DE NOS JOURS, MARIE EST-ELLE ENCORE VIERGE ?


En réalité, après la naissance de Jésus, Marie eut plusieurs autres enfants. Mais avant d’en parler, lisons ensemble Mt.1/25 pour ressortir une chose déterminante pour la suite: « Mais (Joseph) ne connut point (Marie) jusqu’à ce qu’elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus». (Mt.1/25). Ce qui m’intéresse dans ce texte, c’est l’expression "jusqu’à ce que". En effet, "jusqu’à ce que" évoque un délai bien déterminé auquel le fiancé de Marie devait obéir avant de la connaître sexuellement. Passé ce délai, il pouvait aller avec sa femme sans transgresser les recommandations de l’ange qui lui apparut en songe. Ce passage montre littéralement qu’il existait un délai, lequel après expiration, devait permettre à Joseph d’accomplir en toute légitimité l’acte intime avec son épouse.
Lisons en outre Luc 2/6-7: «Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né… ». Le terme "premier-né" m’intéresse. Nous nous trouvons ici en face d’un groupe de mots de la langue de Molière: "fils premier-né". Quiconque fait ici preuve d’honnêteté intellectuelle, confessera au travers de ce groupe de mots que Marie, notre sœur en Christ, a eu d’autres enfants en dehors de Jésus. En tout cas, si quelqu’un n’a pas de problème de vocabulaire, il comprendra à partir de ce témoignage poignant de la Bible que Marie a accouché de plusieurs autres enfants. Car, on ne saurait parler de "premier-né" sans toutefois évoquer l’idée inconditionnelle d’une succession. Je souligne au passage qu’il existe une nette différence entre Jésus: "Fils unique de Dieu" (Jn.3/16) et Jésus: "Fils premier-né" (Luc 2/6-7). Nous savons que ce qui est unique est solitaire et par conséquent, demeure sans aucune suite. A l’inverse, l’expression "premier-né" suppose incontestablement une suite logique. A titre d’exemple: Cet enfant est le 1er de sa classe. Cela signifie qu’il y a eu un classement au travers duquel nous trouvons un 1er, un 2ème, un 3ème et ainsi de suite. Aussi, dans la Bible, lorsqu’on parle des généalogies, après le premier-né, la nomenclature du deuxième ainsi que du reste suit immédiatement. Lisons l’Ecriture: «Isaï engendra Eliab, son premier-né, Abinadab le second, Schimea le troisième, Nethaneel le quatrième, Raddaï le cinquième, Otsem le sixième, David le septième» (1Chron.2/13-15).
Voyez-vous ! On ne peut pas faire mentir l’Ecriture. Même si ces preuves tangibles sont insuffisantes aux yeux des prêtres babyloniens (les clergés catholiques), la Bible ne s’arrête pas là. En effet, les Saintes Ecritures indexent clairement les enfants que Marie a eus avec Joseph après la naissance de Jésus. Les preuves scripturaires sont sans équivoque. Voici en effet le premier témoignage biblique en rapport avec cela:
1ER TEMOIGNAGE BIBLIQUE:
«Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire (…) Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus » (Act.1/13-14). Ici, la Bible met en exergue la grande différence qui existe entre les simples disciples et les frères biologiques de Jésus. Ces frères en question, sont donc des frères de sang, c'est-à-dire d’autres enfants que notre sœur Marie a accouché après la naissance de Jésus, le fils premier-né (Lc.2/6-7). Seule la conception de Jésus relève du divin. C’est un cas hors du commun puisque Joseph n’a pas eu de rapport sexuel avec Marie, sa fiancée; chose contraire dans le cas des frères biologiques de Jésus. Il est certain, et bien plus que certain, que Joseph a eu des rapports sexuels bien de fois avec Marie. Autrement, les frères et sœurs biologiques de Jésus ne verraient pas le jour. Malgré la sincérité des passages bibliques qui l’attestent, certains catholiques assiégés par de vieux démons babyloniens (esprit religieux) prétendent que les frères dont il est question ici ne sont en fait que ses cousins. Ô honte ! L’Esprit de Dieu qui a rédigé la Bible sait très bien faire la différence entre les parents proches, éloignés ou biologiques. Quand il s’agit de parler des tantes, la Bible sait le faire. «Tu ne découvriras point la nudité du frère de ton père. Tu ne t’approcheras point de sa femme. C’est ta tante» (Lév.18/14). Quand il s’agit des oncles, la Bible sait le faire également. «Et Moïse appela Mischaël et Eltsaphan, fils d’Uziel, oncle d’Aaron…» (Lév.10/4). Ceux qui soutiennent de façon éhontée que les frères de Jésus dont parle la Bible sont ses cousins sont tous des menteurs et des blasphémateurs, parce que la Bible n’ignore pas le mot cousin. A ce propos, écoutons l’Esprit de Dieu à travers l’apôtre Paul: «Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas…» (Col.4/10). Le Saint-Esprit sait tout en ce qui concerne les liens parentaux. Par conséquent, il ne saurait se tromper lorsqu’il parle des frères biologiques de Jésus.
2EME TEMOIGNAGE BIBLIQUE:
« N’est-ce pas le fils du charpentier? N’est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D’où lui viennent donc toutes ces choses? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit: Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison » (Mt.13/55-57).
3EME TEMOIGNAGE BIBLIQUE:
«Comme Jésus s’adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler. Quelqu’un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler » (Mt.12/46-47).
4EME TEMOIGNAGE BIBLIQUE:
«N’avons-nous pas le droit de manger et de boire? N’avons-nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas?» (1Cor.9/4).
5EME TEMOIGNAGE BIBLIQUE
«Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l’entendirent étaient étonnés et disaient: D’où lui viennent ces choses? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains? N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous? Et il était pour eux une occasion de chute» (Mc.6/2-3).
6EME TEMOIGNAGE BIBLIQUE
«Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui». Dans ce texte, il s’agit des enfants que Marie a eu dans la maison de son mari Joseph et qui, par conséquent, sont les frères de sang de Jésus. En effet, ce texte ne parle pas de ses frères dans la foi parce que pour l’être, il faut croire en son Evangile comme l’ont fait les apôtres et les autres disciples. Or, dans ce cas de figure, la Bible dit que ses frères ne croyaient pas en lui. Cela exclut totalement l’idée de fraternité spirituelle. La différence entre les frères spirituels et les frères biologiques a été faite par Jésus lui-même lorsqu’on vint lui dire que sa mère et ses frères voulaient lui parler. Il dit ceci: «…Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère». (Mt.12/48-50). Non seulement ce texte nous amène à comprendre que Jésus avait des frères biologiques, mais il met aussi en relief la nuance entre ses frères de sang et ceux de la foi.
Ne pas reconnaître à travers cette série de passages bibliques que Marie n’est plus vierge, c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle et spirituelle. Ainsi donc, ceux qui continuent de proclamer la virginité de Marie mettent en cause la santé, voire la virilité incontestable de Joseph qui, fidèle à Dieu, a parfaitement obéi aux ordonnances du Tout-Puissant, à savoir: «…Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la… » (Gn.1/28).
Pour quelle raison donc, avec de tels versets bibliques comme preuves irréfutables, l’on continuerait de s’enliser dans un océan d’entêtement en appelant Marie "vierge mère"? Tous ceux qui sont de Dieu savent combien la Bible demeure notre boussole et les Saintes Ecritures notre constitution formelle. En tant que peuple élu de Dieu, nous avons le sacré devoir de nous soumettre à la constitution de notre royaume.
Extrait de la "mariologie"

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