses lois sont sans équivoque. Par conséquent, ils sont irrévocables et revêtent un caractère sacré pour l’éternité. Nul n’a le droit de violer l’Ecriture, car elle renferme en son sein la loi de Dieu; et c’est pour cela qu’elle ne peut être anéantie (Jn.10 :35). C’est pourquoi, les mamans pasteurs, les mamans prophétesses, bishops, évangélistes et que sais-je encore, doivent impérativement se repentir. Elles ne sont pas autorisées à faire ce qu’elles font et si elles persistent dans leurs abominations, elles subiront le sort réservé à leur mère Jézabel: « Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres (Apc.2 :23).         
Au final, une femme qui prononce des paroles de bénédictions sur le peuple de Dieu comme on le constate dans la chrétienté d’aujourd’hui, n’est rien d’autre que l’associée de Satan qui répand la vomissure du serpent ancien sur le peuple.         

Les missionnaires de Dieu

     En parcourant minutieusement la Sainte Bible, on remarque bien que Dieu n’a jamais envoyé une seule femme en mission. Dans l’assemblée de Moïse, il y avait plusieurs femmes. L’une d’entre elles se distinguait, non pas par un ministère prophétique, mais par un don de prophétie. Cependant, sur les conseils du sacrificateur Jéthro, son beau-père, Moïse établit des anciens pour juger les affaires du peuple. Il en choisit 70, et aucune femme ne figurait sur la liste, selon qu’il est écrit: « Moïse choisit des hommes capables (pas femmes capables) parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix » (Ex.18 :25). Si Dieu avait vu cette décision d’un mauvais œil, il aurait demandé à Moïse de reconsidérer sa position et d’établir au moins une seule femme dans son assemblée. Car assurément, des femmes capables dans l’assemblée des enfants d’Israël, il y’en avait. Mais le Seigneur ne fit aucun cas d’elle et confirma les anciens que Moïse se choisit du milieu du peuple par le baptême de l’Esprit de Dieu. Nous trouvons cela dans Nbr.11 :16-17: « l’Eternel dit à Moïse: assemble auprès de moi soixante-dix hommes des anciens d’Israël, de ceux que tu connais comme anciens du peuple et ayant autorité sur lui; amène-les à la tente d’assignation, et qu’ils s’y présentent avec toi. Je descendrai, et là je te parlerai; je prendrai de l’esprit qui est sur toi et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne l’apporte pas à toi seul »
En outre, Moïse choisit douze espions pour l’exploration du pays promis. Ces douze missionnaires étaient issus des douze tribus d’Israël. Lisons l’Ecriture: « L’Eternel parla à Moïse, et dit : Envoie des hommes pour explorer le pays de Canaan, que je donne aux enfants d’Israël. Tu enverras un homme de chacune des tribus de leurs pères ; tous seront des principaux d’entre eux. Moïse les envoya du désert de Paran, d’après l’ordre de l’Eternel ; tous ces hommes étaient chefs des enfants d’Israël » (Nbr.13 :1-4). Quand on lit du verset 4 au verset 15, la Bible nous donne la nomenclature de ces missionnaires. Et comme à l’accoutumée, aucune femme ne fut choisie et cela n’est pas étonnant. A aucun moment de l’histoire du peuple de Dieu, l’Ecriture n’a présenté une femme comme missionnaire. Dans Gn.19, les deux hommes qui avait été dépêchés par le Très-Haut pour secourir Lot et les siens, alors à Sodome et Gomorrhe étaient mâles. On se souvient également que trois missionnaires s’étaient déjà rendus chez Abraham et l’un d’eux lui porta un message de joie (Gn.18). Aucune femme ne faisait encore partie de cette délégation.
Et que dire des rescapés de la traversée du désert que Moïse envoya explorer le pays de Canaan. Après la mort de toute cette génération, seuls Josué et Caleb survécurent (Nbr.14 :38). Pas besoin de rappeler que ces deux vaillants guerriers étaient des hommes et non des femmes. 
Comment saurais-je mettre un terme à ce chapitre sans parler de la traversée du Jourdain? Le Seigneur fit cette recommandation à Josué: « Prenez douze hommes parmi le peuple, un homme de chaque tribu » (Jos.4 :2). Ici encore, les femmes ne furent point associées. Même lors de la conquête de Jéricho, Josué choisit  des hommes à qui il révéla le secret de l’effondrement de la muraille de la ville. Il ordonna à sept sacrificateurs de porter l’arche de l’Eternel et de camper après sept autres sacrificateurs qui eux, portaient sept trompettes retentissantes. Lisons cela: « Josué, fils de Nun, appela les sept sacrificateurs, et leur dit : portez l’arche de l’alliance, et que sept sacrificateurs portent sept trompettes retentissantes devant l’arche de l’Eternel » (Jos.6 :6). Comme nous le constatons, la prise de la ville de Jéricho ne fut nullement l’œuvre des femmes. Josué choisit des hommes qui faisaient office de servir à l’autel sacré de Dieu pour la seule raison qu’ils étaient des sacrificateurs. Aucune femme ne participa à la conquête de Jéricho parce qu’il n’existe pas de femme sacrificatrice. S’il y en avait, Josué en aurait choisi au moins une. Elles étaient hors du champ de bataille et leur rôle ne se limitait qu’à la cuisine, à l’entretien des enfants et aux soins domestiques (Tite 2 :3-4).  


 



Le rôle de la femme dans l’Eglise

     Comme tout membre du corps de Christ, la femme est aussi participante de l’œuvre de Dieu. Je l’ai dit à plusieurs reprises, son rôle ne s’étend pas jusqu’au ministère de l’Evangile. Sara qui est citée en modèle dans les Ecritures n’avait pas le droit de se tenir dans la présence de Dieu pour recevoir de lui une quelconque mission. Quand Dieu s’entretenait avec son serviteur Abraham, sa femme était dans la tente en train de préparer des gâteaux (Gn.18). Elle devait faire la cuisine et laver les pieds des serviteurs de Dieu ; c’était le rôle qui était le sien. Si vous lisez le chapitre 18 de la Genèse, vous comprendrez qu’il s’agissait d’un entretien auquel Sara ne devait pas participer. Abraham était dans la présence de Dieu, et seul, il reçut la promesse qu’il enfanterait un fils, et pendant tout ce temps, elle devait rester dans la tente, loin de la face de Dieu pour s’occuper des travaux domestiques. Lorsque l’apôtre Paul donnait les instructions à Timothée au sujet du rôle des femmes dans l’assemblée de l’Eglise, voici ce qu’il recommanda: « Qu’une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari, qu’elle soit appliquée à toute bonne œuvre, ayant élevé des enfants, exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiquer toute espèce de bonnes œuvres » (1Tim.5 :9-10). Toute femme qui obéit à ces ordonnances est dans la parfaite volonté de Dieu. Le rôle de la femme, c’est de s’occuper des hommes en leur lavant les pieds et en leur faisant la cuisine. Elles doivent les accompagner dans l’exercice de leurs ministères et les assister de leurs biens (Luc 8 :1-3). Une femme prostituée comprit cela. Elle valait dix fois mieux que ces femmes prédicatrices d’aujourd’hui. Cette prostituée, sachant la position qui était la sienne, s’inclina devant le Seigneur et l’embauma d’un parfum de grand prix. Elle lui lava les pieds avec ses larmes et les essuya avec ses cheveux. La suite, nous la connaissons tous, ses nombreux péchés lui furent pardonnés au grand damne des accusateurs qui assistaient à la scène. Je le dis et je le répète, c’est cela le rôle que la femme doit jouer. Celles qui accompagnaient Jacob dans sa marche, celles qui accompagnaient Moïse dans sa traversée du désert, et même celles qui étaient avec Josué n’étaient pas au devant de la scène. Elles ne pouvaient briller que dans le cadre de  l’occupation des enfants, de la préparation de la nourriture pour leurs maris et des autres activités domestiques. Pour la énième fois, que les femmes prédicatrices obéissent une bonne fois pour toutes à la voix du Seigneur, portée par l’apôtre Paul: « Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées au vin; qu’elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée » (Tite 2 v 3 à 4).


L’ORIGINE DU MINISTERE DE LA FEMME

       De tout temps, dans tous les âges et dans toutes les dispensations, le Dieu Tout-Puissant s’est toujours adressé à l’homme pour ce qui est du ministère de la Parole. C’est une vérité indéniable. Tous les serviteurs de Dieu, à commencer par Adam, en passant par Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Paul et consort, tous reçurent leur appel et leur mandat de Dieu. Et ces vaillants serviteurs du Seigneur étaient dans leur entièreté des hommes. Aucune femme n’avait été établie par Dieu.
C’est la raison pour laquelle le Seigneur, sachant qu’il n’avait jamais établi de femme ne reconnut point le ministère de Jézabel comme venant de lui. « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse enseigner et séduire mes serviteurs… » (Apc.2 :20). La colère de Dieu et la non reconnaissance de l’apostolat de Jézabel sont sans équivoque à travers son langage, à savoir: « qui se dit prophétesse » (Apc.2 :20). Il n’existe pas d’autres explications à cette réaction du Dieu des prophètes que ce qui suit: Dieu ne reconnaît pas avoir établi Jézabel. En effet, l’expression « qui se dit prophétesse » affiche ouvertement la non implication du Seigneur dans ce ministère opaque. De qui cette femme a-t-elle donc reçu son ministère? Pour trouver la réponse à cette question, il nous faut remonter le temps en allant jusqu’au commencement. On se souvient que dans le jardin d’Eden, Dieu s’était adressé à l’homme et l’avait établi sur toute la création. A l’inverse, Satan, l’usurpateur patenté, l’utilisateur par excellence des voies détournées, contourna l’homme pour s’adresser à la femme. Il savait qu’elle était le maillon le plus faible. C’est pour cette raison qu’il réussit à lui inculquer sa vision, sa prédication au détriment de celle de Dieu. Elle crut en l’évangile apostat du diable à tel point qu’elle alla prendre de l’autorité sur son mari en lui enseignant le même évangile. Et la seule chose que pouvait enfanter cette prédication était la chute de l’homme. C’est de là qu’est venu le ministère de la femme qui se propagea à travers les âges en causant partout la désolation. Car, nous connaissons bien les conséquences délétères de la prédication de Jézabel. L’Ecriture dit dans Apc.2 :20 qu’elle enseignait tellement des choses pernicieuses que les hommes se livraient à la débauche, à la prostitution, aux cultes des idoles et aux choses semblables. Tout cela ne pouvait que causer la mort spirituelle. La femme, depuis le jardin d’Eden, a toujours été l’instrument de Satan pour faire périr l’homme. Il misa sur la beauté extérieure de celle-ci pour aveugler l’homme. Et quand vous ouvrez plus loin vos yeux, vous comprenez que la femme représente l’église au plan spirituel. Satan se sert des beaux temples, des églises de grandes renommées, parées d’or et de pierres précieuses pour tuer les âmes. Comme Adam, les hommes se laissent séduire par la beauté des églises, de leurs parures extérieures et y adhèrent sans toutefois se soucier de la parure intérieure, c'est-à-dire de l’enseignement qui y est prêché. Et c’est ce qui a causé la chute d’Adam. Il regarda à la beauté de sa femme et écouta sa voix, son évangile, alors que le message qu’elle véhiculait ne venait pas de Dieu mais de Satan. C’est ainsi que la mort commença son règne inique. Aujourd’hui, le culte de la femme bat son plein à l’échelle mondiale. Les hommes sont de plus en plus fiers d’appartenir à telle ou telle église de renom à cause de sa beauté extérieure. Pourtant, la parure intérieure est remplie d’ossements de mort et de toutes espèces d’impuretés. Le culte de la femme est une véritable poudrière de fausses doctrines dans laquelle Satan a jugé bon de déverser tout son arsenal d’impuretés doctrinales. Que chacun, à partir de cette petite exhortation se garde des femmes qui se disent ministres de l’Evangile.                          

















LA FEMME ET LE VŒU

         La Bible nous a donné toutes les preuves de la suprématie de l’homme sur la femme. Et le cas du vœu vient conforter la vérité biblique dans le cœur du peuple de Dieu. Les Ecritures affirment que nous sommes la lumière du monde (Mat.5 :14); c’est la raison pour laquelle, nous devons faire briller cette lumière dans le monde en dépeçant la Bible pour instruire toute la chrétienté. Le vœu, en effet, revêt un caractère sacré et important pour le Seigneur et pour son peuple. C’est un engagement sacré, un contrat qu’un homme ou une femme signe avec son Dieu en vue de s’assurer le soutien de son Seigneur dans l’obtention de la victoire dans une situation qui semble compliquée pour l’humain. Tout le monde parmi le peuple peut faire un vœu; la seule obligation, c’est que celui ou celle qui fait un vœu doit l’accomplir et c’est un impératif que le Seigneur impose à son peuple afin que celui-ci ne se charge pas d’un péché qui pourrait conduire à sa ruine: « Si tu fais un vœu à l’Eternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir : car l’Eternel, ton Dieu, t’en demanderait compte, tu te chargerais d’un péché » (Deut.23 :21). Cette déclaration est valable pour l’homme comme pour la femme. Dans le cas de la femme, nous avons trois dispositions particulières qui sont :
1-     La femme dans sa jeunesse dans la maison de son père
2-     La femme mariée
3-     La femme veuve












La jeune femme sous la tutelle de son père

En premier lieu, prenons le cas de la femme dans sa jeunesse, celle qui est sous la tutelle de son père. Lisons maintenant ce que dit la Bible: « Lorsqu’une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père, fera un vœu à l’Eternel et se liera par un engagement, et que son père aura connaissance du vœu qu’elle a fait et de l’engagement par lequel elle s’est liée, si son père garde le silence envers elle, tout vœu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable ; mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée n’auront aucune valeur ; et l’Eternel lui pardonnera, parce qu’elle a été désapprouvée de son père » (Nbr.30 :4-6). Ce passage est clair comme de l’eau de roche. Il est dit « son père » et « non sa mère ». Le père est le chef de la famille, c’est lui l’homme, l’autorité devant laquelle tous sont soumis ; et la jeune fille étant dans sa maison est incontestablement sous la tutelle de son père malgré la présence de sa mère à ses côtés. La Bible ne fait pas cas de l’avis de la mère puisqu’elle ne représente aucun poids significatif devant Dieu. Il va donc sans dire que même si sa mère a connaissance du vœu de sa fille, elle ne peut en aucun cas intervenir pour l’annuler ou pour l’approuver. La ratification ou non du vœu de la jeune fille est du ressort de son père. Sa mère, comme nous l’avons déjà dit est reléguée à une place secondaire par Dieu. Ainsi, la décision du père seule compte devant Dieu et c’est sur sa décision que le Seigneur peut accepter ou non l’engagement que la jeune fille prend.

La femme mariée

    Venons maintenant au deuxième cas; celui de la femme mariée et lisons ce que nous dit l’Ecriture: « Lorsqu’une femme, dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un serment, et que son mari en aura connaissance, s’il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses vœux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables ; mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses lèvres n’auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et l’Eternel lui pardonnera. Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par lequel elle s’engage à affliger son âme. S’il garde de jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les vœux ou tous les engagements par lesquels elle s’est liée ; il les ratifie, parce qu’il a gardé le silence envers elle le jour où il en a eu connaissance. Mais s’il les annule après le jour où il en a eu connaissance, il sera coupable du péché de sa femme. Telles sont les lois que l’Eternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre un père et sa fille, lorsqu’elle est dans sa jeunesse et à la maison de son père » (Nbr.30 :11-17). Si vous avez bien lu, vous constaterez que ce n’est pas moi Zobel Agodio qui promulgue cette loi au peuple de Dieu ; mais c’est le Seigneur lui-même qui donne sa loi à son serviteur Moïse pour réglementer la vie de son peuple. La hiérarchie divine est claire : l’homme est le chef de la femme (1Cor.11 :3), c’est pourquoi le mari peut ratifier ou non le vœu de sa conjointe. Si donc l’homme, après avoir eu connaissance du serment qu’a prêté sa femme garde le silence, cela signifie qu’il est consentant et ce, conformément à Nbr.30 :11-17. Cependant, s’il ratifie le serment de sa femme et que par la suite, il revient sur sa décision en annulant ce vœu, il est coupable de transgression devant Dieu. Sa femme n’est en rien responsable de cette forfaiture.   
Tout ceci montre à quel point la femme est infiniment inférieure à l’homme. Au plan symbolique, elle est une image parfaite de l’Eglise qui est appelée à vivre dans l’humilité et la soumission devant le Seigneur tandis que l’homme est le type de Christ qui règne sur son Eglise (son épouse). 
Dans chaque famille, je veux dire dans chaque foyer, il règne un seul roi et c’est autour de lui que tout gravite car il est le maître des lieux. Ce roi en question, c’est l’homme et non la femme ; il règne en maître absolu dans le foyer et c’est à lui que toutes choses sont soumises. Cela reflète Christ, l’unique roi et Seigneur sur l’Eglise. A ce propos il est écrit : « Car Adam (l’homme) a été formé le premier, Eve (la femme) ensuite… » (1Tim.2 :13). Le souci de l’apôtre Paul à travers cette déclaration est de mettre en exergue la nette supériorité de l’homme sur la femme. Sa déclaration ici consiste à mettre en évidence son autorité sur sa femme. L’homme tient à cet effet, la position de gérant d’une entreprise car le foyer est l’image d’une entreprise et le directeur qui la gère et qui est supérieur à tout le personnel (femmes, enfants, étrangers), c’est bien l’homme. En tant que gérant, c’est lui qui supervise tout, qui coordonne tout et c’est à lui, et à lui seul que revient la décision finale. C’est la raison pour laquelle la Sainte Ecriture, la boussole absolue du peuple de Dieu déclare dans Nbr.30 :11-17 que le mari a le droit légal et le plein pouvoir devant Dieu d’annuler tout serment que sa femme prêterait. Il a le droit devant le Seigneur de valider ou d’annuler le vœu ou tout autre engagement sacré qu’elle pourrait prendre devant le Seigneur. C’est pourquoi, toute femme qui vit dans un foyer, sous l’autorité d’un homme n’a point le droit de prendre un engagement par un vœu sacré devant le Seigneur sans avoir au préalable avisé son mari dans le secret. Tout comme rien ne peut être fait dans une entreprise sans que le chef ne soit avisé, rien ne doit être fait dans un foyer sans l’accord de l’homme. Rien ne peut être décidé et ne peut être exécuté dans un foyer sans l’avis, c’est à dire l’accord de l’homme, le seul maître du lieu. Il est l’incarnation de Christ, le principal coordinateur de toute chose dans l’Eglise. Amen ! Et Amen ! Dans le nom du Seigneur Jésus-Christ, amen !                           

 



La veuve ou la femme répudiée

Dans ce troisième et dernier cas, cette catégorie de femme n’est sous la tutelle d’aucun homme. De ce fait, tout vœu qu’elle fera n’engagera qu’elle seule et personne d’autre, selon que le déclare l’Ecriture: « Le vœu d’une femme veuve ou répudiée, l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle » (Nbr.30 :10). Amen !!!
 


































L’INTERPELLATION DE L’ESPRIT


      « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1Cor.3 :9-10). C’est une véritable mise en garde que l’apôtre Paul adresse singulièrement à chaque prédicateur. Ici, les ouvriers à qui il fait allusion sont les serviteurs de Dieu, tandis que le champ typifie le peuple de Dieu (différentes congrégations religieuses). Il demande à chaque clergé de ne poser aucun autre fondement que celui qui a été posé. Si donc les Apôtres n’ont jamais autorisé une femme à enseigner la Parole de Dieu, pourquoi tous ces guides religieux l’autorisent-ils? Cela sous-entend que ces prédicateurs posent un fondement qui n’est pas conforme à la doctrine des Apôtres, donc de Jésus-Christ. Du coup, cela doit nous amener à réfléchir afin de savoir d’où provient ce fondement étranger et rebelle à la voix de Dieu. Il ne peut provenir que de Satan à travers ses instituts de théologie. C’est de ces laboratoires sataniques que sont sorties toutes ces organisations dénominationnelles et les fausses doctrines. En effet, nous remarquons à travers elles, que chaque église porte un nom, une expression technique. Pourtant, l’Eglise du Seigneur Jésus n’a jamais porté de nom. Nulle part vous ne verrez une assemblée locale dans la Bible porter un nom. Elle doit en principe garder le nom de la localité dans laquelle elle se trouve. A titre d’exemple, nous avons l’église de Corinthe (1Cor.1 :2), l’église d’Ephèse (Apc.2 :1), l’église de Laodicée (Apc.3 :14) et bien d’autres. On pourrait même dire tout simplement: l’église de Côte d’ivoire, l’église du Ghana, du Togo, de la chine, de l’Angleterre, des Etats-Unis, etc. C'est-à-dire les frères en Christ qui se trouvent dans ces pays respectifs. Cependant, loin d’en être ainsi, nous avons l’église du Christianisme céleste de Côte d’Ivoire, l’église des Témoins de Jéhovah de Côte d’ivoire, l’église Baptiste libre, l’église Baptiste indépendantiste, l’église Foursquares de Côte d’ivoire, l’église Protestante de Côte d’ivoire, la liste n’en finit pas. Cela montre la division et la confusion qui existent dans ces communautés religieuses. Les différentes appellations qu’elles se sont attribuées ou qui leur ont été attribuées l’attestent bien, et prouvent qu’elles sont étrangères à la vie de Dieu. Pour le démontrer, nous allons prendre quelques exemples. 
Commençons par l’église du Christianisme céleste. 

 -Christianisme céleste: A entendre cette dénomination, on se demande bien d’où elle provient? On devrait par rectification dire ‘‘christianisme terrestre’’. Car en effet, l’Eglise n’a jamais été céleste mais bien terrestre. Si elle était céleste, que font ses fidèles sur la terre? Pourquoi ne font-ils pas leur culte au ciel? Même Dieu, à qui nous devons l’adoration, est descendu dans un voile humain sur la terre pour racheter son peuple. Pourquoi n’est-il pas resté au ciel? Quel passage de la Bible nous enseigne que l’ange Gabriel a prêché à un autre ange pour le gagner dans la foi en Christ? Et pourquoi Dieu n’a-t-il pas bâti une église au ciel pour prêcher l’Evangile à Satan et aux anges déchus pour les ramener à lui? Mais il est écrit que l’Eternel descendit sur la montagne de Sinaï et s’adressa à son peuple (Néh.9 :13). Cette montagne ne se trouvait pas au ciel mais sur la terre, précisément en Egypte et elle culmine à 2285m d’altitude. 
De plus, il est écrit : « Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19 :10). Ce peuple perdu n’habite pas dans les cieux, car la Bible dit que Dieu créa l’homme pour satisfaire sa gloire, pour l’adorer, le magnifier, le prier et le louer.  À ce que je sache, aucun humain n’habite au ciel. Ils sont tous sur la terre. Si le peuple qui devait être racheté se trouvait au ciel, le Seigneur n’aurait pas eu besoin de venir sur la terre pour verser son sang. Et Jésus a dit dans Act.1 :8 « … Et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Vous comprenez bien qu’il n’est pas dit, jusqu’aux extrémités des cieux, mais il est écrit: « jusqu’aux extrémités de la terre ». Le Christianisme est donc terrestre et non céleste. D’ailleurs, toutes ces erreurs sont dues au fait que cette église n’a pas été fondée par le Seigneur Jésus, mais par des mains humaines. En effet, elle fut fondée le 29 septembre 1947 à Porto-Novo (Bénin) par Samuel Biléou Joseph Oshoffa. Il en était le fondateur historique tandis que Lucifer était le fondateur mystique. Pourtant, l’Eglise véritable ne naquit guère en 1947 au Bénin, mais à l’an 33 de notre ère à Jérusalem (Israël), par le soin du Seigneur Jésus-Christ. Il est le fondateur historique de son Eglise et Melchisédek en est le fondateur mystique: « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon église… ». L’Eglise est donc terrestre et n’appartient pas à Oshoffa, mais à Jésus.  
 
-Témoins de Jéhovah: Cette appellation paraît vraiment belle et magnifique, mais elle me fait sourire à cause du grand retard qu’elle accuse sur le Calendrier biblique. Dans l’ancienne alliance, c'est-à-dire au temps d’Abraham et des prophètes de l’ancien testament, la nation d’Israël était témoin de Jéhovah. Cependant, à l’heure de la dispensation de la Grâce, l’église du nouveau testament est témoin de JésusChrist. Et si nous lisons Act.1 :8, il est écrit: « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins (c’est Jésus qui parle) à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Nous comprenons à travers ce passage que l’église du nouveau testament est témoin de Jésus-Christ; car nous ne sommes plus sous la dispensation de la loi intimée par Jéhovah à la nation juive, mais nous sommes sous la dispensation de la Grâce du Seigneur Jésus-Christ. « Car la loi a été donnée par Moïse (ancien testament), mais la grâce et la vérité sont venues par (le Seigneur) Jésus-Christ (nouveau testament) » (Jn.1 :17).

 
 -Eglise Baptiste libre / Eglise Baptiste indépendantiste: 
En observant profondément ces dénominations, on perçoit à quel point la confusion règne au sein de ces communautés religieuses. Essayons d’analyser un tout petit peu les noms de ces églises. D’abord, le terme ‘‘Eglise Baptiste’’ me surprend, parce qu’il insinue tel qu’il est libellé que cette église seule est détentrice du baptême. Pouvez-vous me montrer une église de Dieu qui ne baptise pas ses fidèles? En tout cas, selon Mc.16 :15-16, l’Eglise du Nazaréen Jésus a reçu l’ordre de baptiser les croyants. «…Celui qui aura cru et qui se fera baptiser, sera sauvé…». 
En outre, il écrit: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du père, du fils et du Saint-Esprit » (Mat.28 :19). Il est clair que l’église du Seigneur Jésus a reçu l’ordre de mission de baptiser les croyants. Y-a-t-il encore besoin de s’appeler baptiste pour être approuvé de Dieu? Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une  dénomination pléonastique. En plus de se faire appeler baptiste, on ajoute libre ou indépendantiste. Je veux simplement dire que certaines s’appellent Baptiste libre, tandis que d’autres se font appeler Baptiste indépendantiste. Je vous laisse donc juger. S’il existe des baptistes libres, et des baptistes indépendantistes, cela sous-entend qu’il y a problème. Car, s’il y en a de libres, c’est qu’il existe des esclavagistes. Si certains se disent indépendantistes, c’est que d’autres sont encore sous l’emprise de la colonisation des vieux démons baptistes. Et ce qui est important à savoir, c’est que les noms sont toujours attribués par des esprits. Or, l’Eglise du Seigneur ne porte pas de nom. Le nom qu’elle peut et doit porter est celui de Christ, son fondateur, comme une femme ne porte que le nom de son mari (Act.15 :14). Cela nous donne de comprendre que ces différents noms ont été attribués par des démons sortis des abîmes de perdition. La vie de Christ n’est donc pas dans ces dénominations. Passons à une autre dénomination…
 -Eglise protestante: Ah la protestation! Il faut admettre que ce nom fait beaucoup rêver. Mais je voudrais interroger les protestants: Contre quoi protestez-vous? Il est bien de protester contre ce qui n’honore pas le Seigneur, mais il est encore mieux de demeurer ferme dans cette voie. Car le Seigneur a dit que c’est celui qui persévérera jusqu’à la fin qui sera sauvé (Mat.10 :22). Mais dans l’histoire de l’église Protestante, nous avons vu un brave frère du nom de Martin Luther qui a eu le courage de protester à son époque contre les fausses doctrines enseignées par le Catholicisme romain et les abus du Pape. Mais après la mort de cet emblématique serviteur du Seigneur, les héritiers de sa vision, avec le temps se sont refroidis. Pire, ils sont retournés à leur vomissure selon qu’il est écrit: « Comme un chien qui retourne à ce qu’il a vomi, ainsi est un insensé qui revient à sa folie » (Prov.26 :11/2Pier.2 :22). Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que l’église Protestante n’existe aujourd’hui que de nom, mais le vrai esprit protestant n’y est plus. Car, tous les faux enseignements du Catholicisme qui ont suscité la protestation de ces vaillants réformateurs remplis de l’Esprit de Dieu se retrouvent aujourd’hui replâtrés dans cette congrégation.
Quant à l’Eglise Protestante méthodiste, elle ne mérite plus de nos jours cette appellation. Car depuis la mort de son porte-voix, en l’occurrence John Wesley, cette communauté est devenue l’ombre d’elle-même ; puisqu’elle a sombré dans l’apostasie et l’hérésie la plus totale. Soulignons que le protestantisme, loin d’être un simple nom, demeure l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ. En effet, depuis la disparition de ses leaders charismatiques, les faux enseignements, les faux systèmes, les fausses doctrines et la corruption ont gagné les clergés et les membres de cette communauté. C’est ainsi que le vrai Esprit du protestantisme, ne pouvant supporter ces graves déviations s’est retiré de ladite communauté. 
      Au total, ces observations ne portent que sur une infirme partie des dénominations auxquelles j’aurais bien voulu apporter une correction.  Ce qu’il faut retenir cependant, c’est qu’aucune de ces églises n’est approuvée de Dieu, puisqu’elles sont devenues des poudrières de fausses doctrines et des dépotoirs de Satan. Elles se sont toutes associées à la Rome religieuse dans le cadre de l’œcuménisme. Les croyants de ces communautés vivent dans une atmosphère polluée qui les conduit à la mort, d’autant que toutes leurs doctrines sont issues de l’apostasie, la vomissure du serpent ancien (le diable). C’est pourquoi, Dieu nous a suscité en ces temps de la fin pour propager la flamme de la révolution spirituelle afin de ramener ses fils prédestinés à lui. Notre message évangélique est celui-ci: «Sortez du milieu d’elle (Babylone) mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés » (Apc.18 :4). C’est la voix de notre Seigneur qui se fait entendre. A vous qui êtes le peuple prédestiné de Dieu et qui dormez encore dans les sépulcres dénominationnels, il est grand temps de vous réveiller de votre léthargie. Si vous êtes persuadés par la foi, si vous croyez être enfants de Dieu, si vous aimez la vérité, si vous êtes une semence royale, vous devez immédiatement obéir à ce grand appel. Oui! Sortez de Babylone, la grande, la mère des prostituées et regagnez enfin le chemin de la justice de Dieu! Comme l’aigle, depuis le sommet des montagnes descend dans les profondeurs de la vallée pour chercher ses petits (aiglons), de même Dieu, en ce 21ème siècle est descendu sur la terre à travers ce glorieux message pour chercher ses enfants dispersés à travers le monde. Quel que soit le lieu où vous êtes, il veut vous rassembler pour faire de vous son peuple et vous purifier de toutes vos souillures dénominationnelles. Il l’avait promis à nos ancêtres les prophètes: « Je vous retirerai d’entre les nations (différentes congrégations religieuses dans lesquelles vous vous êtes éparpillés), je vous rassemblerai de tous les pays (différentes églises), et je vous ramènerai dans votre pays (le message que vous découvrez maintenant). Je rependrai sur vous une eau pure (la parole de Dieu révélée), et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos souillures (les fausses doctrines) et de toutes vos idoles (les crédos et dogmes) » (Ez.36 :24-25). L’église que vous fréquentez n’est pas votre pays d’origine. Dieu, à travers ce message vous appelle à sortir de toutes ces différentes organisations pour entrer dans le seul pays qu’il vous a promis (Le message révolutionnaire que vous entendez maintenant). « Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu » (Ez.36 :28). Oui, le Seigneur, le Dieu des prophètes (Apc.22 :6) veut vous faire sortir de ces églises au dos courbé afin que vous soyez son peuple et qu’il soit votre Dieu. Il vous donnera en héritage ce qu’il a promis: la vie éternelle. Aussi longtemps que vous serez tenus captifs dans les geôles dénominationnelles,
Dieu ne pourra jamais se révéler à vous. C’est pourquoi, il dit à Abraham: « Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai…» (Gn.12 :1). Comme le stipule ce passage, ne raisonnez pas en vousmême en disant: « Mon grand père était catholique, mon père était catholique, nous sommes catholiques de naissance ». Ou encore: « Je suis de l’église CMA (Church Missionnary Assembly), parce que tous mes parents le sont », « je fais partie de la communauté protestante », « moi, je suis de l’église universelle du royaume de Dieu », etc. Cela n’a pas de sens. Car Abraham, après avoir entendu la voix de Dieu lui disant de quitter sa parenté et ses vieilles habitudes religieuses, n’hésita point, sachant qu’il devait plutôt obéir à Dieu qu’à ses parents, à la tradition et à la religion organisée des hommes. Pensez-vous qu’Abraham était heureux de quitter les siens?
Non, mais il devait le faire pour avoir la vie. C’est cela le sacrifice dans le Seigneur. C’était le prix à payer pour que Dieu se révèle véritablement à lui. De même, aussi longtemps que vous resterez scotchés à votre église, vous ne découvrirez jamais la gloire de Dieu. Ce texte s’adresse personnellement à vous. Dieu vous aime, et de ce fait, il veut vous arracher des griffes de cette bande de pharisiens modernes (cette chrétienté moribonde et apostate, ces organisations religieuses qui dégagent la puanteur, cette poubelle de Satan), pour vous ramener dans votre pays d’origine (Canaan), c’est-à-dire le message révélé de notre temps. Le Seigneur vous envoie donc sa Parole afin de préparer vos cœurs à sa rencontre. A l’image de cette femme (Eglise), au dos courbé, rendue infirme par le diable depuis dix-huit années, lorsqu’elle rencontra le Seigneur, celui-ci prononça sur elle une parole de délivrance et elle fut guérie (Luc 13 :11-13). De même, lorsqu’Israël était dans la détresse et criait à Dieu, il ne leur envoya rien d’autre que sa Parole. «Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses;  Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse »  (Ps.107 :19-20). La Parole de Dieu est donc l’essence du salut, parce qu’en elle se trouve la vie, la guérison divine, l’ataraxie et la connaissance du vrai Dieu. C’est pourquoi, en cette heure décisive, la parole de Dieu se fait de nouveau entendre. Dieu veut vous ramener à lui par sa Parole, car sa Parole est la vérité : « Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jn.17 :17). Si donc vous aimez la vérité, vous aimerez la révolution spirituelle (la révolution sans fusil et sans gaz lacrymogène). C’est l’occasion et le moment rêvés de vous joindre à nous pour continuer ensemble le combat contre les fausses doctrines et les faux systèmes établis dans les églises. Aucune de ces églises dénominationnelles d’aujourd’hui n’est dans la vérité. Ce ne sont que des tanières de vieux renards, des entrepôts de déchets toxiques déversés par Satan pour empoisonner l’humanité. Ce sont des sépulcres grandement ouverts. C’est pourquoi, le Seigneur, s’adressant à eux dit:« Malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, et qui, audedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés » (Math.23 :27)

   
 


  
      
     
RECONNAISSEZ LE SIGNE DE DIEU ET LE MESSAGE DE VOTRE TEMPS!
    Tous ne peuvent pas, en effet, décoder le message du Seigneur. Cela n’est révélé qu’à ses enfants. Il dit: « C’est à vous qu’a été révélé le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors, tout se passe en paraboles…» (Mc.4 :11). Voyez-vous! Quand Dieu parle à ses enfants, il le fait par un signe. Lequel est caché aux yeux des fils de la perdition. Mais aux fils prédestinés, il révèle ses secrets. C’est pourquoi, tout enfant de Dieu doit reconnaître le signe et la voix du signe. Souvenezvous que lorsque Dieu appelait son peuple à sortir du pays d’Egypte, il le fit par un signe. L’Eternel voulait qu’Israël reconnaisse qu’il est le Dieu de leurs pères, et il le fit par un signe. « S’ils ne te croient pas, dit l’Eternel, et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe » (Ex.4 :8). Ce signe n’était pas destiné aux Egyptiens mais à Israël, son peuple. Et tous les enfants d’Israël reconnurent la voix du Dieu de leurs pères, comme il est destiné aux brebis de reconnaitre la voix de leur maître (Jn.10 :4). Ils laissèrent leurs activités et sortirent d’Egypte à la rencontre de leur Dieu. Ils se rassemblèrent en un seul lieu et adorèrent ce grand Dieu qui les fit sortir de la captivité dans laquelle ils se trouvaient dans le pays de Pharaon. Cette scène se répéta à la naissance du sauveur Jésus.
Un signe parut dans le ciel, et quel était ce signe? C’était une étoile. Et pourquoi avait-elle paru? Tout simplement parce qu’un événement des plus glorieux avait lieu. Cette étoile fut un signe, un indicateur qui devait montrer aux rois mages, le lieu où venait de naître le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Ce signe parut dans le ciel pour indiquer le lieu de rendez-vous que le Très-Haut avait choisi pour rencontrer son peuple. Et quand le temps arriva, les mages (magiciens) en tant que fils prédestinés de Dieu, abandonnèrent toutes leurs occupations païennes pour se rendre au lieu du rendez-vous du Seigneur, c’était dans une crèche à Bethléhem, en Judée (Mat.2 :1). Ils ont vu le signe, l’étoile dans le ciel et l’ont reconnue par discernement comme annonçant la naissance du Christ, le Sauveur. Les mages entreprirent le voyage en abandonnant leurs prestiges, leurs positions élevées dans leurs différentes assemblées et leurs troupeaux respectifs par obéissance à la voix du Seigneur. Et cela est un enseignement pour tous les fils prédestinés de Dieu qui doivent quitter Babylone afin de se rendre au lieu d’adoration que le Tout-Puissant s’est choisi. Tous les prestiges, toutes les vaines gloires de ce monde et de cette chrétienté moribonde doivent tomber; car tout berger qui a vu le signe paraître dans le ciel a quitté son champs (son église), sa fonction (prédicateur ou ancien) pour se rendre à Bethléhem (Luc 2 :8-20). C’était là-bas que la véritable adoration devait avoir lieu. Il fallait que soit abandonné le vieil autel dénominationnel, cet autel dégarni qui est fait de mains d’hommes pour se prosterner devant l’autel sacré de la restauration de la pure Parole de Dieu, bâti par le Seigneur de gloire lui-même. Ils reconnurent le signe (l’étoile) et détectèrent le message caché derrière le signe: la naissance du Messie selon Luc 2 :10-11: « Mais l’ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ». Ils savaient que l’étoile brillante du matin était l’un des attributs du Christ (Apc.22 :16). Et c’était une chose scellée pour les habitants de leur contrée, mais pour eux, le sceau avait été brisé parce qu’ils faisaient partie de la semence royale de Dieu. Ils ne pouvaient pas se tromper, car ils avaient pour guide l’étoile brillante qui éclairait leur chemin. Ils allaient quelque part, ils allaient au lieu du rendez-vous. Ils savaient que l’étoile brillante du matin était la colonne de feu qui conduisit leurs pères, depuis le pays d’Egypte jusqu’à Canaan. Ainsi,  ils se laissèrent guider par l’étoile jusqu’à ce qu’elle s’arrête au-dessus du lieu où se trouvait le sauveur. C’était là le lieu du rendez-vous. Tous les enfants de Dieu devaient impérativement y être: « …Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en orient marchait devant eux jusqu’au moment où, arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s’arrêta » (Mat.2 :9).
 Au même moment, il se trouvait quelque part des bergers, des fils prédestinés de
Dieu. Un ange leur apparut dans une vision et ils discernèrent le signe, l’appel de leur Dieu. Aussitôt, ils abandonnèrent leurs activités et se rendirent au pied du
Seigneur pour se prosterner et l’adorer. Ils reconnurent le signe et son message: « Et voici à quel signe vous le reconnaitrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2 :12). De cette même façon, vous devez vous aussi reconnaître la voix de votre Dieu. Vous devez pouvoir discerner et reconnaître le signe pour aller à la rencontre de votre sauveur. Bethléhem, le lieu de rendez-vous, là où l’étoile conduisait les mages est ce message de la fin des temps que vous entendez maintenant. Vous devez à cet effet abandonner toutes vos activités religieuses qui s’inscrivent dans le faux à l’image des mages qui, sans hésiter ont abandonné leurs champs d’actions (assemblées religieuses) et leurs troupeaux (les fidèles) pour se diriger à Bethléhem, le lieu où était prêché le message de la vérité, parce que celui qui venait de naître était le chemin, la vérité et la vie (Jn.14 :6). Et c’est sur l’autel de la vérité qu’à lieu l’adoration du vrai Dieu. Ce message qui retentit, pour les élus, est un véritable signe qui doit les conduire à Christ, notre pays promis. Ainsi, ne regardez pas au rang prestigieux que vous occupez dans vos églises respectives. Que vous soyez bishop, révérend-pasteur, curé, directeur de société ou simple fidèle, vous devez impérativement reconnaitre la voix de votre Seigneur et abandonner votre dénomination. Je vous l’ai dit au départ, tous ne peuvent pas discerner le signe. Cela ne leur a pas été donné. Car, s’ils avaient reconnu le signe, ils n’auraient jamais crucifié le sauveur Jésus. Les pharisiens ne pouvaient pas reconnaître ce signe. Les saducéens, les scribes, les zélotes et les hérodiens qui étaient les dénominations en ce temps-là ne pouvaient décoder ce signe. Ce signe n’était révélé qu’aux enfants de Dieu. C'est-à-dire: Jean-Baptiste, Pierre, Jean, Paul, Matthieu, Jacques, Barthélémy, Marie, etc. (Mc.4 :10-12/Luc 8 :10). Un jour, alors de passage, Jésus appela ses disciples. Il dit à Pierre, à Jean, à Matthieu et aux autres: « Suivez-moi! » Aussitôt, ils reconnurent le signe et la voix de leur sauveur comme il est donné au chien de reconnaître la voix de son maître
(Es.1 :3/Jn.11 :27). Simon et Jean abandonnèrent leur métier de pêcheur, les autres firent de même et suivirent Jésus. Reconnaissez aujourd’hui le signe et l’appel de votre Dieu, car là où vous êtes présentement est aussi un signe, mais pas celui du Seigneur. C’est un mauvais signe; c’est le signe du diable, le grand Dragon. C’est la raison pour laquelle il ne se tient pas dans la vérité. Si vous remarquez bien, il eut deux signes dans le ciel. Le signe de Dieu se trouvait dans Apc.12 :1: « Un grand signe parut dans le ciel, une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête »
Et soudain: « Un autre signe parut dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes » (Apc.12 :3)
Sachez faire la différence entre le signe de Dieu et celui du diable. Les grandes croisades de miracles et d’évangélisation qui jacassent çà et là dans les médias, notamment à la télévision, à la radio et partout dans les rues sont le signe du
Dragon, le diable. Vous les reconnaitrez à leurs fruits, parce qu’ils ne prêchent pas la vérité de Dieu. Toutes les croisades d’évangélisation qu’ils font, sont à des fins
lucratives. Ils font ces choses rien que pour leur propre gloire. Ce qui les intéresse, c’est l’argent et rien d’autre (Phi.2 :21/Mich.3 :5/Ez.13 :19/Phil.3 :1819/Rom.16 :18). Ils font du tapage partout pour attirer les pauvres âmes et les font périr par leurs évangiles apostats. Ils viennent en fanfare, ils annoncent de grandes choses et prêchent un évangile social. Ils n’ont qu’un seul message à la bouche et c’est celui-ci: «Jésus est la solution à tous vos problèmes. Si vous voulez vous marier, venez à lui. Si vous voulez voyager, venez à lui ! Si vous désirez devenir riche, venez à lui! » Et ils font toutes les choses semblables. Je vous le dit en vérité, ce n’est pas ça l’Evangile du Seigneur. Les voyages, les mariages et toutes ces choses du monde ne sont pas sa priorité. Les gens voyageaient et se mariaient avant la venue du Seigneur. L’Ecriture dit qu’il est venu pour le salut de nos âmes. C’est pourquoi sa Parole déclare: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Mat.6 :33). Tout véritable serviteur de Dieu ne prêche jamais un évangile social. Il vous conduira d’abord à Christ par la prédication de sa Parole, car au commencement était la Parole (Jn.1 :1). Il ne vous accusera pas tout le temps avec la loi mosaïque comme si nous étions au temps de Moïse. Le vrai témoin du Seigneur vous prêchera le salut par pure grâce à cause du sang innocent de notre sauveur et rédempteur JésusChrist (Eph.2 :4-10/Tite 3 :4-7/Rom.3 :27-28). Ne vous laissez point séduire par les beaux temples, les grandes synagogues magnifiquement peintes et brodées. Ce sont des tombeaux blanchis qui paraissent beaux au dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toutes espèces d’impuretés. Ne les écoutez pas! C’est le signe du diable. Il vient toujours en fanfare, avec beaucoup de bruits pour attirer l’attention du peuple. Ces faux serviteurs de Dieu sont toujours encadrés de garde de corps. Ils aiment occuper les premières places dans les festins; ils aiment la gloire des hommes plus que Dieu. Et se font appeler bishop, révérend, archevêque, vicaire, prophète, etc. Le livre de Mat.23 :5-8 nous en parle: « Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements; ils aiment la première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues; ils aiment à être salués dans  les places publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères ». Remarquez que le Seigneur est venu sans aucun tapage. Il est né dans une crèche et ne s’est pas fait entourer de gloire et de personnes de haute distinction sociale. Il était plutôt entouré de gens qui n’avaient pas de niveaux intellectuels élevés et qui exerçaient des petits métiers comme celui de pêcheur, de cultivateur … lui-même étant charpentier. Pour cela, les religieux de ce temps-là ne l’ont pas reconnu. Mais Lazare l’a reconnu. Jean l’a reconnu. Marie de Magdala l’a reconnu, les publicains et les gens de mauvaise vie l’ont reconnu. Pourtant, les religieux, les docteurs de la loi, ceux qui se disaient pieux et connaisseurs, et qui enseignaient dans les grands temples ont regardé la lettre (les Ecritures) avec les yeux religieux et ne l’ont pas reconnu. Au contraire, ils ont réclamé sa tête. Mais vous, si vous êtes un fils de Dieu, vous devez reconnaître le signe de votre Dieu. Son signe ne vient pas comme à frapper les regards, pour attirer l’attention de tout le monde. En lui, il n’y a point de confusion (Jn.8 :12). En lui, se trouve la vie et cette vie est la lumière des hommes (Jn.1 :4). C’est pourquoi, étant des enfants de lumière, nous ne pouvons pas être dans la confusion (Mat.5 :14/Joël 2 :27). Nous devons obligatoirement reconnaître le signe et son message. Pensez-vous que le message d’aujourd’hui, c’est: ‘‘Frère, viens! Car Jésus t’aime’’?  Ceci n’est plus valable de nos jours. Cette formule est dépassée. Sachez que dans chaque âge, Dieu communique un message particulier à son peuple. Lequel nous démontrait l’image de Christ en qui nous trouvons la sécurité éternelle. Au temps de Noé, le message était le jugement de Dieu par le déluge. Ainsi, l’orage dévastateur s’annonçait sur la terre et de gros nuages se formaient dans le ciel. Ces nuages étaient un signe incontestable et avéré qui devait permettre aux habitants de la terre de savoir qu’un malheur (le déluge) devait arriver bientôt. Aussi, chaque enfant de Dieu devait-il reconnaître le signe et abandonner ses habitudes païennes pour entrer dans l’arche en vue de sauvegarder sa vie. L’arche était une image représentative de Christ, notre salut. De même, au temps d’Abraham, Dieu avait un nouveau message, lequel était la circoncision. Chacun devait reconnaître le signe et se faire circoncire pour être sauvé, à commencer par Abraham lui-même. De même, Lot avait pour mission d’annoncer aux siens que Dieu s’apprêtait à détruire Sodome et Gomorrhe par le feu. Les habitants de ces lieux devaient reconnaître le signe du jour et l’appel de Dieu pour se réfugier à Tsoar. Malheureusement, le signe passa inaperçu à leurs yeux de sorte qu’ils ne crurent point ces messagers de Dieu qui leur demandaient de quitter ces deux villes. Ces hommes n’ont pas su qui étaient ces deux messagers divins. Ils ne reconnurent point la nature de ces deux hommes que Lot avait logés. Ils ont cru que c’était de simples hommes. C’est pour cela qu’ils avaient tenté d’abuser d’eux ; ce qui ne pouvait qu’ajouter un comble à leurs péchés. Or, l’entrée de ces deux anges fut pour les habitants de cette ville un signe visible qui devait attirer leur attention. Car derrière ce signe se trouvait voilé le message de Dieu dont ces anges étaient porteurs. Mais seul Lot eut la révélation du signe, en ce sens qu’il reconnu que ces deux êtres n’étaient pas de simples hommes, mais des messagers divins envoyés par Dieu. La ville de Tsoar typifiait Christ, notre salut: « Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Act.4 :12). C’est à Tsoar que se trouvaient la paix, la sécurité et la vie. C’était l’image de Christ, notre cité de paix selon Eph.2 :14. Et après Lot, arriva Moïse avec pour message la loi. Pareil pour Jean-Baptiste qui prêcha la repentance. Et le Seigneur Jésus, en temps que prophète prêcha la grâce et la vérité, et ainsi de suite. Pensez-vous que le message de cet âge mauvais de Laodicée soit: « Je vous salue Marie pleine de grâce? ».
Croyez-vous que: « Tu cherches du travail, tu veux voyager, alors viens à Jésus…», peut vous donner la vie? Soyez sérieux, reconnaissez le signe et le message de votre temps. Les questions qu’il faut se poser sont les suivantes: Dans quel âge sommes-nous ? Quel est le signe de cet âge et son message? Nous l’avons déjà dit: « Sortez du milieu d’elle (Babylone) mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés » (Apc.18 :4)
      En définitive, je pense avoir dit l’essentiel quant à l’interdiction formelle faite à la femme en ce qui concerne l’exercice d’un quelconque ministère dans la maison de
Dieu. Comme l’a dit l’apôtre Paul: «Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur et si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore…» (1Cor.14 :37-38). Que celui qui a des oreilles entende donc ce que l’Esprit dit aux églises! (Apc.2 :29). 
                          
     
      
     
Aperçu de la brochure intitulée l’Evangile du Royaume

EXHORTATION ADRESSEE AU PEUPLE DE DIEU

      Ô! Peuple de Dieu, c’est ici la voix de l’exhortation. N’ayez pas les yeux de poulets aux ailes mouillées, mais ayez plutôt les yeux d’aigles pour percer le mystère de l’heure dans laquelle nous sommes. Le message que vous lisez en ce moment est une véritable boule de feu qui se propage déjà à travers les nations en vue du renversement de l’ordre mondial religieux. Quand le lion dans sa fureur rugit dans la forêt, les bêtes des champs et même les oiseaux du ciel paniquent. Tel est le cas en ces jours, des chefs paroissiaux et des leaders de cultes qui tremblent sur leur base, quand ils entendent ce message atomiseur, lorsqu’il est proclamé sur la terre par son serviteur qu’il a oint. Aucun homme ne résistera à ce message. Même pas un esprit, parce qu’il est la voix de Dieu qui retentit à la porte des vieilles collines dénominationnelles (les églises de grandes renommées mondiales). Le dieu des forteresses dénominationnelles n’est pas notre Dieu (Deut.32 :31). En effet, nous prêchons un Dieu particulier; il est différent de celui des Jébuséens (les catholiques), des Sabéens (les protestants méthodistes)  et des Scribes (les autres communautés dites évangéliques). Dans cet âge particulier de Laodicée, il nous a envoyé un prophète particulier avec un message particulier, lequel est destiné à un peuple particulier, engagé dans un chemin particulier, pour une destination très particulière: la glorieuse cité céleste (Héb.12 :22-23/Phil.3 :20). Si vous êtes des fils prédestinés de Dieu, c’est maintenant l’heure de vous réveiller enfin du sommeil. C’est à vous qu’est destiné ce message révolutionnaire. Mais, si vous êtes un corbeau babylonien destiné à l’égarement, nous n’avons point de remède pour vous. Nous ne pouvons que vous saluer au nom du Seigneur Jésus-Christ, tout en vous encourageant à continuer votre chemin dont la destination est l’abîme de perdition, afin que le dessein de Dieu s’accomplisse (1Pier.2 :7-8). La révolution chrétienne, une autre dimension de la haute spiritualité fait déjà rage dans le firmament ivoirien. Cette flamme nouvelle est actuellement à la recherche de ses fils et de ses filles à travers le monde. Que tous ceux qui s’y reconnaissent se lèvent pour se joindre à l’Eglise de Dieu. 

L’espoir est encore permis…

      Nul ne peut aujourd’hui nier que le monde est à bout de souffle. Les princes, les gouverneurs du siècle présent, les rois de la terre et les chefs de guerre impénitents; ceux-là mêmes qui ont endeuillé des familles entières, savent dans leurs propres consciences combien aujourd’hui la fin de leur règne inique est proche. Ces gouverneurs ont lamentablement échoué. La démocratie, la monarchie et les autres régimes politiques instaurés dans ce monde de ténèbres n’ont pu apporter la paix et le bonheur tant souhaités par l’humanité. Les conflits et les dévastations se sont multipliés avec leurs cortèges de chaos et de désespoir sans fin. Là où le monde entier attendait des solutions à ses problèmes, c’est la désillusion qui lui a été servie.
La souffrance et la misère des hommes n’ont fait que s’accentuer. La corruption et la dépravation des mœurs sont à leur comble. Les promesses mirobolantes des campagnes électorales n’ont jamais permis au peuple de s’épanouir. Elles ont plutôt permis à des arrivistes d’accéder au pouvoir en vue de leur enrichissement personnel. Aucun régime instauré sur la terre n’a placé une seule fois  au premier plan l’intérêt et la justice de Dieu. Au contraire, ce sont des régimes de terreur, de ruse et d’exploitation du genre humain. Pourtant, ces hommes prêtent serment sur la Bible ou le Coran avant de commencer leurs mandats. Ils se disent tous hommes de foi (Chrétiens ou musulmans) mais aucun d’eux ne se soucie de rechercher la volonté de Dieu, ni d’agir dans l’intérêt du peuple avec droiture et équité. Les rois de la terre ont échoué dans leurs missions respectives. Ils ont géré le monde selon leurs intérêts et leurs humeurs quotidiennes, sans savoir que c’était Dieu qui leur confiait cette mission (Rom.13 :1). Aujourd’hui, au vu de ce qui se passe partout dans le monde, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que le monde actuel est devenu une jungle où la raison du plus fort est toujours la meilleure. C’est une arène où le plus fort continue d’écraser et de dévorer le plus faible. Et d’autres s’arrogent le droit de vie ou de mort sur leur semblable. Nous vivons dans un monde inique où les loups les plus cruels s’organisent en sectes, en loges, en conglomérats afin de devenir plus forts pour pouvoir écraser davantage les plus petits. Telle est la triste réalité du règne de Satan, le prince de ce monde. Un monde où a lieu une guerre d’intérêts sans merci entre les nations les plus riches et les plus pauvres. L’injustice est devenue la règle d’or dans les rapports entre Etats. Ceux qui disposent des richesses (sous-sol, matières premières, ressources agricoles etc.) sont exploités et spoliés de leurs richesses par ceux qui n’en possèdent point, mais qui sont pourtant considérés comme les plus développés. Ils dictent leur loi aux soi-disant pays pauvres très endettés (PPTE). 
En plus, la démocratie en tant que système politique devant permettre l’épanouissement des Etats et des peuples a montré toutes ses limites. Ce vent de mensonges venu de l’occident, n’a servi qu’à faire l’apologie de la pensée occidentale, comme étant supérieure à celle des autres peuples. La démocratie imposée par la force des armes à travers la colonisation n’a pu empêcher les coups d’Etat et les longs conflits armés qui ont couté la vie à plusieurs millions de personnes. La démocratie qui, selon les rois de la terre devait apporter une embellie à ce monde de terreur n’a guère réussi sa mission, puisqu’elle contenait en ellemême le germe de la mort. Elle a plutôt servi les intérêts égoïstes des dirigeants avides de pouvoir et de domination. Ce système politique, ainsi que tous les régimes qui se sont succédé et qui ont fait son apologie ont échoué. 
Même dans l’appareil judiciaire, cet échec s’avère total et ce, à tous les niveaux. La balance, symbole de la justice n’est plus équitable car un côté pèse plus que l’autre.
En effet, aujourd’hui à la place de la justice, c’est l’injustice qui est rendue dans le palais dit de justice. Car la corruption et la ’’pouritique’’, pardon, je voulais dire politique y sont fortement ancrées. Or, nous savons que là où la corruption intervient la raison, et la justice disparaissent. Et là où la politique fait son entrée par la porte, la loi prend la fuite par la fenêtre. C’est bien pour toutes ces raisons que nous n’encourageons pas un seul fidèle, dans nos enseignements à faire de la politique. Car la politique de ce monde est un art de mensonge et de contrevérités. Pour cela, elle  ne nous intéresse pas. 
D’autre part, les leaders religieux ont échoué en divisant le corps de Christ (l’Eglise universelle) par des doctrines contradictoires et anti-scripturaires provenant des conciles et des différents instituts de théologie. En s’associant eux aussi aux hommes politiques, ils ont échoué dans la mission que Dieu leur a confiée. 
Par ailleurs, le règne glorieux pour lequel nous souffrons est à venir. Ce sera un règne de paix, de justice, d’équité et de droiture. C’est celui du Seigneur JésusChrist. Frères et sœurs, l’espoir est encore permis, car même si ce monde soupire, ses soupirs prendront fin lorsque le régime du Seigneur Jésus-Christ sera instauré sur la terre comme nous le signifie Rom.8 :19-23: « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité (non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise) avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps». La CHRISTOGONIE, ce monde de paix et d’équité n’est en rien comparable à ce faux monde fait de systèmes iniques et mensongers que sont la démocratie, la monarchie et autres systèmes qui disparaîtront bientôt comme le dit si bien ce passage extrait de 2Pier.3 :10: «Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre entière avec les œuvres qu’elle renferme sera consumée». Dans la CHRISTOGONIE, c’est à dire le règne de Christ, il n’y aura plus de pleurs, plus de larmes selon Apc.21 :4: «Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu». De plus, dans
Apc.7 :15-17: «...Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le soleil ni aucune chaleur ne les frapperont plus. Car l’agneau qui est au milieu du trône les paitra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ». Quand nous lisons aussi Apc.22 :5: « Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles ». De même dans Apc.21 :23, il est écrit: « La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire ». Voici celui dont nous devons battre la campagne et vulgariser le programme de gouvernement. C’est au sein de ce parti politique, fondé sur de meilleures promesses électorales que nous devons militer. Et c’est ce programme de gouvernement que nous devons accepter et ovationner, car au bout se trouve une meilleure espérance pour tout le peuple. « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera » (2Pier.3 :13). En effet, les programmes de gouvernement des régimes politiques qui se sont succédés depuis la création du monde jusqu’à nos jours n’ont jamais éradiqué la faim, la soif, l’injustice dans les nations. Encore moins la violence, la corruption, les maladies, les pleurs, les gémissements, les grincements de dents et la mort avec son corolaire de funérailles. Pourquoi donc militerions-nous pour un système politique humain qui, depuis son avènement, n’a jamais pu vaincre tous ces fléaux; alors que le programme de gouvernement de notre Seigneur Jésus-Christ est plus excellent que celui des rois de la terre? Et ce passage nous éclaire mieux:
Apc.21 :4: « Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu ». 
L’Eglise de Dieu à laquelle nous appartenons est déjà le parti le plus glorieux et le plus excellent que Christ ait instauré sur la terre. C’est au vu et au su de toutes ces failles que nous disons à juste titre que le règne de Satan, conduit par les humains, a lamentablement échoué. L’humanité restera avide de paix et de justice aussi longtemps que le roi de justice et de paix, c'est-à-dire le Seigneur Jésus-Christ voilé en la personne de Melchisédek (Héb.7 :1), n’entrera pas dans son règne. C’est pourquoi, il demanda lui-même aux Apôtres de réclamer ce règne dans leur prière: «Notre père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel» (Mat.6 :9-10). Car lorsque nous regardons le monde, frères et sœurs, que constatons-nous? De la désolation ; puisque la maladie, la mort, et le bien-être social de chaque être humain sont des données que les gouverneurs de ce monde n’arrivent toujours pas à maîtriser. Malgré les avancées spectaculaires de la science, de la technologie et les grands prodiges opérés dans le monde par l’intelligence humaine, je déclare haut et fort avec tout le respect que je leur dois, qu’ils ont échoué dans leur mission. C’est pourquoi, il existe des fabricants de cercueils pour les cadavres qui doivent être enterrés, des hôpitaux et des dispensaires  pour les malades ainsi que des morgues et du formol pour la conservation des corps en vue de planifier au mieux les funérailles et les dépenses y afférentes. Tout cela traduit l’échec cuisant du gouvernement humain qui n’aura d’autres alternatives au moment venu que de céder le pouvoir au Roi des rois, à savoir Jésus-Christ; qui montrera la voie de la bonne gouvernance à cette race de politiciens irrégénérés et à l’esprit mal éclairé. Ainsi, l’unique parti politique dans lequel nous vous invitons est l’Eglise du Seigneur JésusChrist, dont le pouvoir est digne de confiance. Car, c’est uniquement sous son règne que la justice, la paix, l’équité et la droiture seront établies. Pendant ce règne, il n’existera ni cercueil, ni hôpital, ni maladie, ni mort, ni corruption. Christ est donc le seul être capable de transformer la terre, lieu d’habitation des hommes en un véritable paradis céleste. La Bible nous en parle dans ce texte extrait d’Apc.22 :3-5: « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles ». Comme on le voit, dans ce règne, tout ce qui est humain disparaîtra pour faire place au Seigneur de gloire qui prendra lui-même soin de son peuple. C’est pourquoi, à  tous ceux qui sont épris de paix, de justice selon Dieu et de vérité, je vous exhorte à tenir bon dans ce combat. Frères, n’oubliez pas l’exhortation du maître qui disait et je cite: «Ne craignez pas ceux qui  tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme » (Math 10 v 28). Pour nous autres fils de Dieu, nous devons savoir que la mort est un ami fidèle qui nous permet d’entrer dans la présence du Roi pour recevoir les couronnes qui nous sont réservées avant la fondation du monde. La mort d’un fils de Dieu sur le champ de bataille est à saluer, puisqu’elle lui ouvre la porte de la cité céleste afin de lui permettre, non seulement d’entrer dans le repos, mais de découvrir surtout le glorieux visage de celui pour qui il s’est battu tout le long de sa vie terrestre. Soyez donc sans crainte et tenez bon dans ce combat. C’est par là que tous les éminents Prédicateurs, les Prophètes et les Apôtres qui nous ont précédés sont passés
(Héb.11 :1-40). Il n’existe aucun chrétien sur la terre qui souffre actuellement pour la cause du Seigneur et qui ne règnera pas avec lui dans le monde nouveau à venir. Car le Seigneur est bon et sa  fidélité dure à toujours. C’est cette réalité que laisse transparaître ce passage de Mat.5 :10-12: « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Heureux serez vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous». Comme on le voit, les persécutions, les afflictions, les outrages et autres calomnies dont le chrétien est l’objet, ne pourront être passés sous silence lorsque l’heure de la délivrance sonnera et que le Seigneur de gloire s’assiéra sur le trône de gloire pour paître son peuple pendant son glorieux règne. Le Seigneur n’oublie pas les siens comme certains menteurs voudraient nous le faire croire, mais il use de patience envers ses enfants, voulant nous amener à une communion et à une totale confiance en lui et en ses promesses de bien-être pour tous ses enfants. Car le règne à venir mérite que le chrétien se dispose et qu’il lutte comme un bon soldat pour son avènement. C’est en ce sens que l’apôtre Paul, s’adressant à Timothée son fils spirituel, lui prodigue ces quelques paroles d’exhortation afin qu’il ne défaille point devant les vicissitudes de la vie et les coups de boutoir que l’ennemi porte chaque jour au peuple de Dieu. Lisons-le maintenant: « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a pas combattu suivant les règles. Le laboureur qui peine doit être le premier à recueillir les fruits. Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses. Souviens toi de Jésus-Christ, (…) pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas liée. C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle » (2Tim.2 :3-10). Le règne du Seigneur ne viendra pas du jour au lendemain, mais c’est un véritable coup d’Etat que le Seigneur Jésus-Christ, l’héritier légitime du trône de la terre prépare contre le diable appelé à tort le prince de ce monde. Le diable ne règne aujourd'hui que parce qu’il a volé au premier homme (Adam) le titre foncier de la terre; s’accaparant ainsi ce qui ne lui appartient pas, et usurpant de la même manière le titre de prince de ce monde. Frères, laissez-moi vous dire que ce titre revient de droit au Seigneur Jésus-Christ, l’héritier légitime du trône de la terre. Pour l’établissement de son règne, le Seigneur a besoin de toutes les forces vives de son peuple, car ce peuple est un avec lui. Il s’identifie à son peuple et son peuple s’identifie à lui par la foi en sa Parole. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, vous devez persévérer, car l’heure de la délivrance de notre monde agonisant est proche et le Seigneur est prêt à entrer en scène. Ce monde doit impérativement tomber, tous ses systèmes de malheur et d’exploitation doivent obligatoirement disparaître, tous ses fondements doivent être détruits, l’autel de Satan et de ses suppôts humains doit être renversé afin que l’autel de justice, de paix, d’équité et de droiture du Seigneur soit établi, pour le bien-être de toute la création. Aussi, ne pourra régner avec le Seigneur que celui qui aura combattu et persévéré dans le combat du début à la fin. Le Seigneur est fidèle et il ne manquera point à aucune de ces promesses électorales, car: « Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous règnerons aussi avec lui; (…) si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même» (2Tim.2 :11-13). J’entends la cloche du ciel sonner! Déjà le soleil apparaît à l’horizon avec les signes prometteurs d’un lendemain glorieux. Bientôt s’ouvriront les portes de la CHRISTOGONIE et l’humanité affranchie, entrera paisiblement dans un ordre nouveau, celui d’une nouvelle ère, l’ère messianique. Ne vous découragez donc pas, mais soyez au contraire fervents d’esprit. Le Seigneur compte sur vous. Malgré l’ampleur de la bataille, redoublez d’efforts, rangez-vous en ordre de bataille derrière notre général en chef et attendons ses ordres pour la plus grande bataille jamais livrée. Car le monde nouveau vers lequel nous tendons inexorablement et auquel même la nature entière aspire, est réservé uniquement à tous les fils de Dieu qui, à travers les âges de l’Eglise, ont mené à tambour battant le combat de la foi chrétienne qui a été transmise aux saints une fois pour toutes (Jude 1 :3). Et en ce jour-là, vous pourrez dire comme Paul ces paroles de vainqueurs devant le Roi de gloire, le juste juge qui rétribuera chacun selon ses œuvres: « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2Tim.4 :7-8).  
     En définitive, à vous qui êtes son peuple, le Seigneur vous aime. Il vous appelle à travers ces quelques exhortations à  tenir ferme dans le combat de la foi chrétienne, car l’heure de la délivrance est proche. A tous nos frères et sœurs qui sont encore à Babylone (la chrétienté bananière, c'est-à-dire l’ensemble des organisations religieuses au dos courbé), nous vous invitons à nous rejoindre dans le combat de la révolution spirituelle (la révolution sans fusil et sans gaz lacrymogène).
Amen!!!         

               
Rév. Zobel Agodio     


 
 

 
 
 



 

La Christosophie


Vous pouvez me lier à cause de la vérité biblique, mais seule la Parole de Dieu ne sera jamais liée.
Vous pouvez m’abattre, mais pas la vérité divine, puisqu’elle demeure invincible et immortelle.
Vous pouvez me haïr, mais l’amour de Dieu, manifesté pour moi  en
Jésus-Christ sur le mont Calvaire, triomphera de la haine viscérale des hommes.
Vous pouvez me critiquer à tort et à travers, mais pour moi, ce n’est que peine perdue de votre part; car seul le jugement de Dieu m’importe.
En effet, j’ai été justifié et sanctifié depuis d’innombrables millénaires par celui qui, depuis le commencement de la création a vu la fin de toutes choses.
Et qui par l’offrande du corps de son fils m’a amené à la perfection pour toujours.
Vous pouvez m’éteindre, mais pas le Saint-Esprit, l’activateur de la flamme de la révolution spirituelle :
La révolution sans fusil et sans gaz lacrymogène.








                                                                        

                                                                                                 Rév-Pasteur ZOBEL AGODIO

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