LA FEMME A-T-ELLE LE DROIT D’EXERCER UN MINISTÈRE DANS L’EGLISE?
pg.1 –
Sentinelle que vois-tu ?
pg.9
– La femme a-t-elle le droit d’exercer un ministère dans l’Eglise ?
pg.29 – les images des
alliances sacerdotales que Dieu tisse
avec les hommes
pg.37–
La position de la femme dans la
hiérarchie divine Pg.45
–L’origine du ministère de la femme
pg.47–
La femme et le vœu
pg.51 – L’interpellation
de l’Esprit
pg.57 – Reconnaissez le signe de Dieu et le message de votre
temps !
pg.62
– Exhortation
adressée au peuple de Dieu pg.69 – La
Christosophie
Pg.70 –
Chant
SENTINELLE
QUE VOIS-TU ?
Sentinelle, que vois-tu ?
La sentinelle répond : Je vois une puissante armée
Qui se
lève à l’horizon :
C’est
l’armée du salut.
O ! Peuples de la terre,
Faites silence !
Puissances des
ténèbres,
Ecartez-vous !
Car l’armée du
Seigneur est en marche.
L’exécuteur de sa Parole est puissant,
Le héros
pousse des cris amers.
Sa voix, telle un grondement de tonnerre, Retentit jusqu’aux extrémités de la terre. O
! Vautours égyptiens,
Faites silence !
Et vous corbeaux babyloniens Aux
ailes mouillées,
Taisez-vous !
Car l’armée du Seigneur est en marche.
La voilà qui se répand,
Tel un torrent à
la surface de la terre.
Les
victimes sont sous nos pieds,
Les
Amalécites tremblent,
Les Guirgasiens tombent en défaillance,
Les
Jébuséens s’enfuient dans les montagnes,
Car le
Dieu d’Israël fait entendre sa voix.
Le lion rugit :
Qui ne serait effrayé ?
Le Seigneur parle :
Qui ne prophétiserait ?
Voici les temps ont changé, La mentalité des hommes aussi.
Le
temps de PAUL est révolu.
La révolution
chrétienne
Sous l’impulsion de MARTIN LUTHER Et
de JOHN WESLEY n’est plus aujourd’hui
Qu’un triste souvenir.
Un feu
ancien s’est éteint,
Un feu
nouveau s’est allumé.
Un jour
nouveau s’est levé,
Dans la
vigueur d’un lion rugissant.
Une révolution nouvelle est
enclenchée Et la
flamme du Seigneur se répand A nouveau sur la terre des
hommes.
Dieu visite à nouveau son peuple
Sur la terre des vivants,
Comme il le fit par le
passé Du temps des
prophètes.
Ce
vent qui souffle est si violent
Qu’il ne
laissera personne indifférent ;
Car le
Seigneur répand
Le souffle de sa Parole
Par toute
la terre.
Heureux l’homme qui prend le train en marche,
Car tous les hautains,
Les insensés d’ici et d’ailleurs seront balayés.
Peuple des nations,
Habitants des îles lointaines,
Venez et voyez
! Car le Seigneur opère une
œuvre
Inouïe
sur la terre des hommes.
Voici ! SEM et JAPHET sont stupéfaits,
La maison de NOE
est dans l’étonnement
Car CHAM
dévoile les mystères
Du lieu
Très Saint,
Une vision nouvelle est née
Un message dévastateur est proclamé
Dans la
puissance du Saint-Esprit
Par le peuple de CHAM.
Qui a la sagesse du lieu Très Saint Pour
discerner ce jour-ci ?
Qui a la vision des oints
d’autrefois Pour reconnaître ce processus divin
Qui est enclenché
?
Qui a reconnu la main
Du Dieu Très-Haut dans ses œuvres ?
Ouvrez les yeux
Peuples du monde entier,
Habitants des
nations,
Sur les ténèbres
qui
Couvrent notre
machine ronde. Et regardez
à l’horizon lointain Que voyez-vous ?
Une terrible tempête se prépare.
Un
vent dévastateur doit souffler.
L’espace et le temps seront balayés.
L’avenir nous en dira plus.
L’histoire en retiendra.
Les générations à venir en parleront.
Qui peut fixer le
soleil de midi
Lorsqu’il brille
dans la plénitude de sa force ?
Que l’Orient et l’Occident se taisent,
Car le salut vient du midi
L’ouragan s’est levé,
La terre
entière sera purifiée.
Le Très-Haut
achève son œuvre sur la terre.
Il ferme la
porte du sanctuaire avec CHAM
C’est la fin
du service dans le tabernacle
Car les
colombes volent vers leurs colombiers.
Que l’Est et l’Ouest portent
Leurs regards vers le midi
Devenu aujourd’hui le centre mondial
Des opérations du Saint-Esprit.
SEM et JAPHET ont atteint la ménopause.
Les mamelles de l’Orient et de l’Occident sont asséchées,
Elles ne contiennent plus de lait,
Ni de jus pouvant nourrir
Le peuple de Dieu
aujourd’hui affamé.
Quelque chose de très fort,
De différent et
d’inouï se prépare à
L’horizon lointain
Dans
le secret de notre Dieu.
Quelque chose d’explosif Comme un volcan africain
Se
met en place.
Je sens si proche l’ardeur
De la réelle folie de Dieu
Le Très-Haut réserve,
Une dernière surprise au monde.
Alors que toute la terre
Se repose par le vent du midi.
Je vois CHAM debout sur une montagne
Très élevée, agitant l’épée du Roi des rois
Le vent
du midi souffle ; qui peut l’arrêter ?
Il souffle avec fracas et
impétuosité,
Qui
oserait se dresser en face ?
Il souffle ici
et ailleurs dans le monde,
Qui
ne serait témoin ?
L’ouragan se
déchaine,
Les sommets des
forteresses religieuses sont ébranlés,
Les montagnes dénominationnelles,
Mêmes les plus élevées s’écroulent.
Les oiseaux des champs éclatent
En chants
d’allégresse.
La nature entière danse.
Tandis que les aigles des collines
Sont dans la confusion,
Les aigles des vallées se réjouissent.
Aujourd’hui, le soleil est au zénith,
Il brille dans la plénitude de sa force.
La lumière a jailli, celle de la connaissance
Du vrai Dieu et
sauveur Jésus-Christ.
La terre
entière éclairée chante à l’unisson
Les
merveilles de notre Dieu,
Car l’Afrique
se réveille et réveille le monde.
LA
FEMME A-T-ELLE LE DROIT D’EXERCER UN MINISTÈRE DANS L’EGLISE?
Avant de
me prononcer sur le sujet du jour, je voudrais d’abord lire cette citation
paulinienne consignée dans 1Cor.4 :6:
« C’est à cause de vous, frères, que j’ai
fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que
vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au-delà
de ce qui est écrit… ». Ici, l’apôtre Paul nous exhorte à ne pas aller
au-delà des Ecritures. C’est pourquoi, je m’évertuerai à obéir exclusivement à
cette recommandation, car celui que Dieu envoie dit exactement les Paroles de
Dieu parce qu’il ne lui donne pas l’Esprit avec mesure (Jn.3 :34). Il ne faut donc s’écarter ni à droite ni à gauche de la
Parole de Dieu, de peur d’être frappé de malédiction (Gal.1 :6-9). La question fondamentale est la suivante: Une femme a-t-elle le droit de prêcher
l’Evangile? Autrement dit, la femme doit-elle exercer un quelconque ministère
dans la maison de Dieu?
Aujourd’hui, le message que je voudrais présenter est le ‘‘ministère
de la femme’’. Dans certaines communautés religieuses, des femmes
exercent la fonction de docteur, d’évangéliste, de pasteur, de prophète
ou d’apôtre. Quand j’étais à l’école
pastorale au sein de l’église pentecôte unie internationale dans les années
1980, j’ai vu une femme américaine du nom de Land nous enseigner. Elle exerçait
le ministère de docteur dans la maison de Dieu. S’il est autorisé aux femmes de
ces églises ou de ces communautés d’exercer les différents ministères établis
par Dieu selon Eph.4 :11, que dit la
Parole de Dieu à ce sujet? L’Esprit de Dieu accepte-t-il ou autorise-t-il cela?
La loi de Dieu a-t-elle une fois permis à une femme d’être sacrificateur ou ministre de
l’Evangile? Dieu peut-il se dédire au sujet de sa Parole qui, avant tout
demeure infaillible?
Voici un
ensemble de questions auxquelles nous devons répondre à la lumière de la sainte
Bible. Lisons donc 1Tim.2 :11-12: «Que
la femme écoute l’instruction en
silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité
sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence ». Ce
passage nous montre clairement que Dieu ne permet pas à la femme d’enseigner sa
Parole. Car se mettre à la chaire et prêcher, c’est exhorter, éduquer, dénoncer
et juger. Ce qui explique naturellement que si la femme devait exercer cette
fonction sacrée, elle prendrait obligatoirement autorité sur toute l’assemblée
d’autant plus que celle-ci est mixte, donc composée d’hommes et de femmes.
Cette parole est une exigence divine à laquelle personne ne doit se soustraire
dans l’Eglise du Dieu vivant. Et si quelqu’un la rejette, ce n’est pas un homme
qu’il a rejeté, mais Dieu luimême (1Thess.4
:8). En effet, en prêchant, la femme s’élève au-dessus de l’auditoire et
devient du coup l’autorité représentative de Dieu au milieu du peuple. Ainsi,
le peuple lui doit respect et soumission, puisqu’elle prend la place sacrée de
Dieu. Pourtant, Dieu a établi une hiérarchie qui ne souffre d’aucune
contestation.
Laquelle établit
l’homme au-dessus de la femme. Pour preuve, lisons 1Cor.11 :3: «Je veux
cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que
Dieu est le chef de Christ ». Voyez-vous!
Cette hiérarchie ne doit pas être méprisée et
rejetée par l’Eglise de Dieu. De même que l’homme ne peut prendre de l’autorité
sur Christ au point même de vouloir l’enseigner, la femme doit à son tour se
garder de le faire à l’égard de l’homme. Les soixante six (66) livres que
comporte la Bible, nous enseignent que le premier prédicateur de l’Evangile fut
le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de
Dieu et non la fille de Dieu. Dans
le livre de Jn.3 :16, il est écrit: « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné
son Fils unique, afin que quiconque croit
en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Dans cette
citation, il est rigoureusement mentionné Fils
unique et non fille unique pour
exercer cette fonction sacrée par laquelle toute l’humanité devrait être
sauvée. De même que Christ est l’image et la gloire du Dieu invisible selon Col.1 :15, l’homme est l’image et la
gloire de Christ tandis que la femme est la gloire de l’homme. En se
positionnant à la chaire pour annoncer l’Evangile, elle devient une image
représentative du Dieu invisible et l’Autorité
Suprême dans l’assemblée. C’est pourquoi, cette fonction revient
exclusivement à l’homme, puisque c’est lui qui est fait à l’image de Dieu.
Quant à la femme, elle est faite à l’image de l’homme et pour la gloire de
l’homme. Et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été
créée à cause de l’homme (1Cor.11 :9).
Certes, cette parole peut sembler dure, mais elle est la vérité de Dieu. Toute
véritable fille de Dieu doit s’incliner et dire simplement amen à ce qui est
prescrit dans les Saintes Ecritures. D’ailleurs, lisons 1Cor.11 :7-9 pour nous en convaincre: «…L’homme est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la
gloire de l’homme. (V.8) En effet, l’homme n’a pas été tiré de la
femme, mais la femme a été tirée de l’homme; (V.9) et l’homme n’a pas été
créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme ».
En effet, le Tout-Puissant a dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je
lui ferai une aide semblable… » (Gn.2
:18). Essayons un tout petit peu
de comprendre cette déclaration divine. Si l’Eternel lui-même déclare que la
femme doit aider l’homme afin que celui-ci ne soit pas seul dans sa tâche, il y
a lieu de s’interroger. Dans un premier temps, je voudrais qu’on ramène les
choses au plan naturel, car celui qui ne comprend pas les choses naturelles,
comment pourra-t-il comprendre celles qui sont spirituelles ? (Jn.3 :12). Ce que j’essaie de dire,
c’est que si une personne est appelée à aider une autre, laquelle des deux doit
diriger les opérations? Qui doit obéir à la volonté de qui? Le bon sens
voudrait que celle qui aide, attende que celle qui a besoin d’aide lui fasse
savoir là où elle doit agir afin de ne pas se tromper de charge. La femme doit
demander à l’homme de lui faire savoir exactement ce qu’il attend d’elle avant
qu’elle ne fasse quoi que se soit. Autrement, au lieu d’être une aide, elle
passerait pour un danger. Et c’est bien ce qui s’est passé dans le jardin
d’Eden. A cause de la femme, l’humanité a été plongée dans un désespoir sans
pareil. Comment cela est-il arrivé et pourquoi la femme ne doit pas enseigner
la Parole de Dieu? L’apôtre Paul a répondu à cette question dans le même livre: «Car
Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n’est pas Adam qui a été
séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression
» (1Tim.2 :1314). Nous voyons ici que Dieu révèle les
raisons profondes qui contraignent la femme à garder le silence dans
l’assemblée et à ne pas prendre la position de l’homme. Pour cela, Il nous
ramène à Gn.3 :12, où nous
constatons que la femme fut l’instrument utilisé par le diable pour faire
entrer le péché dans le monde. Or, bon nombre de prédicateurs en ignorent les
raisons profondes. Mais je vais essayer de clarifier cela avec l’aide de Dieu.
Vous êtes d’accord avec moi que Dieu ne s’était jamais adressé directement à
Eve en Eden. Adam était celui à qui il parlait et enseignait ses préceptes,
lequel à son tour devait instruire sa femme au sujet du comportement à adopter,
afin d’éviter toute transgression. Du coup, cette image nous amène à comprendre
qu’Adam était le pasteur et le maître, c'est-à-dire l’enseignant de sa femme et
non le contraire. Il était la seule autorité humaine établie par Dieu sur toute
la création. C’était lui le maître incontestable et incontesté du jardin
d’Eden. C’était avec lui que Dieu tissa son alliance, pas avec Eve. Il était
celui qui avait été formé et mandaté par Dieu pour enseigner sa Parole. Il
pouvait tenir ferme et débattre avec le serpent ancien et en sortir victorieux,
à l’image de Christ, le second Adam qui vainquit le diable lors de sa tentation
au désert (Mat.4 :1-11). Or, par
Eve, le péché est entré dans le monde. Comment? La réponse est toute simple. Le
serpent, étant le plus rusé de tous les animaux, savait qu’il ne pouvait pas
piéger l’homme, car celui-ci recevait directement les Paroles de Dieu. De ce
fait, il se rua sur la femme, qui elle, n’était pas affermie dans la Parole.
Soyez attentif! Car beaucoup de lecteurs de la Bible ne font pas attention au
piège que le serpent avait tendu à la femme. Voici comment il s’illustra: «…Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne
mangerez pas de tous les arbres du jardin? » (Gn.3 :1). Telle fut la question du serpent. Pourtant, Dieu
n’avait interdit que le fruit d’un seul arbre et c’était celui de la
connaissance du bien et du mal. Nous pouvons le lire maintenant: « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: tu pourras manger de tous
les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du
bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Gn.2 :16-17). Si vous remarquez bien, l’ordre avait été donné à l’homme (Adam)
uniquement, pas à sa femme. C’est lui qui pouvait débattre avec le serpent et
détecter ce piège-là. Par ailleurs, la femme, au lieu de faire appel à son
mari, elle a voulu se défendre toute seule. Et comme il ne lui avait pas été
donné d’enseigner la Parole de Dieu, sa prédication a causé la mort à
l’humanité; et l’une des causes de cette mort, est qu’elle a ajouté à la Parole
de Dieu avant d’obéir à l’évangile du serpent. Or, personne n’a le droit
d’ajouter ni de retrancher quoique se soit à sa Parole (Apc.22 :19). Voici comment Eve répondit au serpent: «…Nous mangeons du fruit des arbres du
jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit:
Vous n’en mangerez point et vous n’y
toucherez point, de peur que vous ne mouriez» (Gn.3 :2-3). Remarquez
ici que la femme a ajouté du levain. Elle a dit: « et vous n’y toucherez point ».
Pourtant Dieu n’avait jamais dit de ne pas toucher à l’arbre. Et cette
déclaration a ouvert grandement la porte à l’adversaire, qui profita de cette
brèche pour introduire le péché dans le monde. C’est un véritable désordre que
la femme a créé en ne voulant pas respecter l’ordre établi. C’est pourquoi,
poussé par l’Esprit-Saint, l’apôtre Paul s’exprime ainsi: « Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans
toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées…» (1Cor.14 :33-34). En outre, Paul va plus loin en disant que Dieu
n’a pas créé la femme pour réjouir son cœur ou pour satisfaire sa gloire mais
il l’a créée pour réjouir le cœur de son mari, parce qu’elle est la gloire de
l’homme (1Cor.11 :7-9). C’est
pourquoi, la femme doit savoir qu’elle dépend exclusivement de l’homme et non
de Dieu (1Cor. 11 :10). Elle n’est
donc pas dans le plan de Dieu pour exercer un ministère. Aussi dans Gn.3 :16, Dieu dit à la femme: « j’augmenterai la souffrance de tes
grossesses, tu enfanteras avec douleurs, et tes désirs se porteront vers ton
mari, mais il dominera sur toi ». Telle fut la sentence que Dieu
infligea à la femme pour avoir fait ce qui était mal à ses yeux. Outre la
souffrance et les douleurs qu’elle éprouvera pendant son enfantement, Dieu
l’oblige à porter constamment ses désirs et ses regards vers son mari, avant
d’ajouter que celui-ci dominera sur elle. Du coup, Dieu abaisse la femme
jusqu’à la plante des pieds de l’homme et l’établit chef sur elle dans la
société et dans le foyer. Ainsi, depuis le péché édénique, l’homme tient la
position de Dieu sur la terre. Par conséquent, toute femme qui se soustrait à
l’autorité de l’homme se dresse contre Dieu et se place systématiquement sous
l’autorité de l’ennemi. Imaginez donc, de qui ces femmes qui se disent prédicatrices, apôtres, docteurs, évangélistes, pasteurs ou prophétesses,
tiennent-elles leur ministère et l’autorité qu’elles manifestent dans leurs
assemblées? Celui qui veut subsister devant Dieu, qu’il soit homme ou femme
doit se soumettre aux ordonnances du Seigneur.
Nous
lisons à présent 1Tim.2 :15: « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère,
si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la
sainteté ». Le terme ‘‘néanmoins’’ utilisé
dans ce passage doit nous amener à réfléchir et à avoir un discernement aigu de
l’Esprit de Dieu au sujet du statut de la femme quant à son salut. Encore,
montre-t-il combien de fois Dieu est riche en bonté et que son amour ne se
justifie pas selon les actes de folie que nous posons. Car, nonobstant le péché
de la femme et le mal dont elle s’est rendue coupable, Dieu qui est riche en
miséricorde, lui offre sans aucun favoritisme son Salut par la grandeur de sa Grâce. C’est pourquoi, il est dit
qu’elle sera néanmoins sauvée en devenant mère. Autrement dit, si la femme
accepte l’Evangile, si elle y croit fermement et demeure dans la foi
apostolique, elle parviendra au Salut. Je voudrais aussi clarifier dans ce même
passage quelque chose qui pourrait prêter à confusion ou qui pourrait être mal
interprété. Je veux parler de l’expression ‘‘en
devenant mère’’. Cette expression ne veut pas dire qu’une femme qui
accouche d’un enfant est automatiquement sauvée. Car, même les chiennes sont
mères des chiots et les prostituées, ainsi que les femmes ’’commians’’ (féticheuses) peuvent donner naissance à des enfants.
Ce qui explique naturellement qu’elles peuvent aussi devenir mères. Cependant,
sont-elles sauvées pour cela? Loin de là. Ce passage nous enseigne de façon
limpide que la femme doit tenir avec fermeté la main de Dieu tendue par la foi
apostolique et y demeurer. En outre, selon 1Cor.14
:34, Dieu intime un véritable
ordre à la gente féminine en ces mots: « Que
les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y
parler; mais qu’elles soient soumises comme le dit aussi la loi ». Ainsi,
les femmes doivent se taire dans toutes les assemblées de Dieu à l’échelle
mondiale. Qu’elles soient chez les catholiques, chez les baptistes, les
pentecôtistes, les protestants méthodistes, elles doivent demeurer dans le
silence parce que selon le Saint-Esprit, il n’est pas juste que la femme hausse
le ton au milieu des saints. Il est même mauvais qu’elle prenne la parole et
parle de la part de Dieu dans l’Eglise. Ainsi donc, l’apôtre Paul se rapporte à
la loi et dit avec le plus grand sérieux qu’il ne leur est pas permis d’y
parler.
Maintenant, vous pouvez dire par
le raisonnement que vous avez la foi et que si une femme prend la parole et
exerce un ministère au milieu de vous, cela ne dérange en rien. Eh bien, sachez
que vous vous trompez lourdement. Vous oubliez qu’on n’adore pas Dieu comme on
le veut, mais comme Dieu le veut.
Autrement dit, vous rendez un service à Dieu en dehors de sa volonté. Toute foi
qui ne se soumet pas à la vérité de l’enseignement de Jésus-Christ, donc à la
doctrine des Apôtres est une foi rebelle, apostate et répugnante. Elle doit
être combattue et expulsée très loin du Christianisme (2Cor.10 :4-5/2Jn.1 :9-10). Une telle foi ne peut jamais vous
introduire dans le royaume de Dieu. Si le dieu des catholiques est le même que
celui des protestants méthodistes, et que celui des méthodistes est le même que
celui des baptistes; si le dieu des baptistes et tout le reste est identique à
celui des Apôtres, alors toutes les églises de la chrétienté doivent obéir
impérativement à cet ordre divin intimé par le Saint-Esprit au peuple de Dieu.
Qu’on ne se mette pas à raisonner en disant que c’est uniquement à l’église de
Corinthe que Paul avait demandé aux femmes de se taire, car il a dit et je
cite: « Comme dans toutes les églises des saints … » (1Cor.1 :1-2/1Cor.14 :33). Ainsi donc, si les églises catholiques, les
églises du réveil, les foursquares, les témoins de Jéhovah (appellation dépassée car la chrétienté du nouveau testament est témoin
de Jésus-Christ selon Actes 1 v 8)
et les autres congrégations religieuses se considèrent comme les ’’églises des saints’’, elles doivent
impérativement s’incliner devant ce commandement du Seigneur. L’apôtre Paul
déclare dans 1Cor14 :36-38 ceci: «
Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? Ou est-ce à vous
seuls qu’elle est parvenue? Si quelqu’un croit être prophète ou inspiré, qu’il
reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur et si
quelqu’un l’ignore qu’il l’ignore ». Ici, ce n’est pas l’entité physique ou
la chair de Paul qui parle, mais c’est le Seigneur qui parle au travers de son
serviteur. Je vous le répète car il ne faudrait pas l’oublier ; l’ordre du
Seigneur selon lequel la femme doit se tenir dans le silence est une
recommandation enseignée depuis l’ancien testament. De l’ancienne alliance
jusqu’à la nouvelle, jamais une femme n’a exercé une fonction sacrée ou un
ministère quelconque. Aucune femme n’a été agréée par Dieu pour le faire. Et la
sagesse de Salomon a reconnu cela, alors que cette sagesse a été élevée par
Dieu comme surpassant toute autre sagesse sur la terre des hommes. Voici ce que
dit le roi Salomon dans Ecc.7 :28: «
Voici ce que mon âme cherche encore, et
que je n’ai point trouvé. J’ai trouvé un homme entre mille; mais je n’ai point
trouvé une femme entre elles toutes ». Depuis le péché édénique, Dieu a
retiré sa confiance en la femme. Elle est devenue un instrument dans les mains
de Satan. C’est pourquoi, le Seigneur ne lui accorde pas le devoir sacré du
ministère. Lorsqu’elle s’obstine à le faire, elle tombe immédiatement sous le
jugement de Dieu. Pour preuve, alors que
Paul disait que la femme devait se garder d’enseigner
la Parole de Dieu, et que ce commandement du Seigneur était valable pour toutes
les églises des saints, l’église de Thyatire, a quant à elle désobéi en
laissant une femme enseigner. Mais que dit l’Ecriture à ce sujet? De façon
systématique, Dieu exprima sa colère en
ces mots: « Mais ce que j’ai contre toi,
c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire
mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des
viandes sacrifiées aux idoles » (Apc.2
:20). Cette citation vaut bien son pesant d’or et mérite d’être tirée au
clair. En effet, le Seigneur reprend l’église de Thyatire pour avoir laissé
cette femme enseigner. Ici, plusieurs expressions nous intéressent. Dans un
premier temps, nous avons l’expression ‘‘qui
se dit prophétesse’’. Ce langage employé par le Seigneur prouve qu’il n’a
jamais reconnu Jézabel comme prophétesse. Et là, je marque une petite pause.
Réfléchissons ensemble un instant! Ce que le Seigneur nous laisse comprendre,
c’est que des personnes n’ont jamais été établies par lui comme prophètes ou
prophétesses, mais elles se sont plutôt autoproclamées. Et nous remarquons ici
en Côte d’Ivoire et ailleurs, un nombre pléthorique de prophètes formés dans
des instituts de théologie. Ils ont toujours prophétisé du faux et semé la mort
spirituelle dans tout le pays. Et cet esprit n’est pas nouveau. La nation
d’Israël l’avait expérimenté et ces différents passages l’attestent bien (Jér.23 :21/23 :16/23 :2527/23 :31-32). En outre, un autre terme mérite de
passer au scanner: ‘‘enseigner et
séduire’’. Dites-moi! Comment la morphologie d’une femme et son physique si
impressionnant passeront-ils inaperçus aux yeux des hommes qui l’écoutent
prêcher? Remarquez qu’après la prédication de Jézabel, le peuple tout entier
fut séduit, de telle sorte qu’il se livra à la débauche et à l’impudicité. Aussi, nous constatons avec beaucoup
d’amertume qu’elle a détourné le cœur de ce peuple au point de le rendre idolâtre;
car il est dit au passage que ceux-ci mangèrent des viandes sacrifiées aux
idoles. Par ailleurs, même si Jézabel était animée des meilleures intentions,
même si elle avait enseigné et exhorté le peuple à marcher dans la vérité, elle
aurait été de toute façon en contradiction flagrante avec la Parole de Dieu qui
recommande à la femme de ne ni
enseigner, ni prendre de l’autorité sur l’homme (1Cor.14 :33). Se tenir à la chaire et prêcher n’était donc pas la
place de Jézabel. On comprend dès lors que Jézabel, la soi-disant prophétesse,
a détourné le cœur du peuple vers d’autres dieux et cela ne pouvait qu’exciter
la colère du ToutPuissant qui affirme lui-même être un Dieu jaloux et un feu
dévorant (Deut.4 :24). Il est le seul Dieu digne d’être cru
et adoré. À lui seul la gloire, la magnificence, l’honneur, l’élévation, la
louange et les actions de grâce aux siècles des siècles! Amen! Son peuple, (homme et femme) doit lui
accorder tous les dix-dixièmes de son cœur, comme nous le stipule le livre de Deut.6 :4-6: « Ecoute, Israël! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Eternel. Tu
aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta
force ». La manière dont le Très-Haut est attaché à son peuple, de cette
même manière, il voudrait voir ce peuple lui être tout entier attaché. Un
peuple qui lui est cher parce qu’il l’a acquis au prix du sang précieux de son
fils Jésus-Christ à la croix. Nous voyons donc que ce Dieu, loin d’être un
plaisantin ou un lâche, a dû payer le prix fort pour s’acquérir ce peuple. Cela
n’a été l’œuvre d’aucun homme, encore moins le sacrifice d’une femme. C’est
encore ce même Dieu qui s’est chargé de justifier, de sanctifier et de faire
paraître ce peuple en Christ devant lui sans tâche, ni ride, ni rien de
semblable. Et l’apôtre Paul nous l’atteste en disant dans Eph.5 :25-27: « Maris, que chacun aime sa femme, comme
Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la
sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire
paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de
semblable, mais sainte et irréprochable ». C’est pourquoi, quand le
Tout-Puissant, dans son inaltérable amour se dépouille de toute sa gloire et se
met au même niveau que l’homme pour le sauver, lui communiquer sa vie et faire
de lui son peuple; nous ne pouvons que comprendre son irritation, quand des
usurpateurs patentés et impénitents conduisent ce peuple dans des voies
détournées que lui Dieu, le plus grand des législateurs n’a point prescrites (Jac.4 :12). Il se tient aux côtés de
ceux qu’il a choisis et destinés à un ministère. Et ceux-ci ont toujours été
des hommes et non des femmes. La Bible attache une grande valeur à donner des
instructions sur la place que doit occuper la femme. A l’endroit où Dieu parle,
les hommes comme les femmes doivent demeurer dans un silence total. Cependant,
que constatons-nous aujourd’hui? Là où les femmes apportent la Parole, c’est
Dieu qui fait silence. Quelle cacophonie religieuse! Ainsi, le désordre s’est
installé dans la maison de Dieu. Or Dieu n’est pas un Dieu de désordre mais
d’ordre et de paix (1Cor.14 :33).
Celui qui veut subsister devant lui, qu’il soit homme ou femme, doit
impérativement obéir à ses commandements. Dans Lév.21 :8, la Parole dit: «Tu
regarderas le sacrificateur comme saint, car il offre l’aliment de ton Dieu; il
sera saint pour toi, car je suis saint, moi, l’Eternel, qui vous sanctifie ».
Nous voyons ici une parfaite illustration de la grande importance que Dieu
accorde à une personne mise à part pour son service sacerdotal. Il est donc
très important que l’on garde le respect devant ceux qui exercent un ministère,
et nous ne le dirons jamais assez, ce sont des hommes que Dieu s’est de tout
temps choisis et non des femmes. Gloire
lui soit rendue de ce qu’il y a parmi les femmes, certaines qui comprennent la
Parole et reconnaissent leur place dans la maison de Dieu. C’est ainsi qu’elles
parviennent à la justice.
Quand on
expose généralement au sujet du ministère de la femme pour éclairer la lanterne
des gens, il y a des questions naturellement qui se posent. Beaucoup sont ceux
qui n’ont pas encore perçu tous les aspects relatifs à ce sujet. Il y a
quelques jours de cela, un pasteur baptiste au cours d’une causerie, m’a posé
la question sur les cas de Débora, la veuve Anne qui parlait de Jésus-Christ,
et les quatre filles vierges de Philippe l’évangéliste. Selon lui, puisqu’il
est écrit dans la Bible que ces femmes étaient des prophétesses, la femme a
donc le droit de prêcher l’Evangile. Il a aussi fait mention des femmes qui ont
annoncé aux disciples la résurrection de Jésus ainsi que la femme samaritaine
qui a fait part aux samaritains de ce que Jésus lui avait dit. Toutes ces
questions mettent en relief l’amalgame que certaines personnes font entre le
don et le ministère. Le don n’est pas le ministère et le ministère bien
qu’étant un don de Dieu, n’est pas aussi le don dont parle la Bible (1Cor.12 :4-5/Rom.12 :3-8). Les dons se
nourrissent, s’entretiennent et se réchauffent auprès des ministères. Autrement
dit, ils sont de ce fait au-dessus des dons. La preuve: être chantre, c’est
détenir un don de Dieu, mais il ne fait pas partie des ministères dont parle Eph.4 :11.
Prenons le
cas de Débora, la prophétesse, consigné dans le livre de Jg.4 :4: « Dans ce temps-là,
Débora, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël. Elle siégeait
sous le palmier de Débora, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Ephraïm; et
les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés ». Ici, la Bible
précise que Débora était juge en Israël, et c’était cette fonction civile
qu’elle exerçait; pas celle de prophétesse. Elle n’était d’ailleurs pas la
seule à l’être en ce temps-là. Nous savons que le titre de juge n’à rien à voir
avec celui de sacrificateur. Etre juge, c’est exercer une fonction civile,
alors que celle de sacrificateur est purement spirituelle. Au temps des juges,
il y avait des sacrificateurs dans les temples. Tandis qu’ils exerçaient un
office sacerdotal, divin, religieux; Débora en tant que juge exerçait un office
civil. Nous avons par exemple, ici en
Côte d’Ivoire, le président de la république établi en tant que roi de la nation
ivoirienne. C’est une fonction civile. Il travaille pour la nation en tant que
roi au palais présidentiel. Cependant, dans les temples et les synagogues, ce
sont les pasteurs ou guides religieux qui en sont les administrateurs. Le
passage de Jg.4 :4 ne dit pas que
Débora avait été établie sacrificatrice. Il n’y a même pas de verset dans la
Bible, tant dans l’ancien que le nouveau testament, où il est mentionné que
Dieu a établi une femme comme sacrificatrice ou ministre. Le jour où l’on
trouverait un seul verset me contredisant, je cesserai d’être prédicateur et je
deviendrai automatiquement un simple disciple. Cette doctrine du ministère de
la femme provient tout droit de Satan, l’usurpateur, le falsificateur de la
Parole de Dieu à travers les instituts de théologie et les séminaires. Ces établissements
qui ne sont rien de moins que des laboratoires de Satan, ont pour bibliothèques
les pensées des hommes et les traditions de ce monde. Ils ne s’appuient donc
pas sur la Parole de Dieu, mais n’ont pour fondement que les raisonnements
humains. Alors que Dieu a déclaré la soumission de la femme à l’égard de
l’homme (la domination de l’homme sur la femme)
(Gn.3 :16), eux déclarent
l’égalité entre l’homme et la femme par la propagande de l’émancipation. Et
c’est de cette façon qu’ils alimentent leurs doctrines. Quand nous lisons
d’ailleurs le livre de Jg.4 :1-2,
nous constatons que Dieu n’était pas content du peuple d’Israël selon qu’il est
écrit: « Les enfants d’Israël firent
encore ce qui déplaît à Dieu, après qu’Ehud fut mort. Et l’Eternel les vendit
dans les mains de Jabin, roi de Canaan…». Depuis le jardin d’Eden, Dieu a
établi l’homme au-dessus de la femme. Et la venue à l’existence de la femme
l’atteste bien d’autant plus que celle-ci a été tirée de l’homme (1Cor.11 :8). Cela transparaît dans ce passage:
«… Tes désirs se porteront vers ton mari,
mais lui, il dominera sur toi…» (Gn.3 :16). Ce passage est clair, l’homme doit dominer sur la femme à tous
les niveaux. Au plan spirituel comme au plan social puisque ce n’est pas à la
femme que Dieu a dit de cultiver la terre pour nourrir l’homme. «…Tu gagneras ton pain à la sueur de ton
front …» (Gn.3 :19). Les femmes
doivent donc obéir impérativement aux hommes à tous les niveaux; renchérit
l’Ecriture dans Eph.5 :24: «Or, de même que l’Eglise est soumise à
Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur maris en toutes choses ». On comprend dès lors, que l’ordination de
Débora en tant que juge n’était pas la volonté parfaite de Dieu mais sa volonté
permissive. Car, quand les hommes à qui revient le droit de cette fonction ou
cette charge hésitent et ne veulent pas prendre leurs responsabilités, Dieu se
détourne d’eux et utilise les femmes et les enfants pour fouetter leur orgueil:
« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants,
et des femmes dominent sur lui; mon
peuple, ceux qui te conduisent t’égarent et ils corrompent la voie dans
laquelle tu marches » (Es.3 :12). Quand on lit au verset 14 du même chapitre, on constate l’irritation du Dieu
d’Israël, selon qu’il est écrit: «
L’Eternel entre en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses chefs …
». Ce passage nous donne donc de constater que bien que la fonction de juge
ne soit pas un office religieux, elle déplaisait tout de même à Dieu. Car la
position de Débora la hissait audessus des hommes à qui revenait aussi, de
plein droit, l’exercice de l’autorité civile. Nous constatons de même que Dieu
entre en jugement contre les anciens du peuple à cause de leur lâcheté. Le cas
de Débora ne doit donc pas servir de prétexte aux falsificateurs de la Parole
de Dieu pour permettre aux femmes de prêcher.
Lorsqu’une doctrine est approuvée
de Dieu, elle se répète partout dans les Ecritures.
Et le Seigneur lui-même a soutenu
que le témoignage de deux est vrai. (Jn.8
:17/ Deut.17 :6/2Cor.13 :1). Cependant, en ce qui concerne Débora, on ne
trouve pas d’autres traces dans les Ecritures pouvant attester qu’une autre
femme a occupé un poste qui la hissait au-dessus des hommes en Israël. Dans
tous les cas, ce qui est important à
souligner dans le cas de Débora, c’est que la fonction de juge est une fonction
profane, civile et non un sacerdoce divin. Ces deux fonctions sont carrément
différentes. Pour preuve, prenons 2Chron.26
:16: « Mais lorsqu’il (Ozias) fut
puissant, son cœur s’éleva pour le perdre. Il pécha contre l’Eternel, son Dieu:
il entra dans le temple de l’Eternel pour brûler des parfums sur l’autel des
parfums ». Alors qu’il n’a jamais été établi par Dieu comme sacrificateur,
Ozias est entré dans le temple pour offrir des sacrifices pour le peuple en
lieu et place des fils d’Aaron qui eux, étaient consacrés par Dieu comme
sacrificateurs. Il a outrepassé sa fonction, c'est-à-dire son devoir civil pour
s’ériger en sacrificateur (prédicateur de la Parole de Dieu). Il a donc posé un
acte usurpatoire. C’est ce qu’on appelle aussi rendre service à Dieu en dehors
de sa volonté. C’est un grave péché qu’il a commis. C’est d’ailleurs pour cela
que les sacrificateurs n’ont pas manqué de le reprendre à ce sujet, lui un
dirigeant politique. La confirmation se trouve dans le passage de 2Chron.26 :17-18: « Le sacrificateur Azaria entra après lui, avec quatre-vingts
sacrificateurs de l’Eternel, hommes courageux, qui s’opposèrent au roi Ozias et
lui dirent: tu n’as pas le droit, Ozias, d’offrir des parfums à l’Eternel! Ce
droit appartient aux sacrificateurs, fils d’Aaron, qui ont été consacrés pour
les offrir. Sors du sanctuaire, car tu commets un péché! Et cela ne tournera
pas à ton honneur devant l’Eternel Dieu ». Peut-on trouver de nos jours des
prédicateurs, comme ces sacrificateurs audacieux, capables de dire la vérité de
Dieu aux dirigeants politiques de ce monde? Cherchant plutôt à manger avec ces
rois, ils leurs sont liés par le ventre et par conséquent se font corrompre par
ces derniers (Mich.3 :5). Tandis que
celui que Dieu envoie se tient à l’écart de la politique et résiste de ce fait
à la corruption. Telle doit être l’attitude d’un vrai serviteur de Dieu.
Lorsqu’Ozias ne reçut pas avec joie cet avertissement et qu’il se laissa
emporter par l’orgueil et la colère, en méditant même de mauvaises pensées dans
son cœur contre eux, le jugement de Dieu s’abattit immédiatement sur lui et la
lèpre éclata sur son front (2Chron.26
:19). Si Débora, en sa qualité de juge, avait fait pareil, Dieu l’aurait
également frappée. Dieu soit loué de ce qu’elle s’est plutôt contentée de sa
fonction de juge. La seule fonction qu’elle pouvait exercer dans la maison de
Dieu était de manifester le don de prophétie qu’il ne faut pas confondre avec
le ministère prophétique. Si la femme
n’a pas le droit d’exercer un ministère dans l’Eglise, est-ce à dire qu’elle
n’a pas pour autant le droit d’avoir part aux dons du Saint-Esprit? Cette
question permet d’établir le distinguo entre le don et le ministère. Une femme
certes, ne doit pas exercer un ministère, mais elle a droit à la manifestation
des dons. Toute personne en Christ, qu’elle soit homme ou femme, reçoit en
effet des dons, chacun selon l’analogie de la foi. Si chacun reçoit un don
particulier, il faut savoir que tous ne reçoivent pas de Dieu les ministères.
Et l’épître de l’apôtre Paul aux Romains ne nous dit pas le contraire: « Puisque nous avons des dons différents,
selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie
l’exerce selon l’analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère
s’attache à son ministère;… » (Rom.12
:6-8). Dans ce passage, nous voyons une nette différence entre le don et le
ministère. Vous pouvez être éloquent, beau, élégant; vous pouvez même être plus
pieux que n’importe quel autre membre du corps de Christ, mais si vous n’avez
pas été appelé à être ministre de l’Evangile depuis la fondation du monde,
quelle que soit votre piété, votre zèle ou votre désir effréné de servir Dieu;
tout ce que vous pourriez faire ne sera à ses yeux que vanité et poursuite de
vent. Souvenez-vous de tous ceux qui voulaient être sacrificateurs en lieu et
place d’Aaron. Tous convoitaient cette place comme s’il s’agissait d’un
fauteuil présidentiel où n’importe qui pouvait se présenter et être élu. Gloire
soit rendue à Dieu de ce qu’il reste et demeure le seul électeur. Nous pouvons
d’ailleurs le lire pour ôter toute confusion dans l’esprit de chacun: « L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle aux
enfants d’Israël, et prends d’eux une verge selon les maisons de leurs pères,
soit douze verges de la part de leurs princes selon les maisons de leurs pères.
Tu écriras le nom de chacun sur sa verge, et tu écriras le nom d’Aaron sur la
verge de Lévi; car il y aura une verge pour chaque chef des maisons de leurs
pères. Tu les déposeras dans la tente d’assignation, devant le témoignage, où
je me rencontre avec vous.
L’homme que je
choisirai sera celui dont la verge fleurira, et je ferai cesser de devant moi
les murmures que profèrent contre vous les enfants d’Israël. Moïse parla aux
enfants d’Israël; et tous leurs princes lui donnèrent une verge, chaque prince
une verge, selon les maisons de leurs pères, soit douze verges, la verge
d’Aaron était au milieu des leurs. Moïse déposa les verges devant l’Eternel,
dans la tente du témoignage. Le lendemain, Moïse entra dans la tente de
témoignage, voici, la verge d’Aaron, pour la maison de Lévi avait fleuri, elle
avait poussé des boutons, produit des fleurs, et mûri des amendes. Moïse ôta de
devant l’Eternel toutes les verges, et les porta à tous les enfants d’Israël
afin qu’ils vissent et qu’ils prissent chacun leur verge. L’Eternel dit à
Moïse: Reporte la verge d’Aaron devant le témoignage, pour être conservée comme
un signe pour les enfants de rébellion, afin que tu fasses cesser de devant moi
leurs murmures afin qu’ils ne meurent point » (Nbr.17 :1-10). Ce long passage que nous citons, montre
à quel point Dieu est catégorique quant à l’exercice du ministère. On voit bien
que chaque tribu d’Israël était enflée de jalousie contre Moïse et Aaron au
point de murmurer tout le temps contre eux. Chacun voulait jouer le rôle de
sacrificateur, alors que seule la maison de Lévi avait été prédestinée à cette
tâche sacrée. Ainsi, pour clore le débat et mettre fin aux murmures, Dieu
demanda à Moïse d’organiser une sorte de concours afin de faire connaître au
peuple celui qu’il avait choisi pour l’accomplissement de son plan en ce qui
concerne le sacerdoce. Des tribus ayant postulé en déposant leur verge, seule
celle d’Aaron fleurit et porta du fruit. Ce signe symbolisait la vie, le Zoé,
c'est-à-dire l’immortalité qui se trouve en Dieu. Ce qui explique que parmi les
douze impétrants, seule la prédication d’Aaron pouvait en effet, communiquer la
vie. Voyez-vous, plusieurs avaient été appelés, mais seul Aaron fut élu par
Dieu comme sacrificateur. Cela ne dépendait ni de celui qui veut, ni de celui
qui court, mais de Dieu seul qui est le distributeur de toute grâce excellente
et de tout don parfait, selon la mesure de sa grâce. Et Paul d’ajouter dans Rom.9 :15 où Dieu, s’adressant à Moïse
dit ceci: « … je ferai miséricorde à qui
je fais miséricorde, et j’aurai compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc,
cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu seul
qui fait miséricorde à qui il veut ».
Aussi est-il écrit: « Ne vous y trompez pas, mes frères
bien-aimés: Toute grâce excellente, et tout don parfait descendent d’en haut,
du père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation
» (Jac.1 :16-17).
En plus, dans Jn.1 :16 il est dit: « Et nous avons tous reçu de sa plénitude,
et grâce pour grâce…». Il est par conséquent important de relever que tous
ne sont pas appelés à être pasteur, prophète, évangéliste ou docteur dans le corps
de Christ. Selon qu’il est écrit: «
Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée,
que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi; que
celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère; que celui qui
enseigne s’attache à son enseignement, et que celui qui exhorte à
l’exhortation; que celui qui donne le
fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui
pratique la miséricorde le fasse avec joie » (Rom.12 :6-8). Il y a bien une grande différence entre les
ministères et les dons. Nous allons encore parcourir des versets de la Sainte
Bible, aussi bien dans l’ancien que dans le nouveau testament. Prenons à
présent Ex.15 :20: «Marie la prophétesse, sœur d’Aaron…».
Ici, il ne s’agit pas non plus d’un ministère prophétique au même titre que
celui de Moise, mais d’un simple don de prophétie. Dieu ne peut pas se tromper
pour établir dans la même assemblée deux prophètes majeurs, deux pasteurs ou
deux conducteurs. Cette situation créerait inévitablement deux visions et le
peuple serait dans la confusion, ne sachant qui suivre. Au ciel, il n’y a qu’un
seul Dieu, pas une trinité comme certains voudraient nous le faire croire. Il
n’y a qu’un seul conducteur, pas deux ou trois. Un seul est le chef de fil. Il
n’y a qu’un seul berger. Un seul détenteur de la vision céleste pour paître le
(seul) troupeau du Seigneur. Il n’y a qu’une seule autorité suprême qui
coordonne et qui régit toutes choses. Il n’y a qu’un seul Dieu, un seul
Saint-Esprit, un seul corps avec une seule tête dominante de qui vient la
vision. Ainsi, tout corps qui se présente avec deux ou plusieurs têtes n’est
autre qu’un dragon, un monstre. Moise avait le ministère prophétique tandis que
Marie avait le don de prophétie. Lorsque le peuple de Dieu se rassemble,
l’onction peut descendre sur une femme qui a le don de prophétie et elle peut
prophétiser. Un don est donc différent d’un ministère et c’est sur ce point que
les prédicateurs dénominationnels n’arrivent pas à faire la différence. Le don
ne détient pas la direction de l’œuvre de Dieu, mais bien le ministère. C’est
pourquoi, Dieu ne s’adressait pas directement à Marie et au reste du peuple,
mais à Moïse seul. Nulle part il n’est écrit dans la Bible que la loi,
c'est-à-dire la Parole de Dieu est venue par Marie, par Débora, par Anne ou par
une autre femme: « Car la loi a été
donnée par Moïse (homme), la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ
(homme) » (Jn.1 :17). Elle est
venue par Moïse, à qui il appartenait de la faire connaître à son peuple. Dieu
ne parle pas à plusieurs personnes à la fois. C’est pourquoi, lorsque le peuple
voulait l’entendre parler comme il parlait à Moïse, les enfants d’Israël
n’entendirent que des coups de tonnerre et eurent peur de l’Eternel, leur Dieu.
Ils dirent donc à Moïse de parler seul avec Dieu et de leur faire savoir par la
suite ce qu’il voulait (Ex.20 :18-19).
Où était Marie lorsque le peuple d’Israël était dans la détresse, entre la mer
rouge et l’armée de pharaon? Pourquoi le peuple d’Israël ne s’est-il pas
adressé à elle pour obtenir la délivrance puisqu’elle était aussi prophétesse?
La réponse est toute simple: le peuple savait que cette charge revenait
exclusivement à Moïse, car il était le canal récepteur et transmetteur de la
Parole de
Dieu. Ainsi, le peuple s’est adressé directement à
Moïse, disant: « Moïse, Secoursnous » (Ex.14 :10-11). Ce peuple n’appartenait
pas à Marie, mais à Moïse, qui reçut le mandat de les faire sortir d’Egypte. Il
détenait la clé de leur délivrance à travers le bâton de commandement. Et pour
le confirmer, Dieu lui demanda d’étendre son bâton et il fendit la mer rouge
afin que son peuple sorte indemne et victorieux. Et comme tout ministre de Dieu
a reçu l’ordre de baptiser celui qui ajoute foi en sa parole, Moïse baptisa son
peuple à travers la mer rouge. « Frère,
je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, (…)
qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse (et non en Marie, la
prophétesse) dans la nuée et dans la mer… » (1Cor.10 :1-2). C’était
Moïse le berger, le ministre de l’Evangile, le détenteur de la vision céleste
et l’autorité représentative de Dieu au milieu de son peuple; pas Marie, une
simple fidèle qui manifestait un simple don
de prophétie dans l’assemblée des fils d’Israël. C’est Moïse qui était
l’intermédiaire entre Dieu et son peuple, pas Marie (Ex.14 :10-
11/Ex.20
:18-19). Toutes les fois que l’Eternel voulait s’adresser à son peuple, il
le faisait au travers de son serviteur Moïse, au sommet de la montagne. Moïse était l’autorité suprême
établie sur la nation d’Israël. Il était celui qui avait la charge d’établir
les anciens qu’il pouvait démettre chaque fois que le besoin se manifestait (Ex.18 :24-26). Il tenait la direction
de tous les services qui se faisaient parmi le peuple. Quand Dieu se mettait en
colère contre le peuple, c’était à lui que revenait l’intercession auprès de
Dieu et non à Marie, la prophétesse (Nbr.12
:11). Et pour apaiser la colère de l’Eternel, c’était à Moïse seul qu’il
révélait le type d’animal qui devait servir de sacrifice sur l’autel sacré.
Marie n’avait pas ce droit; tout simplement parce que Dieu ne tissa avec elle
aucune alliance. Et Moïse n’avait pas quémandé cette alliance à Dieu, bien au
contraire, il la fuyait (Ex.3 :11/Ex.4
:1/Ex.4 :10). Mais puisque Dieu voulait l’établir, lui et personne d’autre
conformément à sa volonté, il tissa l’alliance malgré le refus de Moïse.
Pourquoi donc Moïse, à qui la Providence s’était adressée et qui avait refusé
la main tendue de Dieu à cet effet, n’a-t-il pas été écarté au profit de Marie,
d’autant plus que celle-ci était prophétesse et disposée à le servir? Aussi
est-il écrit dans le livre de Jos.1 :1:
« Après la mort de Moïse, serviteur de
l’Eternel, l’Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse ».
Voyez-vous! Ce passage met parfaitement en relief la position supérieure de
Moïse vis-à-vis du peuple, dans la mesure où il est dit que Moïse était
serviteur de l’Eternel et que Josué était quant à lui serviteur de Moïse.
Ainsi, cela doit nous amener à comprendre que Marie la prophétesse, Aaron, le
souverain sacrificateur et les anciens d’Israël étaient également serviteurs de
Moïse. Par conséquent, ils ne pouvaient manifester leurs dons que sous l’ordre
et la direction de Moïse, lequel était le ministre de Dieu. En outre, si Dieu
permettait aux femmes d’enseigner sa Parole, pourquoi n’a t-il pas choisi au
moins une autre femme de l’assemblée des enfants d’Israël après la disparition
de Moïse? Si donc le choix de Dieu s’est porté sur Josué pour être le digne
successeur de Moïse, cela doit nous amener à réfléchir sur la position de la
femme dans la hiérarchie divine. En réalité, ce que voulait Marie, la
prophétesse est la même chose que toutes les femmes établies prédicatrices dans
les dénominations veulent : usurper la position de ministre de l’Evangile,
chose que Dieu n’a jamais autorisée (1Cor.14
:33-39/1Tim.2 :11-15). Alors, toute femme qui s’érige en ministre de
l’Evangile sert Dieu en dehors de sa volonté. Et lorsque Dieu donne une ordonnance ou intime un ordre, il
s’attend à ce que son peuple réponde amen et obéisse à son commandement, de
peur d’être rigoureusement châtié. Et Marie, la prophétesse, en a subi les
conséquences de la plus lourde des manières, lorsqu’elle a voulu enfreindre à
ce principe divin en voulant se hisser au rang de Moïse; voire occuper la place
de celui-ci. Et cette rébellion se résume dans ses propos: « Est-ce par Moïse seul que Dieu parle? N’est-ce pas aussi par nous
(mon frère Aaron le grand sacrificateur et moi la prophétesse) qu’il parle? »
(Nbr.12 :2). Ces propos usurpatoires
de Marie, la prophétesse, montrent à
quel point elle enviait la place de berger, c'est-à-dire de pasteur qu’occupait
Moïse. Dès lors, Dieu entra dans une colère redoutable et frappa de lèpre la
prophétesse Marie (Nbr.12 :10). Aussi,
cette rébellion commanditée par Marie fut-elle matée par l’Eternel. Le châtiment de Dieu à l’égard de sa
fille montre à quel point il est rigoureux sur l’ordonnance selon laquelle la
femme ne doit en aucun cas exercer ce sacerdoce. Et cette colère qui provenait
de l’Esprit de Dieu s’est exprimée d’une manière pertinente à travers l’apôtre
Paul en ces mots: « Si quelqu’un croit
être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un
commandement du Seigneur et si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore » (1Cor.14 :37-38). En d’autres vocables,
si les catholiques croient être inspirés, si les protestants croient être
inspirés de Dieu, si les baptistes le croient aussi, ainsi que toutes les
autres dénominations, qu’ils reconnaissent que ce que je vous prêche ne vient
pas de moi, mais du Seigneur Jésus-Christ. De plus, l’Ecriture poursuit pour
dire que s’ils entendent ces paroles et veulent se montrer impénitents, donc
rebelles au commandement du Seigneur, qu’ils l’ignorent. Cependant qu’ils
sachent que Dieu ne prend pas plaisir à ces choses et qu’il frappe toujours
après avertissement.
A présent, revenons un tout petit peu sur le cas de
Débora que nous avions déjà traité. Il est clair qu’elle n’exerçait pas un
ministère. Nulle part l’Ecriture n’a mentionné cela. Nous avons déjà vu que
Débora était établie dans une fonction civile de juge en Israël. Et cette
fonction n’avait rien à voir avec la ‘‘Sacrificature’’. Toutefois, au-delà de
cette fonction profane, elle manifestait un don de prophétie en tant que femme,
en tant que croyante, servante dans la maison de Dieu. Ce qui est tout à fait
normal. Si le fait d’avoir un don de prophétie était assimilable à l’exercice
du ministère prophétique, plusieurs femmes n’auraient pas reçu ce don comme ce
fut le cas des filles de Philippe l’évangéliste que nous lisons maintenant dans
le livre des Act.21 :8-9: «Nous partîmes le lendemain, et nous arrivâmes
à Césarée. Etant entrés dans la
maison de Philippe l’évangéliste qui était l’un des sept, nous logeâmes chez
lui. Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient ». Quelle belle
image pour illustrer davantage ce que je m’évertue à démontrer! Voyez-vous! Ces
quatre filles prophétisaient selon le don de prophétie qu’elles avaient reçu,
mais elles n’avaient aucun ministère. Le seul ministre dans cette maison était
bel et bien Philippe l’évangéliste (Act.21
:8/Act.8 :5-13/Act.8 :26-40). La Bible ne se contredit pas. La
contradiction et la confusion ne se trouvent que dans la tête de celui qui est
dépourvu de l’Esprit de Dieu. Je veux bien entendu parler du Saint-Esprit,
l’Esprit de vérité qui doit conduire le peuple de Dieu dans toute la vérité (Jn.16 :13). Aussi est-il écrit: « Mon peuple ne sera plus jamais dans la
confusion » (Joël 2 :27). Ainsi,
si quelqu’un n’a pas le Saint-Esprit et qu’il ouvre la Bible pour parler de la
part de Dieu, il est semblable à un menuisier qui tente de piloter un avion,
alors qu’il n’a pas la connaissance et l’expertise nécessaire pour le faire. Et
comme le menuisier qui tient les commandes de l’avion n’a pas la qualification
qu’il faut pour amener cet appareil à bon port, l’avion ne pourra éviter un
crash. C’est pourquoi, la Parole de Dieu déclare que si un aveugle conduit un
aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse (Mat.15 :14). Il est
donc dangereux de parler de la part de Dieu sans avoir au préalable reçu le
Saint-Esprit. Et cela est tellement important que Dieu a voulu que les
chrétiens reçoivent son Esprit avant d’entamer son œuvre. En effet, le Seigneur
Jésus-Christ leur avait recommandé de ne pas s’éloigner de Jérusalem et
d’attendre la puissance d’en haut, le Saint-Esprit. Et lorsque dans le livre
des Act.2 :1-4, ils reçurent
l’Esprit-Saint, Pierre, en étant rempli, prit la parole et exposa d’une manière
pertinente l’Evangile du Seigneur Jésus au peuple, de telle sorte que la foule
eut le cœur vivement touché. Pourquoi Marie, la mère de Jésus et les autres
femmes qui étaient avec les Apôtres à la chambre haute ne prirent-elles pas la
parole pour exposer l’Evangile comme l’avait fait Pierre? N’avaient-elles pas,
elles aussi, reçu l’Esprit de Dieu? La Bible dit qu’ils furent tous remplis du
Saint-Esprit, mais nous constatons qu’un seul prit la parole. Et il ne
s’agissait pas d’une femme, mais bien d’un homme. Et aucune des femmes
présentes ce jour-là n’a décidé de devenir prédicatrice sous prétexte qu’elle a
reçu le Saint-Esprit au même titre que les hommes en général et Pierre en
particulier. Même pas Marie, la mère de Jésus. Bien au contraire, toutes ces
braves servantes de Dieu ne pouvaient qu’obéir à ce commandement divin qui dit:
« que les femmes se taisent dans les
assemblées, car il ne leur ait pas permis d’y parler » (1Cor.14 :33). Mieux, elles lavaient les pieds des Apôtres et leur
faisaient la cuisine afin qu’ils accomplissent avec joie le service divin. Même
le Seigneur Jésus-Christ, pendant son ministère terrestre avait des femmes qui
le suivaient et qui l’assistaient de leurs biens (Luc 8 :1-3). Telle est la position dans laquelle Dieu veut voir la
femme. Son rôle est d’aider l’homme et rien d’autre. Aussi, laver les pieds des
Apôtres et les servir chaque fois à table, est-ce cela le ministère? Cela
suffit-il pour nous faire croire que ces femmes ont exercé des ministères? Non!
Et non!
Tournons-nous maintenant vers le cas de cette brave
femme; Anne, notre sœur dans le Seigneur. Etait-elle ministre de l’Evangile?
Non! Autrement dit, quelles sont les personnes qu’elle a amenées au Seigneur
par l’Evangile? A combien s’élève le nombre de ses baptisés? Quels sont les
passages bibliques qui attestent qu’Anne a exercé le ministère d’évangéliste ou
de pasteur dans telle ou telle ville? Nous allons parcourir les Ecritures pour
en saisir la vérité. Prenons à cet effet Luc
2 :36-38: « Il y avait aussi une
prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort
avancée en âge et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité.
Restée veuve et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le
temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.
Etant survenue, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu et elle
parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem ». Cette
citation nous montre à quel point cette femme était remplie d’amour et de zèle
pour Dieu. La preuve, elle servait son Dieu de la plus belle des manières,
selon qu’une femme croyante devait le faire. Elle jeûnait et priait quotidiennement
le Tout-Puissant à l’intérieur du temple, dans l’attente de la bonne nouvelle
qui était à venir; c'est-à-dire la naissance du sauveur Jésus. Le rôle qu’elle
jouait était donc très important puisqu’elle ne faisait que fructifier des
actions de grâce à l’endroit de son Dieu. Sûrement qu’elle balayait et
entretenait le temple puisqu’elle y demeurait. Voilà le rôle que doit jouer une
vraie croyante. Bref, ce qui mérite d’être clarifié ici, c’est que malgré
toutes les bonnes œuvres qu’Anne opérait dans la maison de Dieu, elle
n’exerçait pas de ministère. Aucun passage ne relate le fait qu’elle se mettait
à la chaire et enseignait le peuple. Il est dit qu’elle parlait de Jésus à tous
ceux qui attendaient la consolation d’Israël. Elle ne faisait que manifester
son don de prophétie et rien de plus. Dieu n’a jamais défendu à une femme de
parler de ses merveilles, de rendre témoignage de ce que le Seigneur a fait
pour elle ou de prononcer le nom de Jésus. Et n’importe quel croyant, qu’il
soit homme ou femme doit parler de Jésus son sauveur; il doit être
reconnaissant envers son Dieu en témoignant de ses hauts bienfaits. Je peux
vous affirmer qu’en dehors même de l’Eglise, il y a des gens qui parlent de
Jésus. Des païens (les rastas, les
franc-maçons, les féticheurs, les marabouts…) parlent des bienfaits de Dieu
et invoquent son nom sans être des ministres de l’Evangile. Parler de Jésus
n’est donc pas la preuve qu’Anne exerçait un ministère. Jésus lui-même a dit
dans Mat.7 :21 que ‘‘ceux qui me disent Seigneur, Seigneur!
N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui là seul qui fait la
volonté de mon père qui est dans les cieux’’. Nous reconnaissons à travers
le passage du livre de Luc qu’Anne avait l’onction d’un don de prophétie et
qu’elle avait le zèle de multiplier les jeûnes et les prières. C’était sa façon
de servir Dieu dans le temple. C’est d’ailleurs de cette manière qu’une sœur
consacrée doit servir Dieu. Elle peut, si elle le veut, passer des jours et des
nuits dans le jeûne et la prière, intercédant pour sa vie, la vie de l’Eglise,
pour ses frères et ses sœurs en Christ et entretenir le temple en le balayant
régulièrement. Le faisant, elle sert Dieu dans sa parfaite volonté. Anne ne
servait donc pas Dieu en qualité de sacrificateur. La preuve, dans le même
passage, il est précisé qu’elle ne quittait pas le temple. Or, les
sacrificateurs, à qui revient de droit la charge d’exercer dans le sacerdoce,
quittaient le temple après le service accompli pour rentrer chez eux. De plus,
tout ministre de Dieu a reçu le mandat d’aller partout dans le monde et de
prêcher la bonne nouvelle du Royaume (Mc.16
:15-16 et Mat.28 :19). Le Seigneur a dit que les prédicateurs de l’Evangile
seront ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Pas seulement dans les
temples, mais dans le monde entier, commençant par Jérusalem (Act.1 :8). Or, Anne la prophétesse ne
quittait pas le temple. Elle n’était donc pas ministre du Seigneur
Jésus-Christ, mais sa servante tout simplement. Si nous voulons aller plus
loin, on pourrait même ajouter qu’au temps de Anne, il y avait des
sacrificateurs et non des sacrificatrices. Et ce lexique, je veux parler de
l’appellation ‘‘sacrificatrice’’ est
d’ailleurs ignoré par la Bible. Et si la Bible qui est la mère de toute
connaissance et de toute sagesse ne fait pas mention d’une chose, il y a lieu
de se poser des questions. Par contre, le mot sacrificateur trouve ses traces
partout dans les Saintes Ecritures. Dans le Livre de Luc 2 :28-35, il est dit
qu’un nommé Siméon, homme pieux devant l’Eternel, a eu le privilège de
présenter l’enfant Jésus sur l’autel sacré de Dieu. Pourtant, Anne la
prophétesse, qui était présente à ce moment-là et qui avait passé toute sa vie
à jeûner pour que ce grand jour arrive, ne pouvait-elle pas bénéficier du même
privilège que Siméon? Le Seigneur, par simple principe de compassion pour son
travail et sa fidélité, ne pouvait-il pas accepter que cette bonne femme se mette
à la chaire et présenter le Messie dont elle avait longuement parlé dans le
temple? Eh bien, c’est parce que tout simplement cette charge ne revenait
qu’aux hommes uniquement, non pas à tous les hommes, mais à ceux-là-mêmes qui
avaient été appelés au ministère, puisque tous ne le sont pas dans le corps de
Christ.
Par ailleurs, il y a un autre passage des Ecritures
que les faux ministres de l’Evangile utilisent arbitrairement pour permettre
aux femmes de prêcher dans l’Eglise de Dieu. S’appuyant sur Luc 24 :1-10, ils soutiennent que les
femmes qui s’étaient rendues au sépulcre du Seigneur après sa mort, avaient
reçu le mandat d’annoncer l’Evangile. Lisons-le d’ailleurs pour en apporter la
clarification: « Le premier jour de la
semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates
qu’elles avaient préparés (…). A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent ces
choses aux onze, et à tous les autres. Celles qui dirent ces choses aux apôtres
étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui
étaient avec elles ». Passons ce texte au scanner. En effet, dire que le
fait que ces femmes ont reçu la commission de dire aux Apôtres que le Seigneur
était ressuscité est la preuve qu’elles peuvent exercer comme ministres de l’Evangile,
c’est soit être frappé d’une sécheresse spirituelle au sens le plus fécond du
terme, soit faire preuve d’une malhonnêteté spirituelle. Car en effet, une
simple commission n’a absolument rien à voir avec la prédication ou
l’évangélisation, d’autant plus que ces femmes avaient reçu l’ordre d’annoncer
la résurrection du Seigneur aux Apôtres. Faisons tout de même preuve
d’honnêteté et soyons sérieux envers nous-mêmes et envers le peuple de Dieu.
Maintenant ma question est la suivante: Peut-on évangéliser un frère dans la foi? Le livre de Matthieu nous fait savoir que les femmes devaient porter cette
information aux frères: « Alors Jésus leur dit: ne craignez pas;
allez dire à mes frères (Apôtres) de
se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront » (Mat.28 :10). Si tel est le cas, et si ma mémoire est bonne, ce
sont les Apôtres qui furent les premiers convertis et les compagnons de lutte
de notre Seigneur Jésus-Christ. L’expression « à mes frères » dans ce verset suffit largement pour nous convaincre
que le
Seigneur n’a pas accordé de mandat de prédication ou
d’évangélisation à ces femmes, mais qu’il parlait de ceux qui avaient déjà été
convertis. Le mot frère indique déjà
qu’il s’agit d’un chrétien. À ce que je sache, c’est plutôt à un païen qu’on annonce
l’Evangile afin de faire de lui un converti, un chrétien. Ces femmes se sont
bien acquittées de cette commission, puisque les versets 16 et 19 du même
chapitre relatent que les onze disciples (Judas
l’un des douze, s’étant pendu après avoir livré Jésus) ont retrouvé le
Seigneur en Galilée comme il l’avait recommandé lui-même aux femmes. Et c’est à
eux qu’il donna l’ordre de mission: «
Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du
Père, du Fils et du Saint-Esprit » (Mat.28
:19). C’est pourquoi, nous ne devons pas confondre une simple commission
donnée à ces femmes qui étaient au tombeau: «
Allez dire à mes frères… » (Mat.28 :10), et l’ordre de mission donné aux ministres (Apôtres) : « Allez faites de toutes les nations des
disciples… » (Mat.28 :19). Pourquoi donc ces esprits
« Jézabel moderne » ne veulent-ils
pas se plier à cela? Toute cette cacophonie religieuse prouve qu’ils ne sont
pas de Dieu ; car il est écrit que celui qui est de Dieu dit exactement les
Paroles de Dieu, puisqu’il ne lui donne pas son Esprit avec mesure (Jn.3 :34). Ces faussaires n’aiment
pas le Seigneur. Ils ne pensent qu’à leurs intérêts égoïstes. Ils servent
plutôt la chair, car pour eux, s’ils s’en tiennent rigoureusement à la Parole
et prennent leur courage à deux mains pour mettre les femmes qui prêchent à
leur place, ces dernières ne payeront plus leurs dîmes et ne s’acquitteront
plus des offrandes volontaires. Mais le Seigneur a dit que si vous m’aimez,
vous garderez ma Parole (Jn.14 :21-24).
Le passage de Mat.28 a dit qu’elles
ont porté à la connaissance des Apôtres l’information selon laquelle Jésus les
précédait en Galilée, le lieu du rendez-vous. Et nulle part il n’est dit
qu’elles ont prêché l’Evangile aux Apôtres. Mieux, aucun verset biblique
n’atteste qu’elles ont un jour eu à baptiser un fidèle. On n’évangélise jamais
celui qui a déjà été gagné dans le Seigneur. Si ces femmes étaient en train
d’exercer un ministère d’évangéliste, elles ne seraient pas allées vers les
Apôtres qui étaient déjà dans la foi, puisque du vivant de Jésus, lors de son
ministère terrestre, les Apôtres ont prêché, ont fait des convertis et ont
chassé des démons. Etant revenus de leur
mission, ils sont allés rendre compte au Seigneur (Luc 10 :17). S’agissant des prédicateurs, le choix du Seigneur ne
se porta sur aucune femme. Le livre de Mat.10
:1-5 nous apporte des précisions: «
Ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les
esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms
des douze Apôtres. Le premier, Simon appelé Pierre, et André, son frère;
Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère; Philippe, et Barthélemy; Thomas,
et Matthieu le publicain; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée; Simon le
cananite, et Judas l’Iscariot, celui qui livra Jésus. Tels sont les douze que
Jésus envoya…». Parmi eux, il n’a jamais été mentionné le nom d’une seule
femme, et cela à dessein. Si ces femmes ont manifesté un ministère, la Bible en
aurait fait cas. On aurait par exemple vu dans la Bible, l’évangile selon Marie, l’évangile de Marie de Magdala ou d’Anne, etc. Aucun verset ne nous a
révélé une seule fois qu’une femme a prêché l’Evangile et a fait un converti
dans le Seigneur ou qu’elle ait baptisé quelqu’un. Depuis l’ancien, jusqu’au
nouveau testament, aucune femme n’a pu
écrire un livre; ce qui prouve qu’aucune d’entre elles toutes n’a exercé un
ministère quelconque. En effet les ministères, à la différence des dons,
prêchent et font des convertis. Ils ont aussi reçu le mandat de baptiser selon
l’ordre de mission donné par Jésus dans le livre de Mc.16 :16: « Celui qui croira
et qui sera baptisé sera sauvé…». Alors, ces femmes en venant vers les
Apôtres, venaient tout simplement leur faire une commission, un simple compte
rendu, un simple témoignage de ce qu’elles avaient constaté au tombeau de
Jésus. Il ne s’agissait pas d’un ministère comme ces guides religieux veulent
nous le faire croire. Voici la vérité de Dieu que vous devez croire et garder à
l’esprit. Voici ce qui est juste. Revenues du cimetière, ces femmes sont allées
livrer des informations aux Apôtres relatives au constat qu’elles ont fait au
tombeau de Jésus. S’étant dirigées vers eux, elles ont décrit dans les moindres
détails les choses qu’elles y ont constatées. Cela ne voulait pas dire qu’elles
les évangélisaient.
Je ne saurais clore ce message sans me prononcer sur le cas de la femme
samaritaine. Pour que cela soit clair, nous allons lire le passage que les
soi-disant prédicateurs de l’Evangile veulent pervertir: « Il (Jésus) arriva dans une ville de
Samarie, nommée
Sychar, (…). Là se trouvait le puits de Jacob. (…) Une femme de Samarie vint
puiser de l’eau. (…) Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la
ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait;
ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et vinrent vers lui.
(…) Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient
à la femme: Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car
nous l’avons entendu nousmêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du
monde » (Jn.4 :5-42). Là encore, il ne s’agit pas d’une
action d’évangélisation de la part de la femme samaritaine. Elle a simplement
rendu témoignage de celui qu’elle a vu et des paroles qu’elle a entendues au
puits de Jacob. Elle a tout simplement demandé aux gens de Samarie de venir
voir un homme qui lui a dit tout ce qu’elle avait fait dans sa vie, avant de
poser la question suivante: « Ne
serait-ce pas le Christ? » Cette
question nous montre d’ailleurs qu’elle n’était pas encore certaine qu’il était
le Christ. Comment pouvait-elle donc prêcher au nom de quelqu’un dont elle
ignore l’identité et la doctrine? À ce que je sache, le Seigneur ne lui a rien
enseigné concernant sa doctrine. A l’opposé des Apôtres qui eux, reçurent le
mandat d’annoncer le message à toute la création, la samaritaine n’avait jamais
reçu l’ordre de prêcher l’Evangile à qui que se soit. Pouvez-vous me montrer un
seul verset où le Seigneur a recommandé à cette femme d’aller prêcher
l’Evangile? Il n’en existe aucune trace dans la Bible. Aussi, s’il s’agissait
véritablement d’une séance d’évangélisation, la femme samaritaine aurait
elle-même prêché aux gens de sa ville. Mais loin de le faire, elle les invita
aux pieds du Seigneur en disant: « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que
j’ai fait » (v 29). Est-ce cela une évangélisation? Soyons tout de même
sérieux. Une causerie de quelques instants suffit-elle pour établir une
personne en tant que prédicateur? S’agissant des Apôtres, ils furent enseignés
durant toutes les années qu’ont duré le ministère terrestre de Jésus. Mais cela
n’a pas été suffisant pour qu’ils exercent ce sacerdoce divin. En plus des
enseignements, il leur avait été recommandé d’attendre à Jérusalem, précisément
à la chambre haute, afin de recevoir le Saint-Esprit (Act.1 :4-5). Arrêtez donc de vous fonder sur des versets qui n’en
valent pas du tout la peine pour établir les femmes prédicatrices dans vos
églises respectives. «Maman-pasteur»; nous disons à bas! Abraham était prophète, mais sa femme Sara, en dépit de son
fidèle attachement à son mari n’avait jamais été appelée maman prophétesse.
Cependant, triste est de constater ici en Côte d’Ivoire et ailleurs, que
lorsqu’un homme est pasteur, sa femme devient automatiquement ‘‘maman-pasteur’’. Nous disons encore à bas à cette doctrine mensongère qui
fait de la chrétienté une entreprise familiale!
LES IMAGES DES ALLIANCES
SACERDOTALES QUE DIEU TISSE AVEC LES HOMMES
A l’issue
de nos investigations, nous avons pour obligation de faire connaître au peuple
de Dieu ce qui est son droit, son devoir et sa fonction dans le corps de
Christ.
L’objectif que je souhaite atteindre en prêchant ce
message ne consiste en aucune manière à reléguer la femme au dernier plan, mais
il consiste à faire éclater la vérité de la Parole de Dieu qui, jusque là, est
tenue captive par les faux ministres de l’Evangile. La femme joue un rôle
important dans l’Eglise de Dieu, puisqu’elle a été conçue pour aider l’homme.
Seulement, son rôle ne s’étend pas jusqu’à la prédication de la Parole. Et
depuis la création jusqu’à nos jours, il a toujours plu à Dieu d’attribuer
cette fonction sacrée aux hommes. Dans aucune des sept dispensations, l’on a vu
une seule femme exercer un ministère quelconque sans être châtiée de la plus
sévère des manières par le Très-Haut. En effet, les actes d’usurpation auxquels
certaines femmes se sont adonnées dans le temps, se sont soldés par la colère
et le châtiment de Dieu. Les souvenirs de Marie la prophétesse me remontent
encore à l’esprit. Cette femme qui disposait d’un simple don de prophétie fut
recouverte de lèpre pour avoir médité en son cœur le désir de s’octroyer le
rang de prédicateur qu’occupait son frère Moïse (Nbr.12 :1-10). Elle a confondu le don de prophétie, qui peut être
attribué à n’importe quel croyant (homme et femme) au ministère prophétique qui
n’est destiné qu’aux hommes uniquement, puisque le ministère ne peut être
dissocié d’avec la prédication de la Parole. C’est pour cela que la Bible
déclare que la Parole de Dieu vient premièrement à son prophète. Voyez-vous! Il
n’est pas dit qu’elle (la Parole) vient à sa prophétesse. Cela insinuerait que
les femmes pourraient exercer comme ministre de l’Evangile, notamment celui du
ministère prophétique. Au-delà même de ce passage, la Bible récidive dans Amos 3 :7: « Car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret
à ses serviteurs les prophètes (pas
les prophétesses) ». C’est pour toutes ces raisons que Marie fut châtiée,
elle qui voulait faire de son don de prophétie un ministère prophétique. Par
ailleurs, je n’oublie pas non plus la colère de Dieu qui s’exprima lorsqu’une
autre femme, du nom de Jézabel s’érigea en prédicateur dans l’Eglise de
Thyatire. « Mais ce que j’ai contre toi,
c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et
séduire mes serviteurs, pour qu’ils se livrent à la débauche et qu’ils mangent
des viandes sacrifiées aux idoles (…) Voici, je vais la jeter sur un lit, et
envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à
moins qu’ils ne se repentent de leurs œuvres » (Apc.2 :20-22). Au vu et au su de tout ce que dit l’Ecriture, il
serait absurde de s’en prendre à l’humain que je suis, pour avoir fait éclater
la vérité de l’Evangile. Le véritable peuple de Dieu, doit chercher à sonder le
mystère que cache ce refus catégorique de Dieu, en ce qui concerne l’exercice
d’un quelconque ministère par la femme. En tout état de cause, le roi Salomon,
dans sa divine sagesse, après avoir sondé toute chose qui se meut sur la terre,
ne s’empêcha point de s’exprimer en ces termes: « j’ai trouvé un homme entre mille, mais je n’ai point trouvé de femme
entre elles toutes » (Ecc.7 :27-28).
Qui peut prétendre connaître mieux les femmes que Salomon; lui, qui en a connu
mille? Si donc le roi Salomon, qui aima les femmes plus que tous ses
prédécesseurs et qui incarnait la sagesse parfaite de Dieu à cette époque a
parlé de la sorte à leur sujet, il y a lieu d’approfondir nos recherches au
sujet du rôle de la gente féminine dans la hiérarchie divine. En effet, le Dieu
qui parla au travers de Salomon est le même qui parla à travers Paul et les
autres Apôtres. Il est le même qui parle encore maintenant par le truchement de
son humble serviteur que je suis, parce qu’il est le même hier, aujourd’hui et
éternellement. Dans toutes les dispensations, le Dieu des Hébreux n’a jamais
tissé d’alliance avec les femmes. De la première à la dernière dispensation,
aucune femme n’a fait profession de guide spirituel. Nous savons qu’Adam était
le messager de la première alliance qui est appelée « La dispensation
d’innocence » que nous aborderons dans les paragraphes suivants.
La dispensation d’innocence Comme je viens de l’indiquer, le choix de
Dieu s’est toujours porté sur l’homme. Dans la première dispensation, c’était
avec Adam que Dieu tissa son alliance, pas avec Eve. Voici d’ailleurs
l’alliance qu’il tissa avec l’homme: «
L’Eternel Dieu prit l’homme (pas la femme),
et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. L’Eternel Dieu
donna cet ordre à l’homme: Tu pourras
manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la
connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras
certainement » (Gn.2 :15-17). On
remarque bien à travers ce passage que l’alliance qui venait d’être tissée
n’incombait qu’à Adam seul. En cas de désobéissance ou de trahison du pacte,
l’homme serait le seul responsable devant Dieu. La preuve est telle qu’après la
chute et le péché dont l’homme et sa femme se sont rendus coupables, Dieu
ignora la femme et s’adressa premièrement à l’homme puisqu’il était le garant
de l’alliance. Et ce passage nous en dit mieux: « Mais l’Eternel Dieu appela l’homme (Adam), et lui dit: Où es-tu? »
(Gn.3 :9). Ce qu’il faut comprendre
dans ce que nous venons de lire, c’est que Dieu ne voit qu’une seule personne
dans une assemblée mixte (composée d’hommes, femmes, enfants). En effet, les
femmes et les enfants n’y sont pas pris en compte. Et plusieurs textes
bibliques nous prouvent cela. En voici d’ailleurs un exemple: « Ceux qui avaient mangé étaient environ
cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants » (Mat.14 :21). Voyez-vous! Le Seigneur Jésus-Christ venait de faire
distribuer du pain et du poisson qu’il avait miraculeusement multipliés, et le
nombre de tous ceux qui en avaient mangé s’élevait à plus de cinq mille hommes
sans que les femmes et les enfants ne soient comptés. C’est dire à quel point
les femmes sont reléguées au second plan, après les hommes. C’est pour cela
qu’elles ne sont point citées dans les différentes généalogies du peuple
d’Israël. Quand nous considérons la généalogie d’Adam jusqu’à Noé, dans
laquelle d’ailleurs il ne figure aucune femme, nous constatons qu’elle débute
par Seth après Adam, Abel étant mort. Lisons l’Ecriture dans 1Chron.1 :1-4: « Adam, Seth, Enosch, Kénan, Mahalaleel, Jéred, Hénoc, Metuschélah,
Lemec, Noé, Sem, Cham et Japhet ». Voyez-vous! Les femmes n’en font pas
partie. En outre, la généalogie de Noé jusqu’aux douze tribus d’Israël et
toutes les autres générations ne font pas exception. Tout cela est consigné
dans les livres suivants: 1Chron.1
:4-54/1Chron.2 :1-55/1Chron.3 :124/1Chron.4 :1-43/1Chron.5 :1-26 etc. Il y
a aussi les passages tels que Gn.5/Gn.10/Gn.49.
Et même dans la généalogie de Jésus, il n’est pas fait mention du nom d’une
seule femme; même pas sa mère, Marie (Mat.1
:1-17). Mais l’Ecriture dit que son père Joseph était de la maison de
David. Et c’est la raison pour laquelle le messie est né par le canal de la
femme de Joseph, puisque le libérateur devait venir de la tribu de Juda, selon
que le réclame l’Ecriture.
Par ailleurs, après l’entrée du péché et la chute,
l’Eternel Dieu établit une nouvelle alliance dans la deuxième dispensation
qu’on appelle « La dispensation de la responsabilité morale ».
La dispensation de la responsabilité morale
Consécutive
à la première dispensation et à la première alliance, l’Eternel Dieu ne se
détourna point de l’homme pour tisser alliance avec la femme. À aucun moment,
Eve n’a dominé Adam. Mais il lui a été dit que son mari dominerait sur elle (Gn.3 :16). Par contre, s’adressant à
Adam, il tissa une nouvelle alliance malgré sa colère. C’était celle de la
responsabilité morale appelée aussi la dispensation de la conscience. Dieu
rendit Adam responsable de sa femme et de toute sa maisonnée. « Il dit à l’homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as
mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras
point! Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en
tireras ta nourriture tous les jours de ta vie (…) C’est à la sueur de ton
visage que tu mangeras du pain… » (Gn.3
:17). Cette responsabilité morale implique l’homme à tous les niveaux. Au
plan spirituel comme au plan social, l’homme est le chef suprême de la femme.
C’est pour cela que l’Ecriture dit que la femme doit être soumise à l’homme en
toute chose (Eph.5 :22-24). Et loin
d’en être une simple coïncidence, Dieu utilisa encore un homme comme ministre
de l’Evangile dans la troisième dispensation qui est celle du « gouvernement
humain ».
La dispensation du
gouvernement humain
Comme à
l’accoutumée, le messager de cette dispensation fut un homme. Or à cette
époque, les humains s’étaient incessamment multipliés à la surface de la terre.
Il y avait même un melting-pot qui suscita la colère de Dieu. Pour ramener son
peuple à l’ordre, il se choisit du milieu de celui-ci un homme. Voyez-vous!
Encore un homme, avec qui il tissa une alliance, et non une femme. Parmi tous
les habitants de la terre, Dieu ne
trouva qu’un seul juste avec qui il traita des affaires spirituelles. C’était
bien entendu un homme. Et il se nommait Noé. « Mais Noé (seul) trouva grâce aux yeux de l’Eternel (…). Noé était un homme juste et intègre dans son
temps; Noé marchait avec Dieu » (Gn.6
:9). Ce passage donne de nouveau raison au sage Salomon qui disait à juste
titre ceci: « j’ai trouvé un homme entre
mille, mais je n’ai point trouvé de femme entre elles toutes » (Ecc.7 :27-28). Chacun de nous devait
savoir que dans la préscience de Dieu, il est impensable de voir une femme
exercer la fonction sacrée du ministère. Et si nous parcourons toutes les
dispensations, nous saurons combien cela est infailliblement vrai. D’ailleurs,
dans la quatrième dispensation, qui est le véritable type de l’alliance et du
pacte de sang, l’Eternel Dieu se choisit encore un homme dans la dispensation
de la promesse.
La dispensation de la
promesse
Nul ne
saurait mettre en doute le fait qu’à l’époque du patriarche Abraham, les femmes
existaient en grand nombre sur la face de la terre. Cependant, il a encore plu
à Dieu de mettre à l’écart les femmes, et de tisser l’alliance de la promesse
avec un homme, en l’occurrence Abraham. «
Voici mon alliance, que je fais avec toi (Abraham). Tu deviendras père d’une
multitude de nations » (Gn.17 :4/v
2/v7).
Remarquez bien que Dieu, qui ne change point ses
principes, choisit l’homme Abraham et tissa l’alliance et le pacte de sang avec
lui. Tout cela explique qu’aucune femme n’est impliquée dans l’exercice des
choses sacrées. C’est la raison pour laquelle, Dieu demanda à son serviteur
Abraham de sectionner le prépuce de chaque enfant mâle.
Cette recommandation est consignée dans le livre de Gn.17 :9-12: « Dieu dit à Abraham, Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes
descendants après toi, selon leurs générations. C’est ici mon alliance, que
vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi: tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous
vous circoncirez; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. À l’âge de
huit jours, tout mâle parmi vous sera
circoncis, selon vos générations… ». Pouvez-vous me dire que la postérité
d’Abraham ne se limitait qu’aux hommes? N’y avait-il pas de femmes parmi les
enfants issues des reins d’Abraham? Et s’il en avait, pourquoi donc, dans aucun
passage de la Bible, il n’a été question d’exciser les femmes comme symbole
d’une quelconque alliance avec Dieu? Et si le pacte de sang, imagé par la
circoncision ne devait être appliqué que sur les hommes uniquement, cela
voudrait simplement dire que l’alliance ou du moins le service sacerdotal n’est
octroyé par Dieu qu’aux hommes. Les femmes, quels que soient leur piété et leur
zèle, sont privées de l’exercice du ministère de l’Evangile. Savez-vous aussi,
que même l’animal qui devait servir de sacrifice sur l’autel sacré de Dieu
devait être un mâle et non une femelle, parce que symbolisant le Seigneur
Jésus-Christ (agneau de Dieu) qui devait faire l’expiation des péchés et
racheter par la même occasion le peuple perdu de Dieu par l’exercice du
ministère de la Parole. C’est pour cela que l’Eternel s’est abstenu d’utiliser
un animal femelle pour faire l’expiation des péchés. « Ce sera un agneau sans défaut, mâle,
âgé d’un an… » (Ex.12 :5). Le
peuple de Dieu doit donc en déduire que la femme n’est pas faite pour exercer
le ministère de la Parole de Dieu. Depuis l’ancien testament, Dieu n’a jamais
demandé à son peuple de lui consacrer une femme. Mais il dit lui-même ceci: « …Tout mâle
premier-né sera consacré au Seigneur » (Luc
2 :23/Ex.13 :1-2). Voyez-bien qu’il n’est aucunement fait mention de
femelle première-née; mais le Dieu d’Israël ordonna que tout mâle premier-né
lui soit consacré pour exercer le sacerdoce. C’est aussi pour cela que dans la
dispensation de la loi, Dieu tissa encore son alliance avec un homme. Et nous
pouvons le prouver à travers l’Ecriture.
La dispensation de la loi
« Car la loi a été donnée par Moïse, mais
la grâce et la vérité son venues par Jésus-Christ » (Jn.1 :17). Ce passage parle de lui-même, dans la mesure où il nous
dévoile sans aucun mystère le messager de l’âge de la loi. Moïse qui en était
le prophète et la figure représentative de l’autorité suprême de Dieu au milieu
de son peuple n’était pas une femme, mais bien un homme. Or l’assemblée des
fils d’Israël qui séjournait en Egypte était mixte, c'est-à-dire qu’elle avait
en son sein des hommes et une multitude de femmes. Cependant, cela n’empêcha
point le ToutPuissant de choisir du milieu de ce peuple un homme, Moïse
(prophète) et son associé Aaron (souverain sacrificateur). Ces hommes avaient
été établis par Dieu pour le service sacré du ministère. Aucune femme ne
pouvait se présenter devant la face de Dieu pour ce rôle. En plus, même après
la mort de Moïse et d’Aaron, aucune des femmes parmi le peuple ne fut choisie
par Dieu pour les remplacer. Au grand sacrificateur Aaron, succéda un homme du
nom d’Eléazar. Lisons-le d’ailleurs: «
Dépouille Aaron de ses vêtements, et fais-les revêtir à Eléazar, son fils. C’est là qu’Aaron sera recueilli
et qu’il mourra. Moïse fit ce que l’Eternel avait ordonné. Ils montèrent sur la
montagne de Hor, aux yeux de toute l’assemblée. Moïse dépouilla Aaron de ses
vêtements, et les fit revêtir à Eléazar, son fils. Aaron mourut là, au sommet de la montagne. Moïse et Eléazar
descendirent de la montagne »
(Nbr.20 :26-28). Ce passage a-t-il encore besoin d’être commenté?
Je répondrai par la négation, dans la mesure où il fait une précision de taille
au sujet du genre du remplaçant d’Aaron. La Bible dit que le successeur d’Aaron
était son fils et non sa fille. Par ailleurs, à l’instar d’Aaron, Moïse ne fut
point remplacé par une femme, mais par un certain Josué. Et j’en veux pour
preuve le texte ci-après: « Après la mort
de
Moïse, serviteur de l’Eternel, l’Eternel dit à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse: Moïse,
mon serviteur, est mort; maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout
ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d’Israël » (Jos.1 :1-2). En outre, le rubicond fut
franchit lorsque du vivant de Moïse, il envoya douze espions en vue de la
conquête de Canaan. Les douze missionnaires qu’il envoya étaient tous issus des
douze tribus d’Israël. Il ne se trouvait aucune femme sur la liste des envoyés (Nbr.13 :1-16). Il s’agissait de douze
hommes choisis par Moïse à l’instigation de l’Esprit de Dieu. C’est le même
Esprit du Seigneur qui choisit douze fils en vue de constituer les douze tribus
d’Israël. C’est ici la nomenclature des douze fils de Jacob (Israël): « Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Zabulon,
Issacar, Dan, Gad, Aser, Nephthali, Joseph, Benjamin » (Gn.49 :1-28). Dites-moi maintenant! Jacob n’avait-il pas de filles?
Evidemment que oui. Il avait aussi engendré des filles, mais elles ne furent
point comptées parmi la lignée de Jacob. Les douze fils d’Israël étaient tous
des missionnaires. Chacun d’entre eux devait conquérir un territoire. Et comme
par coïncidence, l’Esprit qui suscita ces douze vaillants guerriers dans
l’ancienne alliance est le même qui choisit douze Apôtres pour le sacerdoce de
la nouvelle alliance. Au temps du ministère terrestre du Seigneur Jésus-Christ,
il y avait une multitude de femmes parmi ses disciples. Maintenant, il reste à
savoir pourquoi le nom d’aucune de ces femmes ne figure sur la liste des
ministres de l’Evangile qu’il avait expressément dressée. Les douze
missionnaires qui reçurent la lourde responsabilité d’accomplir l’œuvre apostolique
étaient tous des hommes, et cela ne souffre d’aucun doute, d’après le texte
ci-dessous. « Puis, ayant appelé les
douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impures, et de
guérir toute maladie et toute infirmité. Voici le nom des douze Apôtres. Le
premier, Simon, appelé Pierre, et André, son frère; Jacques, fils de Zébédée,
et Jean, son frère; Philippe et
Barthélemy;
Thomas, et Matthieu, le publicain; Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée; et Judas
l’Iscariot… » (Mat.10 :1-4). Ce
texte vaut bien son pesant d’or, à cause de sa spontanéité et sa précision
quant à la nomenclature des ministres de l’Evangile qui furent l’objet du choix
de notre Seigneur Jésus. Les femmes ont comme à l’accoutumée été mises à
l’écart et reléguées aux travaux ménagers, là où elles ont été appelées par
Dieu (Luc 8 :1-3). En effet, les
femmes qui lavaient les pieds des Apôtres et qui leur faisaient la cuisine
étaient en parfaite harmonie avec Dieu, puisqu’elles jouaient le rôle qui était
le leur, à savoir: être et demeurer une aide semblable à l’homme (1Tim.5 :9-10). Il est certain que ces paroles que je prononce sont dures;
cependant elles ne sont pas de moi. C’est l’Esprit du Seigneur qui me fait
parler de la sorte. D’ailleurs, je ne suis pas seul dans cette initiative, car
tout comme les autres serviteurs de Dieu, l’apôtre Paul avait donné ces mêmes
instructions aux femmes: « Dis que les
femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté (…)
Elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes
femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées
aux soins domestiques, bonnes, soumises à leur mari, afin que la parole de Dieu
ne soit pas calomniée » (Tite 2
:3-5). Or, en ce qui concerne les hommes, ils ont toujours occupé une place
de choix dans le cœur de Dieu, dans l’exercice du ministère de la Parole, selon
la grâce qui leur a été donnée. Dans aucun âge, Dieu n’a traité avec une femme
comme ‘’sacrificatrice’’ ou ‘’souveraine sacrificatrice’’. D’ailleurs, au temps
du roi Ozias, tous les sacrificateurs qui exerçaient dans le sacerdoce
lévitique étaient des hommes. Ils étaient revêtus d’une mission de grande
envergure et devaient jour et nuit rétablir l’ordre, là où l’autel de Dieu était
profané.
C’est pour cela que quatre-vingts d’entre eux, avec à
leur tête le sacrificateur Azaria se sont dressés contre le roi Ozias pour
avoir violé la loi de Dieu en offrant des sacrifices à l’Eternel. « Le sacrificateur Azaria entra après lui,
avec quatre-vingts sacrificateurs
(pas sacrificatrices) de l’Eternel, hommes
courageux, (pas femmes courageuses) qui s’opposèrent au roi Ozias et lui
dirent: Tu n’as pas le droit, Ozias, d’offrir des parfums à l’Eternel! Ce droit
appartient aux sacrificateurs, fils
d’Aaron, (pas fille) qui ont été consacrés pour les offrir… » (2Chron.26 :17-18). D’autre part, consécutive à l’épopée de la
cinquième dispensation qui est celle de la loi dont Moïse avait la direction,
la sixième dispensation, appelée la
dispensation de la Grâce ou de l’Eglise, fut encore conduite par un homme,
à savoir Jésus-Christ.
La dispensation de la Grâce (L’Eglise)
Le
Seigneur Jésus-Christ fut le premier messager de l’âge de la Grâce. À
l’occasion, son ministère était d’une particularité exceptionnelle parce qu’il
avait pour obligation, non seulement de servir de sacrifice, mais il devait
également prêcher pour la première fois l’Evangile de Dieu. Et comme il était
la réalité de l’ombre du sacrifice qui devait faire la vraie expiation des
péchés du monde, il n’était pas de sexe féminin. Car, l’agneau que l’Eternel
avait exigé dans le temps, et qui par la même occasion devait servir d’holocauste
sur l’autel sacré du Dieu vivant, devait être mâle, sans tâche ni ride. « Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an… » (Ex.12 :5). Et Jean-Baptiste rendit
témoignage de Jésus en déclarant: « Voici
l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn.1 :29). Or, au-delà du rôle de la victime expiatoire que devait
jouer Jésus, il devait aussi jouer celui de berger. « Je suis le bon berger » (Jn.10
:11). Or nous savons par le langage spirituel que le mot berger signifie pasteur, donc ministre de l’Evangile. Cette image est une
illustration de l’attribution du ministère de la Parole de Dieu aux hommes et
non aux femmes. Nous ne nous lasserons point de vous rappeler que l’homme est à
l’image de Dieu, et que le prédicateur de la Parole est l’autorité représentative
de Dieu qui s’adresse à son peuple. Ainsi, le Dieu que nous adorons est une
divinité masculine et non féminine. C’est aussi pour cela qu’il se fait appeler
de génération en génération le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, lesquels
sont tous des hommes et non des femmes. En outre, dans la septième dispensation
qui est d’ailleurs la dernière, Dieu ne fit point d’exception.
La dispensation du royaume
La
dispensation du royaume est celle qui interviendra à la fin du séjour de
l’Epouse du Seigneur sur la terre. Elle débute après l’enlèvement. Le Seigneur
Jésus-Christ disait lui-même ceci: «
Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir
de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Mat.24 :14). Il s’agit de la
CHRISTOGONIE qui est le règne messianique; c'est-à-dire le millénium. Dans
cette dispensation, il sera question du règne d’un homme, pas d’une femme. N’entrera
en scène que le ministère du fils de David, là où le Seigneur Jésus-Christ sera
assis sur le trône de son père.
Pour
conclure, revenons au sujet principal. La femme n’a aucunement droit au
ministère de la Parole. L’Esprit du Seigneur qui est avec nous tous les jours
jusqu’à la consommation des siècles, a parlé dans tous les âges, et a
transcendé les temps en passant par l’épopée apostolique; là où le fondement de
l’Eglise de Jésus-Christ a été posé. Et saint Paul, le lion de l’âge apostolique,
l’ange de l’Eglise d’Ephèse, a crié sa lassitude comme je le fais encore
aujourd’hui en ces termes: « Je ne
permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme;
mais elle doit demeurer dans le silence » (1Tim.2 :12). Pour le reste, je n’ai plus d’autres commentaires à
faire à ce sujet. Je pense que celui qui est de Dieu ne restera pas insensible
à la Parole de son Dieu. Ce qui est certain, chacun sera responsable de ses
actes vis-à-vis de Dieu au jugement dernier. Et ne vous imaginez pas que lors
de ce grand et terrible jugement, il y aura un autre juge en dehors de la
Parole que vous entendez maintenant; car la Parole qui est Dieu selon Jn.1 :1, se fera chair et vous
jugera au moment venu. Et nous savons que Christ est la Parole faite chair (Jn.1 :14). C’est lui qui exercera le
jugement suprême tel que le stipule ce passage: « Le père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils »
(Jn.5 :22). C’est pour cela que
Jésus disait ceci et je cite: «Celui qui
me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui vous jugera au dernier
jour » (Jn.12 :48). Or il est
lui-même la Parole. Voyez-vous! On comprend dès lors que celui qui exerce le
jugement de la Parole est encore un être de sexe masculin et non féminin. Ainsi
donc, si vous entendez ce glorieux message et que vous continuez dans votre
mauvaise voie, le Seigneur vous rétribuera selon vos œuvres. Je voudrais
profiter de l’aubaine pour vous exhorter à dénoncer par l’épée de la Parole,
les femmes pasteurs, les femmes évangélistes, les femmes apôtres, bishops, et
que sais-je encore? Ne prenez pas part à leurs iniquités, mais condamnez-les
selon que le déclare la Parole de Dieu: «
Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux œuvres
infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les
» (Eph.5: 10-11).
LA POSITION DE LA FEMME
DANS LA HIERARCHIE DIVINE
‘‘Les
preuves bibliques de la suprématie de l’homme sur la femme’’
Dans la
hiérarchie divine, l’homme est au-dessus de la femme pour plusieurs raisons
fondamentales. La première est que l’homme
fut le premier à être formé. Dans Gn.2
:7, la Bible dit que Dieu fit de l’homme un être vivant après avoir
insufflé dans ses narines un souffle de vie bien avant la formation
existentielle de la femme. Paul l’a reconnu et s’est écrié: « Car Adam a été formé le premier, Eve
ensuite » (1Tim.2 :13). Il fut
donc l’aîné du genre humain. Or, selon les ordonnances du Seigneur, l’heureux bénéficiaire
de l’héritage parental est l’aîné de tous les enfants de la famille. En Israël,
l’héritier d’une famille mixte, c’est-à-dire là où l’on compte des enfants de
sexe masculin et féminin n’a jamais été une femme. Il n’en a jamais été ainsi
et il n’en sera jamais; pas plus qu’on ne peut faire mentir l’Ecriture qui
enseigne dans Deut.21 :15-16 ceci : « Si un homme, qui a deux femmes, aime une
et n’aime pas l’autre et s’il en a des fils dont le premier-né soit de la femme
qu’il n’aime pas, il ne pourra point, quant il partagera ses biens entre ses
fils, reconnaître comme premier-né (pas première-née) le fils (pas la fille) de
celle qu’il aime, à la place du fils de celle qu’il n’aime pas, et qui est le
premier-né ». Ce texte est à mon sens tellement parfait qu’il règle la
question. Comme je l’expliquais à l’instant, le droit d’aînesse est très
important en Israël. C’est une marque de supériorité et une grande source de
bénédiction. Jésus est l’héritier du royaume céleste parce ce qu’il est le
premier-né. Quant à nous, nous sommes cohéritiers avec lui. En réalité, à
l’instar d’Israël, cette façon de partager l’héritage familial se constate dans
la plupart des peuples. Ainsi donc, l’homme, étant le fils aîné de Dieu doit
obligatoirement dominer sur la femme. C’est pour cela que Jacob, sachant la
grande importance que le droit d’aînesse représentait aux yeux de Dieu, le
déroba à son frère Esaü, et cela lui permit de prendre le dessus sur son frère,
selon qu’il est écrit: « …L’aîné sera
assujetti au plus jeune » (Rom.9
:12). Il est donc notoire que la femme soit assujettie à l’homme. Nous
avons vu dans le livre des Nombres au chapitre 27 du verset 1 au verset 11, le
cas des filles de Tselophchad qui réclamaient l’héritage de leur père; car
celui-ci était mort au désert sans avoir eu de fils qui hériterait de lui.
Remarquez à travers ce cas isolé, que les filles de ce monsieur n’ont réclamé
de part d’héritage que parce que leur père n’avait pas de descendance mâle.
Tselophchad n’ayant engendré que des filles, cela obligea le Seigneur à
promulguer la loi suivante, concernant les héritages: « Et l’Eternel dit à Moïse: les filles de Tselophchad ont raison. Tu
leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père, et
c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père. Tu parleras aux
enfants d’Israël, et tu diras: Lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils,
vous ferez passer son héritage à sa fille » (Nbr.27 :6-8). Ainsi donc, ce texte confirme la primauté du sexe
masculin sur le sexe féminin car la priorité demeure l’homme et ensuite vient
la femme.
De plus, une autre raison de la supériorité de
l’homme sur la femme est qu’elle a été tirée de lui. Elle est un produit
dérivé. Remarquez que tous les animaux des champs y compris les oiseaux du
ciel, qu’ils soient mâles ou femelles furent tous formés de la poussière de la
terre (Gn.2 :19/Gn.2 :7). Et
contrairement à toute la création, seule la femme fit exception à cette règle.
Elle fut tirée de l’homme et celui-ci déclara qu’elle était os de son os et
chair de sa chair (Gn.2 :23). C’est
pour cela qu’elle est liée à l’homme. Cependant, l’homme n’est pas lié à la
femme. C’est elle au contraire qui est liée à lui aussi longtemps qu’il est
vivant (Rom.7 :2/1Cor.7 :39).
Pourquoi est-elle liée à lui ? La raison est toute simple: l’homme est la
semence originale tandis que la femme est le produit dérivé. Et de qui est-elle
dérivée? De l’homme bien entendu! Du coup, nous comprenons comment Dieu a
hiérarchisé la chose. Christ dérive de Dieu de qui il dépend, et l’homme dérive de Christ, il dépend donc de lui et la
femme dérive de l’homme et dépend de celui-ci.
L’homme est pour ainsi dire le chef de la femme et Christ est le chef de
l’homme, et Dieu est le chef de Christ. Et je crois que l’apôtre Paul l’avait
déjà enseigné quand il disait: « Je veux
cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme
est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ » (1Cor.11 :3). Il a même exigé que les
femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur et ce, en toutes choses (Eph.5 :22). Je connais d’ailleurs une
femme respectable du nom de Sara qui était soumise à son mari au point de
l’appeler: « Mon seigneur » (1Pier.3 :6).
Cette bonne femme savait sans aucun doute qu’elle était dérivée d’Abraham et
était liée à lui jusqu’à sa mort. A l’opposé, il n’était aucunement question
qu’Abraham soit lié à elle; autrement dit, il lui aurait été formellement interdit de prendre Agar pour
femme.
En outre, la troisième raison pour laquelle l’homme
est au-dessus de la femme est qu’elle fut en partie, l’instigatrice de l’entrée
du péché qui occasionna la chute de l’homme. L’Ecriture dit que c’est elle qui
fut séduite, pas Adam: « Adam n’a pas été
séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1Tim.2 :14). Pour cela, Dieu brisa la
première alliance, alliance dans laquelle il n’existait pas de supérieur
hiérarchique entre l’homme et la femme. Ils étaient égaux aux yeux de Dieu et
les deux avaient la même autorité pendant cette dispensation appelée «
dispensation d’innocence ». Par contre, après la chute, il s’en suivit
l’abolition immédiate de l’alliance initiale et cela laissa place à la
domination de l’homme: « Dieu dit à la
femme: (…), et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi
» (Gn.3 :16). Voici donc en
partie les raisons pour lesquelles Dieu fit de l’homme chef de la femme. Aussi, aimerais-je que nous nous servions du
naturel pour expliquer au mieux le spirituel. L’apôtre Paul, pour expliquer le
port du voile, s’était référé à la nature de l’être humain. Pourquoi ne
ferions-nous pas pareil, d’autant plus que nous sommes les imitateurs des
apôtres et de Christ ?
(1Cor.11 :1).
Ce que je voudrais dire en parlant ainsi, c’est que la première preuve de la
supériorité incontestable de l’homme sur la femme est le physique imposant de
l’homme. En tout cas, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’être humain de
sexe masculin est physiquement le dominateur par excellence du sexe féminin.
Quiconque s’oppose à cette vérité irréversible s’inscrit en faux et fait preuve
de malhonnêteté. Le physique de la femme lui impose la souplesse, l’obéissance
et la tolérance. La forme que Dieu a donnée à la femme ne lui permet pas de
s’adonner à certaines activités physiques.
Par ailleurs, une des nombreuses preuves de la
position supérieure de l’homme sur la femme est que c’est avec l’homme que Dieu
traita en Eden. Celui-ci avait reçu l’ordre de faire de ce cadre paradisiaque
ce qu’il voulait. Il pouvait manger de tous les arbres du jardin excepté un
seul. Nous pouvons lire cela: « L’Eternel
Dieu donna cet ordre à l’homme : tu pourras manger de tous les arbres du jardin
; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal… » (Gn.2 :16-17). N’oublions pas qu’à ce
moment-là, Dieu n’avait pas encore fait tomber un sommeil profond sur l’homme
pour extraire de ses côtes la femme. Elle n’était donc pas présente quand cette
grande alliance se tissait.
Troisième cas de figure, Dieu accorda le grand privilège
à l’homme d’attribuer des noms à tous les animaux. Quand nous lisons Gn.2, il est écrit que l’Eternel fit
venir vers l’homme tous les êtres vivants afin qu’il leur donne des noms à
chacun d’eux. Et il attribua effectivement des noms à toute la création: « Et l’homme donna des noms à tout le
bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs… » (Gn.2 :20).
Je rappelle que la femme ne participa point à ces
activités. D’ailleurs, le nom femme qu’elle porte lui a été attribué par
l’homme. Pour preuve, lisons Gn.2 :23:
« Et l’homme dit: voici cette fois celle
qui est os de mes os et chair de ma chair! On l’appellera femme, parce qu’elle
a été prise de l’homme ». Aussi, Dieu ne jugea-t-il pas utile de supprimer
l’alliance préalable faite avec Adam, sous prétexte que la femme faisait partie
de la vie de l’homme. Le Seigneur garda son alliance avec l’homme qui avait
maintenant l’obligation d’enseigner les préceptes de cette alliance à sa femme.
La volonté d’Eve ne fut à aucun moment prise en compte par Dieu, bien qu’elle
soit une aide pour l’homme.
Si cela ne suffit pas, la Bible dit ouvertement dans 1Cor.11 :3 que l’homme est le chef de
la femme. Paul enfonce le clou en exigeant à la femme de se revêtir d’une
entière soumission: « Que la femme écoute
l’instruction en silence, avec une entière soumission » (1Tim.2 :11). Au verset 12 du même
chapitre, étant animé de la puissance de la révélation du Saint-Esprit, il
intime l’ordre à la femme de se garder de prendre de l’autorité sur l’homme: « Je ne permets pas à la femme d’enseigner,
ni de prendre de l’autorité sur l’homme… ».
Les généalogies, les patriarches et les alliances
La femme,
à cause de la position inférieure qu’elle a reçue de Dieu suite au forfait dont
elle s’est rendue coupable en Eden, n’est point prise en compte dans la
nomenclature généalogique du livre absolu du chrétien (la Bible). Dans aucun
arbre généalogique, il n’a été mentionné le nom d’une seule femme. Quand on
consulte l’arbre généalogique des dix patriarches d’Adam à Noé, il ne figure le
nom d’aucune femme. Pour preuve, lisons 1Chron.1
:1-4: « Adam, Seth, Enosch, Kénan,
Mahalaleel, Jéred, Hénoc, Metuschélah, Lemec, Noé, Sem, Cham et Japhet ».
Les douze fils de Jacob et les descendants de Juda
dans le livre de 1Chron.2 ne
dégagent que des noms des enfants mâles. De même, 1Chron.8 nous cite les descendants de Benjamin sans que le nom
d’une seule femme ne paraisse. Pareil pour la généalogie de Lévi (1Chron.6). Aussi, la descendance de
Juda et de Siméon ne présentent point de noms de femmes (1Chron.4). En plus de cela, la lignée du grand David, l’homme
selon le cœur de Dieu ne fait pas entorse à la règle. Nous savons que le roi
David avait engendré des fils et des filles en grand nombre. Cependant, comme
par enchantement, l’on ne trouve aucune trace d’un nom féminin dans la liste de
sa progéniture (1Chron.3). Tout cela
montre dans quelle position Dieu a placé la femme.
A tout cela s’ajoutent les alliances sacerdotales.
Dieu n’a jamais tissé d’alliance avec la femme. De toutes les dispensations, il
n’eut aucune femme comme prophète ou garante d’un message de Dieu. Il traita
avec Adam dans les deux premières dispensations appelées respectivement «
dispensation d’innocence et de la responsabilité morale ». Le signataire de la
troisième dispensation (dispensation du gouvernement humain) ne fut pas une
femme; il s’agissait bien sûr d’un homme, et il se nommait Noé. La quatrième
dispensation fut celle d’Abraham (dispensation de la promesse). La cinquième avait été conduite par Moïse
(dispensation de la loi). La sixième fut enseignée par Jésus (dispensation de
la grâce). La septième, appelée (dispensation du royaume) sera également sous
la houlette de Jésus. On remarque bien qu’aucune femme n’a été choisie au cours
des âges pour être la garante d’une dispensation.
Par ailleurs, des douze tribus d’Israël, Dieu choisit
la tribu de Levi pour être à son service (Nbr.3).
Or nous savons que cette tribu est composée d’hommes et de femmes. Et comme il
s’agit du sacerdoce, aucune femme n’a exercé un service sacerdotal quelconque
dans ce corps d’élite que sont les lévites. Ce sont les hommes qui effectuent
et qui ont toujours effectué le service dans le tabernacle du Dieu vivant. Que
ce soit dans le parvis extérieur, le lieu saint ou le lieu très saint, nous
n’avons vu aucune femme de cette tribu exercer cette fonction. Ce sont plutôt
les hommes de cette tribu qui furent choisis et mis à part pour accomplir
l’œuvre de Dieu. Toutes les familles de la tribu furent citées et le nom
d’aucune femme ne fut cité dans toute cette nomenclature (Nbr.3 :25-39). Et quand Moïse fit le dénombrement du peuple au verset 39, là encore, ce sont les
hommes et non les femmes qui furent pris en compte. Dans ces versets, la Bible
nous parle des maisons paternelles et non maternelles. Aucune femme n’a été une
seule fois présentée dans l’Ecriture comme chef de famille. Avec Dieu, c’est un
système patriarcal et non matriarcal. C’est pourquoi, partout dans les
Ecritures, ce sont les hommes qui sont les associés de Dieu. De plus, c’est de
cette même tribu (Lévi) que sont sortis Aaron, le souverain sacrificateur et
ses fils qui lui succédèrent (Ex.28
:1-2).
En outre, même en ce qui concerne la prononciation
des bénédictions sur le peuple de Dieu, cet exercice est du ressort exclusif
des hommes. Aucune femme n’est autorisée à le faire. Lorsque le peuple de Dieu
se rassemble, seuls les hommes consacrés à l’Eternel, c’est-à-dire ceux qui
font office d’exercer dans le sacerdoce sont habilités à prononcer les paroles
de bénédictions sur le peuple. «…Aaron
fut mis à part pour être sanctifié comme très saint, lui et ses fils à
perpétuité, pour offrir les parfums devant l’Eternel, pour faire son service,
et pour bénir à toujours en son nom
» (1Chron.23 :13).
Lisons encore ce passage: « L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle à Aaron et à ses fils, et dis:
Vous bénirez ainsi les enfants
d’Israël, vous leur direz: Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde! Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et
qu’il t’accorde sa grâce! Que l’Eternel tourne sa face vers toi, et qu’il te
donne la paix! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et
je les bénirai » (Nbr.6 :22-27).
Voyez-vous ! Il s’agit essentiellement d’Aaron et ses fils, il n’est pas
question de sa femme et ses filles. A la fin d’une réunion spirituelle tel
qu’un culte par exemple, la prière de bénédiction finale revient toujours à
l’homme de Dieu ou à un homme consacré qu’il choisit. En effet, c’est le
pasteur qui bénit son peuple parce qu’il est le père spirituel de toute
l’assemblée. Et c’est au père que revient la charge de la bénédiction sur les
enfants de la famille. S’il était donné à la femme de bénir, Rebecca, femme
d’Isaac se serait précipitée pour bénir Jacob, car elle le préférait à Esaü,
son frère jumeau. Mais loin de le faire, elle se livra à la ruse et obligea son
mari à bénir Jacob; c’est ainsi que le plan d’élection de Dieu subsista (Gn.27 :6-30).
C’est l’homme de Dieu qui est au centre de toutes les
opérations de l’Esprit de Dieu dans une assemblée. C’est lui qui est en
relation directe avec la divinité. C’est lui qui est le détenteur de la vision
céleste et qui oriente toutes les activités spirituelles.
Jamais une seule fois dans la Bible, le Tout-Puissant
n’a accordé cette charge à une femme et ce, quelque soit son degré de foi et sa
consécration. La prophétesse Marie était présente parmi les enfants d’Israël,
mais c’était le prophète Moïse qui était en communication directe avec la
divinité, car l’arche de l’Eternel était un voile qui cachait la présence
surnaturelle du Tout-Puissant. Lisons l’Ecriture: «Quand l’arche partait, Moïse disait: Lève-toi, Eternel! Et que tes
ennemis soient dispersés! Que ceux qui te haïssent fuient devant ta face! Et
quand on la posait, il disait: Reviens, Eternel, aux myriades des milliers
d’Israël! » (Nbr.10 :35-36).
Les ordonnances du Seigneur, ses préceptes et ses
lois sont sans équivoque. Par conséquent, ils sont irrévocables et revêtent un
caractère sacré pour l’éternité. Nul n’a le droit de violer l’Ecriture, car
elle renferme en son sein la loi de Dieu; et c’est pour cela qu’elle ne peut
être anéantie (Jn.10 :35). C’est
pourquoi, les mamans pasteurs, les mamans prophétesses, bishops, évangélistes
et que sais-je encore, doivent impérativement se repentir. Elles ne sont pas
autorisées à faire ce qu’elles font et si elles persistent dans leurs
abominations, elles subiront le sort réservé à leur mère Jézabel: « Je ferai mourir de mort ses enfants; et
toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les
cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres (Apc.2 :23).
Au final, une femme qui prononce des paroles de
bénédictions sur le peuple de Dieu comme on le constate dans la chrétienté
d’aujourd’hui, n’est rien d’autre que l’associée de Satan qui répand la
vomissure du serpent ancien sur le peuple.
Les missionnaires de Dieu
En
parcourant minutieusement la Sainte Bible, on remarque bien que Dieu n’a jamais
envoyé une seule femme en mission. Dans l’assemblée de Moïse, il y avait
plusieurs femmes. L’une d’entre elles se distinguait, non pas par un ministère
prophétique, mais par un don de prophétie. Cependant, sur les conseils du
sacrificateur Jéthro, son beau-père, Moïse établit des anciens pour juger les
affaires du peuple. Il en choisit 70,
et aucune femme ne figurait sur la liste, selon qu’il est écrit: « Moïse choisit des hommes capables (pas
femmes capables) parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de
mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix » (Ex.18 :25). Si Dieu avait vu cette
décision d’un mauvais œil, il aurait demandé à Moïse de reconsidérer sa
position et d’établir au moins une seule femme dans son assemblée. Car
assurément, des femmes capables dans l’assemblée des enfants d’Israël, il y’en
avait. Mais le Seigneur ne fit aucun cas d’elle et confirma les anciens que
Moïse se choisit du milieu du peuple par le baptême de l’Esprit de Dieu. Nous
trouvons cela dans Nbr.11 :16-17: « l’Eternel dit à Moïse: assemble auprès de
moi soixante-dix hommes des anciens d’Israël, de ceux que tu connais comme
anciens du peuple et ayant autorité sur lui; amène-les à la tente
d’assignation, et qu’ils s’y présentent avec toi. Je descendrai, et là je te
parlerai; je prendrai de l’esprit qui est sur toi et je le mettrai sur eux,
afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne l’apporte pas à
toi seul ».
En outre, Moïse choisit douze espions pour
l’exploration du pays promis. Ces douze missionnaires étaient issus des douze
tribus d’Israël. Lisons l’Ecriture: «
L’Eternel parla à Moïse, et dit : Envoie des hommes pour explorer le pays de
Canaan, que je donne aux enfants d’Israël. Tu enverras un homme de chacune des
tribus de leurs pères ; tous seront des principaux d’entre eux. Moïse les
envoya du désert de Paran, d’après l’ordre de l’Eternel ; tous ces hommes
étaient chefs des enfants d’Israël » (Nbr.13
:1-4). Quand on lit du verset 4 au verset 15, la Bible nous donne la
nomenclature de ces missionnaires. Et comme à l’accoutumée, aucune femme ne fut
choisie et cela n’est pas étonnant. A aucun moment de l’histoire du peuple de
Dieu, l’Ecriture n’a présenté une femme comme missionnaire. Dans Gn.19, les deux hommes qui avait été
dépêchés par le Très-Haut pour secourir Lot et les siens, alors à Sodome et
Gomorrhe étaient mâles. On se souvient également que trois missionnaires
s’étaient déjà rendus chez Abraham et l’un d’eux lui porta un message de joie (Gn.18). Aucune femme ne faisait encore
partie de cette délégation.
Et que dire des rescapés de la traversée du désert
que Moïse envoya explorer le pays de Canaan. Après la mort de toute cette
génération, seuls Josué et Caleb survécurent (Nbr.14 :38). Pas besoin de rappeler que ces deux vaillants
guerriers étaient des hommes et non des femmes.
Comment saurais-je mettre un terme à ce chapitre sans
parler de la traversée du Jourdain? Le Seigneur fit cette recommandation à
Josué: « Prenez douze hommes parmi le
peuple, un homme de chaque tribu » (Jos.4
:2). Ici encore, les femmes ne furent point associées. Même lors de la
conquête de Jéricho, Josué choisit des
hommes à qui il révéla le secret de l’effondrement de la muraille de la ville.
Il ordonna à sept sacrificateurs de porter l’arche de l’Eternel et de camper
après sept autres sacrificateurs qui eux, portaient sept trompettes
retentissantes. Lisons cela: « Josué,
fils de Nun, appela les sept sacrificateurs, et leur dit : portez l’arche de
l’alliance, et que sept sacrificateurs portent sept trompettes retentissantes
devant l’arche de l’Eternel » (Jos.6
:6). Comme nous le constatons, la prise de la ville de Jéricho ne fut
nullement l’œuvre des femmes. Josué choisit des hommes qui faisaient office de
servir à l’autel sacré de Dieu pour la seule raison qu’ils étaient des
sacrificateurs. Aucune femme ne participa à la conquête de Jéricho parce qu’il
n’existe pas de femme sacrificatrice. S’il y en avait, Josué en aurait choisi
au moins une. Elles étaient hors du champ de bataille et leur rôle ne se
limitait qu’à la cuisine, à l’entretien des enfants et aux soins domestiques (Tite 2 :3-4).
Le rôle de la femme dans l’Eglise
Comme tout
membre du corps de Christ, la femme est aussi participante de l’œuvre de Dieu.
Je l’ai dit à plusieurs reprises, son rôle ne s’étend pas jusqu’au ministère de
l’Evangile. Sara qui est citée en modèle dans les Ecritures n’avait pas le
droit de se tenir dans la présence de Dieu pour recevoir de lui une quelconque
mission. Quand Dieu s’entretenait avec son serviteur Abraham, sa femme était
dans la tente en train de préparer des gâteaux (Gn.18). Elle devait faire la cuisine et laver les pieds des serviteurs
de Dieu ; c’était le rôle qui était le sien. Si vous lisez le chapitre 18 de la
Genèse, vous comprendrez qu’il s’agissait d’un entretien auquel Sara ne devait
pas participer. Abraham était dans la présence de Dieu, et seul, il reçut la
promesse qu’il enfanterait un fils, et pendant tout ce temps, elle devait
rester dans la tente, loin de la face de Dieu pour s’occuper des travaux
domestiques. Lorsque l’apôtre Paul donnait les instructions à Timothée au sujet
du rôle des femmes dans l’assemblée de l’Eglise, voici ce qu’il recommanda: « Qu’une veuve, pour être inscrite sur le
rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari,
qu’elle soit appliquée à toute bonne œuvre, ayant élevé des enfants, exercé
l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, pratiquer
toute espèce de bonnes œuvres » (1Tim.5
:9-10). Toute femme qui obéit à ces ordonnances est dans la parfaite
volonté de Dieu. Le rôle de la femme, c’est de s’occuper des hommes en leur
lavant les pieds et en leur faisant la cuisine. Elles doivent les accompagner
dans l’exercice de leurs ministères et les assister de leurs biens (Luc 8 :1-3). Une femme prostituée
comprit cela. Elle valait dix fois mieux que ces femmes prédicatrices
d’aujourd’hui. Cette prostituée, sachant la position qui était la sienne,
s’inclina devant le Seigneur et l’embauma d’un parfum de grand prix. Elle lui
lava les pieds avec ses larmes et les essuya avec ses cheveux. La suite, nous
la connaissons tous, ses nombreux péchés lui furent pardonnés au grand damne
des accusateurs qui assistaient à la scène. Je le dis et je le répète, c’est
cela le rôle que la femme doit jouer. Celles qui accompagnaient Jacob dans sa
marche, celles qui accompagnaient Moïse dans sa traversée du désert, et même celles
qui étaient avec Josué n’étaient pas au devant de la scène. Elles ne pouvaient
briller que dans le cadre de
l’occupation des enfants, de la préparation de la nourriture pour leurs
maris et des autres activités domestiques. Pour la énième fois, que les femmes
prédicatrices obéissent une bonne fois pour toutes à la voix du Seigneur,
portée par l’apôtre Paul: « Dis que les
femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être
ni médisantes, ni adonnées au vin; qu’elles doivent donner de bonnes
instructions, dans le but d’apprendre
aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues,
chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin
que la parole de Dieu ne soit pas calomniée » (Tite 2 v 3 à 4).
L’ORIGINE DU MINISTERE DE LA FEMME
De tout
temps, dans tous les âges et dans toutes les dispensations, le Dieu
Tout-Puissant s’est toujours adressé à l’homme pour ce qui est du ministère de
la Parole. C’est une vérité indéniable. Tous les serviteurs de Dieu, à
commencer par Adam, en passant par Noé, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, Paul et
consort, tous reçurent leur appel et leur mandat de Dieu. Et ces vaillants
serviteurs du Seigneur étaient dans leur entièreté des hommes. Aucune femme
n’avait été établie par Dieu.
C’est la raison pour laquelle le Seigneur, sachant
qu’il n’avait jamais établi de femme ne reconnut point le ministère de Jézabel
comme venant de lui. « Mais ce que j’ai
contre toi, c’est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse
enseigner et séduire mes serviteurs… » (Apc.2
:20). La colère de Dieu et la non reconnaissance de l’apostolat de Jézabel
sont sans équivoque à travers son langage, à savoir: « qui se dit prophétesse » (Apc.2
:20). Il n’existe pas d’autres explications à cette réaction du Dieu des
prophètes que ce qui suit: Dieu ne reconnaît pas avoir établi Jézabel. En
effet, l’expression « qui se dit
prophétesse » affiche ouvertement la non implication du Seigneur dans ce
ministère opaque. De qui cette femme a-t-elle donc reçu son ministère? Pour
trouver la réponse à cette question, il nous faut remonter le temps en allant
jusqu’au commencement. On se souvient que dans le jardin d’Eden, Dieu s’était
adressé à l’homme et l’avait établi sur toute la création. A l’inverse, Satan,
l’usurpateur patenté, l’utilisateur par excellence des voies détournées,
contourna l’homme pour s’adresser à la femme. Il savait qu’elle était le
maillon le plus faible. C’est pour cette raison qu’il réussit à lui inculquer sa
vision, sa prédication au détriment de celle de Dieu. Elle crut en l’évangile
apostat du diable à tel point qu’elle alla prendre de l’autorité sur son mari
en lui enseignant le même évangile. Et la seule chose que pouvait enfanter
cette prédication était la chute de l’homme. C’est de là qu’est venu le
ministère de la femme qui se propagea à travers les âges en causant partout la
désolation. Car, nous connaissons bien les conséquences délétères de la
prédication de Jézabel. L’Ecriture dit dans Apc.2 :20 qu’elle enseignait tellement des choses pernicieuses que
les hommes se livraient à la débauche, à la prostitution, aux cultes des idoles
et aux choses semblables. Tout cela ne pouvait que causer la mort spirituelle.
La femme, depuis le jardin d’Eden, a toujours été l’instrument de Satan pour
faire périr l’homme. Il misa sur la beauté extérieure de celle-ci pour aveugler
l’homme. Et quand vous ouvrez plus loin vos yeux, vous comprenez que la femme
représente l’église au plan spirituel. Satan se sert des beaux temples, des
églises de grandes renommées, parées d’or et de pierres précieuses pour tuer
les âmes. Comme Adam, les hommes se laissent séduire par la beauté des églises,
de leurs parures extérieures et y adhèrent sans toutefois se soucier de la
parure intérieure, c'est-à-dire de l’enseignement qui y est prêché. Et c’est ce
qui a causé la chute d’Adam. Il regarda à la beauté de sa femme et écouta sa
voix, son évangile, alors que le message qu’elle véhiculait ne venait pas de
Dieu mais de Satan. C’est ainsi que la mort commença son règne inique.
Aujourd’hui, le culte de la femme bat son plein à l’échelle mondiale. Les
hommes sont de plus en plus fiers d’appartenir à telle ou telle église de renom
à cause de sa beauté extérieure. Pourtant, la parure intérieure est remplie
d’ossements de mort et de toutes espèces d’impuretés. Le culte de la femme est
une véritable poudrière de fausses doctrines dans laquelle Satan a jugé bon de
déverser tout son arsenal d’impuretés doctrinales. Que chacun, à partir de
cette petite exhortation se garde des femmes qui se disent ministres de
l’Evangile.
LA FEMME ET LE VŒU
La
Bible nous a donné toutes les preuves de la suprématie de l’homme sur la femme.
Et le cas du vœu vient conforter la vérité biblique dans le cœur du peuple de
Dieu. Les Ecritures affirment que nous sommes la lumière du monde (Mat.5 :14); c’est la raison pour
laquelle, nous devons faire briller cette lumière dans le monde en dépeçant la
Bible pour instruire toute la chrétienté. Le vœu, en effet, revêt un caractère
sacré et important pour le Seigneur et pour son peuple. C’est un engagement
sacré, un contrat qu’un homme ou une femme signe avec son Dieu en vue de
s’assurer le soutien de son Seigneur dans l’obtention de la victoire dans une
situation qui semble compliquée pour l’humain. Tout le monde parmi le peuple
peut faire un vœu; la seule obligation, c’est que celui ou celle qui fait un
vœu doit l’accomplir et c’est un impératif que le Seigneur impose à son peuple
afin que celui-ci ne se charge pas d’un péché qui pourrait conduire à sa ruine:
« Si tu fais un vœu à l’Eternel, ton
Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir : car l’Eternel, ton Dieu, t’en
demanderait compte, tu te chargerais d’un péché » (Deut.23 :21). Cette déclaration est valable pour l’homme comme
pour la femme. Dans le cas de la femme, nous avons trois dispositions
particulières qui sont :
1-
La femme dans sa jeunesse dans la maison de son
père
2-
La femme mariée
3-
La femme veuve
La jeune femme sous la tutelle de son père
En premier lieu, prenons le cas de la femme dans sa
jeunesse, celle qui est sous la tutelle de son père. Lisons maintenant ce que
dit la Bible: « Lorsqu’une femme, dans sa
jeunesse et à la maison de son père, fera un vœu à l’Eternel et se liera par un
engagement, et que son père aura connaissance du vœu qu’elle a fait et de
l’engagement par lequel elle s’est liée, si son père garde le silence envers
elle, tout vœu qu’elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel
elle se sera liée sera valable ; mais si son père la désapprouve le jour où il
en a connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels elle se
sera liée n’auront aucune valeur ; et l’Eternel lui pardonnera, parce qu’elle a
été désapprouvée de son père » (Nbr.30
:4-6). Ce passage est clair comme de l’eau de roche. Il est dit « son père
» et « non sa mère ». Le père est le chef de la famille, c’est lui l’homme,
l’autorité devant laquelle tous sont soumis ; et la jeune fille étant dans sa
maison est incontestablement sous la tutelle de son père malgré la présence de
sa mère à ses côtés. La Bible ne fait pas cas de l’avis de la mère puisqu’elle
ne représente aucun poids significatif devant Dieu. Il va donc sans dire que
même si sa mère a connaissance du vœu de sa fille, elle ne peut en aucun cas
intervenir pour l’annuler ou pour l’approuver. La ratification ou non du vœu de
la jeune fille est du ressort de son père. Sa mère, comme nous l’avons déjà dit
est reléguée à une place secondaire par Dieu. Ainsi, la décision du père seule compte
devant Dieu et c’est sur sa décision que le Seigneur peut accepter ou non
l’engagement que la jeune fille prend.
La femme mariée
Venons maintenant au deuxième cas; celui de la femme mariée et lisons ce
que nous dit l’Ecriture: « Lorsqu’une femme,
dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un serment, et que
son mari en aura connaissance, s’il garde le silence envers elle et ne la
désapprouve pas, tous ses vœux seront valables, et tous les engagements par
lesquels elle se sera liée seront valables ; mais si son mari les annule le
jour où il en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses lèvres
n’auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et l’Eternel lui pardonnera.
Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par
lequel elle s’engage à affliger son âme. S’il garde de jour en jour le silence
envers elle, il ratifie ainsi tous les vœux ou tous les engagements par
lesquels elle s’est liée ; il les ratifie, parce qu’il a gardé le silence envers
elle le jour où il en a eu connaissance. Mais s’il les annule après le jour où
il en a eu connaissance, il sera coupable du péché de sa femme. Telles sont les
lois que l’Eternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre un père
et sa fille, lorsqu’elle est dans sa jeunesse et à la maison de son père » (Nbr.30 :11-17). Si vous avez bien lu,
vous constaterez que ce n’est pas moi Zobel Agodio qui promulgue cette loi au
peuple de Dieu ; mais c’est le Seigneur lui-même qui donne sa loi à son serviteur
Moïse pour réglementer la vie de son peuple. La hiérarchie divine est claire :
l’homme est le chef de la femme (1Cor.11
:3), c’est pourquoi le mari peut ratifier ou non le vœu de sa conjointe. Si
donc l’homme, après avoir eu connaissance du serment qu’a prêté sa femme garde
le silence, cela signifie qu’il est consentant et ce, conformément à Nbr.30 :11-17. Cependant, s’il ratifie
le serment de sa femme et que par la suite, il revient sur sa décision en
annulant ce vœu, il est coupable de transgression devant Dieu. Sa femme n’est
en rien responsable de cette forfaiture.
Tout ceci montre à quel point la femme est infiniment
inférieure à l’homme. Au plan symbolique, elle est une image parfaite de
l’Eglise qui est appelée à vivre dans l’humilité et la soumission devant le
Seigneur tandis que l’homme est le type de Christ qui règne sur son Eglise (son
épouse).
Dans chaque famille, je veux dire dans chaque foyer,
il règne un seul roi et c’est autour de lui que tout gravite car il est le
maître des lieux. Ce roi en question, c’est l’homme et non la femme ; il règne
en maître absolu dans le foyer et c’est à lui que toutes choses sont soumises.
Cela reflète Christ, l’unique roi et Seigneur sur l’Eglise. A ce propos il est
écrit : « Car Adam (l’homme) a été formé
le premier, Eve (la femme) ensuite… » (1Tim.2
:13). Le souci de l’apôtre Paul à travers cette déclaration est de mettre
en exergue la nette supériorité de l’homme sur la femme. Sa déclaration ici
consiste à mettre en évidence son autorité sur sa femme. L’homme tient à cet
effet, la position de gérant d’une entreprise car le foyer est l’image d’une
entreprise et le directeur qui la gère et qui est supérieur à tout le personnel
(femmes, enfants, étrangers), c’est bien l’homme. En tant que gérant, c’est lui
qui supervise tout, qui coordonne tout et c’est à lui, et à lui seul que
revient la décision finale. C’est la raison pour laquelle la Sainte Ecriture,
la boussole absolue du peuple de Dieu déclare dans Nbr.30 :11-17 que le mari a le droit légal et le plein pouvoir
devant Dieu d’annuler tout serment que sa femme prêterait. Il a le droit devant
le Seigneur de valider ou d’annuler le vœu ou tout autre engagement sacré
qu’elle pourrait prendre devant le Seigneur. C’est pourquoi, toute femme qui
vit dans un foyer, sous l’autorité d’un homme n’a point le droit de prendre un
engagement par un vœu sacré devant le Seigneur sans avoir au préalable avisé
son mari dans le secret. Tout comme rien ne peut être fait dans une entreprise
sans que le chef ne soit avisé, rien ne doit être fait dans un foyer sans
l’accord de l’homme. Rien ne peut être décidé et ne peut être exécuté dans un
foyer sans l’avis, c’est à dire l’accord de l’homme, le seul maître du lieu. Il
est l’incarnation de Christ, le principal coordinateur de toute chose dans
l’Eglise. Amen ! Et Amen ! Dans le nom du Seigneur Jésus-Christ, amen !
La veuve ou la femme répudiée
Dans ce troisième et dernier cas, cette catégorie de
femme n’est sous la tutelle d’aucun homme. De ce fait, tout vœu qu’elle fera
n’engagera qu’elle seule et personne d’autre, selon que le déclare l’Ecriture: « Le vœu d’une femme veuve ou répudiée,
l’engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle »
(Nbr.30 :10). Amen !!!
L’INTERPELLATION DE L’ESPRIT
« Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous
êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été
donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit
dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car
personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir
Jésus-Christ » (1Cor.3 :9-10). C’est une véritable
mise en garde que l’apôtre Paul adresse singulièrement à chaque prédicateur.
Ici, les ouvriers à qui il fait allusion sont les serviteurs de Dieu, tandis
que le champ typifie le peuple de Dieu (différentes congrégations religieuses).
Il demande à chaque clergé de ne poser aucun autre fondement que celui qui a
été posé. Si donc les Apôtres n’ont jamais autorisé une femme à enseigner la
Parole de Dieu, pourquoi tous ces guides religieux l’autorisent-ils? Cela
sous-entend que ces prédicateurs posent un fondement qui n’est pas conforme à
la doctrine des Apôtres, donc de Jésus-Christ. Du coup, cela doit nous amener à
réfléchir afin de savoir d’où provient ce fondement étranger et rebelle à la
voix de Dieu. Il ne peut provenir que de Satan à travers ses instituts de
théologie. C’est de ces laboratoires sataniques que sont sorties toutes ces
organisations dénominationnelles et les fausses doctrines. En effet, nous
remarquons à travers elles, que chaque église porte un nom, une expression
technique. Pourtant, l’Eglise du Seigneur Jésus n’a jamais porté de nom. Nulle
part vous ne verrez une assemblée locale dans la Bible porter un nom. Elle doit
en principe garder le nom de la localité dans laquelle elle se trouve. A titre
d’exemple, nous avons l’église de Corinthe (1Cor.1
:2), l’église d’Ephèse (Apc.2 :1),
l’église de Laodicée (Apc.3 :14) et
bien d’autres. On pourrait même dire tout simplement: l’église de Côte
d’ivoire, l’église du Ghana, du Togo, de la chine, de l’Angleterre, des
Etats-Unis, etc. C'est-à-dire les frères en Christ qui se trouvent dans ces
pays respectifs. Cependant, loin d’en être ainsi, nous avons l’église du Christianisme céleste
de Côte d’Ivoire, l’église des Témoins de
Jéhovah de Côte d’ivoire, l’église Baptiste
libre, l’église Baptiste indépendantiste,
l’église Foursquares de Côte d’ivoire,
l’église Protestante de Côte d’ivoire, la
liste n’en finit pas. Cela montre la division et la confusion qui existent dans
ces communautés religieuses. Les différentes appellations qu’elles se sont
attribuées ou qui leur ont été attribuées l’attestent bien, et prouvent
qu’elles sont étrangères à la vie de Dieu. Pour le démontrer, nous allons
prendre quelques exemples.
Commençons par l’église du
Christianisme céleste.
-Christianisme
céleste: A entendre cette dénomination, on se demande bien d’où elle
provient? On devrait par rectification dire ‘‘christianisme
terrestre’’. Car en effet, l’Eglise n’a jamais été céleste mais bien
terrestre. Si elle était céleste, que font ses fidèles sur la terre? Pourquoi
ne font-ils pas leur culte au ciel? Même Dieu, à qui nous devons l’adoration,
est descendu dans un voile humain sur la terre pour racheter son peuple.
Pourquoi n’est-il pas resté au ciel? Quel passage de la Bible nous enseigne que
l’ange Gabriel a prêché à un autre ange pour le gagner dans la foi en Christ?
Et pourquoi Dieu n’a-t-il pas bâti une église au ciel pour prêcher l’Evangile à
Satan et aux anges déchus pour les ramener à lui? Mais il est écrit que
l’Eternel descendit sur la montagne de Sinaï et s’adressa à son peuple (Néh.9 :13). Cette montagne ne se
trouvait pas au ciel mais sur la terre, précisément en Egypte et elle culmine à
2285m d’altitude.
De plus, il est écrit : « Le fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu »
(Luc 19 :10). Ce peuple perdu
n’habite pas dans les cieux, car la Bible dit que Dieu créa l’homme pour
satisfaire sa gloire, pour l’adorer, le magnifier, le prier et le louer. À ce que je sache, aucun humain n’habite au
ciel. Ils sont tous sur la terre. Si le peuple qui devait être racheté se
trouvait au ciel, le Seigneur n’aurait pas eu besoin de venir sur la terre pour
verser son sang. Et Jésus a dit dans Act.1
:8 « … Et vous serez mes témoins à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Vous comprenez bien qu’il
n’est pas dit, jusqu’aux extrémités des cieux,
mais il est écrit: « jusqu’aux extrémités de la
terre ». Le Christianisme est donc terrestre et non céleste. D’ailleurs,
toutes ces erreurs sont dues au fait que cette église n’a pas été fondée par le
Seigneur Jésus, mais par des mains humaines. En effet, elle fut fondée le 29 septembre 1947 à Porto-Novo (Bénin)
par Samuel Biléou Joseph Oshoffa. Il en était le fondateur historique tandis
que Lucifer était le fondateur mystique. Pourtant, l’Eglise véritable ne naquit
guère en 1947 au Bénin, mais à l’an 33 de notre ère à Jérusalem (Israël), par
le soin du Seigneur Jésus-Christ. Il est le fondateur historique de son Eglise
et Melchisédek en est le fondateur mystique: « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon église… ». L’Eglise est donc terrestre et
n’appartient pas à Oshoffa, mais à Jésus.
-Témoins de Jéhovah: Cette
appellation paraît vraiment belle et magnifique, mais elle me fait sourire à
cause du grand retard qu’elle accuse sur le Calendrier biblique. Dans
l’ancienne alliance, c'est-à-dire au temps d’Abraham et des prophètes de
l’ancien testament, la nation d’Israël était témoin de Jéhovah. Cependant, à
l’heure de la dispensation de la Grâce, l’église du nouveau testament est
témoin de JésusChrist. Et si nous lisons Act.1
:8, il est écrit: « Mais vous
recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins (c’est Jésus qui parle) à
Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la
terre ». Nous comprenons à travers ce passage que l’église du nouveau
testament est témoin de Jésus-Christ; car nous ne sommes plus sous la
dispensation de la loi intimée par Jéhovah à la nation juive, mais nous sommes
sous la dispensation de la Grâce du Seigneur Jésus-Christ. « Car la loi a été donnée par Moïse (ancien testament), mais la grâce
et la vérité sont venues par (le
Seigneur) Jésus-Christ (nouveau testament) » (Jn.1 :17).
-Eglise
Baptiste libre / Eglise Baptiste indépendantiste:
En observant profondément ces dénominations, on
perçoit à quel point la confusion règne au sein de ces communautés religieuses.
Essayons d’analyser un tout petit peu les noms de ces églises. D’abord, le
terme ‘‘Eglise Baptiste’’ me
surprend, parce qu’il insinue tel qu’il est libellé que cette église seule est
détentrice du baptême. Pouvez-vous me montrer une église de Dieu qui ne baptise
pas ses fidèles? En tout cas, selon Mc.16
:15-16, l’Eglise du Nazaréen Jésus a reçu l’ordre de baptiser les croyants.
«…Celui qui aura cru et qui se fera baptiser, sera sauvé…».
En outre, il écrit: « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du père, du fils et du
Saint-Esprit » (Mat.28 :19). Il
est clair que l’église du Seigneur Jésus a reçu l’ordre de mission de baptiser
les croyants. Y-a-t-il encore besoin de s’appeler baptiste pour être approuvé
de Dieu? Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une dénomination pléonastique. En plus de se
faire appeler baptiste, on ajoute libre ou indépendantiste. Je veux simplement
dire que certaines s’appellent Baptiste libre,
tandis que d’autres se font appeler Baptiste
indépendantiste. Je vous laisse donc juger. S’il existe des baptistes
libres, et des baptistes indépendantistes, cela sous-entend qu’il y a problème.
Car, s’il y en a de libres, c’est qu’il existe des esclavagistes. Si certains
se disent indépendantistes, c’est que d’autres sont encore sous l’emprise de la
colonisation des vieux démons baptistes. Et ce qui est important à savoir,
c’est que les noms sont toujours attribués par des esprits. Or, l’Eglise du
Seigneur ne porte pas de nom. Le nom qu’elle peut et doit porter est celui de
Christ, son fondateur, comme une femme ne porte que le nom de son mari (Act.15 :14). Cela nous donne de
comprendre que ces différents noms ont été attribués par des démons sortis des
abîmes de perdition. La vie de Christ n’est donc pas dans ces dénominations.
Passons à une autre dénomination…
-Eglise
protestante: Ah la protestation! Il faut admettre que ce nom fait
beaucoup rêver. Mais je voudrais interroger les protestants: Contre quoi
protestez-vous? Il est bien de protester contre ce qui n’honore pas le
Seigneur, mais il est encore mieux de demeurer ferme dans cette voie. Car le
Seigneur a dit que c’est celui qui persévérera jusqu’à la fin qui sera sauvé (Mat.10 :22). Mais dans l’histoire de
l’église Protestante, nous avons vu un brave frère du nom de Martin Luther qui
a eu le courage de protester à son époque contre les fausses doctrines
enseignées par le Catholicisme romain et les abus du Pape. Mais après la mort
de cet emblématique serviteur du Seigneur, les héritiers de sa vision, avec le
temps se sont refroidis. Pire, ils sont retournés à leur vomissure selon qu’il
est écrit: « Comme un chien qui retourne
à ce qu’il a vomi, ainsi est un insensé qui revient à sa folie » (Prov.26 :11/2Pier.2 :22). Ce qu’il
faut donc comprendre, c’est que l’église Protestante n’existe aujourd’hui que
de nom, mais le vrai esprit protestant n’y est plus. Car, tous les faux
enseignements du Catholicisme qui ont suscité la protestation de ces vaillants
réformateurs remplis de l’Esprit de Dieu se retrouvent aujourd’hui replâtrés
dans cette congrégation.
Quant à l’Eglise
Protestante méthodiste, elle ne mérite plus de nos jours cette appellation.
Car depuis la mort de son porte-voix, en l’occurrence John Wesley, cette
communauté est devenue l’ombre d’elle-même ; puisqu’elle a sombré dans
l’apostasie et l’hérésie la plus totale. Soulignons que le protestantisme, loin
d’être un simple nom, demeure l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ. En
effet, depuis la disparition de ses leaders charismatiques, les faux
enseignements, les faux systèmes, les fausses doctrines et la corruption ont
gagné les clergés et les membres de cette communauté. C’est ainsi que le vrai
Esprit du protestantisme, ne pouvant supporter ces graves déviations s’est
retiré de ladite communauté.
Au total,
ces observations ne portent que sur une infirme partie des dénominations
auxquelles j’aurais bien voulu apporter une correction. Ce qu’il faut retenir cependant, c’est
qu’aucune de ces églises n’est approuvée de Dieu, puisqu’elles sont devenues
des poudrières de fausses doctrines et des dépotoirs de Satan. Elles se sont
toutes associées à la Rome religieuse dans le cadre de l’œcuménisme. Les
croyants de ces communautés vivent dans une atmosphère polluée qui les conduit
à la mort, d’autant que toutes leurs doctrines sont issues de l’apostasie, la
vomissure du serpent ancien (le diable). C’est pourquoi, Dieu nous a suscité en
ces temps de la fin pour propager la flamme de la révolution spirituelle
afin de ramener ses fils prédestinés à lui. Notre message évangélique est
celui-ci: «Sortez du milieu d’elle
(Babylone) mon peuple, afin de ne point participer à ses péchés » (Apc.18 :4). C’est la voix de notre
Seigneur qui se fait entendre. A vous qui êtes le peuple prédestiné de Dieu et
qui dormez encore dans les sépulcres dénominationnels, il est grand temps de
vous réveiller de votre léthargie. Si vous êtes persuadés par la foi, si vous
croyez être enfants de Dieu, si vous aimez la vérité, si vous êtes une semence
royale, vous devez immédiatement obéir à ce grand appel. Oui! Sortez de
Babylone, la grande, la mère des prostituées et regagnez enfin le chemin de la
justice de Dieu! Comme l’aigle, depuis le sommet des montagnes descend dans les
profondeurs de la vallée pour chercher ses petits (aiglons), de même Dieu, en
ce 21ème siècle est descendu sur la terre à travers ce glorieux
message pour chercher ses enfants dispersés à travers le monde. Quel que soit
le lieu où vous êtes, il veut vous rassembler pour faire de vous son peuple et
vous purifier de toutes vos souillures dénominationnelles. Il l’avait promis à
nos ancêtres les prophètes: « Je vous
retirerai d’entre les nations (différentes congrégations religieuses dans
lesquelles vous vous êtes éparpillés), je vous rassemblerai de tous les pays
(différentes églises), et je vous ramènerai dans votre pays (le message que
vous découvrez maintenant). Je rependrai sur vous une eau pure (la parole de
Dieu révélée), et vous serez purifiés; je vous purifierai de toutes vos
souillures (les fausses doctrines) et de toutes vos idoles (les crédos et
dogmes) » (Ez.36 :24-25).
L’église que vous fréquentez n’est pas votre pays d’origine. Dieu, à travers ce
message vous appelle à sortir de toutes ces différentes organisations pour
entrer dans le seul pays qu’il vous a promis (Le message révolutionnaire que
vous entendez maintenant). « Vous
habiterez le pays que j’ai donné à vos pères; vous serez mon peuple, et je
serai votre Dieu » (Ez.36 :28). Oui, le Seigneur, le Dieu des
prophètes (Apc.22 :6) veut vous
faire sortir de ces églises au dos courbé afin que vous soyez son peuple et
qu’il soit votre Dieu. Il vous donnera en héritage ce qu’il a promis: la vie
éternelle. Aussi longtemps que vous serez tenus captifs dans les geôles
dénominationnelles,
Dieu ne pourra jamais se révéler à
vous. C’est pourquoi, il dit à Abraham: «
Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays
que je te montrerai…» (Gn.12 :1). Comme
le stipule ce passage, ne raisonnez pas en vousmême en disant: « Mon grand père
était catholique, mon père était catholique, nous sommes catholiques de
naissance ». Ou encore: « Je suis de l’église CMA (Church Missionnary
Assembly), parce que tous mes parents le sont », « je fais partie de la
communauté protestante », « moi, je suis de l’église universelle du royaume de
Dieu », etc. Cela n’a pas de sens.
Car Abraham, après avoir entendu la voix de Dieu lui disant de quitter sa
parenté et ses vieilles habitudes religieuses, n’hésita point, sachant qu’il
devait plutôt obéir à Dieu qu’à ses parents, à la tradition et à la religion
organisée des hommes. Pensez-vous qu’Abraham était heureux de quitter les
siens?
Non, mais il devait le faire pour avoir la vie. C’est
cela le sacrifice dans le Seigneur. C’était le prix à payer pour que Dieu se
révèle véritablement à lui. De même, aussi longtemps que vous resterez scotchés
à votre église, vous ne découvrirez jamais la gloire de Dieu. Ce texte
s’adresse personnellement à vous. Dieu vous aime, et de ce fait, il veut vous
arracher des griffes de cette bande de pharisiens modernes (cette chrétienté
moribonde et apostate, ces organisations religieuses qui dégagent la puanteur,
cette poubelle de Satan), pour vous ramener dans votre pays d’origine (Canaan),
c’est-à-dire le message révélé de notre temps. Le Seigneur vous envoie donc sa
Parole afin de préparer vos cœurs à sa rencontre. A l’image de cette femme
(Eglise), au dos courbé, rendue infirme par le diable depuis dix-huit années,
lorsqu’elle rencontra le Seigneur, celui-ci prononça sur elle une parole de
délivrance et elle fut guérie (Luc 13
:11-13). De même, lorsqu’Israël était dans la détresse et criait à Dieu, il
ne leur envoya rien d’autre que sa Parole. «Dans
leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, Et il les délivra de leurs
angoisses; Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit
échapper de la fosse » (Ps.107 :19-20). La Parole de Dieu est
donc l’essence du salut, parce qu’en elle se trouve la vie, la guérison divine,
l’ataraxie et la connaissance du vrai Dieu. C’est pourquoi, en cette heure
décisive, la parole de Dieu se fait de nouveau entendre. Dieu veut vous ramener
à lui par sa Parole, car sa Parole est la vérité : « Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jn.17 :17). Si donc vous aimez la
vérité, vous aimerez la révolution
spirituelle (la révolution sans
fusil et sans gaz lacrymogène). C’est l’occasion et le moment rêvés de vous
joindre à nous pour continuer ensemble le combat contre les fausses doctrines
et les faux systèmes établis dans les églises. Aucune de ces églises
dénominationnelles d’aujourd’hui n’est dans la vérité. Ce ne sont que des
tanières de vieux renards, des entrepôts de déchets toxiques déversés par Satan
pour empoisonner l’humanité. Ce sont des sépulcres grandement ouverts. C’est
pourquoi, le Seigneur, s’adressant à eux dit:« Malheur à vous, scribes et pharisiens, hypocrites! Parce que vous
ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au-dehors, et qui,
audedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés » (Math.23 :27).
RECONNAISSEZ
LE SIGNE DE DIEU ET LE MESSAGE DE VOTRE TEMPS!
Tous ne
peuvent pas, en effet, décoder le message du Seigneur. Cela n’est révélé qu’à
ses enfants. Il dit: « C’est à vous qu’a
été révélé le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors, tout
se passe en paraboles…» (Mc.4 :11).
Voyez-vous! Quand Dieu parle à ses enfants, il le fait par un signe. Lequel est
caché aux yeux des fils de la perdition. Mais aux fils prédestinés, il révèle
ses secrets. C’est pourquoi, tout enfant de Dieu doit reconnaître le signe et
la voix du signe. Souvenezvous que lorsque Dieu appelait son peuple à sortir du
pays d’Egypte, il le fit par un signe. L’Eternel voulait qu’Israël reconnaisse
qu’il est le Dieu de leurs pères, et il le fit par un signe. « S’ils ne te croient pas, dit l’Eternel, et
n’écoutent pas la voix du premier signe,
ils croiront à la voix du dernier signe »
(Ex.4 :8). Ce signe n’était pas
destiné aux Egyptiens mais à Israël, son peuple. Et tous les enfants d’Israël
reconnurent la voix du Dieu de leurs pères, comme il est destiné aux brebis de
reconnaitre la voix de leur maître (Jn.10
:4). Ils laissèrent leurs activités et sortirent d’Egypte à la rencontre de
leur Dieu. Ils se rassemblèrent en un seul lieu et adorèrent ce grand Dieu qui
les fit sortir de la captivité dans laquelle ils se trouvaient dans le pays de
Pharaon. Cette scène se répéta à la naissance du sauveur Jésus.
Un signe parut dans le ciel, et quel était ce signe?
C’était une étoile. Et pourquoi avait-elle paru? Tout simplement parce qu’un
événement des plus glorieux avait lieu. Cette étoile fut un signe, un
indicateur qui devait montrer aux rois mages, le lieu où venait de naître le
Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Ce signe parut dans le ciel pour
indiquer le lieu de rendez-vous que le Très-Haut avait choisi pour rencontrer
son peuple. Et quand le temps arriva, les mages (magiciens) en tant que fils
prédestinés de Dieu, abandonnèrent toutes leurs occupations païennes pour se
rendre au lieu du rendez-vous du Seigneur, c’était dans une crèche à Bethléhem,
en Judée (Mat.2 :1). Ils ont vu le
signe, l’étoile dans le ciel et l’ont reconnue par discernement comme annonçant
la naissance du Christ, le Sauveur. Les mages entreprirent le voyage en
abandonnant leurs prestiges, leurs positions élevées dans leurs différentes
assemblées et leurs troupeaux respectifs par obéissance à la voix du Seigneur.
Et cela est un enseignement pour tous les fils prédestinés de Dieu qui doivent
quitter Babylone afin de se rendre au lieu d’adoration que le Tout-Puissant
s’est choisi. Tous les prestiges, toutes les vaines gloires de ce monde et de
cette chrétienté moribonde doivent tomber; car tout berger qui a vu le signe
paraître dans le ciel a quitté son champs (son église), sa fonction
(prédicateur ou ancien) pour se rendre à Bethléhem (Luc 2 :8-20). C’était là-bas que la véritable adoration devait
avoir lieu. Il fallait que soit abandonné le vieil autel dénominationnel, cet
autel dégarni qui est fait de mains d’hommes pour se prosterner devant l’autel
sacré de la restauration de la pure Parole de Dieu, bâti par le Seigneur de
gloire lui-même. Ils reconnurent le signe (l’étoile) et détectèrent le message
caché derrière le signe: la naissance du Messie selon Luc 2 :10-11: « Mais l’ange
leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera
pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui dans la
ville de David, il vous est né un sauveur, qui est le Christ, le Seigneur ».
Ils savaient que l’étoile brillante du matin était l’un des attributs du Christ
(Apc.22 :16). Et c’était une chose
scellée pour les habitants de leur contrée, mais pour eux, le sceau avait été
brisé parce qu’ils faisaient partie de la semence royale de Dieu. Ils ne
pouvaient pas se tromper, car ils avaient pour guide l’étoile brillante qui
éclairait leur chemin. Ils allaient quelque part, ils allaient au lieu du
rendez-vous. Ils savaient que l’étoile brillante du matin était la colonne de
feu qui conduisit leurs pères, depuis le pays d’Egypte jusqu’à Canaan. Ainsi, ils se laissèrent guider par l’étoile jusqu’à
ce qu’elle s’arrête au-dessus du lieu où se trouvait le sauveur. C’était là le
lieu du rendez-vous. Tous les enfants de Dieu devaient impérativement y être: « …Et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en
orient marchait devant eux jusqu’au moment où, arrivée au-dessus du lieu où
était le petit enfant, elle s’arrêta » (Mat.2
:9).
Au même moment, il se trouvait quelque part
des bergers, des fils prédestinés de
Dieu. Un ange leur apparut dans une vision et ils
discernèrent le signe, l’appel de leur Dieu. Aussitôt, ils abandonnèrent leurs
activités et se rendirent au pied du
Seigneur pour se prosterner et
l’adorer. Ils reconnurent le signe et son message: « Et voici à quel signe vous
le reconnaitrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche
» (Luc 2 :12). De cette même
façon, vous devez vous aussi reconnaître la voix de votre Dieu. Vous devez
pouvoir discerner et reconnaître le signe pour aller à la rencontre de votre
sauveur. Bethléhem, le lieu de rendez-vous, là où l’étoile conduisait les mages
est ce message de la fin des temps que vous entendez maintenant. Vous devez à
cet effet abandonner toutes vos activités religieuses qui s’inscrivent dans le
faux à l’image des mages qui, sans hésiter ont abandonné leurs champs d’actions
(assemblées religieuses) et leurs troupeaux (les fidèles) pour se diriger à
Bethléhem, le lieu où était prêché le message de la vérité, parce que celui qui
venait de naître était le chemin, la vérité et la vie (Jn.14 :6). Et c’est sur
l’autel de la vérité qu’à lieu l’adoration du vrai Dieu. Ce message qui
retentit, pour les élus, est un véritable signe qui doit les conduire à Christ,
notre pays promis. Ainsi, ne regardez pas au rang prestigieux
que vous occupez dans vos églises respectives. Que vous soyez bishop,
révérend-pasteur, curé, directeur de société ou simple fidèle, vous devez
impérativement reconnaitre la voix de votre Seigneur et abandonner votre
dénomination. Je vous l’ai dit au départ, tous ne peuvent pas discerner le signe.
Cela ne leur a pas été donné. Car, s’ils avaient reconnu le signe, ils
n’auraient jamais crucifié le sauveur Jésus. Les pharisiens ne pouvaient pas
reconnaître ce signe. Les saducéens, les scribes, les zélotes et les hérodiens
qui étaient les dénominations en ce temps-là ne pouvaient décoder ce signe. Ce
signe n’était révélé qu’aux enfants de Dieu. C'est-à-dire: Jean-Baptiste,
Pierre, Jean, Paul, Matthieu, Jacques, Barthélémy, Marie, etc. (Mc.4 :10-12/Luc 8 :10). Un jour, alors
de passage, Jésus appela ses disciples. Il dit à Pierre, à Jean, à Matthieu et
aux autres: « Suivez-moi! » Aussitôt,
ils reconnurent le signe et la voix de leur sauveur comme il est donné au chien
de reconnaître la voix de son maître
(Es.1
:3/Jn.11 :27). Simon et Jean abandonnèrent leur métier de pêcheur, les
autres firent de même et suivirent Jésus. Reconnaissez aujourd’hui le signe et
l’appel de votre Dieu, car là où vous êtes présentement est aussi un signe,
mais pas celui du Seigneur. C’est un mauvais signe; c’est le signe du diable,
le grand Dragon. C’est la raison pour laquelle il ne se tient pas dans la
vérité. Si vous remarquez bien, il eut deux signes dans le ciel. Le signe de
Dieu se trouvait dans Apc.12 :1: « Un grand signe parut dans le ciel, une
femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze
étoiles sur sa tête ».
Et soudain: « Un autre signe parut dans le ciel; et voici, c’était un grand dragon
rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes » (Apc.12 :3).
Sachez faire la différence entre
le signe de Dieu et celui du diable. Les grandes croisades de miracles et
d’évangélisation qui jacassent çà et là dans les médias, notamment à la
télévision, à la radio et partout dans les rues sont le signe du
Dragon, le diable. Vous les
reconnaitrez à leurs fruits, parce qu’ils ne prêchent pas la vérité de Dieu.
Toutes les croisades d’évangélisation qu’ils font, sont à des fins
lucratives. Ils font ces choses
rien que pour leur propre gloire. Ce qui les intéresse, c’est l’argent et rien
d’autre (Phi.2 :21/Mich.3 :5/Ez.13
:19/Phil.3 :1819/Rom.16 :18). Ils
font du tapage partout pour attirer les pauvres âmes et les font périr par
leurs évangiles apostats. Ils viennent en fanfare, ils annoncent de grandes
choses et prêchent un évangile social. Ils n’ont qu’un seul message à la bouche
et c’est celui-ci: «Jésus est la solution à tous vos problèmes. Si vous voulez vous
marier, venez à lui. Si vous voulez voyager, venez à lui ! Si vous désirez
devenir riche, venez à lui! » Et ils font toutes les choses semblables.
Je vous le dit en vérité, ce n’est pas ça l’Evangile du Seigneur. Les voyages,
les mariages et toutes ces choses du monde ne sont pas sa priorité. Les gens
voyageaient et se mariaient avant la venue du Seigneur. L’Ecriture dit qu’il
est venu pour le salut de nos âmes. C’est pourquoi sa Parole déclare: « Cherchez premièrement le royaume et la
justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Mat.6 :33). Tout véritable serviteur
de Dieu ne prêche jamais un évangile social. Il vous conduira d’abord à Christ
par la prédication de sa Parole, car au commencement était la Parole (Jn.1 :1). Il ne vous accusera pas tout
le temps avec la loi mosaïque comme si nous étions au temps de Moïse. Le vrai
témoin du Seigneur vous prêchera le salut par pure grâce à cause du sang
innocent de notre sauveur et rédempteur JésusChrist (Eph.2 :4-10/Tite 3 :4-7/Rom.3 :27-28). Ne vous laissez point
séduire par les beaux temples, les grandes synagogues magnifiquement peintes et
brodées. Ce sont des tombeaux blanchis qui paraissent beaux au dehors, mais qui
au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toutes espèces d’impuretés. Ne
les écoutez pas! C’est le signe du diable. Il vient toujours en fanfare, avec
beaucoup de bruits pour attirer l’attention du peuple. Ces faux serviteurs de
Dieu sont toujours encadrés de garde de corps. Ils aiment occuper les premières
places dans les festins; ils aiment la gloire des hommes plus que Dieu. Et se
font appeler bishop, révérend, archevêque, vicaire, prophète, etc. Le livre de Mat.23 :5-8 nous en parle: « Ils font toutes
leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges
phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements; ils aiment la
première place dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues;
ils aiment à être salués dans les places
publiques, et à être appelés par les hommes Rabbi, Rabbi. Mais vous, ne vous
faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous
frères ». Remarquez que le Seigneur est venu sans aucun tapage. Il est né
dans une crèche et ne s’est pas fait entourer de gloire et de personnes de
haute distinction sociale. Il était plutôt entouré de gens qui n’avaient pas de
niveaux intellectuels élevés et qui exerçaient des petits métiers comme celui
de pêcheur, de cultivateur … lui-même étant charpentier. Pour cela, les
religieux de ce temps-là ne l’ont pas reconnu. Mais Lazare l’a reconnu. Jean
l’a reconnu. Marie de Magdala l’a reconnu, les publicains et les gens de mauvaise
vie l’ont reconnu. Pourtant, les religieux, les docteurs de la loi, ceux qui se
disaient pieux et connaisseurs, et qui enseignaient dans les grands temples ont
regardé la lettre (les Ecritures) avec les yeux religieux et ne l’ont pas
reconnu. Au contraire, ils ont réclamé sa tête. Mais vous, si vous êtes un fils
de Dieu, vous devez reconnaître le signe de votre Dieu. Son signe ne vient pas
comme à frapper les regards, pour attirer l’attention de tout le monde. En lui,
il n’y a point de confusion (Jn.8 :12). En lui, se trouve la vie et cette vie
est la lumière des hommes (Jn.1 :4).
C’est pourquoi, étant des enfants de lumière, nous ne pouvons pas être dans la
confusion (Mat.5 :14/Joël 2 :27).
Nous devons obligatoirement reconnaître le signe et son message. Pensez-vous
que le message d’aujourd’hui, c’est: ‘‘Frère,
viens! Car Jésus t’aime’’? Ceci
n’est plus valable de nos jours. Cette formule est dépassée. Sachez que dans
chaque âge, Dieu communique un message particulier à son peuple. Lequel nous démontrait
l’image de Christ en qui nous trouvons la sécurité éternelle. Au temps de Noé,
le message était le jugement de Dieu par le déluge. Ainsi, l’orage dévastateur
s’annonçait sur la terre et de gros nuages se formaient dans le ciel. Ces
nuages étaient un signe incontestable et avéré qui devait permettre aux
habitants de la terre de savoir qu’un malheur (le déluge) devait arriver
bientôt. Aussi, chaque enfant de
Dieu devait-il reconnaître le signe et abandonner ses habitudes païennes pour
entrer dans l’arche en vue de sauvegarder sa vie. L’arche était une image
représentative de Christ, notre salut. De même, au temps d’Abraham, Dieu avait
un nouveau message, lequel était la circoncision. Chacun devait reconnaître le
signe et se faire circoncire pour être sauvé, à commencer par Abraham lui-même.
De même, Lot avait pour mission d’annoncer aux siens que Dieu s’apprêtait à
détruire Sodome et Gomorrhe par le feu. Les habitants de ces lieux devaient
reconnaître le signe du jour et l’appel de Dieu pour se réfugier à Tsoar.
Malheureusement, le signe passa inaperçu à leurs yeux de sorte qu’ils ne
crurent point ces messagers de Dieu qui leur demandaient de quitter ces deux
villes. Ces hommes n’ont pas su qui étaient ces deux messagers divins. Ils ne
reconnurent point la nature de ces deux hommes que Lot avait logés. Ils ont cru
que c’était de simples hommes. C’est pour cela qu’ils avaient tenté d’abuser
d’eux ; ce qui ne pouvait qu’ajouter un comble à leurs péchés. Or, l’entrée de
ces deux anges fut pour les habitants de cette ville un signe visible qui
devait attirer leur attention. Car derrière ce signe se trouvait voilé le
message de Dieu dont ces anges étaient porteurs. Mais seul Lot eut la
révélation du signe, en ce sens qu’il reconnu que ces deux êtres n’étaient pas
de simples hommes, mais des messagers divins envoyés par Dieu. La ville de
Tsoar typifiait Christ, notre salut: « Il
n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui
ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Act.4 :12). C’est à Tsoar que se
trouvaient la paix, la sécurité et la vie. C’était l’image de Christ, notre
cité de paix selon Eph.2 :14. Et
après Lot, arriva Moïse avec pour message la loi. Pareil pour Jean-Baptiste qui
prêcha la repentance. Et le Seigneur Jésus, en temps que prophète prêcha la
grâce et la vérité, et ainsi de suite. Pensez-vous que le message de cet âge
mauvais de Laodicée soit: « Je vous
salue Marie pleine de grâce? ».
Croyez-vous que: « Tu cherches du travail, tu veux voyager,
alors viens à Jésus…», peut vous donner la vie? Soyez sérieux, reconnaissez
le signe et le message de votre temps. Les questions qu’il faut se poser sont
les suivantes: Dans quel âge sommes-nous ? Quel est le signe de cet âge et son
message? Nous l’avons déjà dit: « Sortez
du milieu d’elle (Babylone) mon peuple, afin de ne point participer à ses
péchés » (Apc.18 :4).
En définitive, je pense avoir dit
l’essentiel quant à l’interdiction formelle faite à la femme en ce qui concerne
l’exercice d’un quelconque ministère dans la maison de
Dieu. Comme l’a
dit l’apôtre Paul: «Si quelqu’un croit
être prophète ou inspiré, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est un
commandement du Seigneur et si quelqu’un l’ignore, qu’il l’ignore…» (1Cor.14 :37-38). Que
celui qui a des oreilles entende donc ce que l’Esprit dit aux églises! (Apc.2 :29).
Aperçu de
la brochure intitulée l’Evangile du Royaume
EXHORTATION ADRESSEE AU PEUPLE DE DIEU
Ô! Peuple
de Dieu, c’est ici la voix de l’exhortation. N’ayez pas les yeux de poulets aux
ailes mouillées, mais ayez plutôt les yeux d’aigles pour percer le mystère de
l’heure dans laquelle nous sommes. Le message que vous lisez en ce moment est
une véritable boule de feu qui se propage déjà à travers les nations en vue du
renversement de l’ordre mondial religieux. Quand le lion dans sa fureur rugit
dans la forêt, les bêtes des champs et même les oiseaux du ciel paniquent. Tel
est le cas en ces jours, des chefs paroissiaux et des leaders de cultes qui
tremblent sur leur base, quand ils entendent ce message atomiseur, lorsqu’il
est proclamé sur la terre par son serviteur qu’il a oint. Aucun homme ne
résistera à ce message. Même pas un esprit, parce qu’il est la voix de Dieu qui
retentit à la porte des vieilles collines dénominationnelles (les églises de
grandes renommées mondiales). Le dieu des forteresses dénominationnelles n’est
pas notre Dieu (Deut.32 :31). En
effet, nous prêchons un Dieu particulier; il est différent de celui des
Jébuséens (les catholiques), des Sabéens (les protestants méthodistes) et des Scribes (les autres communautés dites
évangéliques). Dans cet âge particulier de Laodicée, il nous a envoyé un
prophète particulier avec un message particulier, lequel est destiné à un
peuple particulier, engagé dans un chemin particulier, pour une destination
très particulière: la glorieuse cité
céleste (Héb.12 :22-23/Phil.3 :20). Si vous êtes des fils prédestinés de
Dieu, c’est maintenant l’heure de vous réveiller enfin du sommeil. C’est à vous
qu’est destiné ce message révolutionnaire. Mais, si vous êtes un corbeau
babylonien destiné à l’égarement, nous n’avons point de remède pour vous. Nous
ne pouvons que vous saluer au nom du Seigneur Jésus-Christ, tout en vous
encourageant à continuer votre chemin dont la destination est l’abîme de
perdition, afin que le dessein de Dieu s’accomplisse (1Pier.2 :7-8). La révolution
chrétienne, une autre dimension de la haute spiritualité fait déjà rage
dans le firmament ivoirien. Cette flamme nouvelle est actuellement à la
recherche de ses fils et de ses filles à travers le monde. Que tous ceux qui
s’y reconnaissent se lèvent pour se joindre à l’Eglise de Dieu.
L’espoir est encore permis…
Nul ne peut aujourd’hui nier que le monde
est à bout de souffle. Les princes, les gouverneurs du siècle présent, les rois
de la terre et les chefs de guerre impénitents; ceux-là mêmes qui ont endeuillé
des familles entières, savent dans leurs propres consciences combien
aujourd’hui la fin de leur règne inique est proche. Ces gouverneurs ont lamentablement
échoué. La démocratie, la monarchie et les autres régimes politiques instaurés
dans ce monde de ténèbres n’ont pu apporter la paix et le bonheur tant souhaités
par l’humanité. Les conflits et les dévastations se sont multipliés avec leurs
cortèges de chaos et de désespoir sans fin. Là où le monde entier attendait des
solutions à ses problèmes, c’est la désillusion qui lui a été servie.
La souffrance et la misère des hommes n’ont fait que
s’accentuer. La corruption et la dépravation des mœurs sont à leur comble. Les
promesses mirobolantes des campagnes électorales n’ont jamais permis au peuple
de s’épanouir. Elles ont plutôt permis à des arrivistes d’accéder au pouvoir en
vue de leur enrichissement personnel. Aucun régime instauré sur la terre n’a
placé une seule fois au premier plan
l’intérêt et la justice de Dieu. Au contraire, ce sont des régimes de terreur,
de ruse et d’exploitation du genre humain. Pourtant, ces hommes prêtent serment
sur la Bible ou le Coran avant de commencer leurs mandats. Ils se disent tous
hommes de foi (Chrétiens ou musulmans) mais aucun d’eux ne se soucie de
rechercher la volonté de Dieu, ni d’agir dans l’intérêt du peuple avec droiture
et équité. Les rois de la terre ont échoué dans leurs missions respectives. Ils
ont géré le monde selon leurs intérêts et leurs humeurs quotidiennes, sans
savoir que c’était Dieu qui leur confiait cette mission (Rom.13 :1). Aujourd’hui, au vu de ce qui se passe partout dans le
monde, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que le monde actuel
est devenu une jungle où la raison du plus fort est toujours la meilleure.
C’est une arène où le plus fort continue d’écraser et de dévorer le plus faible.
Et d’autres s’arrogent le droit de vie ou de mort sur leur semblable. Nous
vivons dans un monde inique où les loups les plus cruels s’organisent en
sectes, en loges, en conglomérats afin de devenir plus forts pour pouvoir
écraser davantage les plus petits. Telle est la triste réalité du règne de
Satan, le prince de ce monde. Un monde où a lieu une guerre d’intérêts sans
merci entre les nations les plus riches et les plus pauvres. L’injustice est
devenue la règle d’or dans les rapports entre Etats. Ceux qui disposent des
richesses (sous-sol, matières premières, ressources agricoles etc.) sont
exploités et spoliés de leurs richesses par ceux qui n’en possèdent point, mais
qui sont pourtant considérés comme les plus développés. Ils dictent leur loi
aux soi-disant pays pauvres très endettés (PPTE).
En plus, la démocratie en tant que système politique
devant permettre l’épanouissement des Etats et des peuples a montré toutes ses
limites. Ce vent de mensonges venu de l’occident, n’a servi qu’à faire l’apologie
de la pensée occidentale, comme étant supérieure à celle des autres peuples. La
démocratie imposée par la force des armes à travers la colonisation n’a pu
empêcher les coups d’Etat et les longs conflits armés qui ont couté la vie à
plusieurs millions de personnes. La démocratie qui, selon les rois de la terre
devait apporter une embellie à ce monde de terreur n’a guère réussi sa mission,
puisqu’elle contenait en ellemême le germe de la mort. Elle a plutôt servi les
intérêts égoïstes des dirigeants avides de pouvoir et de domination. Ce système
politique, ainsi que tous les régimes qui se sont succédé et qui ont fait son
apologie ont échoué.
Même dans l’appareil judiciaire, cet échec s’avère
total et ce, à tous les niveaux. La balance, symbole de la justice n’est plus
équitable car un côté pèse plus que l’autre.
En effet, aujourd’hui à la place de la justice, c’est
l’injustice qui est rendue dans le palais dit de justice. Car la corruption et
la ’’pouritique’’, pardon, je voulais
dire politique y sont fortement ancrées. Or, nous savons que là où la
corruption intervient la raison, et la justice disparaissent. Et là où la
politique fait son entrée par la porte, la loi prend la fuite par la fenêtre.
C’est bien pour toutes ces raisons que nous n’encourageons pas un seul fidèle,
dans nos enseignements à faire de la politique. Car la politique de ce monde
est un art de mensonge et de contrevérités. Pour cela, elle ne nous intéresse pas.
D’autre part, les leaders religieux ont échoué en
divisant le corps de Christ (l’Eglise universelle) par des doctrines
contradictoires et anti-scripturaires provenant des conciles et des différents
instituts de théologie. En s’associant eux aussi aux hommes politiques, ils ont
échoué dans la mission que Dieu leur a confiée.
Par ailleurs, le règne glorieux pour
lequel nous souffrons est à venir. Ce sera un règne de paix, de justice,
d’équité et de droiture. C’est celui du Seigneur JésusChrist. Frères et sœurs,
l’espoir est encore permis, car même si ce monde soupire, ses soupirs prendront
fin lorsque le régime du Seigneur Jésus-Christ sera instauré sur la terre comme
nous le signifie Rom.8 :19-23: «
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de
Dieu. Car la création a été soumise à la vanité (non de son gré, mais à cause
de celui qui l’y a soumise) avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de
la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des
enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière
soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle
seulement mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en
nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps». La
CHRISTOGONIE, ce monde de paix et d’équité n’est en rien comparable à ce faux
monde fait de systèmes iniques et mensongers que sont la démocratie, la
monarchie et autres systèmes qui disparaîtront bientôt comme le dit si bien ce
passage extrait de 2Pier.3 :10: «Le jour du Seigneur viendra comme un
voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se
dissoudront, et la terre entière avec les œuvres qu’elle renferme sera
consumée». Dans la CHRISTOGONIE, c’est à dire le règne de Christ, il n’y
aura plus de pleurs, plus de larmes selon Apc.21
:4: «Il essuiera toute larme de leurs
yeux et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur,
car les premières choses ont disparu». De plus, dans
Apc.7 :15-17: «...Ils
n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, et le soleil ni aucune chaleur ne
les frapperont plus. Car l’agneau qui est au milieu du trône les paitra et les
conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs
yeux ». Quand nous lisons aussi Apc.22
:5: « Il n’y aura plus de nuit; et
ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les
éclairera. Et ils règneront aux siècles des siècles ». De même dans Apc.21 :23, il est écrit: « La ville n’a besoin ni du soleil ni de la
lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son
flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y
apporteront leur gloire ». Voici celui dont nous devons battre la campagne
et vulgariser le programme de gouvernement.
C’est au sein de ce parti politique, fondé sur de meilleures promesses
électorales que nous devons militer. Et c’est ce programme de gouvernement que
nous devons accepter et ovationner, car au bout se trouve une meilleure
espérance pour tout le peuple. « Mais
nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où
la justice habitera » (2Pier.3 :13).
En effet, les programmes de gouvernement des régimes politiques qui se sont
succédés depuis la création du monde jusqu’à nos jours n’ont jamais éradiqué la
faim, la soif, l’injustice dans les nations. Encore moins la violence, la
corruption, les maladies, les pleurs, les gémissements, les grincements de
dents et la mort avec son corolaire de funérailles. Pourquoi donc
militerions-nous pour un système politique humain qui, depuis son avènement,
n’a jamais pu vaincre tous ces fléaux; alors que le programme de gouvernement
de notre Seigneur Jésus-Christ est plus excellent que celui des rois de la
terre? Et ce passage nous éclaire mieux:
Apc.21
:4: « Il essuiera toute larme de
leurs yeux et la mort ne sera plus; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni
douleur, car les premières choses ont disparu ».
L’Eglise de Dieu à laquelle nous appartenons est déjà
le parti le plus glorieux et le plus excellent que Christ ait instauré sur la
terre. C’est au vu et au su de toutes ces failles que nous disons à juste titre
que le règne de Satan, conduit par les
humains, a lamentablement échoué. L’humanité restera avide de
paix et de justice aussi longtemps que le roi de justice et de paix,
c'est-à-dire le Seigneur Jésus-Christ voilé en la personne de Melchisédek (Héb.7 :1), n’entrera pas dans son
règne. C’est pourquoi, il demanda lui-même aux Apôtres de réclamer ce règne
dans leur prière: «Notre père qui es aux
cieux! Que ton nom soit sanctifié; que
ton règne vienne; Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel»
(Mat.6 :9-10). Car lorsque nous
regardons le monde, frères et sœurs, que constatons-nous? De la désolation ;
puisque la maladie, la mort, et le bien-être social de chaque être humain sont
des données que les gouverneurs de ce monde n’arrivent toujours pas à
maîtriser. Malgré les avancées spectaculaires de la science, de la technologie
et les grands prodiges opérés dans le monde par l’intelligence humaine, je déclare
haut et fort avec tout le respect que je leur dois, qu’ils ont échoué dans leur
mission. C’est pourquoi, il existe des fabricants de cercueils pour les
cadavres qui doivent être enterrés, des hôpitaux et des dispensaires pour les malades ainsi que des morgues et du
formol pour la conservation des corps en vue de planifier au mieux les
funérailles et les dépenses y afférentes. Tout cela traduit l’échec cuisant du
gouvernement humain qui n’aura d’autres alternatives au moment venu que de
céder le pouvoir au Roi des rois, à savoir Jésus-Christ; qui montrera la voie
de la bonne gouvernance à cette race de politiciens irrégénérés et à l’esprit
mal éclairé. Ainsi, l’unique parti politique dans lequel nous vous invitons est
l’Eglise du Seigneur JésusChrist, dont le pouvoir est digne de confiance. Car,
c’est uniquement sous son règne que la justice, la paix, l’équité et la
droiture seront établies. Pendant ce règne, il n’existera ni cercueil, ni
hôpital, ni maladie, ni mort, ni corruption. Christ est donc le seul être
capable de transformer la terre, lieu d’habitation des hommes en un véritable
paradis céleste. La Bible nous en parle dans ce texte extrait d’Apc.22 :3-5: « Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera
dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera
sur leur front. Il n’y aura plus de nuit; et ils n’auront besoin ni de lampe ni
de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux
siècles des siècles ». Comme on le voit, dans ce règne, tout ce qui est
humain disparaîtra pour faire place au Seigneur de gloire qui prendra lui-même
soin de son peuple. C’est pourquoi, à tous ceux qui sont épris de paix, de justice
selon Dieu et de vérité, je vous exhorte à tenir bon dans ce combat. Frères,
n’oubliez pas l’exhortation du maître qui disait et je cite: «Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme » (Math 10 v 28). Pour nous autres fils de Dieu, nous devons savoir
que la mort est un ami fidèle qui nous permet d’entrer dans la présence du Roi
pour recevoir les couronnes qui nous sont réservées avant la fondation du
monde. La mort d’un fils de Dieu sur le champ de bataille est à saluer,
puisqu’elle lui ouvre la porte de la cité céleste afin de lui permettre, non
seulement d’entrer dans le repos, mais de découvrir surtout le glorieux visage
de celui pour qui il s’est battu tout le long de sa vie terrestre. Soyez donc
sans crainte et tenez bon dans ce combat. C’est par là que tous les éminents
Prédicateurs, les Prophètes et les Apôtres qui nous ont précédés sont passés
(Héb.11 :1-40). Il n’existe aucun chrétien sur la terre qui souffre
actuellement pour la cause du Seigneur et qui ne règnera pas avec lui dans le
monde nouveau à venir. Car le Seigneur est bon et sa fidélité dure à toujours. C’est cette réalité
que laisse transparaître ce passage de Mat.5
:10-12: « Heureux ceux qui sont
persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux! Heureux serez
vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement
de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans
l’allégresse parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est
ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous». Comme on le
voit, les persécutions, les afflictions, les outrages et autres calomnies dont
le chrétien est l’objet, ne pourront être passés sous silence lorsque l’heure
de la délivrance sonnera et que le Seigneur de gloire s’assiéra sur le trône de
gloire pour paître son peuple pendant son glorieux règne. Le Seigneur n’oublie
pas les siens comme certains menteurs voudraient nous le faire croire, mais il
use de patience envers ses enfants, voulant nous amener à une communion et à
une totale confiance en lui et en ses promesses de bien-être pour tous ses
enfants. Car le règne à venir mérite que le chrétien se dispose et qu’il lutte
comme un bon soldat pour son avènement. C’est en ce sens que l’apôtre Paul,
s’adressant à Timothée son fils spirituel, lui prodigue ces quelques paroles
d’exhortation afin qu’il ne défaille point devant les vicissitudes de la vie et
les coups de boutoir que l’ennemi porte chaque jour au peuple de Dieu.
Lisons-le maintenant: « Souffre avec moi,
comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse
des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé; et l’athlète
n’est pas couronné, s’il n’a pas combattu suivant les règles. Le laboureur qui
peine doit être le premier à recueillir les fruits. Comprends ce que je dis,
car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses. Souviens toi de
Jésus-Christ, (…) pour lequel je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur.
Mais la parole de Dieu n’est pas liée. C’est pourquoi je supporte tout à cause
des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est en Jésus-Christ, avec
la gloire éternelle » (2Tim.2 :3-10). Le règne du Seigneur ne viendra pas du
jour au lendemain, mais c’est un véritable coup d’Etat que le Seigneur
Jésus-Christ, l’héritier légitime du trône de la terre prépare contre le diable
appelé à tort le prince de ce monde. Le diable ne règne aujourd'hui que parce
qu’il a volé au premier homme (Adam) le titre foncier de la terre; s’accaparant
ainsi ce qui ne lui appartient pas, et usurpant de la même manière le titre de
prince de ce monde. Frères, laissez-moi vous dire que ce titre revient de droit
au Seigneur Jésus-Christ, l’héritier légitime du trône de la terre. Pour
l’établissement de son règne, le Seigneur a besoin de toutes les forces vives
de son peuple, car ce peuple est un
avec lui. Il s’identifie à son peuple et son peuple s’identifie à lui par la
foi en sa Parole. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, vous devez persévérer,
car l’heure de la délivrance de notre monde agonisant est proche et le Seigneur
est prêt à entrer en scène. Ce monde doit impérativement tomber, tous ses
systèmes de malheur et d’exploitation doivent obligatoirement disparaître, tous
ses fondements doivent être détruits, l’autel de Satan et de ses suppôts
humains doit être renversé afin que l’autel de justice, de paix, d’équité et de
droiture du Seigneur soit établi, pour le bien-être de toute la création.
Aussi, ne pourra régner avec le Seigneur que celui qui aura combattu et
persévéré dans le combat du début à la fin. Le Seigneur est fidèle et il ne
manquera point à aucune de ces promesses électorales, car: « Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous
vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous règnerons aussi avec lui; (…)
si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même»
(2Tim.2 :11-13). J’entends la cloche
du ciel sonner! Déjà le soleil apparaît à l’horizon avec les signes prometteurs
d’un lendemain glorieux. Bientôt s’ouvriront les portes de la CHRISTOGONIE et l’humanité affranchie,
entrera paisiblement dans un ordre nouveau, celui d’une nouvelle ère, l’ère
messianique. Ne vous découragez donc pas, mais soyez au contraire fervents
d’esprit. Le Seigneur compte sur vous. Malgré l’ampleur de la bataille,
redoublez d’efforts, rangez-vous en ordre de bataille derrière notre général en
chef et attendons ses ordres pour la plus grande bataille jamais livrée. Car le
monde nouveau vers lequel nous tendons inexorablement et auquel même la nature
entière aspire, est réservé uniquement à tous les fils de Dieu qui, à travers
les âges de l’Eglise, ont mené à tambour battant le combat de la foi chrétienne
qui a été transmise aux saints une fois pour toutes (Jude 1 :3). Et en ce jour-là, vous pourrez dire comme Paul ces
paroles de vainqueurs devant le Roi de gloire, le juste juge qui rétribuera
chacun selon ses œuvres: « J’ai combattu
le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne
de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce
jour-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son avènement
» (2Tim.4 :7-8).
En définitive, à vous qui êtes son peuple, le Seigneur vous aime. Il vous appelle
à travers ces quelques exhortations à
tenir ferme dans le combat de la foi chrétienne, car l’heure de la
délivrance est proche. A tous nos frères et sœurs qui sont encore à Babylone
(la chrétienté bananière, c'est-à-dire l’ensemble des organisations religieuses
au dos courbé), nous vous invitons à nous rejoindre dans le combat de la révolution spirituelle (la révolution sans
fusil et sans gaz lacrymogène).
Amen!!!
Rév. Zobel Agodio
La Christosophie
Vous pouvez me lier à cause de la vérité biblique, mais
seule la Parole de Dieu ne sera jamais liée.
Vous pouvez m’abattre, mais pas la vérité divine,
puisqu’elle demeure invincible et immortelle.
Vous pouvez me haïr, mais l’amour de Dieu, manifesté pour
moi en
Jésus-Christ sur le mont Calvaire, triomphera de la haine
viscérale des hommes.
Vous pouvez me critiquer à tort et à travers, mais pour
moi, ce n’est que peine perdue de votre part; car seul le jugement de Dieu
m’importe.
En effet, j’ai été justifié et sanctifié depuis
d’innombrables millénaires par celui qui, depuis le commencement de la création
a vu la fin de toutes choses.
Et qui par l’offrande du corps de son fils m’a amené à la
perfection pour toujours.
Vous pouvez m’éteindre, mais pas le Saint-Esprit,
l’activateur de la flamme de la révolution spirituelle :
La révolution sans fusil et sans gaz lacrymogène.
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